Tachibana Hisaichi ;; Sugar Pain

Bonjour mon nom est Tachibana Hisaichi, je suis un jeune homme de 29 ans depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 281 ans et que je sois d'origine Japonaise. Je fais partie des Level 3 + Milice et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis lobbyiste. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les femmes.


   

qualités    Patient    Fin orateur    Charismatique Intelligent

défauts    Froid    Calculateur    Vindicatif Violent

▬ « La meilleure manière de prendre les choses du bon côté, c'est d'attendre qu'elles se retournent.  »

Et pour réussir cet état de fait, rien ne vaut une patience et un calme infini. Rien ne vaut l'observation lente et calculée dans les ombres. L'action pour l'action est loin de lui plaire, agir de loin, en solitaire, en distillant les bonnes idées est la chose la plus adéquate selon lui. Mode de pensée que l'on considère souvent comme une jolie preuve de lâcheté à défaut d'intelligence. Mais les "on dit" sont bien loin de le perturber. D'un autre côté, si une intervention physique de sa personne est nécessaire pour faire entendre son point de vue, il ne se privera pas non plus. C'est juste qu'avant de foncer tête baissé comme un illuminé, il juge préférable d'analyser les conséquences. Conséquences sur sa vie bien entendu, et ce qui se trouve proche de lui et de ses intérêts. Pour le reste... Ma foi, si il devait penser au monde dans sa globalité il ne sortirait plus de chez lui de peur de déclencher un "effet papillon". Et ça, ce n'est pas envisageable non plus ! Un peu de logique tout de même !

En règle générale, on le juge donc comme étant discret dans ses relations, sauf quand il s'agit de son travail bien entendu. Être lobbyiste pour des entreprises qu'elles soient importantes ou non n'est pas franchement indiqué pour les gens à la personnalités effacées. Hisaichi sait s'imposer, faire valoir son point de vue et faire entendre raison aux grands décideurs. Peut importe le sujet, tant qu'on le paye pour faire barrage à une législation, il se fera un plaisir de le faire à grand renforts de discours et si ça ne fonctionne pas, ma foi, il fera bouger des pions presque aussi invisibles que lui pour arriver à ses fins. Le dernier étant sa propre personne, après tout, un accident est si vite arrivé et l'humanité est si fragile que la laisser aux commandes du "tout" est une insulte à sa personne. On ne le niera pas, il fait un métier que peu de personnes voudraient faire et qui est particulièrement mal vu, mais c'était ça où continuer dans le milieu de la nuit et après plusieurs décennies passées ainsi, la lassitude l'a vite pris.

A bien y réfléchir, Hisaichi est souvent considéré comme quelqu'un de passif, attendant que les évènements prennent une tournure différente sans oser intervenir. Il se pourrait bien cependant que les modifications infimes dans les évènements soient de son fait. L'ancestral est de nature retors, agissant dans l'ombre il tire les ficelles et s'arrange souvent pour que les choses aillent dans son sens peu importe le sujet. Froid avec ceux qu'il rencontre, il se connaît peu d'amis et ne considère personne comme tel. Éternel solitaire adepte du "on est jamais mieux servit que par soi-même" et du "mieux vaut être seul que mal accompagné". Ainsi, si vous le rencontrer, il est hautement probable que vous ne voyez pas grand chose à craindre en lui. Hisaichi passe aisément pour quelqu'un de bien trop calme pour avoir le cerveau en perpétuelle ébullition. Méfiance cependant. Sous cet air blasé, il pourrait bien vous clouer sur place en deux temps, trois mouvements et il ne se privera pas pour le faire. La gentillesse et la compassion ce n'est pas son crédo et il considère les négociations comme une perte de temps. Paradoxal quand son métier se base avant-tout sur ce dernier point mais passons. Si Hisaichi était aussi simple qu'il n'y paraissait, il ne serait pas là où il en est actuellement et vivrait encore dans sa campagne japonaise sans daigner en sortir ne serait-ce que pour parcourir le monde.

