-28%
Le deal à ne pas rater :
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 couverts – L60cm
279.99 € 390.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Sorry if I talk a lot, but, are you okay?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyDim 19 Mai - 6:11



Sorry if I talk a lot, but, are you okay?


ce reflet dans le miroir était affreux, si discordieux avec le luxe qui se dégageait de la pièce. ça me répugnait tellement de l'observer, de le fixer pendant autant de temps. Des minutes, ou peut-être même des heures. Il était juste horrible, sale et souillé par la méchanceté de ce vampire. Mes dents se resserrèrent sur ma lèvre, l'emprisonnant fortement pour tenter de calmer cette colère grandissante dans le creux de mes entrailles. ça me faisait mal rien que d'y penser, bien qu'une journée entière se soit écoulé depuis. à cause de Kwang Ho, j'avais dû prévenir mon patron que j'étais bien trop mal en point pour travailler -hier-. Une chance pour moi qu'il soit indulgent à mon malheur inconnu et accepte de se débrouiller avec un employé en moins. Au fond, je plains mon meilleur ami de se retrouver avec lui et les autres, sans que je sois là. Mais je ne pouvais décidément pas m'afficher avec ces marques et le corps courbé par la douleur et les courbatures. Un calice récupère plus vite que n'importe quel humain, mais il m'a fallut plusieurs heures avant de me sentir plus à l'aise. Les cicatrices vives de la veille commençaient à se refermer et même à disparaître, laissant de simple marque blanchâtre mais toujours visible aux plus proches et aux plus curieux. Hors de question que Dae Min les remarques. C'est d'ailleurs pour cette raison que je fermais complètement le col de ma tenue. Cette sorte de veste blanche était efficace par moment, bien que je détestais la boutonner à fond. ça me donne une impression d'étouffer, d'être étranglé. Quelqu'un remarquerait ce petit détail ? Qu'importe, tant que l'on ne capte pas les tâches plus claires ornant mon cou, signe que Kwang Ho s'était acharné à éteindre sa foutue cigarette contre mon épiderme. Heureusement, les hématomes n'étaient pas restés, au contraire des morsures dans mon dos, ma nuque et légèrement mes épaules. Saleté de vampire.

Après une bonne demi-heure à me préparer, j'enfilais une veste pour partir travailler, bien qu'il ne soit que trois heures du matin. Une habitude à la longue. Même les jours de repos, je me réveille à cette heure là, donc un peu plus tôt. Arrivé au boulot, je me contente de saluer mon patron, puis Dae Min, une fois que je tombe sur lui. Une journée à trois, c'est sympa, non ? Enfin, je le pensais les premières heures qui suivaient le commencement. Jusqu'à que le plus âgé et maître des lieux trouve une excuse bidon pour nous laisser bosser à sa place. Genre, il avait trop mal au dos ou je ne sais quoi encore qui l'empêchait de bien travailler. Enfin bref, il s'était éclipsé sans me laisser le temps de protester ou juste d'ouvrir la bouche. Me voila seul avec le jeune homme que j'apprécie énormément. « On a pas beaucoup de chose à faire. C'est sûrement pour cette raison qu'il en a profité pour partir. » Lui disais-je en souriant, légèrement gêné de ne savoir quoi ajouter de plus. Depuis combien de temps ne nous sommes nous pas retrouvé comme ça ? Tout les deux dans la même pièce, sans personne pour nous crier dessus ou critiquer notre boulot. ça remonte à l'année dernière mais ça reste frais dans ma mémoire. « Dire qu'à une époque, il était toujours dans notre dos pour saisir l'occasion de nous taper sur les doigts. Regarde-le maintenant, il ne se gêne même plus pour rattraper son sommeil perdu et laisser tout à ses employés. » Mais de quoi je parlais ? Dae Min devait sûrement se moquer pas mal de tout cela. Le rouge me montait déjà aux oreilles, ma pensée me gênant plus que la réalité. Autant continuer ce que je faisais, reprenant mon couteau en main pour couper mes fruits. Il fallait beaucoup de minutie en pâtisserie, surtout quand on voulait quelque chose de beau et de travaillé. Ce que je m'embêtais à faire, concentré dans ma tâche. à trop vouloir rendre cela parfait, je ne sentis même pas la lame entailler mon doigt. La douleur fut amplifié par le jus acide du fruit, m'arrachant une grimace tandis que je lâchais mon ustensile, remarquant enfin le sang qui se déversait de mon pouce. Arf, ce n'était pas joli à voir. « Erreur de débutant. » Plaisantais-je en posant mon regard sur Dae Min. Ce n'était pas une plaisanterie à faire, mais je suis loin, très loin, de me douter de quelque chose.

« Une chance que le gâteau ne soit pas touché. Je n'ai aucune envie de le jeter à la poubelle après tout ce temps passé dessus. J'imagine pas non plus la tronche du patron en le retrouvant. » Commentais-je en cherchant un torchon ou du papier pour essuyer mon doigts sanglant. Ce n'est pas ma faute si je parle trop, ça empire quand je me sens stressé par la situation. Peut-être que ça embêtait Dae Min ? Il doit vouloir travailler sans m'entendre rabâcher des bêtises pareilles. Quoique, à le voir... On dirait plus que je l'agace. « Dae Min ? » L'interpellais-je en trouvant enfin un morceau de tissu pour faire arrêter le sang de couler. Avais-je dit une bêtise ou bien ? Inquiet, je me rapprochais de lui en tapotant innocemment son épaule. Sans même savoir pourquoi je le faisais, me doutant que le calme serait plus approprié pour le moment.


Dernière édition par Baek Khenty le Jeu 30 Mai - 0:03, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyDim 19 Mai - 10:17

La nuit avait été une nouvelle fois encore très longue. J'avais encore du mal à me faire à l'idée que je n'avais même plus besoin de dormir. Le sommeil, l'envie de dormir était désormais une action que je ne connaissais plus. Les seules occupation que j'avais durant la nuit était d'aller me nourrir suffisamment avec le sang des animaux pour ne pas prendre le risque de m'attaquer à un humain. Je ne suis plus ce que j'étais, je vie désormais chaque jour avec la peur de ne pas pouvoir résister à la tentation du sang humain. Cette odeur qui ne vous donne qu'une envie : vous jetez sur votre proie et la vider de son sang jusqu'à ne plus en avoir une seule goutte. Voilà ceux à quoi vous pensez lorsque vous sentez l'odeur du sang.

Me préparer aux environs de trois heures du matin n'était alors pour moi loin d'être embêtant. Au contraire, j'avais alors l'occasion de m'occuper un minimum avant de partir travailler aux coter de mon patron et de Khenty. Mais au fond, je redoutais toujours les matinées de travail, j'avais sans cesse peur que l'un d'eux se coupe et que je ne puisse plus me contrôler comme j'avais appris à le faire. J'étais encore faible et incompétent, je ne devais pas le nier.

Mais après quelques minutes de préparation, je rejoignis très rapidement Camélia, le salon de thé. J'étais évidemment le premier arrivé, alors je me permettais comme toujours de faire l'ouverture du salon avant d'aller attendre appuyé contre le mur à l'arrière du comptoir. Le patron n'avait pas tardé à me rejoindre, suivis de Khenty qui lui semblait très faible. Ces derniers temps, il l'était souvent. - J'étais loin d'imaginer ceux à quoi il servait à ce maudit vampire de Kwang Ho. - Pour la première fois après au moins une année entière, le patron avait décidé de nous laisser, prenant comme excuse un terrible mal de dos. Nous savions très bien, Khenty et moi, qu'il n'avait qu'une seule envie : rattraper le manque de sommeil qu'il avait. Khenty essayais de trouver une excuse pour le patron, mais je me contentais de plisser les yeux en l'observant, pourquoi le défendais-t-il désormais ?

« Peut-être bien. Ou alors, il avait seulement envie de retourner se coucher. Tu peux en faire de même si tu le souhaites... Comme tu l'as dit, il n'y a pas grand-chose à faire. Je peux m'en charger. » Lui avais-je répondu calmement, continuant d'observer sa tenu. Quelque chose clochais vraiment, il n'était pas du genre à cacher son cou d'une telle manière, habituellement. Peut-être voyais-t-il quelqu'un sans m'en parler ? Et si c'était ce Kwang Ho ? Hm. Ne te pose pas trop de questions, cela ne te servira à rien. J'avais donc pris la décision de me mettre au travail au coter de Khenty, l'aidant à couper les fruits. Il repensa à l'époque où le patron n'en perdait pas une miette pour pouvoir nous taper sur les doigts, chose qui me fit sourire. C'est vrai qu'à l'époque il passait son temps à être derrière notre dos. « Oui, je me souviens bien. J'ai d'ailleurs toujours dit que tes erreurs étaient les miennes, tu te souviens ? » Lui avais-je répondu en le regardant couper son fruit.

Et ce que je redoutais le plus au monde arriva. Khenty venait de ce couper et l'odeur du sang venait alors me chatouiller jusqu'au plus profond de moi-même. Je devais bouger, je devais fuir et ne pas perdre le contrôle. Mais cela était surement déjà fait. Khenty ne cessais de parler, comme lorsqu'il est stressé mais cette fois en bien moins pire. Mes yeux se fermait comme pour savourer cette odeur que je ne devais pas savourer. Je devais me reprendre et au plus vite. Khenty ne devait pas devenir ma cible, je ne devais pas recommencer. Le sang des animaux devait me suffire. Mais je perdais complètement le contrôle de moi-même. Je ne bougeais plus, ne réagissais plus. Je ne devais pas le toucher, non, je ne devais pas.

J'avais déjà beaucoup de mal à me retenir de lui sauter dessus, mais alors voilà que maintenant il pose sa main sur mon épaule. Sa main si chaude, une main d'humain. S'il ne se poussais pas, j'allais faire l'impardonnable. Je ne savais plus comment réagir. Je serrais les dents, observant sa main posé sur mon épaule avant de le regarder droit dans les yeux, comme lorsque j'allais me nourrir d'une bête... Mais je ne devais pas le faire. Khenty, je t'en supplie, pars...

« Pousse toi ! » Avais-je finalement réussis à articuler. Je n'avais pas été doux et rare sont les moments où j'hausse le ton avec lui. Il ne devait rien remarquer, s'il se doutait de quelque chose... Son jugement sur moi, changerais.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyDim 19 Mai - 12:00

Le métier de pâtisserie était vraiment très compliqué. En plus de devoir être rapide, fallait connaître beaucoup de chose. Les recettes, les ingrédients, les ustensiles, ce à quoi sert chaque élément dans ce laboratoire. En deux ans, j'ai évidemment su m'y repérer et même m'entraîner à tout retenir. Certes, au début, ce n'était pas ça. Combien de fois le patron me criait dessus parce que j'oubliais des choses simples comme, comment savoir faire de la crème pâtissière ou connaître les doses exactes sans regarder son carnet de note. Le pire encore, c'était les instants au four. J'en ai subit des brûlures à cause de réflexe idiot comme appuyer une grille contre mon avant-bras en croyant la tenir mieux ou tenter bêtement de la rattraper tandis qu'elle dégringolait sur le sol. Ah ça, les fois où ça tombe, ça fait mal de partout. Au début, le patron est plutôt sympa, il rit en disant que c'est une erreur de débutant et qu'il faut pas la refaire. La deuxième fois passe, la troisième un peu moins, jusqu'à se voir humilier devant les autres employés. Des souvenirs atroces que je voudrais effacer. C'est dur à dire, mais cet homme m'a poussé à bout plus souvent que n'importe qui d'autre. Plus souvent que Kwang Ho, alors que lui, il utilise la douleur physique. Si au travail, je me montrai fort et quasi intouchable, chez moi, c'était les chutes du Niagara.

Bref. Comme tout les matins, Dae Min arrivait avant moi, et sûrement avant le patron. Comment faisait-il pour être avant l'heure au salon ? Dormait-il au moins ? En plus, il paraissait si éveillé, si remarquable. Alors que je battais de l'aile les trois quart du temps pour rester les yeux grands ouverts et l'attention sur mes faits et gestes pour éviter les stupidités. J'enviais sa capacité incroyable à ne pas tomber de fatigue devant un carnet de commande remplie. Comparé à moins qui, chaque soir, me sentait lasse de regarder la folie culinaire des gens. Sans oublier le traitement de mon maître qui pompait d'avantage ma force. Intenable. Mais je ne pouvais pas mettre mon meilleur ami au courant, qui sait comment il réagirait. Non. Il ne doit même pas savoir que cet homme est un vampire, et que je le côtoie quasiment tout les jours.

Une fois au boulot, les choses se passaient un peu calmement, sûrement à cause des tâches à faire. Ou du fait que notre patron mettait les voiles sans rien demander en retour. Sympathique. Je pourrais profiter d'être avec Dae Min pour discuter un peu, rendre notre activité plus amusante. Sauf qu'il est un peu vexant en disant cela. Un large sourire vient étirer le coin de mes lèvres, affichant encore cet air rayonnant. « Je suis payé pour me lever chaque matin! Je ne vais pas te laisser tout seul pour dormir, je ne suis même pas fatigué. Regarde, je pète la forme! » M'exclamais-je joyeusement pour lui prouver mes dires. Un mensonge, sûrement. Et j'avais horreur de dire des paroles fausses, alors que mon corps supportait de moins en moins ce rythme de vie saccadé et éreintant. Pourtant, je m'attelais à mon ouvrage qui consistait à découper des fruits, soit pour les mettre dans une crème servait au garnissage des gâteaux, soit comme décoration. Je ne prêtais même plus attention aux coups d'oeil que pouvait me lancer Dae Min sur ma tenue, oubliant les cicatrices que cette dernière cachait à merveille. C'est vrai, je m'en souviens très bien et cela me fit rire. « Oui ~ Mais ce n'était pas la peine de prendre pour moi quand je faisais une bêtise, babo. » Même si c'était du passé à présent. Nous sommes tout deux capable d'être les meilleurs pâtissiers du Camélia.

