Choi Kang Dae ~ Souffrir pour mieux oublier, vivre pour espérer...[fini]

Bonjour mon nom est Choi Kang Dae, je suis un jeune homme de 18 ans depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 20 ans et que je sois d'origine Coréenne. Je fais partie des level 1 et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je tente désespérément d'apprendre à contrôler ma soif. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les hommes


   

gentil    câlin    sociable, lorsque je le veux bien    Séducteur

capricieux    manipulateur    TRES susceptible    Insolent

L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour cela que le présent nous échappe


On dit souvent que l’on se forge soi-même suivant nos différentes expériences, bonnes comme mauvaises, et cela s’avère être véridique. Ayant grandit dans un environnement peu recommandable, mais ne cherchant pas à quitter cette vie, je ne peux blâmer une autre personne que moi-même. La chance ne fut pas souvent de mon côté et ce qu’il m’est arrivé a changé grandement ma personnalité.

Cachant une nature plutôt froide et sarcastique, ne manquant jamais une occasion de lancer des piques plus ou moins désagréables à mes pairs, et par fierté, je ne recule, par la suite, devant aucuns affrontements, désirant m’imposer parmi les suceurs de sang. Jeune vampire impulsif et irréfléchi, étant également susceptible, voir même peut-être un peu trop, il est facile de me provoquer. Les divers évènements qui se sont succédaient m’ont mené à cette vie que j’ai parfois du mal à accepter, être dépendant de mon « père » et du sang, deux choses qui ne sont pas toujours faciles, moi qui aime clamer mon indépendance. Mon visage d’ange inoffensif en a trompé plusieurs et c’est l’un de mes principaux atouts pour manipuler mon entourage dans le but d’obtenir ce que je désire. Séducteur, incarnation même de la sensualité, j’aime charmer, être le centre de toute l’attention.

Ma personnalité complexe, si je puis dire, ne s’arrête pas là, bien au contraire. Derrière ces dehors froids et adultes, je cache un esprit meurtri et un cœur ayant saigné pendant trop longtemps. Ne voulant plus m’attacher par peur de tout perdre, rester uniquement aux côtés de mon « père » et sans doute mieux pour moi, même si je ne l’avouerais pas, préférant éviter qu’il me voit encore plus comme un bébé recherchant de l’affection –ce n’est pas complètement faux.

Capricieux sur les bords, il m’arrive parfois de demander une chose et d’exiger qu’on me l’apporte et en cas de refus, je suis prêt à utiliser tous les moyens possibles et inimaginables pour l’obtenir. Insolent, je ne crains pas de faire part de mon désaccord, tel un gamin pendant sa crise d’adolescence. Il m’arrive également de me montrer gentil et câlin avec les autres. Bien sur que c’est possible, vous en doutiez ? Je peux me montrer sociable, pouvant accrocher avec la personnalité d’une autre personne et avoir envie de partager de bons moments avec elle.

Vous l’aurez certainement compris, je suis une contradiction vivante.





force : ❚❚❚❚❚❚  régénération : ❚❚❚❚❚❚ sens : ❚❚❚❚❚❚

vitesse : ❚❚❚❚❚❚ adaptation : ❚❚❚❚❚❚self-control : ❚❚❚❚❚❚

사람의 about the humans Haine et jalousie se disputent la place de mon cœur lorsqu’une pensée pour les humains traverse mon esprit. Les voir me fait mal, leurs faiblesses me rappel les miennes lorsque j’étais comme eux, ils sont insouciants, naïfs, ne connaissant pas forcément les dangers qui les entourent. Je les vois comme un repas, mon repas. Bien entendu, je n’oublie pas que je fessais partie de cette « espèces » il n’y a pas si longtemps, mais quand bien même je les méprises pour la plupart, cela ne veut pas dire que je souhaite leur extermination. Être loin d’eux me suffit, mais l’avenir nous joue parfois des tours et le destin semble s’acharner sur moi car je suis aujourd’hui lié à un humain, devenu mon calice contre son gré –qui serait assez fou pour le vouloir ?!- et ma volonté. Ce que j’aime le plus chez lui ? Son sang, il est exquis. Doux nectar sucré que je bois avec gourmandise après que mes petites canines aient déchiré la peau de son coup délicat. Depuis quelques temps, je me rends compte que le sang n’est plus la seule chose que j’aime chez lui et il me semble que des sentiments longtemps refoulés jusqu’à aujourd’hui refonds surfaces lorsqu’il est à mes côtés. Il m’appartient et ses gestes autant que ses paroles, prouvent qu’il aimerait sincèrement que ce soit réciproque. Je ne le veux pas, pas pour l’instant du moins. Il ne s’agit pas de dégoût, bien loin de là, ce n’est que de la peur. Jonglant entre le rejet et l’affection que je désire lui donner, j’avoue être perdus, ne sachant plus quoi faire, ni quoi penser.