▬ « La beauté de l’apparence est seulement un charme de l’instant ; l’apparence du corps n’est pas toujours le reflet de l’âme. »

Et dans le cas d'Hisaichi, il est plus qu'avisé de ne pas se laisser berner par ce qu'il laisse entrevoir. Au fond, il est un digne représentant de sa race, qu'il jugera supérieures en tout points et lui prouver le contraire par une équation scientifique n'y changera strictement rien. Hisaichi est supérieur, qu'on le veuille ou non, qu'on l'accepte ou non, il se fera un plaisir de vous le faire sentir par les moyens les moins conventionnels et les moins agréables. Il n'est ni aimable, ni doux, ni gentil, sous ses airs discrets et un peu froid, il reste avant tout une personne dure qui existe uniquement pour lui et non pour les autres. Il fera toujours passer ses intérêts avant ceux des autres qu'il s'entende avec eux ou non et il n'aura aucun scrupules à le faire.

Fortement attaché aux bonnes vieilles valeurs traditionnelles, il est de mauvais ton de se mettre sur son chemin, d'avoir un mode de pensée totalement différent et, dans certain cas, il est simplement de mauvais ton de lui imposer votre présence. Hisaichi ne fait aucune concession et ne cède jamais de terrain. Si il doit employer la force pour faire plier quelqu'un ou simplement parce qu'il le sent ainsi à un instant "t", il le fera sans se poser de questions. Si vous lui faites perdre son temps et qu'il sent que rien n'ira dans la bonne direction, votre tête pourrait bien rouler par terre l'espace d'un instant et, à défaut de tête, si vous n'êtes qu'un bout de viande, il pourrait bien choisir de vous attacher dans sa cave dans le simple but de vous faire souffrir avant de vous renvoyer d'où vous venez. Hisaichi n'a de considération que pour lui et pour ceux qui sont comme lui, Level 2 et Level 1 sont déjà proches de l'insulte dans son univers, sans parler des végétariens. Inutile donc de tenter une approche discrète, si votre tête ne lui revient pas, il ne la souffrira pas plus de dix secondes dans son espace et vous rejoindrez le néant avant d'avoir eu le temps de dire "Lilith".

Qu'on se rassure, il traite tout le monde de la même façon, ses enfants n'ont aucun traitement de faveur et il en à d'ailleurs engendré peu comparé à certains de ses paires. La raison ? La moitié des âmes n'en sont pas digne et il est hors de question qu'il perde du temps avec ça. Hors de question aussi qu'il prenne pitié pour les enfants des autres. Pour lui, être parfait en tout points, ses enfants se doivent de lui ressembler et l'apprentissage est loin d'être de tout repos. Ces calices eux-même, ont quelques soucis à se faire. Bien qu'il ne soit pas assez stupide pour les faire souffrir et mourir -il ne faut pas être abruti non plus-, il ne les traite pas mieux que des êtres humains lambda. Après tout, il ne s'agit, ici encore que de nourriture et la perte d'un de ses calices est encore bien trop ancrée dans sa mémoire pour qu'il souhaite remettre le couvert et faire évoluer les relations vers une entente en tout points cordiale. Sadique oui, Masochiste non. Ne mélangeons pas tout.