Ma concentration fut, une fois de plus, ruiné par je ne sais quelle raison. La lame du couteau entailla mon doigt sans que je puisse le remarquer dans l'immédiat. Quel idiot, j'allais mettre du sang de partout à force de gesticuler en cherchant de quoi stopper l'écoulement. Un torchon, par exemple. Ce n'était pas bien grave, et c'est d'ailleurs pour cette raison que je ne paniquai pas en m'essuyant doucement la plaie. Par contre, je ne pouvais pas en dire autant de Dae Min. Pourquoi ne disait-il plus rien ? Je m'approchais de lui, attirant son attention en le question et la seule que je reçu, fut une réplique cinglante. Me pousser ? Pourquoi ? Je n'ai rien fait de mal, pourtant. « Dé-désolé... » Les mots sortirent difficilement, j'étais plus qu'étonné de le voir réagir de la sorte. Si bien que je m'éloignais un peu de lui pour m'approcher de l'évier. Ouvrant l'eau, je fis en sorte de passer mon doigt en dessous pour mieux le nettoyer. Avais-je des pansements ? Peut-être que mon ami, oui ? « Dae ? Tu aurais un pansement ? » Lui demandais-je en quittant le lavabo et en enroulant un morceau de papier essuie-tout autour de mon pouce. Une question idiote pour un vampire, mais j'en savais strictement rien. « Excuses-moi si je parle trop. ça me stress toujours quand je me coupe. Sûrement la vue du sang ? » Je riais un peu, sachant que ce n'était pas totalement vrai. Mon sang, j'avais souvent l'occasion de l'observer.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyDim 19 Mai - 20:30

Chaque jour, chaque nuit et sûrement même chaque seconde était pour moi remplie de trouille. Je ne voulais pas m'en prendre à mon meilleur, à celui dont je suis amoureux... Tellement amoureux que je ne trouve pas la force de le lui avouer. De plus, je savais très bien qu'il n'était pas amoureux de moi, je l'aurais peut-être déjà remarqué sinon. Et puis, je suis sûr qu'il se passe un truc avec ce mec, ce Kwang Ho. Ce maudit vampire, si seulement je pourrais lui arracher les couilles... Oui, si seulement. Mais j'étais bien trop faible et soumis pour m'en prendre à un vampire plus fort que moi. Pourquoi fallait-il qu'il tourne autant autour de Khenty, de mon Khenty ? Que lui voulait-il exactement ? Khenty serait-il au courant de qui il est réellement ? Tant de questions qui restaient sans réponse... Trop de questions me tourmentait depuis que j'étais un vampire. La vie devenait d'un ennuie, jamais j'aurais cru qu'elle pourrait devenir ainsi. Je me disais que de toute façon, j'aurais encore des siècles pour faire ce que j'ai envie de faire, je peux donc remettre à plus tard tellement de choses... Je regrette tellement d'être devenu un vampire, si vous saviez.

J'avais souvent l'occasion d'observer Khenty, parfois même la nuit à mes heures perdue. Et je savais mieux que personnes lorsqu'il allait mal, ou encore, lorsqu'il était fatigué. Comme aujourd'hui par exemple. De plus, je le sentais bien, il était à bout de force. Je l'avais entendu rentré tard à l'appartement, hier soir. Je me demande sans cesse avec qui il sort, s'il voit quelqu'un... Mais je ne peux rien faire, je ne suis que son meilleur ami, il n'a pas à me rendre des comptes. Il avait beau essayer de me dire qu'il allait au meilleur de sa forme, je savais très bien qu'il mentais, et je n'en manquais pas une pour lui faire comprendre que je le connaissais mieux que personne. « Tu devrais être punis pour ce genre de mensonge. Surtout à moi, ton meilleur ami. Dois-je te rappeler que la personne qui te connaît le mieux dans ce monde, est moi ? » Riais-je, moqueur. Je ne voulais pas non plus aller plus loin en lui avouant que je l'observais sans cesse, même la nuit lorsque je n'avais rien à faire.

La tenu de Khenty me gênait vraiment, je ne cessais de l'observer en coupant moi aussi mes fruits. Plus Khenty bougeait et plus je le sentais faible, plus je me demandais s'il ne cachait pas quelque chose derrière sa tenue d'aujourd'hui. Je pourrais lui arracher sa veste et peut-être faire une mystérieuse découverte, comme par exemple de nombreux suçons ou bien je ne sais trop quoi encore. Mais il crierait surement au viol. Et puis, s'il ne voulait pas m'en parler, c'est qu'il devait y avoir une raison à cela. C'était évident. Moi-même je ne lui dis pas tout, la preuve, il n'est même pas au courant que je suis devenu un vampire, faible, mais tout de même. Il ne voulait alors pas que je le défende lors des moments où il aurait pu se faire virer ? Oh, quel blague. « Oh oui, pardon ! J'aurais dû laisser le patron te virer. J'aurais sûrement eu la paix, après tout ! » Plaisantais-je en lui tirant la langue. Bien que je sois inquiet à son sujet, je ne voulais pas lui montrer, je voulais me contenter de l'observer, rien d'autre.

Maladroit comme il est, je me doutais bien que ce moment allait finir par se présenter. Mais je ne m'attendais pas à ce qu'il se présente de si tôt. Je ne pourrais pas me contrôler, et en effet, je n'avais pu me contrôler. J'étais rester figé face à l'odeur du sang qui coulait le long du pouce de Khenty. Je ne pouvais plus bouger et je m'étais même pris de plaisir à humer une odeur si forte. L'odeur du sang, pour les vampires, est comme l'odeur du piment pour les humains, sauf qu'elle paraît meilleur et bien plus appétissante. Je ne pouvais pas résister face à cela et je savais bien que Khenty ne devait pas comprendre pourquoi je lui demandais aussi brusquement de s'écarter. J'avais bien en conscience qu'à ce moment précis je devais paraître fou et complètement incompréhensible pour lui, mais comment voulez-vous que je réagisse autrement ? Je ne suis pas encore assez fort consciemment pour me contrôler face à la vue du sang. Encore heureux qu'il se soit passer la main sous l'eau et que l'odeur s'estompe rapidement. Encore quelques secondes de plus et je me serais sûrement jeter sur lui pour lui sucer le sang. Comme tout vampire, ou du moins pour tout vampire qui se nourris de sang humain, or moi, je ne me nourris que de sang animaux. Je me le suis promis !

Khenty avait l'air désolé, il en venait même à me le dire. Il ne devait pas s'excuser, il n'y était pour rien, lui. C'était moi, je devais me reprendre et surtout apprendre à contrôler mes pulsions. Être impulsif n'arrangeait rien de mon comportement et des envies de vampire. Me sentant soulager de ne plus être aussi paralysé face à l'odeur que dégageait précédemment le sang de Khenty, je me posais sur la chaise, non loin de moi. Je passais mes mains sur mon visage pour me reprendre, tapotant ensuite mes joues en regardant désolé Khenty. Je m'en voulais déjà de lui avoir parler aussi brusquement. Allait-il m'en vouloir de lui avoir parlé ainsi ? Je ne voulais pas. D'ailleurs, je détestais nos moments de disputes, ça me faisait si peur à chaque fois. J'avais, et j'ai encore désormais plus peur, de le perdre.

Alors que je l'observais soigné sa fine plaie, il en venait à me demander si je n'avais pas de pansement. Je ne pouvais évidemment pas lui dire que désormais, je n'en avais plus besoin. Je ne perdais plus de sang et depuis quelques mois déjà, maintenant. « Un pansement ? Non... » Je me redressais avant de me lever pour prendre un bout de scotch et arracher un morceau de tissus de mon t-shirt, - oui j'étais parfois idiot. - pour entourer son doigt de celui-ci puis l'entourer de scotch. « Dis toi que c'est un pansement à la mode, unique en son genre et qu'il n'y en a qu'un dans le monde entier. » Je vérifiai de ne pas avoir trop serré son pansement, sois disant à la mode, pour ne pas que la circulation de son sang sois coupé. Je me sentais comme obligé de me faire pardonner pour l'accident d'à peine cinq minutes, oui vraiment, je ne voulais pas lui parler mal. Il venait une nouvelle fois s'excuser de trop parler, prenant ensuite comme excuse que le sang l'affolais. Il ne fallait pas non plus me prendre pour un idiot, je voyais bien qu'aujourd'hui il n'allait pas au meilleur de sa forme. « Ne me raconte pas n'importe quoi. Je vais devoir te le dire combien de fois encore ? Je te connais bien mieux que personne dans ce monde. Je vois bien qu'aujourd'hui tu es fatigué. Et puis hier soir, tu es rentré tard. Tu dois dormir la nuit, déjà qu'on se lève tôt, alors si en plus tu ne dors pas. T'es un vrai bébé, je vais devoir m'occuper un peu plus de toi, désormais ! Et puis aussi, tu devrais poser ta veste. On est plus en hiver. » Disais-je un peu moqueur. L’atmosphère était un peu pesante et il avait l'air de ne toujours pas comprendre ma réaction de toute à l'heure, alors je décidais de blaguer à ma manière, comme je savais si bien le faire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyLun 20 Mai - 9:29

En proposant une colocation avec Dae Min, je n'aurais jamais pensée que cela puisse être aussi dur à vivre. Au départ, c'était si normal, si bien. J'arrivais comme je pouvais à cacher cette drôle de relation avec Kwang Ho. Quelle idée aussi de lui avoir offert mon aide comme on donne une sucette à une gamin. Enfin, sur le coup, j'étais plutôt content d'aider une personne dans le besoin, mais il me le rend un peu mal. Et le mot prend tout son sens quand on observe mon corps, non cicatrice. Heureusement que ce statut de calice me permet de guérir plus rapidement que la normale. ça ne change pas que je dois toujours fuir Dae Min, pour qu'il ne se rende compte d'absolument rien. Avant hier, Kwang Ho avait déchargé sa colère sur moi alors que mon meilleur ami n'était pas encore là. Hier, je fais en sorte de ne pas le croiser une seule fois, sachant que j'étais bien trop faible et marqué. Dae n'a rien à voir là-dedans, il n'a pas à savoir la vérité, ni même à gâcher son quotidien pour moi. évidemment, mon meilleur ami pourrait être une grande source de réconfort, un moyen d'oublier et de me sentir mieux... Mais pour cela, il doit apprendre des mauvaises choses que je me refuse de dévoiler. Que ce soit pour mon maître ou les trucs en rapport avec lui.

Le traitement de l'autre jour mettait juste un peu plus de temps à passer, fatiguant mon esprit en grand manque de sommeil. à force de vouloir éviter Dae Min, j'en avais presque oublié de dormir. C'est ma faute si je me sens si patraque à présent, en plus de devoir se lever en pleins milieu de la nuit. Par moment, la perspicacité de mon meilleur ami était blasante. à l'origine, je ne sais absolument pas mentir, même pour un truc si banal que ma forme, mais avec lui, rien ne fonctionne. Le jeune homme comprend de suite que je mens, et il ne se gêne pas pour me le dire. Décidément. Il me comprend ? Pourrait-il encore le faire quand il apprendra la vérité ? Continuerait-il à me parler aussi franchement en sachant que je ne suis qu'un garde manger pour un puissant vampire ? Je l'ignore, et je n'ai même pas envie d'y penser, me contentant de garder mon sourire. « C'est vrai, j'oublie souvent ce petit détail. » Et c'est sûrement cela le problème. Dae Min me connait mieux que quiconque, mais j'ai peur qu'il en sache trop. Malgré le fait que depuis des années, il a toujours été là pour moi. Pas seulement comme un ami, mais aussi comme une sorte de sauveur. Après toute ses fois à me sauver la mise face au patron. D'accord, ce n'est pas sympa de lui dire ça, mais à trop vouloir m'aider, il va se mettre lui-même dans les ennuies. « Méchant! » Cédais-je brusquement en lui tirant aussi la langue comme un gamin. C'était tellement agréable de ressentir cette atmosphère de plaisanterie et de bonne humeur, bien qu'elle dissimule quelques chose de moins joyeux.

Ce petit instant ne dura pas éternellement, comme j'aurais dû m'en douter. Après ces petites moqueries entre potes, voila que je me coupe le pouce. Maladroit, je pouvais pas faire plus attention! Mais pour moi, ce n'était rien. D'ici quelques courtes heures, la plaie se serait déjà refermée et même oubliée. Or, Dae Min ne semble pas "bien" au même moment. A-t-il peur du sang ? Je n'ai jamais remarqué cela après toutes ces années à le côtoyer. Pire encore, il me repousse. Jamais jusqu'à aujourd'hui mon meilleur ami s'est montré si froid et désagréable, cette sensation me tordant l'estomac. Avais-je fait une erreur, un mauvais pas, ou je ne sais quoi encore ? Ne pas l'énerver, ma mère me dit souvent de ne jamais envenimer les choses et d'attendre que ça passe. Alors je m'éloignais pour m'occuper de ma blessure et la camoufler sous du papier absorbant. Les conseils de ma génitrice sont toujours les bons. La preuve, Dae Min semblait plus calme, moins anxieux. Si je savais la véritable raison, croyez moi que je penserais pas comme un abrutis.

En tout cas, les excuses n'étaient pas si mal à prendre, même si j'ignore pourquoi je le fais. Ce n'était pas de ma faute, après tout. Juste un petit accident, malheur petit accident, que je n'avais pu éviter. Les calices sont plus résistant, la lame m'a fait moins mal que je ne le pensais. En fait, je n'éprouvais quasiment aucune douleur. Mon regard se reposait lentement sur Dae Min qui venait de tirer une chaise pour s'asseoir, semblant ne pas être dans son assiette. à croire qu'il voulait reprendre des forces en se tapant les joues. J'en souriais quand même, montrant que ce n'était pas bien grave. J'avoue, sur le coup j'ai eu peur. De quoi, je ne sais pas, mais j'ai quand même ressentit cette impression de frousse. Dae Min n'y était pour rien. Je crois. Ou pas totalement, du moins.