1 Chapitre 1 : Le destin a posé sa marque D’aussi loin que je me souvienne, j’ai eu la chance de connaître les joies d’une famille aimante et soudée, pas assez longtemps à mon goût… Élevé dans les bas quartiers de Séoul, ma mère ne travaillant pas et mon père faisant de petits boulots par-ci par-là, on ne peut pas dire que j’ai pu grandir dans un milieu aisé. Enfant unique, choyé par des parents attentionnés, je ne me rappel pas avoir souffert de cette situation. La vie est parfois cruelle, n’est-ce-pas ? Ou peut être est-ce la destinée ? Je pense que pour croire en quelque chose d’aussi abstrait que la destinée, il faut être persuadé de l’existence de cette entité que bons nombres de naïfs nomment avec certitude « Dieu », ou quelque chose comme ça. Entité en laquelle, je ne peux me résoudre à croire. Brefff, tout ça pour dire qu’il arrive tôt ou tard un évènement imprévu qui vous met à rude épreuve. L’évènement en question arriva dans l’année de mes 14 ans et il fut provoqué par la mort de mes parents dans un accident de la route. Suite à cet évènement au combien tragique, je fus placé sous la tutelle d’un ami de mes parents, jamais présent pour moi mais cela m’a évité l’orphelinat et les nombreuses familles d’accueils. A présent seul, je me devais de devenir indépendant…. 2 Chapitre 2 : Tracer son propre chemin Ne possédant aucun « modèle » pour me guider, empruntant par défaut, le premier chemin trouvé. Combats de rues, alcool et tabac, j’ai touché à tout et c’est devenu, avec le temps, les seules choses pour lesquelles je suis devenu dépendant. « Enfant des rues », j’appris très tôt à me battre et protéger mon territoire, éloignant sans vergogne ceux qui n’avaient pas à ce trouver sur les lieux qui m’appartenaient. Et l’argent dans tout ça ? Très simple, à l’âge de 16 ans je fus engagé dans une boite de strip-tease gay comme danseur dans le centre ville, loin des quartiers ou seul la loi du plus fort comptait. Pourquoi bosser aussi loin de chez moi ? Éviter tout simplement que l’on sache ce que je faisais et accessoirement, ne pas risquer de me faire casser la gueule à la sortie du club. Quelle merveilleuse façon de devenir indépendant, n’est-ce-pas ?! Un job peu glorieux, mais je n’avais pas le choix. Jeune puceau, bien que je connaisse de nombreux mouvements érotiques comme si j’avais ça dans le sang, ainsi que mon corps bien sculpté, me permirent de gagner rapidement une bonne place dans ce night-club. 3 Chapitre 3 : Ne vivre que pour soit...? Et la vie continua, me trouvant toujours un prétexte pour repousser au lendemain ma « reconversion professionnelle », ne rentrant en contact avec aucunes personnes susceptibles d’améliorer ma situation ou me servant d’ « ange gardien », comme si une sorte de déclic en moi s’était actionné, me rendant distant avec toute chose pouvant me venir en aide. Jusqu’au jour ou ma route croisa celle de cet homme, vers mes 18 ans. Rien de bon : c'est ce qu'il m'apporta. Au début, client anonyme comme un autre, venant quelques fois au club, se dirigeant souvent vers moi pour me dévorer du regard pendant que j’enchainais, sur la barre, des mouvements emplis de sensualités. Il devint peu à peut un client régulier et m’invita un soir, après le boulot, à boire un verre avec lui. J’ai accepté de le revoir, enclenchant sans m’en rendre compte ma propre descente aux enfers, mais à l’époque, je n’aurais pas pu me douter de ce qui m’attendait. Ce n’est que bien plus tard que j’appris sa véritable nature et je savais dès lors qu’il fallait que je fuis, pour ma propre survie. Le soir même ou la vérité éclata, ses canines déchirèrent ma nuque à plusieurs reprisent et, il devint plus tard, mon maître. Il était déjà trop tard, ma vie appartenait à ce vampire qui m’avait réduit au rang de simple garde-manger. Le jour où j’ai voulu m’enfuir restera à jamais gravé dans ma mémoire. Me ramenant de force chez lui, je l’ai supplié à genoux de pardonner ma faute, lui jurant soumission et fidélité. Quel paradoxe que de voir l’enfant des rues que l’on nommait « le fauve » se transformer en esclave soumis. Ce n’est autre