force : ❚❚❚❚❚❚  régénération : ❚❚❚❚❚❚ sens : ❚❚❚❚❚❚

vitesse : ❚❚❚❚❚❚ adaptation : ❚❚❚❚❚❚ self-control : ❚❚❚❚❚❚

사람의 about the humans Les humains ? Hmmm... Il pourrait vous fournir plusieurs réponses à cette question pour peu qu'il daigne le faire. Il pourrait aussi vous dire que sa considération pour eux a évoluée au fil des siècles si ça pouvait vous apporter quelque chose. Si vous lui aviez demandé ça plusieurs siècles plus tôt, à l'époque de sa naissance vampirique, il vous aurait certainement dit qu'il appréciait les humains et peu la nature humaine faite de trop d'inconnues et de différences. A l'époque de la première grande bataille entre les vampires et ces êtres frêles, il vous aurait répondu qu'il n'avait aucun intérêt pour eux et qu'il participait aux combats uniquement pour passer le temps. Au moment de la seconde, il vous aurait répondu que c'était par simple amusement et qu'il se plaisait à entendre leurs cris d'agonies s'élever dans la nuit. Aujourd'hui... Aujourd'hui, il vous répondrait juste qu'ils lui servent de nourriture et que certains ne mériteraient même pas cet honneur. Hisaichi n'a absolument aucune considération pour les humains. On ne peut pas dire qu'il les détestent foncièrement mais leur simple présence l'insulte dans son fort intérieur, si il n'avait besoin d'eux pour survivre, il est à parier qu'il les écraseraient tous un par un dans le seul but de se faire plaisir. Il ne supporte pas l'idée que des humains peuvent avoir dans l'idée de tenir tête aux plus vieux vampires de sa race tout comme il ne supporte pas les vampires qui les prennent en pitié ou éprouve de la compassion pour ces êtres si fragiles. Hisaichi n'aime pas la nature humaine et ce, même quand il était encore humain lui-même (évitez d'ailleurs de lui rappeler cet état de fait, il pourrait ne pas apprécier). Les humains sont fragiles, vivent peu et se reproduisent un peu trop vite à son goût. Ils se permettent de peupler la terre et de se prendre pour les puissants simplement car leur nombre est plus important. Ils affichent une liberté qu'ils n'auront sûrement jamais, pas même dans leurs rêves les plus fous et pourtant, ils s'en accommodent très bien comme les simples mortels qu'ils sont. Non, vraiment... Même comme esclaves ils sont encore capables de faire un piètre travail et Hisaichi ne passe du temps en leur compagnie que pour leur apprendre leur place dans le roulement de l'univers soit : plus bas que terre.