Revenant à ma coupure, je songeais quand même à ne pas la laisser ainsi. Dans un mouchoir qui pourrait me gêner pour travailler. Mais même Dae Min n'avait pas de pansement, me laissant un peu au dépourvu. Que je sois plus fort qu'avant ne changera pas le fait que le jus des fruits me piquerait quand même. Aish. Un soupir s'échappe de mes lèvres en entendant sa réponse négative. Il ne se coupait jamais, lui ? D'ailleurs, je l'observais se relever pour prendre quelque chose et arracher son t-shirt, fronçant les sourcils sous l'incompréhension. Avec cela, il entourait mon doigt blessé avec le tissu et le scotcha fermement pour pas qu'il se défasse. Un large sourire venait étirer le coin de mes lèvres jusqu'à mes oreilles. Ce genre d'attention me plait tellement. « Et que tu es le seul créateur de ce fabuleux pansement unique en son genre. Merci. » Disais-je en rougissant légèrement, subitement gêné par sa délicatesse. Ce qui ne m'empêchait pas de parler d'avantage, m'excusant encore de trop parler en sortant une excuse bidon en rapport avec le sang. Mais bien sûr. Mon sang, je le vois tellement souvent que j'en ai plus peur. Pire encore, il m'arrive de le goûter quand Kwang Ho m'embrasse juste après. Dae Min remarquait tellement de chose que j'en pâlissais. Donc, il a capté que mes horaires douteuses de la vieille ? Sait-il au moins que ça a un rapport avec lui ? Je veux dire, que je tente de l'éviter après les visites du vampire. Quoique, je croyais à chaque fois qu'en rentrant tard, Dae dormait déjà. ironie du sort, hein. « Tu-Tu remarques beaucoup de chose, dis donc. à croire que tu m'observes souvent ? » était-ce une question ou une simple remarque ? même moi je l'ignorais. C'était sortit tout seul, jusqu'à qu'il commente ma veste de cuisine fermée jusqu'au dernier bouton. Aie. Une vague de stress m'envahit à la seconde même, ma main se portant nerveusement à son col comme pour vérifier qu'il n'était pas ouvert. « L-La fatigue me don-donne froid.... J'ai besoin de cette veste pour travailler, et tu devrais en faire autant, plutôt que d'arracher tes vêtements. » Lui fis-je gentiment remarquer en tentant de cacher mon embarras et mon angoisse. Si je retirais ma veste de pâtissier, les marques seraient bien trop voyante. Dae Min les remarquerait et je n'ose même pas imaginer la suite.

« On a encore du boulot, pas le temps de rêvasser. » Fallait que je détourne le sujet, ou essayer de le faire. Si Dae Min s'attardait trop sur ma tenue, je pouvais dire adieu à ma tranquillité et à ma couverture de frisquet. Non. Fallait absolument changer le sujet et reprendre mon activité. D'ailleurs, je m'empressais aussitôt de retourner vers mon plan de travail et récupérer mon couteau. Avant de me couper, je n'avais pas terminé avec mes fruits et mon gâteau. Un exotic ne se fait pas tout seul, après tout. Comme la chantilly. Une chance que la crème soit déjà lancée dans le pasto et commence à refroidir. « Tu pourrais aller prendre les génoises dans la chambre froide ? J'ai noté ce qu'il fallait sur le cahier de commande. » à croire que je l'envoyais exprès là-bas pour me retrouver un peu seul, l'espace de quelques minutes. Je devais très mal le cacher, puisque je pointais sérieusement le cahier du doigt, comme pour lui dire de se dépêcher.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyLun 20 Mai - 11:46

À l'époque, tout était si simple... Nous n'étions que des enfants, qui ne se souciaient de rien ni de personne. Il m'avait redonné confiance et peu à peu je me suis rendu compte que j'étais probablement amoureux de lui, mon meilleur ami. À plusieurs reprise j'avais voulu lui avouer, surtout la fois où j'avais pris qu'il s'intéressais aux femmes mais aussi aux hommes. J'aurais pu, ce jour là, lui avouer alors ce que je ressentais pour lui... Mais comme toujours, un élément perturbateur venait mettre fin à ce genre d'occasion. Je me disais que le destin ne voulait sûrement pas que je lui en parle. Alors je faisais comme-ci tout allait bien, que je n'étais que son simple meilleur ami, sans jamais aller plus loin. Mais depuis que je suis devenu un vampire, ayant fuis quelques temps des environs pour résister à l'envie du sang humain, plus n'est vraiment comme avant... Nous sommes distant l'un de l'autre et sans réellement savoir pourquoi. Enfin si, moi, j'étais distant par peur de lui faire du mal... Mais lui ? Il était si bizarre. Il rentre si tard le soir... Et ne me parle plus de rien.

L'observant de ma chaise, je baissais les yeux en soupirant très discrètement. De manière à ce qu'il ne m'entende pas. Tout cela devenait pesant. Qu'il me demande un pansement me fit réagir. Je devais me faire pardonner d'avoir été brutal avec lui, j'étais loin d'être comme-ça et il devait sûrement le savoir... Sauf s'il oubliait toute les années que nous avions passées ensemble... Je me demande s'il se souvient de nos meilleurs moments ensemble. Les nuits blanches que l'on passait ensemble à passer une partie de la nuit à nous faire peur... Ce genre de moment me manque tellement. Je lui avais entouré le pouce d'un morceau de mon t-shirt et de scotch afin que rien ne le gêne pour continuer à couper les fruits. Laissant mes doigts froid glisser le long de son pouce qui lui était tout chaud. J'aimais tant sentir cette chaleur contre ma peau, alors que moi, j'étais devenu plus froid que jamais. Sans jamais pouvoir me réchauffer. j'étais alors retourné dans mon coin, reposant mon fessier sur la chaise. « Je t'observe plus que tu ne le crois... » Je ne lui répondit plus après cela, observant seulement ces lèvres bouger lorsqu'il parlait. Jusqu'à ce que je lui demande de retirer sa veste... Il semblait paniquer. Mais je n'arrivais pas à comprendre pourquoi. Si j'avais en ma capacité le pouvoir de lire dans ses pensées, je n'hésiterais pas une seconde... Seulement, je n'étais pas encore assez puissant pour cela. Plissant alors de nouveau mes yeux, je lui lançais par la suite un regard presque noir. « La fatigue te panique tant que ça ? Retire ta veste. Je vais pas te violer. » Soupirais-je avant de me relever pour me remettre au travail. Il semblait vraiment mal, il voulait comme changer de sujet au plus vite.

Changeant alors de sujet, il me rappela que nous avions beaucoup de travail. Je ne répliquais donc pas, jusqu'à ce qu'il m'envoie dans la chambre froide pour aller chercher les génoises. Je le regardais seulement avant de me rendre dans cette chambre dite être froide. Peu importe, qu'elle soit chaude ou froide, désormais je ne ressentais plus aucune saison. Moi qui avant, détestait me rendre dans cette pièce, je m'en fichais désormais totalement. Me doutant très bien que Khenty voulait être seul un instant, je restais un moment dans cette pièce, me demandant une nouvelle fois si je l'avais effrayé. Et surtout, ce qu'il me cachait derrière sa veste de pâtissier, que je ne portais d'ailleurs pas. - Je n'aimais pas la porter. - L'air de rien, et discrètement, je revenais derrière lui en lui soufflant un doux « Bouh ! » aux creux de l'oreille, avant de lui tendre les génoises qu'il voulait que je récupère dans la chambre froide. Remarquant qu'il n'avait toujours pas posé sa veste, je décidais de tirer doucement dessus. « Yah ! Tu le fait exprès ou quoi ? Pose cette veste ! Ou alors, déboutonne au moins les premiers boutons. Tu vas attraper froid en sortant ! » Disais-je en continuant de tirer doucement sur le haut de son col. J'avais sûrement du mal contrôler ma nouvelle force, les boutons de la chemise sautèrent. Je ne m'attendais pas à faire une telle découverte... Tant de marques et de blessures ressemblant aux crocs d'un vampire. Et si ce Kwang Ho se servait finalement de lui ? Tout ce bousculèrent dans ma tête, je ne savais plus où me mettre, ni comment réagir. Je restait figé sur les marques que possédait Khenty.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyLun 20 Mai - 13:04

Cela fait plusieurs mois que je me dis que plus rien ne sera jamais comme avant. Ce temps précieux et chaleureux que nous avions adoptés par le passé partait doucement en fumée, réduit en poussière par si peu d'événement. à commencer par mon devoir envers ce vampire que je me dois de considérer comme mon maître. Le pacte a été fait, que j'ai pu le souhaiter ou pas. Plus rien ne pourrait redevenir comme quand nous étions enfant, au collège ou bien plus tard. Dae Min devait se le mettre en tête, autant que je le devais. Sauf qu'il ignore, il ne sait pas pourquoi ça devient comme ça. Peut-être que... Si je lui disais... Mais j'ai tellement honte. Honte de ne pas avoir su m'y prendre avec ma vie, mais aussi avec Kwang Ho. Il était là, faible et sans aucune force, jusqu'à me sauter au cou. C'est faux. Je ne devrais pas m'en vouloir, ni chercher à le reprocher à quelqu'un. M’apitoyer de la sorte est tellement dégueulasse, je l'ai voulu, après tout. C'est moi et moi seul, qui est proposé mon aide, même si j'étais loin de réaliser. Aujourd'hui, il ne me reste qu'à assumer, à voir ma vie accomplit et reléguer le destin à une futilité. Il n'existe pas, ou plus. Cet échange à scellé mon avenir et a fait de moi une chose que je n'arrive souvent pas à accepter. Il ne m'aime pas. Ce vampire m'apprécie seulement comme une gourde de sang, rien de plus. Un défouloir ou un vide couille, qu'importe. Les sentiments sont bien trop différents de ce que je pourrais espérer, ne serait que de la douceur ou un sourire sincère. Rien qui ne soit noir ou méchant. Au fond, j'aurais aimé en parler à mon meilleur ami. J'aurais voulu obtenir des conseils ou un soutient de sa part, et non me cacher sans arrêt.

Dae Min m'accorde tellement d'attention, il se montre délicat et sympathique avec moi. Comme maintenant en s'occupant de cette si petite et insignifiante blessure. D'ici peu de temps, elle aurait disparut et je l'aurais sûrement oublié. Pourtant, ça me fait chaud au coeur de le voir faire, ses doigts glissant contre le miens. C'est froid. Pourquoi je ne remarque que maintenant ? Sa peau est froide, son touché est froid. Comparé à moins, il n'y a aucune chaleur qui émane de lui. C'est étrange, mais je décidais de ne pas m'en inquiéter plus. Peut-être est-il ainsi ? je ne sais pas. De toute façon, il repart déjà sur sa chaise, m'avouant qu'il m'observe plus que je ne le crois. Mes joues avaient rougit à cette phrase et j'osais m'imaginer plusieurs scénarios. Pourquoi ? Pourquoi Dae Min m'observait ? Parce qu'on est meilleur ami et colocataire ? Ma raison semble un peu maigre pour me satisfaire pleinement. Tant pis. J'hausse les épaules en retournant à mon travail, parlant toujours plus. Apparemment, mes mots lui passent au dessus de la tête. Pas les siens. Une onde d'affolement s’emparait brusquement de moi. Ma veste ? Non, je ne pouvais pas la quitter, c'était impossible. Alors pourquoi il insistait pour que je l'enlève. Mes yeux croisèrent les siens, captant la noirceur de son regard qui me donnait froid dans le dos. Minute. Il n'est pas sérieux ? « Non... Je suis trop maladroit, tu le sais bien. Je risque de me salir et je préfère que ce soit cette veste que mes vêtements. » Disais-je en gonflant mes joues et en détournant mon regard de lui. Son entêtement allait me perdre, j'en suis sûr. Si Dae Min continue à insister de la sorte, mon stock d'excuse allait rapidement s'épuiser.

Remerciant le cahier de commande d'être un peu rempli, j'envoyais Dae Min chercher de quoi travailler dans la chambre froide. Si auparavant il n'aimait pas tant cela, aujourd'hui il le faisait sans rechigner. à dire vrai. J'étais tellement troublé que ce détail ne venait même pas percuter mon esprit. Ma veste me démangeait, comme si des milliers de petits insectes s'étaient nichés dedans. Je ne devais pas me gratter, ni même y toucher. Mais c'est tellement dur de ne pas y penser, ou de vouloir faire le vide pendant plusieurs secondes. Dae Min en mettait du temps, que faisait-il ? Peut-être que je m'étais montré trop sévère et autoritaire avec lui ? Mais c'est un peu de sa faute! Quelle idée de s'intéresser autant à cette foutue tenue de travail. Lâchant un soupir, je m'appuyais d'une main sur mon plan, la seconde massant mon front. La matinée risquait d'être super longue, et rien qu'à imaginer cela, l'après-midi serait pire. Pourquoi ai-je prit deux boulots à la fois dans le même endroit, avec le même patron ? Aish! Son "bouh" ainsi soufflé dans le creux de mon oreille m'arracha une exclamation de surprise, mon corps sursautant de lui-même. Paniqué, mon coeur se mit à battre fortement contre ma poitrine. Quel idiot. Il voulait me tuer, ou bien ? Pire, il allait le faire. Dae Min recommençait avec cette veste, et je n'avais même pas le temps de protester qu'il tirait dessus.

Un blanc envahit la pièce, tandis que je voyais les yeux de mon meilleur ami bloqués sur mon cou. Mince. Il pouvait aisément les voir, les analyser ou je ne sais quoi encore. Mon cerveau, jusque là paralysé, se remit en marche. Il ordonnait déjà à ma main de se lever et d'aller se claquer contre la joue de mon ami. C'était partit tout seul. Je ne voulais pas lui faire du mal, ni même le baffer, mais... Sur le coup, trop de chose était venu me perturber, créant une sensation de vide en moi. « Dae Min... Excuses-moi ... » Je m'en voulais pour mon geste, me mordant lentement la lèvre sans pouvoir détacher mes yeux de lui. C'était facheux. « Ce-Ce n'est rien... Je me suis brûlé en cuisinant hier... L'huile m'a giclé dessus et... » Stop. L'excuse est complètement nulle. Mon visage n'avait rien. Seul mon cou était touché. Enfin. Il ne pouvait pas voir l'arrière, mon dos et mes épaules sont parcourus de trace de morsures. Soupirant à nouveau, je m'appuyais contre le plan de travail, sentant le malaise. Qu'est-ce que je peux bien lui dire, hein ? Aucun mensonge ne serait assez crédible pour cacher la vérité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyLun 20 Mai - 21:49

J'aimais beaucoup me remémorer les moments passé avec Khenty quand nous étions plus jeunes, à vrai dire, je ne fais pratiquement que ça de toute mes nuits. Pour vous dire, qu'une seconde ne se passe pas sans que je ne pense à lui. Depuis le temps que je suis amoureux de lui, je me demande encore comment je fais pour supporter de vivre ainsi. Être aussi distant avec celui qu'on aime. Tout ce qu'il y a de plus détestable, c'était ce que j'étais devenu, un vampire qui devait sûrement être ce qu'il y a de plus détestable. C'est ce que je ne cessais jamais de me dire. Je maudissais tellement la chose qui m'avait fait devenir ce que je suis désormais. Si je retrouvais cette chose, je la tuerais de mes propres mains, si seulement.