que le hasard du destin, la malchance de la vie. Malgré mes larmes et mes plaintes, il me frappa à plusieurs reprisent, puis me viola. Inutile de préciser qu’être dépuceler aussi violemment fus un véritable traumatisme et j’espérais au plus profond de moi-même que la mort m’accepte dans ses bras, mais je me rendis vite compte que je n’aurais pas cette chance-là. La chance…ce mot me rappel tant de mauvais souvenirs. Mon maître disait sans cesse que la chance était réservée aux faibles, j’étais faible et pour lui, c’était une des raisons valables pour me faire souffrir. Prenant un plaisir malsain à malmener mon corps et mon esprit fragile, je perdis espoir de sortir un jour de ce gouffre. 4 Chapitre 4 : Lumière des Cendres La roue tourne comme on dit, et elle m’a été favorable dans l’année de mes 20 ans. Ayant vécu –survécu pour être plus précis- aux côtés de ce vampire, mon esprit s’était considérablement affaiblis, devenant parfois absent. Me pliant à ses volontés, devenant docile, il avait perdu l’habitude de me surveiller, me laissant parfois seul chez lui. Une nuit, profitant de son absence, tentant le tout pour le tout une dernière fois, je réussis à m’enfuir. Courant dans les rues de Séoul le plus loin possible de lieu ou j’étais retenu contre mon gré, une étincelle en moi repris vie, mon désir : vivre. Mon plan –qui n’en était pas vraiment un à la base- semblait pourtant parfait. Partir = courir = liberté. Un détail manquait à l’appel : mon maître. Il me retrouva, pris de panique, je ne cessais de courir, la terreur enserrant mon corps. Un deuxième détail que je n’aurais pas pu prévoir fit son apparition : un autre vampire, un level 3. Tout ce passa très vite et pour être franc, je ne me souviens pratiquement de rien, par la faute de mon importante perte de sang, d’un surplin de peur ou peut-être que mon esprit souhaitait tout simplement oublier cette nuit. La seule chose que ne n’oublierais jamais est que ce level 3 m’a sauvé des griffes de mon maître en faisant de moi un enfant de lilith. 5 Chapitre 5 : Le désir de la chaire, l’envie du sang, l’erreur d’une nuit… Devenir un vampire a été une libération en laquelle je ne croyais plus, mais aussi un retour à zéro. Incontrôlable avec un besoin constant de sang, je devais tout réapprendre, ou plutôt, mon « père » a du m’enseigner comment vivaient les créatures de la nuit. Ce ne fut pas chose facile et je tiens à préciser que je suis toujours en « apprentissage », étant devenu un level 1 que depuis quelques mois. Suite à une dispute avec mon père sur le fait que j’étais, soit disant insolent –quoi qu’il n’avait pas vraiment tord –j’avais besoin de partir de l’appartement dans lequel nous vivions pour m’aérer l’esprit. Même si je n’étais vampire que depuis peu, il n’avait aucuns droits de me traiter comme un bébé ! Bon, il m’avait sauvé de mon ancien maître, il me protégeait, il m’a apprit à chasser, mais je pouvais me gérer seul ! Sentant l’odeur d’humains dans les ruelles ou je faisais ma petite balade nocturne. Balade qui finit en véritable massacre. Suivant la « nourriture », je perdis le contrôle de moi-même et bondis sur l’un des deux garçons pour le vider de son sang. Rassasié mais gourmand, me jetant sur le deuxième pour le mordre à plusieurs reprises, je finis par partir, les abandonnant entre ces ruelles sordides. Le deuxième survécu malgré les morsures profondes et la grande perte de sang. Comment je le sais ? Rien de plus simple car il s’avère que par le fruit du hasard, un lien s’est créé entre nous, faisant de lui  mon calice. Aucuns mots ne pourront exprimer à quel point je suis désolé, ayant moi-même étais contraint de devenir le repas attitré d’un vampire, je sais combien la perte de sa liberté est douloureuse. M’éloignant de lui par devoir, me rapprochant non seulement par besoin mais aussi par envie, je ne sais plus ce que je dois faire. Cela dit, mon cœur, plus fort que ma volonté pris les devants, me laissant tenter de goûter à sa chaire, le possédant une seule nuit.

Code:

[*]<pr>JR (NU'EST)</pr> alias [url=lien de votre profil]Choi Kang Dae[/url]

[*]