1 1703 – Epoque Edo ;; Sakoku. Hisaichi nait pour la première fois alors que la politique isolationniste du Japon est en place. En soit, rien qui ne perturbe réellement son mode de vie dans la campagne nipponne. Pas plus qu’elle ne semble perturber ses parents, la politique et le Shogun sont bien trop loin de leurs préoccupations de simples petits paysans et c’est sans vraiment se préoccuper des évènements alentours que la famille se construit petit à petit. Bien qu’on sente certaines tensions et des changements qui se profilent doucement mais sûrement, la jeunesse d’Hisaichi est plutôt sereine ; régie par des lois et des traditions ancestrales, il est l'héritier de sa petite famille et bien qu’il aspire, en grandissant, à visiter Edo de manière plus concrète que dans ses rêves, c’est pourtant ici, dans ce petit village près de l’ancienne capitale nipponne qu’il restera. Les envies d’aventures sont souvent bien mieux vécues dans de simples rêveries et Hisaichi tient trop à ses parents, ceux qui l’ont élevé, pour risquer de les décevoir en quittant le nid familial trop tôt. Vie simple au milieu de gens simples. Les grands bouleversements nippons et l’art d’Edo sont bien loin de ses préoccupations quotidiennes et mis à part les individus peu recommandables qui hantent les rues tel des samouraï déchus, il n’accorde pas grande importance à son univers. C’est d’ailleurs ainsi qu’il pensait sûrement finir sa vie. Vieillissant et pourrissant dans la campagne, l’échine courbée pour assouvir les désirs des propriétaires terriens. Un roturier, restera roturier n’est-ce pas ? Même dans ce Japon qu’on imagine trop souvent comme plus juste que les autres pays d’Asie, le petit peuple restera en bas de l’échelle… Jusqu’à ce jour-là, 29 ans plus tard. Jusqu’à ce qu’il finisse par décimer sa famille dans ce si petit village. 1732 – Naissance Vampirique. Il ne se souvient que peu de cet instant, de cette année ni de quand exactement. Il se souvient du grimoire de Lilith dans ses grandes lignes, de l’utilisation qu’il aurait pu en faire et qu’il a souhaité en faire. Il se souvient aussi des changements qui ont commencés à naitre en lui. Magie noire ou noire magie, aussi intelligent et fin d’esprit puisse t’il être il cachait au fond de lui les mêmes désirs que la plupart des hommes. Savoir, pouvoir, envie… Soif de tout et soif de rien ; Hisaichi devint vampire ainsi, perdu dans cette douleur causée par un si simple artefact. Le grimoire de Lilith. Comment il est arrivé là ? Comment il a disparu suite à sa transformation ? Aucune idée et il ne cherchera sûrement jamais les réponses. Le monde change, il faut changer avec lui. Souffrance d’une vie qui laisse place à une autre vie. Hisaichi a eu du mal à s’y faire, perdant l’esprit, tuant plus que de raison, se nourrissant allègrement sur ses paires, sa famille ; père, mère, sœur. Ils y passèrent tous avant qu’il ne se sente assez fort pour partir, que le village se soulève dans le silence de la nuit. Hisaichi à disparut des radars à ce moment précis. S’enfonçant dans d’autres villes, d’autres villages, rayant à chaque fois un peu plus de son histoire pour finalement l’oublier un beau matin comme il se devait de le faire. 2 Hisaichi resta de nombreuses années au Japon, jusqu’à ce que la politique isolationniste soit entièrement levée et que le Japon consente enfin à s’ouvrir vers l’extérieur. Il quitta alors ce pays devenu trop petit pour lui en prenant grand soin de ne rien laisser derrière lui. La fin du Shogunat Tokugawa sonnait enfin et rien n’avait moins d’odeur qu’un pays que l’on arpente déjà depuis longtemps sans vraiment se fixer. Envie de nouveaux horizons, de s’installer dans des pays différents. Il raya définitivement le Japon de son esprit le jour où il le quitta. N’y retournant plus. Jusqu’à ce que les guerres humaines éclatent, jusqu’à ce qu’il prenne part à la seconde dans la capitale allemande qui finirait coupée en deux. Soldat ? Non. Si peu. Stratège plutôt ou éclaireur si vous juger que décimer des petits groupes d’humains est un travail d’éclaireur. A cette époque déjà, il ne voyait plus les humains comme il les avaient toujours vus. Ils n’étaient que nourriture, sa vie d’avant n’était qu’un songe où un mauvais rêve et il ne se perdrait pas sur le sujet. La guerre. Instant où vous pouvez mourir aussi rapidement que vous vous êtes levé le matin. Il a apprécié cette période, encore plus que la première guerre mondiale et ses tranchées. Effacés depuis longtemps, il voyait la chance pour sa race de briller à nouveau et il y participa avidement. Mettant son énergie dans cette idée, à l’abri des regards cependant. Toujours à l’abri des regards, ne mélangeons pas envie et folie non plus. Les humains sont peut-être faible quand ils sont seuls, en groupe cependant ils sont nettement plus redoutable et il imaginait mal sa seconde vie se terminer de cette façon. Ce serait une telle insulte qu’il préférerait encore se décapiter lui-même plutôt que de se faire abattre par un groupe d’humains armés de balles en argent. Non, il était plus intéressant d’agir dans l’ombre sur bien des points. De distiller des idées dans l’esprit des allemands, de voir comment ça se passait dans les camps ; d’organiser quelques petits soulèvements qui se terminaient inévitablement par la mort de centaine de prisonniers. Si juste. Si drôle. Si divertissant. Oui, voilà. Un divertissement dont il se délecta jusqu’à ce que le vent commence à tourner aussi là-bas. Et il fallut s’effacer encore ; s’effacer puis disparaitre. Sortir des esprits. Hisaichi reprit son voyage à travers les pays d’Europe occidentale, observant les derniers soupirs de cette guerre des nerfs avant que le mur de Berlin ne finisse par tomber. Il était arrivé en Russie à cette époque. Avide de voir ce que ce pays pouvait bien avoir à offrir derrière sa politique. 3 Elle fut la seule humaine pour qui il éprouva une once d’affection. L’humaine devenue Calice à force de morsures répétées. Celle de ses deux Calices pour qui il avait le plus de considération. Jeune femme russe venue des hautes sphères. Il s’était laissé aller à ce qu’il ne supportait pas faire ou voir faire. Séduire, persuader à force de mots suaves et édulcorés. Elle fut celle qui ne mourut pas tout de suite et à qui il s’acclimata. Puis plus rien. Elle était là, l’instant d’après elle n’y était plus. Vide immense. Il avait entendu son appel dans son esprit, la peur que lui insufflait la situation dans laquelle elle se trouvait et le temps qu’il arrive sur les lieux, il avait senti le lien se briser. Le monde s’effondrer sous ses pieds, douleur, peine et faiblesse. Le calice n’était plus. Son calice n’était plus. Dans la presse le lendemain on annonçait la mort d’une femme qui lui ressemblait trait pour trait. Égorgée dans une ruelle de Saint-Pétersbourg. C’était il y a près de soixante ans maintenant et le peu de considération qu’elle avait fait renaître en lui disparu totalement. Parfaitement au fait qu’elle ne serait pas morte par la simple attaque d’un individu lambda mais bien de plusieurs. Les hommes et leur vanité… Les humains et leurs faiblesses. Il n’ira pas la venger. Une pure perte de temps et sa faiblesse lui sautait trop bien à la gorge pour qu’il puisse réellement faire quoi que ce soit. C’était il y a un peu plus de 60 ans. Tout juste 60 ans devrait-on plutôt dire et il n’a pas oublié cette sensation au creux de son estomac. Larmes de sang se mêlant à une pointe de désespoir. Si pathétique. Après des années passées entre Moscou et Saint-Pétersbourg, cet évènement sonna le glas de sa retraite et il reprit son chemin vers l’Asie. Sans penser forcément à son retour au Japon.   4 Au final, si l’on prenait réellement le temps de compter les années. Hisaichi a sûrement passé plus de temps en Asie que dans tout autre pays. Bien qu’il ne retourne jamais au Japon, il a posé ses valises pour des durées plus ou moins courtes dans de nombreux pays de cet hémisphère pour finalement arriver en Corée du Sud. Il le sentait ainsi. Il sentait qu’ici se serait peut-être l’endroit où tout aurait lieu. Ou tout pourrait avoir lieu. Il rejoint la Milice au bout de quelques mois dans la capitale Coréenne. Lui qui n’en faisait partie qu’à titre totalement officieux au départ, il prit soin d’agir en fonction de ce qui était attendu des Miliciens. Plus dur, plus froid, plus sournois. Les personnalités polissées qu’il a pu se créer au fil des années ont terminés par tomber en lambeaux les unes après les autres. Hisaichi est vide. Vide de tout et prêt à tout pour satisfaire les intérêts des puissants donc : les siens. La capitale ne lui a cependant pas toujours connu le rôle qu’il tient actuellement. A son arrivée, il se dissipa dans les ombres de la nuit ; préférant évoluer à l’ombre des clubs et de la débauche plutôt que dans les plus hautes sphères. Il avait déjà donné. Et il a passé plusieurs années à ouvrir et fermer des clubs dans certains quartiers de la ville avant de complètement se détourner de cette vie qu’il ne trouvait plus assez passionnante. Se parfaire dans la débauche est bon pour se reconstruire. Mais ça reste peu convenable pour quelqu’un de son rang quoi qu’on en dise. Il changea donc doucement mais sûrement pour s’infiltrer un peu plus loin malgré son origine nippone. La communauté vampire à sûrement plus besoin d’hommes de pouvoirs que d’abrutis se complaisant dans la décadence n’est-ce pas ? Ainsi il vendit l’ensemble de ses clubs qu’ils soient ouverts à ces frêles idiots où à ceux de sa race. Il les ferma les uns à la suite des autres pour se rapprocher du pouvoir et tirer des ficelles bien plus intéressantes. 5 L’ensemble du passé d’Hisaichi semble aujourd’hui avoir été effacé. Les plus anciens vampires se souviennent peut-être encore des rôles qu’il a pu tenir dans les précédentes décennies mais il n’est pas du genre à en parler. Vampire discret qui agit dans l’ombre comme il sait si bien le faire, d’une main il agit pour les entreprises vampiriques les plus importantes en infléchissant les législations pour leur faciliter la vie et, de l’autre, il fait un travail de fourmis pour la milice. L’histoire d’Hisaichi en tant que gérant de club, certains s’en souviennent aussi peut-être mais d’aucun n’est assez bête pour avoir réellement envie d’en parler. Pas même ses enfants qui n’ont plus vraiment besoin de lui aujourd’hui… Il n’est pas dit, cependant, qu’il ne pense plus à en engendrer dans les temps à venir. Les choses changent, il le sent. Elles sont peut-être imperceptibles mais elles sont belles et bien là. Il se passe des choses qui ne lui disent pas forcément que du bien… Mais n’est-ce pas la volonté même du monde que d’être en perpétuel changement. Il s’y habituera peut-être, ou pas ; pour le moment, il garde un œil et une oreille sur les rumeurs qui courent dans la ville afin d’être toujours tenu au courant mais il n’agit pas ouvertement. Tout vient à point à qui sait attendre et il ne bougera que quand il sera certain que les rumeurs sur Lilith et cette arme seront fondées.

Code:

[*]<pr>Matsumoto Takanori -Ruki- [the GazettE] </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u185]Tachibana Hisaichi[/url]

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