Mais pour le moment, ceci m'étais impossible à réaliser. Je devais faire avec, et surtout arrêter de me plaindre. Alors que je venais de soigner la plaie de Khenty et qu'il m'envoie par la suite dans la chambre froide, y restant alors quelques instant. Je m'appuyais contre l'étagère et compta les secondes avant de retourner dans la pièce de Khenty. Alors que je lui soufflais un simple "bouh", je ne m'attendais pas à ce que je lui fasse aussi peur. Ce genre de réaction était celle que je m'imaginais lorsque je lui apprendrais que j'étais devenu un vampire, mais que jamais, non jamais, je ne lui ferrait du mal. Puis alors que je voulais simplement qu'il retire sa veste, de peur qu'il attrape froid en sortant par la suite, je tirais un peu trop fort sur celle-ci, ce qui fit sauter les boutons. Je ne savais encore que très difficilement contrôler ma force, moi qui avant ne possédais que très peu de force, j'en avais désormais bien trop. J'avais souvent comme excuse, celle de la musculation, alors que j'étais toujours plat au niveau du torse. Mais ne cherchez pas à comprendre, je suis vraiment trop idiot, parfois. Alors que j'étais figé face aux marques que possédait mon meilleur ami, ce dernier me gifla. Ma tête partie alors sur le coter. Blasé, je ne savais d'avantage pas comment réagir.

Mon meilleur ami servait probablement de garde manger à ce vampire, à celui que je maudissais de toute mes forces. Jamais il ne m'avait touché, non cela, jamais. Aujourd'hui, un vingt mai, Baek Khenty venait de me giflé pour la première fois de toute notre existence. Pourquoi avais-je si mal ? Sûrement dû au fait que j'en étais fou amoureux, et que jamais, non jamais, je ne pourrais le frapper... Pourquoi réagissait-il ainsi ? Il avait beau s'excuser, je ne bougea pas, regardant le sol. Les larmes montèrent jusqu'à ce qu'elles n'en viennent à couler le long de mes joues. J'étais faible, et je ne le niais pas. Je n'étais qu'un pauvre idiot, faible et qui n'avais pas la force d'avouer à son meilleur ami ce qu'il avait réellement sur le coeur. Je posais doucement ma main sur ma joue, celle qui venait de se faire frapper. Je n'avais rien fais de mal. Pourquoi réagir ainsi ? Tout cela me déchirais et je ne savais plus comment penser. « Me prendre pour un idiot est la seule chose que tu sais parfaitement bien faire, désormais ? Je croyais que nous étions des meilleurs amis. » Disais-je en plantant mon regard noir dans celui de Khenty. L'homme qu'il était devenu n'était pas celui dont j'étais amoureux. L'homme dont j'étais amoureux ne m'aurait sûrement jamais levé la main dessus, non, jamais.

Je m'éloignais alors de celui-ci dans le but de fuir. Je ne voulais pas pleurer devant lui. Je ne voulais pas non plus qu'il continu de me prendre pour le roi des cons. Je me sentais suffisamment déjà assez faible et soumis face aux autres, il n'avait pas besoin d'en rajouter une couche. « Est-ce ça, l'amitié pour toi ? Pourquoi ne m'avoir rien dit ? Tant de choses ont changé. Tellement. » Ajoutais-je en récupérant mes affaires suspendu au porte manteau. Je m'apprêtais à fuir, à sortir du camélia en claquant du plus fort possible la porte de celui-ci... Mais quelque chose m'en empêcha. Je voulais fuir, oui, vraiment. Mais pris de colère, la seule chose que je fis était de casser la vitre du salon de thé en un seul coup de poing. Aucune marque ne venait déformer mon poing. Allait-il faire un quelconque rapprochement ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyLun 20 Mai - 22:32

Pourquoi fallait-il que les choses tournent ainsi ? Ne pouvait-il pas se contenter de s'occuper de ses affaires et d'éviter ce genre de chose idiote ? Dae Min a toujours été la meilleure personne que je connaisse. Que l'on se dispute ou pas, il ne me fuyait pas, ni ne me jugeait. Chaque fois, celui en tord revenait vers l'autre pour se faire pardonner. C'est ainsi que ça marchait, et cela depuis tant d'années. J'en étais venu à ne plus prendre nos engueulades au sérieux, comme pendant les premiers temps de notre amitié. Même les chamailleries ressemblaient à des taquineries quelconques entre deux potes. Oui, voila. Nous étions les deux meilleurs amis du monde inséparables! Pourtant, j'avais peur. Quand je sentis les boutons de ma veste sauter, j'ai ressentis un énorme malaise me saisir. Que se passait-il ? étais-je simplement capable d'éprouver ce genre de sentiment étrange ? Perdu, je suis complètement paumé là. Dae Min ne devrait pas voir cela, il ne devrait même rien savoir! Autant sur mon nouveau moi, que sur mon nouveau maître. Pourquoi fallait-il que les choses soient aussi moches, d'un seul coup ? Comme cette claque. Jamais je n'ai frappé mon ami, qu'importe la raison ou la dispute. On réglait ça avec des mots, des piques, mais jamais avec les mains. Je suis si nul, si crétin.

L'expression de Dae Min me tordait les entrailles, une boule se figeant dans ma gorge. Mon corps s'était aussitôt paralysé, comme prit sur le fait accompli. C'était le cas, puisque je l'avais lâchement tapé. Quelle andouille. Je m'en voulais tellement d'avoir osé le faire, alors que je voyais déjà les larmes couler sur ses joues. Non. Dae Min. Pitié, ne pleurs pas. Ne me montre pas ça, pas maintenant. Mon coeur s'alourdissait dans ma poitrine, m'arrachant un couinement de surprise. j'avais mal à l'intérieur, autant que lui. Sa phrase me percuta de pleins fouet, me laissant sur le carreau. Un jugement hâtive que je devrais prendre mal, mais je n'y arrive même pas. « Nou-nous le sommes, Dae Min. Non ? » Disais-je, douteux. Pourquoi hésitais-je autant en disant cela. Pire, pourquoi ma phrase qui se devait sûre, devenait une question si débile ? Oh non, quelle erreur. J'ai l'impression de voir ma confiance en moi s'envoler. Son regard noir me fit déchanter, et j'en perdais mes moyens. Ce n'est pas le genre de coup d'oeil qu'il m'envoie en temps normal... Comme le fait que je ne le frappe pas non plus, d'ordinaire.

Son corps se mouvait vers l'arrière. Il s'éloigne ? Pourquoi ? qu'ai-je fait de mal ? Pour la gifle ? C'est pour cette raison qu'il veut me fuir ? mais je me suis excusé, pourtant! Je ne comprenais pas son comportement, ni le miens, d'ailleurs. Des reproches. je déteste les reproches. Je n'ai pas l'occasion d'y répondre qu'il prend ses jambes à son cou. Non. Je ne le laisserais pas partir comme j'ai pu le faire avec Kwang Ho, avant hier. Un bruit fracassant attire mon attention, et je vois Dae Min devant une vitre brisée. Il n'a pas ? Mon dieu. J'accours en vitesse vers lui, affolé qu'il soit blessé. Mais rien. Sa main n'a rien. Elle est toujours aussi froide alors que je pose mes doigts tremblant dessus. Ces derniers se resserrèrent autours, le retenant avec toute la force que mon statut de calice pouvait me donner. « Dae Min, écoutes-moi! » M'exclamais-je en le tenant fermement pour pas qu'il s'enfuit une seconde fois. « Je ne pouvais pas.... Je ne peux rien te dire.... Tu n'aurais pas dû voir ça, ni même chercher à le comprendre... Je ne veux pas que tu te retrouves mêlé à cela. » Mes dents s'acharnait sur ma lèvre, montrant mon angoisse. Doucement, je relâchais sa main en baissant la tête, peiné.

« Je voudrais t'en parler... Vraiment. Crois-moi. Mais c'est impossible. On vit ensemble, ce serait trop dangereux pour toi... » Mais assez parlé de moi. Mon regard se reportait sur sa main intacte, même après le choc. Avait-il utilisé quelque chose pour la casser ? Non, je suis sûr que ce n'est pas le cas. « Comment... Comment ça se fait ? Ta main n'a rien... Elle est juste ... Froide... Comme... » Mes yeux s'écarquillèrent quand je fis le rapprochement avec Kwang Ho. Froide. Aucune blessure. Le sang. Ma coupure. Sa froideur à cet instant. Vampire. Je devais me tromper. Mon cerveau se jouait vraiment de moi. Ahuri par le fond de ma pensée, je lâchais un ricanement incertains en relevant mon regard jusqu'à son visage. « Tu n'es pas ... ? » Le mot ne me venait pas. Il s'étranglait dans ma gorge, me laissant complètement désemparé. Dae Min est humain, n'est-ce pas ? Il ne peut pas être autrement que vivant!
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyMar 21 Mai - 1:06

Il est vrai que parfois je me préoccupais beaucoup trop de chose qui ne me regardais pas avec les relations de Khenty, avec sa vie tout court même. J'avoue que je suis jaloux de n'importe quelle personne qui pose ne serais-ce qu'un rapide regard sur son corps. Alors imaginez à quel point je suis jaloux de ce maudit vampire, Kwang Ho. Je déteste ce vampire, tout comme je déteste le vampire que je suis devenu. Je me répète, encore et toujours mais j'aimerais tellement pouvoir être compris...

Moi qui me demandait la veille, comment allait se dérouler la journée d'aujourd'hui, j'étais loin d'imaginer qu'elle se déroulerais ainsi et que je découvrirais une telle horreur. J'étais encore plus loin d'imaginer que Khenty me donnerais pour la première fois depuis le collège, ma première gifle. Gifle que je me souviendrais tout au long de mon existence dans ce monde merdique. Il s'excusa, mais je ne l'écoutait même pas. Comment pouvait-il se contenter d'une simple excuse ? Comment pouvait-il me frapper, moi, son meilleur ami ? Je remettais en question notre amitié. Et à en croire sa réponse, il ne savait même plus sûr de lui. Alors je visais juste ? ... Khenty ne savais plus où il en était, pas vrai ? Ce n'était pas possible autrement. Tout devait se bousculer dans sa tête, tout comme tout se bousculait dans la mienne. Mais qu'elle était le réelle problème chez nous ? Étais-ce la fin de notre amitié ? Non ! Je ne le laisserais pas douter ainsi de nous. De notre amitié ! De ce qu'on a construit ensemble, à deux ! C'est d'ailleurs probablement pour cela que je me dirigeais en direction de la vitre du salon de thé, pour la briser de colère. Je ne pouvais pas partir ainsi et le laisser seul. Parce que, malgré le fait que je sois énervé et attristé par la gifle qu'il venait de m'infliger... Je l'aimais. Et je ne pouvais gâcher l'unique moment privilégié qui nous étaient proposé pour nous expliqué. Enfin. Ou peut-être pas, finalement... Je ne sais plus, je ne sais vraiment plus quoi penser.

Paniqué il se jeta littéralement sur moi pour serrer entre ses paumes de mains - si chaude. -, mon poing qui venait à l'instant de briser la vitre du camélia. Je m'attendais pas à ce qu'il s'inquiète autant. Je m'attendais surtout à ce qu'il m'engueule plutôt que ne vienne m'aider à me calmer. Je le laissais parler, alors qu'il paniquais complètement. Seulement, il n'avait pas à le faire, j'étais déjà vidé de tout mon sang. Je n'avais plus rien désormais. « N'hésite pas. N'hésite jamais... Tu n'as pas le droit d'hésiter sur notre amitié. Tu m'entends ? » disais-je en observant nos mains. Je n'aimais pas le voir aussi stressé, et avoir aussi peur que cela pour moi. Pourtant, il ne semblait toujours pas remarquer que je ne perdais aucune goûte de sang. J'aurais pu alors lui avouer que je n'étais plus l'homme d'avant, que j'avais changé. Mais je ne voulais pas, je ne voulais pas qu'il change face à moi... Qu'il face attention avec son sang, ou autre détail inutile. « Cesse de paniquer Khenty... Je suis assez fort pour me défendre seul maintenant. Moi aussi je peux te défendre face au monstre qui t'as fait ça... Moi aussi je le peux. » disais-je en le fixant droit dans les yeux. Je lui faisais comprendre indirectement que j'étais assez fort pour me défendre moi-même, étant de la même espèce que celui que je qualifiais comme monstre. S'il était un monstre, alors j'en étais un aussi, j'en avais bien conscience. Mais je m'en fichais.

En observant ma main, il semblait faire un quelconque rapprochement avec sans doute Kwang Ho, qui, si je l'avais bien compris, lui servait de garde manger. Il ne devait pas comprendre. Pas maintenant. Pas dans ce genre de situation. Non ! J'observait très rapidement la salle avant d'y voir une chaise à mes coter. Cela ferras sûrement l'affaire... Ou peut-être pas... « Si je suis quoi...? J'ai cassé la vitre avec la chaise... Sois pas idiot... Hm..? » mentais-je en pointant du doigt la chaise à nos coter que je venais de mettre en travers avec l'aide de mon pied. Je savais pertinemment que je ne savais que très mal mentir. Mais qui ne tente rien, n'a rien, c'est pas comme-ça que l'on dit ? Je savais très bien, que j'allais sûrement devoir tout lui expliquer... Et ceux, depuis le début...
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyMar 21 Mai - 17:08

Quand j'étais enfant, ma mère me disait souvent que la vie ne serait pas toujours belle ou comme on le voulait. Que parfois, faudrait essuyer des défaites ou encaisser des coups durs. Celui-ci en faisait-il partit ? Que devais-je penser de la situation alors que je doutais d'absolument tout. Même mon existence entière me paraissait comme une blague amère. Suis-je si bête pour comprendre quelque chose ou pour être le meilleur ami de Dae Min ? Je l'ignore, mais il semblait si furax de remarquer ces marques. Ma vigilance fut un peu légère cette fois-là, et je m'en voulais énormément qu'il est pu surprendre une telle chose. Ce n'est pas un truc agréable à voir, mais pour Dae Min, ce doit être bien pire. Pourtant, il était hors de question que la vérité soit déballer. Tant pis, autant que le jeune homme reste dans l'ignorance pour ne pas s'approcher trop près de mes problèmes. Kwang Ho est plus gros et sûrement le seul que je possède en ce moment. Après tout, je n'ai jamais eu de réel soucis jusqu'à aujourd'hui. Ce n'était pas non plus une raison valable pour défoncer une vitre du Camélia. Oh ça non. Alors pourquoi l'a-t-il fait ? L'ai-je autant énervé pour qu'il s'énerve de la sorte ? Je suis bien stupide, décidément.

Outre la stupeur qui m'avait saisit à la gorge, la panique remplaça aussi tôt ce sentiment malheureux pour me forcer à aller vers lui. Un peu trop précipitamment, faut croire. Mais je m'inquiétais tellement qu'il est pu casser le verre à main nue, bien que cette dernière soit en parfait état. Ne pas hésiter ? Dae Min est la seule personne avait qui je suis resté aussi longtemps, je ne pouvais pas le laisser tomber. Jamais. Savoir ma vie sans cette petite partie de lui n'était même pas imaginable. Rien ne l'était si je ne le savais pas proche de moi. Lui cacher autant de chose me faisait mal, mais c'était aussi pour son bien, autant que pour le miens. Si Dae Min venait à souffrir par ma faute, je m'en voudrais encore plus que de lui mentir. Alors, il savait pour Kwang Ho ? Un monstre ? Oh, il était sûrement loin de se douter qui il était en vérité ? à moins que ce soit moi qui suis dans le faux ? Alors, mon meilleur ami connaîtrait le vrai visage du jeune homme ? Il sait que ce dernier est un vampire ? Je m'embrouille. Ce n'est pas comme ça que je pourrais bien le comprendre. « Tu n'es pas assez fort contre lui, Dae Min. Ne... évite de le voir, ou de croiser son regard. » L'avertissais-je en serrant les dents. S'il venait à trop vouloir jouer les héros, c'est sur une pierre tombale qu'il aura sa gloire. Or, je ne lui permettrais pas d'oser le faire.

Daemin ne comprenait pas l'importance de son rang, celui de Kwang Ho. Je sais qu'il est très fort, bien trop fort. Tellement fort qu'il possède deux calices. N'est-ce pas ce détail qui différencie un simple vampire d'un autre plus élevé ? J'en sais trop rien. Un jour, je tenterais de poser des questions au vampire, pour mieux comprendre ce qu'il m'arrive. Oui, je laisse un peu trop ma vie défiler sans rien faire pour l'améliorer. Il serait peut-être temps d'y remédier, même si Kwang Ho m'a affirmé de ne plus venir me voir. Comptait-il vraiment le faire ? Dans ce cas, je n'ai plus à avoir peur pour mon ami, ni pour moi ? Grosse erreur, même si je l'ignorais en cet instant précis. Ma foi, je n'avais aucun pouvoir surnaturelle, encore moins celui de prédire l'avenir. Par contre, ma déduction des choses n'était pas si mauvaises. Mon cerveau partait déjà dans des hypothèses alarmantes sur mon meilleur ami. Une question de force, de sang, de blessure, puis de vampire. Comment en suis-je venu à rassembler tout cela ? Aucune idée, mais ma surprise fut-elle que je fixais Dae Min avec des yeux aussi gros qu'une louche.

La chaise ? Non mais.... Elle n'était pas si proche tout à l'heure. J'en suis sûr. Dae Min n'avait même pas cette chaise à porté de main quand je me suis approché de lui à la hâte. Ou peut-être ne l'avais-je pas remarqué ? Pourtant, l'objet en question semblait aussi intact que sa main. Alors, je me trompe. Dae n'est pas un vampire et il s'est servit de cela pour briser la vitre ? à dire vrai, je pense plutôt que je n'avais aucune envie d'affronter la réalité, et c'est sûrement pour cette raison que j'en venais à accepter son excuse. Traitez moi d'idiot si cela vous fait plaisir, mais ma cervelle fait juste en sorte d'arranger les choses à son avantage. Pas de trucs surprenants, ni étranges. Juste une fausse vérité. « Tu aurais pu te faire mal avec cette chaise... Imagine qu'un morceau de verre t'est blessé ou, je ne sais pas! Ne fait pas l'imprudent comme ça, pitié. » Soupirais-je en prenant un air peiné. Qu'il cesse de jouer les enfants et fasse plus attention à lui. « Je vais ramasser tout ça. Et... S'il te plait... Ne-Ne t'en fais pas pour moi.. » Le rouge me montait rapidement aux joues, et je décidais d'aller prendre en vitesse un balais avec une pelle. Histoire de nettoyer ce bordel avant que quelqu'un le remarque. Heureusement, le patron n'était pas là et le salon était encore fermé à la clientèle. « Je te demande simplement de ne pas t'en prendre à lui... Tu te trompes si tu crois lui résister... Fais-le pour moi. Pour ton meilleur ami. N'approche pas Kwang Ho. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyMar 21 Mai - 18:55

Pourquoi? Comment? Toutes ces questions qui ne cessais jamais de faire surface. J'en avais tellement marre, de jouer ainsi avec mes propres sentiments. Tout devenait trop compliqué. Tellement compliqué que je ressentais le besoin de pleurer, encore et encore. Comment pouvais-je mentir autant à mon meilleur ami ? Comment pouvais-je faire cela ? Comment lui, ne remarquais rien ? C'était si blessant qu'il se comporte avec moi de manière aussi distante mais c'était en même temps une chance, je n'avais pas à montrer distant à ça place. Tout avait changé en quelques temps. Du jour au lendemain. Tout ça, je le regrettais bien plus que tout.

Alors que face à Khenty je lui disais être persuadé de pouvoir le protéger de ce vampire, de ce monstre comme je lui avais dis. Je ne voulais plus lui mentir. Je voulais lui dire, au moins une chose, que j'étais au courant de ce qu'il était. On ne parlerais pas de moi, juste de ce mec. De ce pourrie qui touche à mon Khenty. « Je ne suis pas faible Khenty ! Bordel ! » lui criais-je, à bout de nerf ! Pourquoi insistait-il à prendre sa défense ?! J'avais tellement envie de le réduire en nourriture pour chien. Oh oui, j'avais tellement envie de faire souffrir Kwang Ho autant qu'il maltraitait mon meilleur ami. Pris de colère, la vitre du camélia c'était brisé plus vite avant même qu'il ne comprenne ce qu'il se passe. Il était si naïf... Si idiot. Qu'il avait cru à mon excuse de la chaise. Pourquoi perdait-il autant de temps à parler ? Ne pouvait-il pas se taire ? Il m'énervait. Jamais je n'aurais cru dire cela, mais oui, il m'énervait à vouloir défendre ce Kwang Ho. Il sortait avec, ou quoi ?! J'étais loin d'imaginé que je touchais presque le but, évidemment, je ne le savais pas et il n'y valait mieux pas. Je savais aussi me montrer extrêmement jaloux.


Je m'étais contenté de m'asseoir sur la chaise avec laquelle j'avais sois-disant brisé la vitre. Il n'avait pas fait attention de quel manière j'avais frappé la vitre. Pas vrai ? Idiot. Khenty, tu es décidément le plus idiot des mecs que je n'ai jamais vu... Mais je t'aime tellement... J'aimerais tellement que tu puisse me laisser t'aider. Au moins, je ne le ferrais pas sans ton accord. Et alors que le calme c'était installé après une bonne dizaine de minutes, je brisais celui-ci pour répliquer à ces paroles des quelques minutes précédente. « Pourquoi tu n'as pas confiance en moi Khenty ? Pourquoi tu ne m'as rien dit ? Tu me crois aussi faible que ça ? Je suis plus fort, je sui devenu plus fort Khenty ! Je sais que ce mec est un vampire. Je le sais. Pourquoi me mentir ? Hein ? Pourquoi ?! Répond moi ! » m'énervais-je rapidement en me relevant de ma chaise pour lui retirer le ballet des mains. Pourquoi ne répondait-il pas ?! Pourquoi ?! « BAEK KHENTY ! » criais-je en balançant le ballet violemment à terre. Qu'il ouvre les yeux bordel. Qu'il me mette sur le fait accompli. Je sais pas moi, qu'il trouve un truc. Qu'il me calme aussi... Je me sens si en colère... Khenty. Je t'aime. Tu ne comprend pas?
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyMar 21 Mai - 19:42

Dae Min était mon meilleur ami, je ne pouvais pas le voir autrement qu'ainsi. Juste, mon meilleur ami, non ? J'ignore pourquoi je m'emballe autant sans aucune raison, sur le simple fait qu'il est pu remarquer ces cicatrices. C'était moche, vraiment dégueulasse. Surtout quand on sait ce qu'elles peuvent me rappeler. Mes souvenirs sont trop vivaces pour que je décide de les lui dire. Pourquoi ne pouvait-il pas comprendre cela ? Je sais me relever tout seul, j'ai appris à le faire depuis longtemps. Dans un autre sens, je me dis que les gens sont forcément mauvais, que quelque chose les a poussés à devenir ainsi... Alors ce doit être la même pour Kwang ho. Bien qu'il ne veuille rien me dire et continue de jouer les sadiques sans prêter attention aux restes. Au fond, mon comportement blesse et ma curiosité blesse les gens que j'aime, ça blesse Dae Min. Sa façon de réagir en dit long sur ce qu'il ressent quand je prononce ce simple nom. Kwang Ho. J'ai l'impression que ça a un effet dévastateur sur lui, mais que je n'y peux rien non plus. Ce vampire fait partie de ma vie comme Dae Min fait partie de la mienne. Rien ne changera... à moins que je sois lâche et décide d'en finir... Tout sera toujours pareil.

Idiot. Il s'entêtait à croire des choses impossibles. Kwang Ho pourrait le tuer facilement, qu'il soit un peu plus fort ou pas. Bordel, remarque le, Dae Min! Tu n'es pas suffisamment puissant contre lui. Je... Je ne veux pas non plus qu'ils se fassent mal par ma faute. Oui, autant l'un que l'autre. Mon maître est une personne impulsif et si mesquine qu'il n'aurait aucun regret à se débarrasser de mon meilleur ami. Je ne veux pas le perdre. Je ne veux pas le lancer dans les bras destructeur du vampire. Il a beau me le dire, le fond de pensée ne changera pas non plus. Qu'il le cri ou le murmure, mon avis resterait le même. Quant à son excuse, autant qu'elle me semble bonne et que je ne sois pas apte à accepter la vérité. N'est-ce pas ce qu'il désire, que je ne sache rien sur lui ? Pour moi, Dae Min était un humain comme moi, rien d'autre. Qu'il soit froid, ou je ne sais quoi encore. Mais il se trompe sur un point. Ce n'est pas la défense de Kwang Ho, que je prend, mais la siennes. Si je lui dis cela, c'est seulement pour qu'il ne fasse rien de débile. Comment je ferais s'il venait à se faire tuer ? Je ne pourrais pas vivre avec cela sur la conscience, pas en me disant que c'est ma faute. Quand va-t-il comprendre où je voulais en venir ? Mon maître est important pour une chose qui a du mal à entrer dans ma tête, et que je me borne à refuser. Sans lui, je meurs. Sans mon maître, ma vie se réduit au néant.

Pendant qu'il était assis sur sa chaise, je m'occupais d'aller prendre le balais pour ramasser les morceaux de verre jonchant le sol. Il devait y avoir de l'autre côté, à l'extérieure du salon. Pourquoi s'était-il énervé contre le carreau ? sérieusement. Dae Min nous donne du boulot en plus, sans oublier qu'on a pas fait grand chose depuis tout à l'heure. Je devrais pas penser à cela maintenant, surtout pas quand il recommence à s'énerver. D'ailleurs, c'est bien la première fois qu'il rage autant contre moi, ou contre Kwang Ho. Lui dire quoi ? Que je suis un calice et relié à mon maître ? ça n'aurait qu'empirer les choses! Est-il stupide à ce point ? En même temps, il ne sait pas ce que je suis vraiment pour l'homme. Plus fort qu'avant, peut-être, mais jamais plus fort que l'autre vampire. S'il faut que le second lui règle son compte pour qu'il comprenne, ce serait dur. Hors de question que mon aîné frappe mon meilleur ami. Le mot "vampire" résonnait encore dans mon crâne. Il le sait. Depuis quand ? S'il le sait, pourquoi s'obstine-t-il à rester aussi proche de moi ? Je n'ai plus rien du garçon innocent et saint que j'étais pas le passé... Son geste brusque me choqua, mes yeux ronds se posant difficilement sur lui. Pourquoi se montrait-il si violent d'un seul coup ? Le balais n'avait rien demandé. Quant à son cri, il me donnait des frissons. « Je ne veux pas qu'il te blesse! Quand vas-tu comprendre que tu es trop important pour moi ? Alors ne joue pas avec le feu, au risque de te brûler.... » M'exclamais-je en prenant un air sévère, la mâchoire crispée. Mes mains se posèrent sur les joues de mon ami pour qu'il me regarde dans les yeux. « Je te le redis. Reste loin de Kwang Ho. Je refuse qu'il t'arrive quelque chose par ma faute... Si jamais il te fait mal.... Crois-moi... Je ne pourrais plus jamais te regarder en face, ni même te voir. » Je lui en demandais beaucoup, mais j'ignorais à quel point il pouvait m'aimer. En tout cas, sa façon d'agir me mettait dans le doute. Notre lien n'était plus le même. Je n'arrivais plus à voir Dae Min comme le super confident du passé.. Pourquoi ? Avais-je autant peur de le perdre en lui racontant mes problèmes ? Je me sentais si sale... Et je ne voulais pas qu'il s'en rende compte.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyMer 22 Mai - 11:50

Je ne voulais pas me prendre la tête avec lui. Je détestais réellement ce genre de moment tendu. Le seul moyen de calmer les choses était de me taire et de réparer mes bêtises, plutôt que de toujours m'énerver un peu plus et de lui crier dessus. Je m'en voulais déjà. J'avais bien conscience que de toute façon, je n'étais rien face à Kwang Ho. Je finissais donc par baisser ma tête et l'écouter parler. Il avait raison, je ferrais mieux de rester à l'écart de tout ça. Oui, c'était le mieux pour moi... Comme il le disait si bien. C'était rare qu'il me dise à quel point il tenait à moi. J'arrivais parfois à en douter. Mais je ne devais pas, pas vrai ? De toute façon, je ne serais jamais rien d'autre qu'un meilleur ami. Jamais ça n'iras plus loin, je devais me le mettre en tête. « Pardonne moi... Pour tout. » m'excusais-je avant de reprendre le balais entre mes doigts, doucement. « Je vais nettoyer tout ça... Retourne en cuisine. » disais-je tout en baissant la tête. Je ne pouvais plus le regarder en face, désormais. J'aimerais tellement pouvoir le défendre, comme un vrai meilleur ami. Je me sentais si inutile. Tellement.

Ce genre de moment tendu me faisait souvent penser aux moments où ma mère me criait dessus pour ne plus que je sorte aussi longtemps. Cela faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Peut-être que m'enfermer dans une pièce, sans manger, ni rien me remettrais les idées en place. Oui, je devrais peut-être songer à le faire. Et puis de toute façon, qu'est-ce que cela ferais de plus si j'en venais à mourir de faim ? Jamais je ne souffrirais autant que je souffre en ce moment. Khenty me fait souffrir sans même en être conscient. Pourquoi fallait-il que j'en sois autant amoureux ?

Alors que je passais le ballais sans rien dire, j'observais l'extérieur en remarquant les bouts de verres qui s'y trouvaient, suivis de la vitre désormais brisée. Je devais réparer ça, mais comment ? J'allais tout de même pas pouvoir recoller un à un les morceau de verre. Je n'étais pas si idiot, quoi que, ça m'occuperais la nuit. Moi qui ne dormait plus et passais la plupart de mon temps à m'ennuyer dans ma chambre lorsque je revenais de ma chasse. Faisant une petite moue, je ramassais les bout de verre à l'intérieur du camélia pour les mettre dans un sac plastique. Je faisais ensuite de même pour l'extérieur, prévenant les passants de faire attention, tout en leurs adressant un doux sourire. Je m'en voulais déjà d'avoir cassé la vitre. Encore une action que j'oublierais avec difficulté. Quelle journée de merde.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyMer 22 Mai - 12:56

C'est difficile de traduire un sentiment, de l'exprimer avec des mots sans se trouver idiot. Alors lui avouer qu'il était très important pour moi, relevait vraiment d'un effort impressionnant. Oui, Dae Min est mon meilleur ami et je n'ai pas envie qu'il se fasse mal à trop vouloir mon bien. Certes, j'ignore qu'il m'aime à ce point et je pense que la seule façon de me le mettre en tête, est de me le dire clairement. Sans ça, je resterai l'idiot que je suis, celui qui ne pige que trop tard la situation. Comme à présent, tandis que je gobe bêtement son mensonge pour me convaincre qu'il est aussi faible que moi. C'est un humain. Mon cerveau ne démord pas sur cette affirmation, même si j'ai faux, même si Dae Min n'est plus ce que je crois qu'il est. Compliqué. La réalité est compliqué. Dans ma tête, ça semble plus simple que cela. Je me borne trop à rester dans mon petit monde en rose, reléguant le reste dans une partie minuscule de ma conscience. Peut-être que, quand la vérité éclatera, se sera un gros choc pour moi. Je ne posséderai alors plus aucune raison de m'entêter à croire le contraire, mais pour l'instant, ce n'était pas le cas. Dae Min s'excusait, et j'en faisais de même d'un simple signe hasardeux de la tête. Pour une fois, je n'allais pas discuter et le laissais même s'occuper de nettoyer. Que devrai-je dire de toute façon ?

Retournant en cuisine, j'attrapai le cahier de commande, une fois que mon corps se trouvait en face. Quelques demandes de pâtisserie avaient été barrés par mes soins, signe que c'était prêt, mais il en restait d'autre. Lâchant un gros soupir, ma main parcourra ma tignasse emmêlée pour la mettre d'avantage en désordre. Quelle prise de tête. Je n'aurai jamais pensé que l'on puisse autant se bouffer pour si peu. Enfin, si peu. Ce ne devait pas l'être pour mon meilleur ami. Pourquoi d'ailleurs ? Non, pourquoi mon cœur s'était-il brusquement emballé à son haussement de voix ? Ce n'était pas de la crainte... Peut-être de l'étonnement. Dans tout les cas, je n'ai jamais ressentis cela auparavant, pas au point de me faire si douloureusement mal. En y repensant, qu'est-ce que ça voulait bien pouvoir dire ? Secouant la tête, je chassai mes pensées pour revenir sur les lignes notés au stylo contre la feuille cadrée. Ce n'était pas le moment de se laisser distraire par mes réflexions, au boulot!

Quelques minutes passèrent tandis que je m'occupai d'organiser mon travail et de faire plusieurs choses à la fois. ça demandait beaucoup de patience et une certaine pratique, mais au moins, je gagnais un peu de temps. Dae Min le prenait trop, par contre. Il était bien long pour ramasser des morceaux de verre et passer un coup de balais. Tirant la moue, je terminais rapidement les gâteaux à mettre au frais avant d'essuyer mes mains et de quitter les cuisines. Repassant dans la partie commerce, je voyais mon meilleur ami dehors. Fallait pas tout ce temps, quand même. « Les vendeuses ne vont pas tarder à arriver. Faudrait peut-être terminer pour qu'elles puisses mettre en vente, non ? » Lui disais-je en appuyant contre le mur à côté de la fenêtre cassée. « j’appellerai un vitrier pour qu'il change tout ça. Maintenant on ferait mieux d'aller bosser, sinon le patron va encore crier. Le magasin ouvre dans une heure, dépêche. » Lui rappelai-je avec un petit sourire, attendant quand même qu'il termine de ramasser les morceaux de verre. Les gens se levaient tôt, ou peut-être qu'ils ne dormaient pas. Bref. Si les vendeuses ne trouvaient rien à exposer en vitrine, elles allaient nous tirer les oreilles! Me redressant, je donnais une tape amicale sur l'épaule de Dae Min, lui faisant signe de rentrer. On reparlerait de sujet fâcheux une autre fois, mais pas ici. Et puis, peut-être qu'un jour, je pourrais lui raconter la vérité, quand je m'en sortirais capable surtout. « On pourrait se faire un gâteau pour ce midi, qu'est-ce que tu en penses ? J'adore les fraises et il y en a pleins dans les frigos ~ » Une façon comme une autre de ramener une atmosphère légère et chaleureuse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyMer 22 Mai - 15:09

Et dire que cela ne serais sûrement jamais arrivé si je n'étais pas un vampire. Je voudrais tellement pouvoir revenir en arrière et être aussi proche qu'avant de Khenty. Lui et moi étions tellement proche à l'époque. Mais cela appartient à tout jamais au passé, ou un jour, tout redeviendras comme avant ? Je ne sais même plus quoi penser de notre amitié. Alors que je lui ai moi-même demandé de ne pas douter de nous, de notre amitié, je le fais moi-même. Je me sens nul, complètement nul à ses coter.

Je prenais un temps de fou pour ramasser les bouts de verres. Je ne voulais vraiment que personne ne se coupe avec les bouts de verres qui pouvaient traîner n'importe où. Surtout que j'étais encore très sensible à l'odeur du sang humain et je ne pense pas pouvoir me retenir une seconde fois pour sauter au cou d'un humain, dans tous les sens du terme. Khenty avait eu de la chance que je me sois plutôt bien contrôler. Bien que ce moment ait dégradé la fin de la nuit. D'ailleurs en parlant de sang, j'avais un petit creux. Comme toujours, lorsque six heure du matin approche. Mais comme toujours, je devais attendre midi pour pouvoir retourner chasser.

Khenty venait me rejoindre, alors je posais mon regard sur lui, regard interrogateur, j'étais prêt à lui demander ce qu'il voulait puis il ouvrit la bouche pour me parler. Je l'écoutais bien sagement tout en ramassant le restant de verre. En effet, nous allions nous faire taper sur les doigts par le patron, mais je dirais que Khenty n'y ait pour rien, que je me suis énervé seul. Comme toujours, j'éviterais qu'il ait des ennuies. Je n'avais rien à perdre, moi, même plus ma propre vie. Puis-ce que je suis déjà mort. « Oui, tu as raison. J'arrive. » lui répondis-je en fermant le sac plastique avec les morceau de verre à l'intérieur. « J'arrive je te dis. Ne sois pas aussi paniquer. Si tu veux, va prendre l'air, je vais me charger de tout, même d'appeler un vitrier ! » le rassurais-je bien qu'il n'ait pas l'air envie de me laisser finir les préparation seul. Je le suivais donc de nouveau dans la cuisine. « Fais attention avec le couteau cette fois. » souriais-je en venant embrasser délicatement sa joue. Aussitôt je me mit à tapoter mes joues gonflé pour partir dans mon coin et commencer la préparation d'une mini tarte au citron. Hm, oui, j'étais affreusement gêné. Je venais d'embrasser sa joue pour me faire pardonner mais aussi par envie, sur un coup de tête. Je n'osais même pas imaginer sa réaction. Ah ! J'étais si idiot parfois !

Un long et pesant silence avait finit par s'installer entre nous, dans la pièce. Chacun à ses occupations. De toute façon, il n'y avait rien à dire, il fallait finir les pâtisseries demandé au plus vite, nous n'avions qu'une heure. Mais il avait finit par briser le silence en me demandant si je voulais bien d'un gâteau avec beaucoup de fraises. J'adorais ça, tout comme lui. Mais je n'avais plus aucun goût comme les humains. Peu importe, je ne voulais plus penser à cela. « Oui, bonne idée ! On le prépareras ensemble ? » lui répondis-je l'air heureux et souriant tout en me tournant en sa direction.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyMer 22 Mai - 18:34

Travailler seul ne m'enchantait guère, je dois bien l'avouer. Et pourtant, c'est bien ce que je faisais à l'instant présent, tout seul dans le laboratoire avec des pâtisseries pour seule compagnie. Savoir que mon meilleur ami passait le balais et ramassait des morceaux de verre ne m'aidait pas, mais alors, pas du tout. Tant est si bien que je terminais les gâteaux réclamant du frais pour ne pas virer à la glace fondu en pleins hiver, avant de quitter la pièce pour retourner vers lui. Je m'inquiète souvent pour rien, et surtout pour n'importe qui. Mais Dae Min était mon meilleur ami, il savait énormément de chose sur moi car je n'ai jamais rien voulu lui cacher. Aujourd'hui je fais l'inverse et ça me tue malgré que j'en pense le contraire. Le protéger ? Peut-être, mais la façon de faire m'attriste de plus en plus. L'avoir si proche de moi, le savoir si précieux, et pourtant tenir ma langue. S'il savait. S'il savait le mal que je me donne pour ne pas parler trop, pour éviter certains sujets, pour me cacher derrière n'importe quel autre sujet de conversation idiot. Que ce soit la pluie ou le beau temps, tant que ça me permettait d'avoir une couverture assez large pour qu'il se doute de rien. Mais je ne pouvais pas éviter les trous, ni qu'il tombe sur des détails affligeants comme mes cicatrices.

Bref! J'avais donc laisser tomber mon boulot pour le rejoindre à l'extérieur et l'examiner quelques courtes secondes avant de prendre la parole. Qu'il était lent, surtout. Le boulot n'allait pas se faire seul, et je ne désirais pas trop entendre le patron crier comme au bon vieux temps. On s'est tellement amélioré tout les deux, qu'il ne manquerait plus que ça. La raison pour laquelle je le pousse un peu à s'accélérer, et éviter de tomber sur les vendeuses avant d'avoir fini. Comme à son habitude, Dae Min croyait tout pouvoir faire sans mon aide. Tirant la moue, après m'être redressé, j'haussai les épaules en jetant un coup d'oeil parmi la rue et les quelques passants matinaux. « C'est ce que je fais, justement. » Nous étions comme deux abrutis devant une vitre brisée en dehors de la boutique. j'avais tout le luxe de respirer l'air frais de ce bon matin. Sa petite remarque me fit rire, tandis que l'on retournait en cuisine pour continuer de travailler. « T'inquiète donc pas! » Lâchais-je avec un large sourire, retournant m'occuper de tartelette aux pommes. Avant tout, je m'occupais de mettre le nappage à l'abricot sur le feu -doux- avec un peu d'eau, surveillant quand même par moment que ça ne brûle pas. Le temps de revenir à mon plan, Dae Min m'embrassait déjà la joue. Mon dieu. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai senti comme une étincelle mettre le feu en moi, mon visage me brûlant subitement. C'est rare qu'il soit si tactile, alors les bisous. Fallait rien que je dise. Tais-toi, Khenty. M'ordonnais-je en ne réussissant à faire partir cette couleur gênante sur ma figure.

Bon sang, la gêne faillit me faire cramer mon nappage que j'arrêtai rapidement, portant la grosse casserole sur ma table en inox. à l'aide du pinceaux, je recouvrais mes pommes à présent cuites et chaudes pour qu'elles brillent. En même temps, je proposai à Dae Min de se faire un gâteau. Pourquoi pas un fraisier ? J'étais si content de pouvoir le faire avec lui, si joyeux alors que j'ignorai complètement qu'il ne pourrait rien apprécier du goût sucré des fruits et la chantilly. « évidemment! Terminons rapidement ça et on s'en occupe ~ » Le pressais-je un peu en tapant dans mes mains, tout sourire. Il ne restait pas tant de chose à faire pour le magasin, après, c'était pour demain. On prépare toujours le moins important et le plus conservable pour le lendemain. Ce qui ne presse pas dans la matinée, bien que le patron déteste traîner. Or, il n'est pas là! « Il reste deux trucs à faire pour ce matin... » Lui fis-je savoir en regardant le cahier. Le salon de thé vendait surtout des petites pâtisseries pour accompagner une excellente boisson. Les gros gâteaux étaient réservés à des commandes personnelles et particulières, parfois pour des anniversaires ou autres cas dans le genre. En gros, le plus pressant était bientôt terminé, à mon grand soulagement. « On se prend une petite pause, après ? J'ai envie d'un bon chocolat chaud ~ » Moi et ma gourmandise, je mangerai même un gâteau entier comme petit déjeuné! Mais un chocolat chaud était le strict minimum pour ne pas ruiner ce pauvre commerce.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyMer 22 Mai - 20:18

Je savais bien que Khenty n'aimait pas rester seul trop longtemps. Ou peut-être étais-ce le fait de ne pas parler qu'il n'aimait pas. Je ne savais pas trop, mais cela me faisait rire lorsque je l'entendais parler seul alors que j'étais dans la pièce d'à coter. Mais je ne disais rien, comme si je n'entendais jamais rien. Je n'étais pas son meilleur ami pour rien, je le connais bien mieux que personne et je ne cesse de lui répéter. Seulement, borné, je crois qu'il a du mal à le comprendre. Inutile de me cacher des choses, je l'apprendrais tôt ou tard de toute façon. C'était obligé.

Mais trêve de bavardage. Alors qu'il m'avait rejoins pour me ramener dans la cuisine afin de finir les pâtisseries prévue pour aujourd'hui, je lui avais embrassé la joue impulsivement, chose qui nous mis inconsciemment mal à l'aise tout les deux. Bien que je n'avais rien remarqué, il avait rougit et voir cela m'aurait donné quelques espoirs. Mais je n'avais rien vu, malheureusement ? Peut-être bien. J'aimais tellement quand il me montrait ce genre de coter chez lui. Ou quand il me dit qu'il tient à moi. Cela me rassure... Me prouve qu'il tient à moi, même lorsqu'il me dit pas. Pourtant il est sans arrêt distant. Et inutile de le rappeler : il l'est encore plus depuis quelques mois. ça faisait si longtemps que nous nous étions pas pris dans les bras l'un de l'autre et je n'osais pas le faire. Tapotant mes joues je ne savais pas quoi faire, alors je me mis en préparation pour une tarte au citron. Dans le silence. Mais il fut vite rompu par une conversation de gâteau. Il était trop gourmand, cela m'étonnait toujours autant qu'il n'est toujours pas dévalisé le camélia. Il m'impressionnait sur ce coup là. Lui qui plongeait son doigt, à l'époque, dans n'importe quelle sucrerie. Cette pensée me fit sourire sans même que je ne puisse m'en rendre compte. Il me rappelait qu'il restait deux commande avant de pouvoir s'accorder une petite pause bien mérité. Chose qui me ferrait le plus grand bien, je ne demandais qu'à prendre l'air. « Gourmand. Tu voudras que je m'occupe de ton chocolat chaud ? » lançais-je un peu hésitant vers la fin. C'était sûrement idiot de lui demander s'il voulait que je lui prépare son chocolat chaud... Mais j'aimais tellement prendre soin de lui, pas comme une mère... Ni comme un bon ami... Mais comme un petit ami. Oui, j'aimais tellement cette idée de prendre soin de lui sans arrêt, chaque jour sans exception... Mais cela était impossible. C'était un amour à sens unique. Je devrais penser à faire une réelle croix dessus. Il ne m'aime pas. Il faut que je me le mette dans le crâne. Mais je ne pouvais pas en être sûre non plus ! Je ne lui avais jamais vraiment dit que je l'aimais. Mais souvent essayé de lui faire comprendre... Sans succès. Une fois de plus, je me sentais gêné, si j'avais été un humain j'aurais sûrement viré au rouge... Mais l'avantage d'être froid comme la glace : plus de possibilité de rougir. J'avouais que ça me sauvais souvent la mise. N'empêche que je ne cessais de tapoter mes joues, affreusement gêné.

Il fallait que je trouve autre chose à dire pour faire oublier ma stupide idée de préparer son chocolat chaud comme une mère poule, ou comme un petit ami aussi. Mais je ne trouvais pas. Je lançais alors pour détourner l'intention de ma question. « Tu as toujours mal à ton pouce, au fait ? » passant une main à l'arrière de ma tête, dans ma chevelure et grattant légèrement celle-ci. Plissant mes yeux en souriant un peu trop exagérément. Je devais être idiot.... Dae Min arrête, tu es entrain de te ridiculiser. Je m'attendais alors aux moqueries de mon meilleure ami. À cette pensée, je gonflais un maximum mes joues pour une moue boudeuse. Ce n'était pas drôle d'être gêné ainsi...
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyMer 22 Mai - 23:28

J'avoue. J'ai cette sale manie de toujours vouloir causer. Si les mots ne sortent pas, alors je m'ennuie rapidement. D'ailleurs, quand Dae Min n'est pas avec moi, je trouve toujours le moyen de parler. à l'appartement, il m'arrive souvent de raconter ma vie à mon chat, croyant qu'il me répond simplement d'un miaulement. J'ai le droit de rêver, non ? Et puis, embêter mon meilleur ami n'est pas vraiment amusant, surtout si c'est pour déballer des choses inutiles et que tout le monde s'en fou. Alors je blablate avec n'importe quoi, de préférence n'étant pas humain. Animaux ou objet, quelle importance. Il arrive aussi de raconter ma vie à mon reflet dans le miroir, comme si cela pouvait calmer ma lassitude. Au fond, Dae Min comprenait sûrement pourquoi j'avais horreur d'être seul. Quand personne ne me répond et partage un sujet avec moi, je deviens complètement fou. Certes, je suis pas du genre à m'énerver mais dire le fond de ma pensée reste une solution assez tranchante et effrayante, par moment.

Qu'importe! Puisqu'il était de nouveau dans la même pièce que moi, surtout pour bosser mais c'est déjà mieux que rien. D'ailleurs, son baiser sur ma joue me donnait soudainement chaud, comme si mon corps réagissait à ce simple contact. Pourquoi ? Comment ? Ce n'était qu'un geste anodin et mignon. Alors pourquoi mon coeur partait au quart de tour comme pour me faire comprendre quelque chose d'essentiel ? Dae Min est mon meilleur ami. à force de me le répéter, ce détail perd de sa franchise, comme s'il était faux. Mais que serait-il, alors ? Aish! Autant partir sur un autre sujet. Celui des gâteaux était génial, surtout quand on bossait dans une pâtisserie. En même temps, j'adore manger. Je passerai ma vie à bouffer, sans même prendre un gramme. une chance pour moi de ne pas avoir encore dévalisé ce salon de thé. Enfin, je profite par moment de grignoter ou de terminer ce qu'il reste en trop. Parler de pause me donnait envie de finir plus vite mon travail pour aller s'asseoir un peu. Mes jambes fatiguaient à force de me supporter pendant autant d'heures. Ses mots venaient me tirer de ma songerie, mon regard se portant sur lui. Vraiment ? Cette idée étirait le coin de mes lèvres en un grand sourire. évidemment que ça me faisait plaisir! Une telle attention ne pouvait que me rendre heureux, non ? Alors je le suis. « Oui! Avec beaucoup de sucre et beaucoup de crème! » M'enthousiasmai-je en riant comme un gosse. Rien que d'imaginer ce chocolat chaud, j'en bavais d'avance -façon de parler-. Outre cette petite joie, je remarquai cette mimique qu'il avait de se taper les joues. Pourquoi faisait-il cela ? ça m’interpellait, quand même. Et avec le manque de tact dont je faisais preuve, autant dire que la question ne resterait pas longtemps sans réponse.

Mon pouce ? Dae Min venait subtilement de détourner mon attention. Mon pouce.... Non, je ne ressentais plus rien, comme si la plaie s'était refermée. était-ce possible aussi rapidement ? Jusqu'à aujourd'hui, je ne me suis jamais attardé sur mes blessures et leur cicatrisation. « Babo! je suis très résistant, tu sais! J'ai survécu à bien pire... » Commençai-je avant de froncer les sourcils. J'en oubliais que le col de ma veste ne pouvait plus se fermer. Le bien pire, Dae Min l'avait un peu trop sous les yeux, à mon goût. Gêné, je me raclai la gorge. Détourne le sujet, Khenty, encore plus fois. « Pourquoi tu te tapes souvent les joues ? » Discrétion, zéro. à croire que c'était normal de lui demander cela, mais j'étais sérieux! Cette façon d'agir m'intriguai vraiment, et j'avais toujours autant de mal pour le cacher. Penchant la tête sur le côté, je lui faisais comprendre que j'étais plus que curieux de connaître sa réponse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptySam 25 Mai - 8:55

Tu es sûr de vouloir qu'un seul gâteau ? Tu veux pas non plus un gâteau à la crème seulement ? » riais-je en finissant la pâtisserie que je préparais. J'étais de plus en plus rapide sur ce genre de chose. Plus rapide que Khenty qui ne savait pas continuer sa pâtisserie tout en parlant. Je revenais alors à ces coter pour regarder le cahier de commande, lui demandant au passage s'il avait encore mal à son pouce. Il me répondit que très vite fait. À croire qu'il était un dure à cuir. Lui. Mais j'en doutais, bien qu'il ait un fort caractère, il avait des faiblesse. Evidemment, je ne savais pas qu'il était du stade Calice. Après tout, je n'avais seulement vu les blessures, je ne pouvais pas être certains de ce qu'il était. Et puis, il ne m'avait rien expliqué non plus. Je m'étais fais des idées seul. Mais rapidement, alors que je retournais de mon coter en tapotant mes joues, comme gêné de me préoccuper un peu trop de lui, il changea de sujet. Sa question me perturba d'avantage. Je ne savais pas trop quoi répondre. Je ne pouvais pas lui dire que j'étais mal-à-l'aise à cause du baiser sur sa joue ? Il trouverais ça suspect que je sois mal-à-l'aise pour si peu. « Oh... Et bien c'est quand je réfléchis ! Oui voilà ! » riais-je toujours aussi gêné. J'évitais de me tapoter mes joues mais ce fut plus fort que moi et je recommençais une nouvelle fois. Non. Je ne devais pas faire cela ! Je reposais alors très rapidement mes mains sur le plan de travail. « Je vais sortir les fraises du frigo ! » m'exclamais-je en partant rapidement dans la chambre froide. Je ne fuyais pas... Je sauvais juste ma peau, rien de plus... Bon, peut-être bien que je fuyais et que je ne voulais pas qu'il apprenne que j'étais souvent gêné lorsque nous étions très proche. Mais peu importe, je m'enfermais dans la chambre froide. Ou du moins, je fermais la porte derrière moi. Je devais me remettre les idées en place et éviter de penser aux choses qui fâche ou qui me mette mal-à-l'aise. Il devrait en faire autant tient !

À force de rester dans la chambre froide, je voulu tout de même retourner au près de Khenty. Je m'apprêtais à ouvrir la porte mais je ne pus le faire. Je forçais alors sur la poignée. Je me sentais vraiment bête... « Khenty...?! » essayais-je une première fois. « Khenty! » criais-je une seconde fois. Aish... S'il ne répond pas, je vais devoir défoncer la porte. Je sentais de loin la moquerie que j'allais recevoir. Je l'imaginais bien plier de rire devant moi alors que je gonflerais mes joues de manière vexé. Tss. Il allait me rendre fou. Je le connaissais vraiment bien trop.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptySam 25 Mai - 13:42

Un autre gâteau à la crème ? Ce moquait-il de moi en me traitant de puits sans fond ou de gouffre impossible à remplir ? Je fis la moue en plissant le nez, faussement irrité par ses paroles. « Dis que je mange trop! » Me plaignais-je comme un gosse, lui tirant finalement la langue comme meilleure insulte. Retournant à mon travail, je continuai de parler sans trop avoir soif. Quant à ma blessure, elle doit déjà s'être refermé sans que je ne fasse aucune effort. Après tout, ce n'était pas grand chose à l'origine, et elle n'avait même pas beaucoup saigné, en plus. Donc bon, je présume que c'est rien du tout. Mais s'attarder sur ce sujet ne présageait rien de bon pour moi et mon secret. Dae Min en savait déjà trop sur moi, alors je me devais de l'en détourner d'avantage, pour qu'il évite le pire de mes secrets. Ses joues. J'en venais à ses joues qu'il tapotait sans que je sache pourquoi. Réfléchir ? Sa réponse me fit rire, tandis que je portai mon poing devant mes lèvres pour me cacher bêtement. « Tu réfléchis beaucoup, dis donc! » Gloussai-je même si ce n'était pas amusant pour lui, mais seulement pour moi. Sauf qu'il le refit aussitôt, ma question risquant de retomber d'une seconde à l'autre. L'a-t-il sentit pour partir se cacher dans la chambre froide en prétextant aller chercher des fraises ? J'en sais rien, mais je refis une nouvelle fois la moue en baragouinant dans ma barbe. Saleté de meilleur ami. Il ne pouvait pas être sincère avec moi pour une fois ? Quoique, je ne l'étais pas totalement avec lui, non plus. Sauf que pour moi, c'est vital. Si Dae Min venait à savoir la vérité, ma vie en serait trop chamboulée. Après tout, c'est rageant d'être l'esclave d'un vampire avec un caractère aussi dur que le siens. Au fond, j'apprécie Kwang Ho, même plus que je ne voudrais le croire, mais ça reste encore flou. Qu'importe! J'haussai les épaules pour retourner à mon boulot, quasiment inexistant tant qu'il ne rapportait pas les fraises. D'ailleurs, il en mettait du temps.

Au bout de quelques minutes, l'inquiétude pointait le bout de son nez, revenant me tordre les entrailles. Bon sang. Il ne peut pas rester aussi longtemps au frais, même s'il est dans la chambre froide et non dans la cellule -enfin, congélateur géant-. Il pouvait tomber en hypothermie ou je ne sais quoi encore! Cette pensée me fit frissonner, quel idiot de songer à ça. En même temps, la jointure de la porte couvrait les sons de l'intérieur, étouffant la voix de Dae Min. C'est seulement plusieurs minutes après que je me décidai à jeter un coup d'oeil. La porte s'était bloquée. Mauvaise nouvelle. Bon. Je pouvais toujours forcer un peu sur la poignée et prétendre que ça venait seulement de l'intérieur. Oui, voila! C'est donc avec ma force de calice que je tirai un coup sec sur la poignée, la porte s'ouvrant rapidement. Trop rapidement, sûrement. « Mais qu'est-ce que tu fais, bon sang ? Tu joues à cache-cache avec les fraises ou quoi ? Pourtant tu les as trouvé! » Disais-je en pointant les barquettes de fraises. « Je range tout les jours cette pièce, tu ne devrais pas avoir autant de mal..» S'il répondait le contraire, j'en serai vraiment vexé. En attendant, je tendais mon bras vers sa joue pour la pincée en riant. Le voir ainsi était vraiment amusant. « Aller viens, tu vas tomber malade à force de rester là-dedans comme un bonhomme de neige dans un jardin enneigé. » Plaisantai-je en tirant sur son bras pour le faire revenir au chaud, et en refermant la porte de la chambre froide. « Le froid conserve peut-être, mais tu n'as rien à conserver, toi. Tu es déjà bien trop beau pour rester aussi longtemps là-dedans. » C'était très sérieux! Même si je me moquai un peu de lui auparavant. Dae Min était vraiment très beau pour un garçon de mon âge. ça me complexait à force.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyDim 26 Mai - 8:14

En une seule journée aux cotés de Khenty je devais me tapoter les joues une bonne dizaine de fois. Si ce n'es pas plus d'ailleurs. Mais pourquoi fallait-il qu'il me pose la question aujourd'hui ? À croire qu'aujourd'hui ce n'était pas mon jour. Non, vraiment pas. « Oui ! Je réfléchis beaucoup pour être encore plus intelligent que je ne le suis déjà... » continuais-je. Mais là n'était pas le problème. Le problème était qu'il me mettait sans arrêt mal à l'aise avec ces questions ! Aish. Khenty allait vraiment finir par me tuer un jour. J'avais donc fuis dans la chambre froide avec comme la plus belle des excuses celle d'aller chercher des fraises. J'étais un génie ! M'enfin, un génie n'était pas assez bête pour rester coincé dans une chambre froide... Le froid était loin de me déranger. De toute façon, j'étais moi-même froid alors pourquoi cela me dérangerais ? J'aurais même pu y dormir, je ne serais même pas tombé malade. Il fallait bien que je me trouve des bon cotés en étant un vampire, non ? Laissez moi gérez cela à ma façon.

Evidemment. Il fallait qu'il arrive "me sauver" en se moquant ouvertement de moi. Je le laissais alors parler en tenant la barquette de fraise dans mes mains, grimaçant à chacune de ses remarques. Il avait bientôt finit ? « Tu as finis de te moquer de moi ? » marmonnais-je en lui faisant l'une de mes plus belle grimace. « J'arrivais pas à ouvrir la porte, alors ne te moque pas. » continuais-je en lui tirant la langue alors qu'il pinçais ma joue, comme pour lui faire comprendre que ce n'était pas de ma faute. Bien-sûr, j'aurais pu l'ouvrir sans problème avec ma force de vampire, bien que je sois encore jeune, j'avais suffisamment de force pour ouvrir ce genre de porte fermé. Et puis si je l'avais fais moi-même, monsieur ne serait pas venu pour en se moquant ! Il m'invitait à sortir de là, de peur que je tombe malade. S'il savait. Il me tirait par le bras, son geste me fit réellement sourire alors que j'attrapais doucement sa main doucement. Faisant mine de rien, alors que je le suivais tout en gardant ma main froide dans la sienne qui au contraire de la mienne était chaude. Une telle chaleur me rassurais, parfois mon nouveau monde me faisait vraiment peur. Il en venait à parler d'être conservé, ajoutant que je n'avais pas besoin de l'être étant donné que j'étais trop beau pour cela. Je fis surpris qu'il me dise ce genre de chose, je baissais ma tête en souriant en coin, il me trouvait beau alors ? Pas vrai ? Je souriais d'avantage en relevant ma tête, peut-être que je me faisais des idées, mais l'idée qu'il me trouve beau me plaisais vraiment beaucoup. « Alors je suis beau ? Tu me trouve vraiment beau comme je suis ?! » riais-je, paressant moqueur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyLun 27 Mai - 12:54

La modestie ne le tuerait pas, c'est certain! Mais qu'il me dise cela ainsi, ça me fit rire. Plus intelligent qu'il ne l'est déjà ? Mais bien sûr! Et moi, je suis dieu tout puissant, père des brebis égarées. Au moins, ça me redonne mon éternel sourire qui se colle si facilement sur mon visage rayonnant. Bien qu'à force de réfléchir, je ne serais pas étonné de le voir fumer par les oreilles. En attendant, il m'échappe sans mal en allant chercher les fruits tant désirés dans la chambre froide, me laissant un peu seul dans la pièce. Ai-je dit un truc gênant ou une bêtise, même ? Je l'ignore mais il commençait à mettre beaucoup trop de temps pour que je reste calme et patient. Pourtant, ce n'est pas ce qu'il me manquait le plus. Ma patience était souvent mise à l'épreuve, et jamais elle n'avait cédé. Or, heureusement que cette fois-ci, madame sérénité n'était pas au rendez-vous et que l'absence de mon meilleur ami commence à me titiller. C'est pour cette raison que j'allais à ses nouvelles, comprenant rapidement que la porte s'était bloquée. Encore un point à spécifier à notre patron, histoire qu'un pauvre humain ne se retrouve pas dedans. Ou sans l'aide d'un mec à la force sur-développée pour l'aider, et lui sauver sa vie. Oui, Dae Min était toujours un homme normal à mes yeux, pas un vampire comme Kwang Ho. Je suis borné, je sais.

Me moquer de lui ? Mais j'étais plus que sérieux en lui parlant, bon sang! D'ailleurs, j'en tirai déjà la moue en le toisant, l'air de dire que ce n'était pas le cas, bonhomme. « Je ne me moque pas de toi, Dae! Enfin, pas vraiment. » Bon d'accord, un tout petit peu, quand même! Mais ce n'était pas méchant venant de moi, hein. La porte. Nouveau sujet de contrariété, je le sentais venir gros comme une maison. « Va falloir le dire au patron... Pour la porte, hein. » Grimaçai-je en visualisant déjà la tête de tomate qu'allait nous faire le grand manitou en entendant ce détail affligeant. ça coûte cher, comme il dit tout le temps. Depuis mon premier jour, cet homme ne cesse de me rappeler le prix de chaque machine, et combien ça me coûterait d'année de salaire pour les rembourser, si je venais à en casser ne serais-je qu'une seule! Enfin bref. Nous n'avions pas à nous inquiéter de cela pour l'instant, et je tirai déjà sur son bras pour le sentir de la pièce froide. Sa main se glissant dans la mienne m'arrachait quelques frissons. Ce contact était quasiment gelé, au contraire de ma paume brûlante. étais-je malade ? Impossible. J'en venais alors à parler de conservation et de sa beauté inhumaine. Sur le coup, ça ne me semblait pas si gênant à lui avouer, mais mon visage se colorait vite d'un voile rouge en remarquant son air étonné. Arf. Dae Min souriait. Non, il se moquait même. Fronçant aussitôt les sourcils, je lâchai sa main pour lui donner une tape sur l'épaule. Mes joues ne voulaient plus redevenir mate, restant aussi pourpre que tout à l'heure. « Pourquoi mentirai-je ? Je dis juste la pure vérité. Tu es vexant de rire comme ça! Encore plus vexant à être aussi beau que moi! » Et je lui redonnai une tape au même endroit, avant de lui voler la barquette de fraise pour repartir vers mon plan de travail. aish! Je me sentais si nul, d'un coup. Dae Min arrivait si facilement à me jeter dans mes derniers retranchements, ça me rendait dingue. étrangement, je posai mes mains à présent libre sur mes joues chaudes. Pourquoi je me mettais dans cet état pour mon meilleur ami, hein ? idiot de Khenty!
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyMar 28 Mai - 16:37

Ma main s'était glissé dans celle de Khenty alors qu'il m'avait tiré par le bras pour sortir de la chambre froide dans laquelle j'étais resté coincé quelques minutes avant qu'il ne vienne débloquer la porte. Encore maintenant, j'ai du mal à ma dire que désormais j'ai assez de force pour le faire seul. Mais je continue tout de même d'appeler Khenty à l'aide lorsque je n'arrive pas à faire quelque chose qui serait pour "les hommes fort", évidemment ce n'est qu'une image. N'allez pas croire que je me sens mal dans ma peau, je me sens très bien comme je suis. Même si je suis que très peu musclé et pas très gros pour un mec... Je me plais très bien ainsi. À croire que j'aime être faible. Mais je vous jure que non. J'ai toujours été ainsi. Après comme avant l'accident que j'ai eu avec mon père. Lorsque j'ai des nouvelles de maman, elle me demande si je ressemble à papa maintenant. Si je suis grand et fort comme lui. Il était beau. Mon papa était beau. Mais je ne suis pas comme lui, malheureusement pour maman.

Je revins de mes pensées avec un large sourire adressé à Khenty alors que nous nous chamaillions. C'était naturel chez nous, bien que cela n'était pas arrivé depuis longtemps ce genre de chamailleries. « Non. Bien-sûr tu ne te moque jamais... Ne crois pas que je vais te croire ! » répliquais-je tardivement en grimaçant de nouveau. Il en venait à dire qu'il fallait le dire au patron pour la porte... Mais j'étais loin d'être de son avis... J'avais déjà causé beaucoup de dégâts avec la vitre. « On peut attendre un peu... Il va déjà être assez en colère pour ce que j'ai fais... » dis-je en baissant la tête. C'est vrai, je m'en voulais d'avoir brisé la vitre du salon de thé. Qui sais ce qui allait nous arriver, à tout les deux ? Et si il en venait à supprimer notre salaire ? Je ferrais comment moi ? Certes j'habite gratuitement chez Khenty, mais je paye tout de même la nourriture... Alors, si je n'ai plus de travail, je ne pourrais plus payer de quoi manger. Enfin, pour les fois ou je fais semblant de prendre goût à manger pour ne pas qu'il se rende compte de quelque chose. J'avais répliqué à ses paroles bien après avoir glissé ma main dans la sienne. Oui, j'avais eu un temps de pause juste le temps de me ressortir de mes souvenirs. Et puis j'avais tout de suite détourné l'attention en parlant de ma beauté. Ce qui fit séparer nos mains. Celle de Khenty et moi. Il venait de lâcher ma main pour me taper l'épaule, geste qui me fit plutôt rire. Je tenais mon épaule en faisant semblant d'avoir mal. Tirant alors une petite moue l'ai vexé avant de sourire grandement alors que je voyais ses joues rougir. « Tss... Tu rougis ! Je suis plus beau que toi ! Nah ! » me vantais-je en lui tirant la langue. « En plus tu ose me frapper ! » ajoutais-je en tirant de nouveau la moue. J'étais parfois bon comédien, comme parfois je ne l'étais pas. Mais là, à l’occurrence, j'étais plutôt bon. À croire que j'allais pleuré.
Revenir en haut Aller en bas
Invité

avatarInvité
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? EmptyMar 28 Mai - 18:25

Moi ? Me moquer ? Mais ce n'était même pas vrai! Je suis le mec parfait et parfaitement gentil que tous rêve de connaître. Bon, d'accord. Je me moque, et assez souvent, je dois l'avouer. Mais j'adore tellement mon meilleur ami que je suis sûr qu'il ne m'en voudrait jamais de plaisanter ainsi sur lui, si ? Ce n'est pas l'effet qu'il me donne alors que j'ouvre sans arrêt la bouche -pour parler, hein. En tout cas, je lui tirai la langue à sa dernière réplique, lui montrant que je n'arrêterai pas pour autant de me chamailler avec lui. ça entretient l'amitié, ce genre de petit échange amusant. Du moins, quand ça ne part pas en dispute comme l'épisode précédent en me coupant le doigt. D'ailleurs, je n'avais pas compris la raison de son froid, et je ne cherche pas vraiment à le savoir. La vérité est mieux là où elle est, donc loin de moi. Pour l'instant, je me contentai de lui rappeler l'état douteux de la porte de la chambre froide, et le fait qu'il faudrait prévenir le patron. Entre ça et la fenêtre, la journée de demain serait encore plus longue pour nous! Faudrait prendre un jour de repos stratégique pour éviter la tempête, et laisser les autres subirent. Arf, je suis pas sympa sur le coup. Attendre. Jusqu'à quand aussi ? Un jour, ce sera le patron lui-même qui finirait bloqué dans la chambre froid, et je ne pense pas que ce sera un jour où je bosserai. à tout les coups. Mais bon, j'haussai les épaules en tirant la moue. « Ce n'était qu'un accident. Il n'est pas censé savoir la pure vérité. » Disais-je avec un sourire malicieux. Khenty n'est pas si innocent, faut croire. J'avais l'âme d'un rebelle par moment, croyez-moi! Question salaire, mes parents étaient toujours collés à mes baskets pour savoir si je ne manquai de rien. Dae Min n'avait pas à s'en faire pour l'argent. Le sujet changeait, à nouveau. Quelle idée de parler de son apparence! évidemment que je le trouvai beau, mais l'avouer me gênait tellement que j'en frappai son épaule. Pas méchamment, mais je le faisais quand même. « Délicatesse, tu connais ? Idiot! » Me plaignais-je en posant mes mains sur mes joues cramoisies. Aish! Fallait pas me dire cela, j'allais encore plus rougir. « Fait pas l'enfant, tu es assez costaud pour prendre cela comme une caresse. » Dis-je en secouant doucement la tête. Certes, des deux, j'avais l'air plus musclés que lui. « Tu as le chic pour m'embarrasser ... J'ai l'air de quoi maintenant ? » Me plaignais-je comme un enfant, me rapprochant de lui pour tapoter son torse. On aurait vraiment dit un gamin, si je n'avais pas basculé en avant et si je ne lui étais pas littéralement tombé dessus. Un fracas du diable ébranla la cuisine, tandis que je me retrouvais à moitié allongé sur lui. « Désolé... Tu ne t'es pas fait mal ? » M'inquiétai-je en plongeant mon regard dans le siens, attendant une réponse rassurante.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Sorry if I talk a lot, but, are you okay?   Sorry if I talk a lot, but, are you okay? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Sorry if I talk a lot, but, are you okay?
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» Let's talk about us
» Talk to me [Jin Hyun]
» Let's talk about him ! ~DaeMin & MyungDae~
» Let's talk about you ▲ Myeon & Kibum

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Calix Sanguinis :: Hors jeu † :: Cemetery :: Calix Version 1-
Sauter vers: