Once upon a dead doll [RP Flashback]

Shimizu Naoya & Naoshige Jinnai

Naoya inspecta le cadran du salon de son studio et estima qu’il était temps de se préparer pour son rendez-vous de la journée. Il se leva de son canapé, éteignit son ordinateur portable avant de se diriger vers sa salle de bains pour y prendre une douche. Après s’être lavé, vêtu et avoir tenté d’arranger sa coupe de cheveux, il sortit de son appartement et pris la direction de l’arrêt de bus le plus proche. Il prit place à l’intérieur du véhicule et commença à contempler le paysage qui défilait sous ses yeux à travers les vitres, perdu dans ses pensées.

Naoya avait rendez-vous en ce début d’après-midi dans la boutique d’un certain Naoshige Jinnai, un homme qui pratiquait la taxidermie. Le jeune japonais, alors étudiant en psychologie dans une université de la ville, l’avait contacté pour lui quémander une interview dans le cadre d’un travail qu’il devait remettre à l’un de ses professeurs. Son exposé se concentrait sur la question de la mort, de sa perception par les individus. Certes, Naoya aurait tout aussi bien pu interroger une personne travaillant à la morgue, mais la taxidermie était également un métier où l’on côtoyait la mort de près et pour tout avouer, il préférait passer quelques heures dans un bâtiment rempli d’animaux empaillés que de cadavres humains. Et puis, d’un certain point de vue, la taxidermie avait un côté un peu plus artistique.

Une fois que le bus se trouva non loin du lieu de son rendez-vous, Naoya appuya sur un bouton pour demander au chauffeur d’arrêter le véhicule. Il descendit du bus et se dirigea vers la boutique de Jinnai située quelques mètres plus loin. Arrivé devant l’établissement, il observa sa devanture durant une poignée de secondes et pris une grande inspiration avant de pénétrer à l’intérieur. Le bruit d’une petite sonnette retentit quand il ouvrit la porte et à peine eut-il posé un pied sur le plancher de la boutique qu’il fut surpris par la présence d’un animal empaillé lui faisant face. Certes, il n’y avait rien d’étonnant à trouver ce genre de chose dans cet endroit mais cette soudaine rencontre mis Naoya quelque peu mal à l’aise. Il secoua la tête et essaya de se détendre avant de se rendre vers un bureau faisant office d’accueil.

Malheureusement pour lui, il n’aperçut aucune trace d’une quelque conque forme de vie. Enfin, si, il était bien entouré d’une bonne vingtaine d’animaux, mais ces derniers étaient tout bonnement morts. Naoya posa son regard sur certains des animaux empaillés de la boutique ainsi que sur des bocaux remplis de formol posés sur des étagères avant de s’approcher de l’une des créations du gérant de l’établissement, en l’occurrence un chevreuil, afin de l’observer avec attention. L’animal était tout simplement magnifique aux yeux de l’étudiant japonais avec son pelage brunâtre et les bois courts qu’il portait sur sa tête. Néanmoins, le détail qui frappa le plus Naoya et qui altérait la beauté de l’animal fut ces yeux noirs et froids, absents de toute vie.

Le jeune homme allait se diriger vers l’un des autres animaux quand un bruit retint son attention. Il se retourna brusquement et se retrouva soudainement face à un homme d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années.

« Bon… Bonjour. » déclara Naoya, les yeux papillonnants et une main posée sur son cœur qui venait de subir une accélération un peu trop brutale.

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ft. Naoya

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「 Once Upon a Dead Doll 」

Confucius disait «Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie», et il avait parfaitement raison.
Quand Jinnai se concentrait sur ce qu'il devait faire, qu'il s'appliquait dans son œuvre, il n'avait nullement l'impression de faire cela juste pour survivre, il avait même souvent hâte de voir un nouveau client arriver pour le lancer dans un nouveau challenge. Alors oui, dit comme cela, ça paraît glauque puisque l'on parle de cadavres à embellir, mais pour le taxidermiste, c'était rendre un service et habiller la mort d'une tenue de soirée.

Que de poésie.

Jinnai finissait donc de retirer la peau d'un bichon frisé, petit chien d'une dame respectable qui ne supportait pas de savoir que son petit loulou ne faisait plus parti des vivants.
Une fois la peau retirée, le taxidermiste se redressa, prêt à passer à l'étape suivante, c'est à dire nettoyer la partie intérieure pour retirer les derniers morceaux possiblement putrescibles. Cependant, il entendit le carillon d'entrée et il lança un coup d’œil à l'horloge, son rendez-vous était présent, à l'heure. Jinnai posa donc la peau sur un étendage puis prit quand même le temps de mettre la carcasse au congélateur. Il retira ses gants et son masque avant de sortir de la pièce qu'il appelait son « laboratoire » pour rejoindre l'étudiant qui lui avait demandé un entretien.

Il avait été surpris de cette requête, mis à part les clients, rares étaient les personnes à vouloir le rencontrer sur son lieu de travail. Mais il s'agissait apparemment d'un travail de psychologie sur la perception de la mort, ou quelque chose comme ça.
En fait, ce qui avait motivé Jinnai à accepter, ce fut le nom de l'étudiant en question : Shimizu. Un nom japonais, comme pour lui, cet entretien pourrait faire en sorte que son pays natal lui manque moins. Mais ils n'allaient pas parler des dernières modes de Harajuku, mais plutôt des derniers morts du zoo le plus proche.

Le propriétaire s'approcha donc de la pièce dans laquelle il accueillait ses clients et y pénétra tranquillement. Il vit directement un jeune homme qui lui parût immédiatement très intimidé, la décoration du lieu devait y être pour beaucoup, il n'avait pas dû s'attendre à se trouver directement face à des trophées. Plusieurs de ses connaissances lui avait fait remarquer qu'il risquait de faire fuir sa clientèle, sauf que lui, contrairement à un grand couturier, il ne pouvait pas mettre en avant de belles robes ou costumes originaux en satin. En tant que « costumier de cadavres », il ne pouvait montrer que les trophées qu'il avait fait.

«- Bonjour, vous devez être monsieur Shimizu, fit le vampire en lui souriant chaleureusement. Je suis donc Naoshige Jinnai, bienvenue dans mon atelier. Mais je vous en prie asseyez-vous. »

Le taxidermiste avait désigné une chaise alors qu'il allait lui-même s'installer sur la sienne derrière son bureau. Il prit le temps d'étudier le jeune homme, il avait un air de rêveur et de petit garçon perdu. Aucun doute, il avait vraiment la tête du gars stéréotypé qui fait psychologie, il ne manquait plus qu'il pose des questions sur « la vision platonienne de l'ésotérisme mortuaire » et c'était le jackpot.
En dehors de ça, il était plutôt mignon, son odeur était agréable et son sang devait être doux. Mais Jinnai n'en saliva même pas, rien que le fait de penser à ça le dégouttait tout bonnement.

Le végétarisme... Une autre vision de la logique.

«- De ce que j'ai compris dans votre mail, vous souhaitez comprendre la relation que j'entretiens avec la mort, ou plutôt comment ma vision a évolué. C'est bien cela ou alors je n'ai rien compris ? »

Jinnai offrit un sourire chaleureux à l'étudiant pour le mettre en confiance. Le pauvre était aussi tendu qu'un collégien avant un oral, il se devait de l'aider à être à l'aise, sinon ils n'iraient pas bien loin dans cette « interview ».

«- Vous voulez boire quelque chose peut-être, je peux vous proposer un thé au jasmin ou un café. »

Vampire ou pas, il fallait savoir accueillir les clients ! Et une machine à dosette n'était jamais de trop dans ce genre de situation.

Once upon a dead doll [RP Flashback]

Shimizu Naoya & Naoshige Jinnai

Naoya prit quelque secondes avant de répondre à son interlocuteur, le temps que les battements de son cœur retrouvent un rythme normal et que le risque qu’il s’évanouisse au milieu de la pièce soit égal à zéro. Il fallait qu’il se détente rapidement auquel cas son interview risquerait d’être bien courte. Aussi courte que l’espérance de vie d’un agneau encerclé par des loups affamés. De toute manière, ce charmant taxidermiste n’allait du tout de même pas le mordre sauvagement, si?

« Oui, je suis bien monsieur Shimizu. En… enchanté. » répliqua Naoya avec un sourire un peu béat. Non vraiment, il n’y avait rien à faire, il se comportait toujours aussi timidement en présence d’inconnu. Même si son interlocuteur semblait ne pas vouloir lui causer le moindre mal, Naoya restait tout de même sur ses gardes et était tout sauf détendu.

Le taxidermiste lui désigna une chaise et Naoya le remercia d’un signe de la tête avant de s’asseoir. Alors que son interlocuteur se déplaça pour s’installer en face de lui, l’étudiant contempla longuement son visage. Il examina les moindres détails, que ce soit ses yeux, ses sourcils, les ailes de son nez ou encore la carnation de sa peau. Observer minutieusement le monde et les personnes qui l’entourent avait pour effet de le relaxer, du moins légèrement, même s’il avait bien conscience que dévisager un individu pouvait mettre mal à l’aise. Mais il ne pouvait pas s’empêcher de s’adonner à ce genre d’activité, il le faisait presque instinctivement.

« C’est exact, vous avez tout compris… Comme vous côtoyez la mort dans votre métier, je me suis dis que cela pouvait être intéressant de vous interviewer… » répondit le jeune japonais en accentuant légèrement son sourire, avant de rajouter précipitamment : « Et je vous remercie d’avoir accepté de prendre un peu de votre temps pour répondre à mes questions. »

Même si le sourire que lui avait offert le taxidermiste l'avait quelque peu rassuré, l'étudiant n'en demeurait pas moins intimidé.

« Volontiers. Je prendrais bien un peu de thé au jasmin alors si cela ne vous dérange pas. » indiqua le jeune homme après la proposition du taxidermiste.

Naoya attendit patiemment sur sa chaise le temps que son vis-à-vis aille préparer les boissons. Il en profita tout d’abord pour sortir un support pour pouvoir écrire, une feuille où il avait annoté les questions qu’il allait poser et laisser de la place pour inscrire les réponses de son interlocuteur ainsi qu’un stylo. Il posa par la suite à nouveau son regard sur les animaux empaillés qui l’entouraient. Il se mit à se demander comment un individu pouvait être à l'aise en étant entouré de cadavres… Peut-être était-ce tout simplement une question d’habitude… Et puis, le monde dans lequel il vivait était empli de vampires, qui sont par définition des créatures mortes. Finalement, il n’y a pas tant de différences…

Le taxidermiste revint finalement au bout de quelques minutes et déposa une tasse de thé au jasmin devant Naoya. Ce dernier le remercia encore une fois d’un signe de la tête puis trempa ses lèvres dans le breuvage encore fumant et but quelques gorgées. Il reposa ensuite délicatement la tasse sur le bureau, veillant à ne pas renverser le liquide sur le sol.

« Si vous le souhaitez, je peux commencer. » interrogea Naoya.

Son interlocuteur acquiesça et l’étudiant pu commencer son interrogatoire.

« Très bien… Donc, pourquoi avoir choisit ce métier ? Depuis combien de temps l'exercez-vous ? Et… qu’est-ce que cela vous fait de côtoyer la mort d’aussi près… ? Je veux dire… cela ne vous dérange pas ? » demanda Naoya, espérant sincèrement ne pas le mettre trop mal à l'aise avec cette dernière question.

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ft. Naoya

ft. Jinnai

「 Once Upon a Dead Doll 」

Jinnai revint avec les deux tasses de thé au jasmin, lui-même en buvait alors que ça n'était que de l'eau chaude pour son palais. Pas vraiment agréable donc, mais il se forçait pour avoir l'air plus humain et ne pas effrayer l'étudiant se trouvant face à lui... Il était vraiment droit et semblait vouloir donner une image sérieuse de lui, rien qu'à voir ses notes et questions proprement écrites, il devait être un élève très studieux.
Le vampire gardait un sourire gentil et avenant pour que Naoya se détende, il ne souhaitait pas le voir s'effondrer devant lui à cause d'un trop plein de stress. Lui s'occupait des cadavres et pas des évanouis, il n'était pas médecin !

D'un hochement de tête, Jinnai l'enjoignit à commencer avec ses questions.

Elles étaient plutôt pertinentes en fait, il commençait doucement pour poser les bases de sa personne certainement, puis ils allaient certainement monter crescendo et aller plus en profondeur pour que son compte rendu ait du corps.
Le taxidermiste ne fit que sourire doucement avant de commencer à répondre.

« - Je n'ai pas choisi ce métier au début, j'ai été sur les bancs de la faculté pour devenir avocat. Mais j'ai fini par changer d'avis et c'est simplement en cherchant vers les métiers rare et après plusieurs tests de personnalité, je suis tombé sur une fiche d'information sur la taxidermie. »

C'était vraiment banal en fait, il n'avait pas eu de choc ni de dégoût en voyant la description du métier, ça l'avait intrigué et même vraiment intéressé ! Il n'avait pas attendu longtemps avant d'envoyer ses dossiers de candidature pour les rares écoles dispensant la formation. Maintenant qu'il y repensait, il avait vraiment été très motivé pour faire ce métier.

Suis-je un psychopathe ?

« - Pour le combien de temps, j'ai commencé à 23 ans au Japon, j'en ai actuellement 33 donc ça fait soixan... Seulement dix ans que j'exerce. Et en dix ans je n'ai malheureusement pu que me spécialiser dans les animaux compagnie. Rares sont les gros trophées de chasse en Corée, acheva t-il dans un nouveau sourire. »

Non parce que pour croiser un bison ou même rien qu'un gros poisson, il fallait se lever tôt ou aller piller un zoo, ce qui n'était pas forcément le plus conseillé.
Remarque, il ne pouvait pas vraiment se plaindre, s'il y avait eu une jungle proche, il se serait retrouvé à crouler sous le travail. Et avec la chance qu'il avait parfois, un client aurait pu se ramener et lui demander de lui empailler un blobfish...

Plutôt compliqué pour celui-là.

« - Pour ce qui est du dernier point... »

Jinnai prit une inspiration et chercha ses mots, il ne savait pas vraiment comment expliquer son absence de dégoût pour les cadavres sans pour autant passer pour un monstre psychopathe.

« - Je ne côtoie pas réellement la mort.., fit-il en posant le menton sur ses mains. Je ne fais qu'embellir ce que la dame en noir a laissé derrière elle, et cela ne m'a jamais gêné, il faut bien que quelqu'un s'occupe de cela. En fait, je pourrais dire que je suis flatté de pouvoir faire cela, que des gens me fassent confiance pour insuffler un semblant de vie à un corps sans âme... Je dois vous avouer que ce n'est pas une chose facile à expliquer.., fit le vampire dans un soupir. Il serait plus simple que je vous le montre, voudriez vous voir mon laboratoire ? Rien ne vous y force, mais je pense que vous comprendrez mieux ce que je veux dire. »

Il pouvait cependant comprendre un refus.

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Shimizu Naoya & Naoshige Jinnai

Tandis que le taxidermiste commençait à répondre à sa première question, l’étudiant japonais attrapa la tasse de thé posée devant lui et trempa à nouveau ses lèvres dans le breuvage encore chaud, avant de la reposer doucement et de prendre note des dires de son vis-à-vis. Ce dernier avait donc au départ souhaité devenir avocat avant de subitement changer d’avis. Naoya se demanda s’il existait une quelque conque raison concernant ce changement et prit soin d’inscrire cette interrogation sur sa feuille pour ne pas l’oublier. Peut-être ni avait t-il aucune explication ceci dit.

Son interlocuteur continua de répondre à ses questions et le jeune japonais releva un sourcil quand ce dernier manqua de dire « soixante » au lieu de « dix » alors qu’il évoquait ses années de pratique. Pourquoi avait-il faillit se tromper ? Le calcul était pourtant simple et il ne devait certainement pas s’agir d’une erreur. Il nota cette maladresse dans un coin de sa tête pour éventuellement y revenir plus tard, même s’il avait toutefois une petite idée concernant la raison de cette dernière. Néanmoins, il osait espérer que ses doutes ne s’avèrent être vrais et il préféra penser qu’il s’agissait d’une simple erreur. De toute manière, il était ici dans le but de l’interviewer sur son métier, et non pas de l’interroger sur des calculs de mathématique élémentaire pour savoir s’il était capable de deviner que trente-trois moins vingt-trois était égal à dix.

Quand son vis-à-vis insinua que les gros trophées de chasse existaient peu en Corée du Sud, l’étudiant ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. Il était vrai que les animaux que certains chasseurs rêveraient de collectionner étaient absents des contrées de ce pays. Et ce détail rassurait quelque peu Naoya étant donné qu’il était plutôt réticent à cette pratique. Chasser pour vivre, il n’y trouvait pas d’inconvénient. Néanmoins, chasser pour le plaisir, il n’en voyait pas l’intérêt et trouvait même cela malsain. Comment un individu pouvait éprouver une quelque conque satisfaction à tuer de sang-froid un frêle animal qui n’avait rien demandé à personne… ?

La dernière question qu'il avait posée parut être difficile et le taxidermiste mit quelques instants avant d'y répondre. Il ne devait en effet pas être évident pour lui d’expliquer pourquoi s’occuper d’animaux autrefois vivants et aimés de leur propriétaire n’était pas quelque chose qui le dérangeait particulièrement.

« Votre laboratoire… ? » répondit Naoya, intrigué, à la suite de la proposition de son interlocuteur, qui avait terminé de répondre à ses premières interrogations.

Le jeune japonais eut alors deux images en tête représentant chacune un « laboratoire ». La première fut celle de la pièce dans laquelle la créature de Frankenstein avait été amenée à la vie dans le film de Whale. Posée sur une table, elle était montée vers le ciel pour y être frappée par la foudre, avant de redescendre vivante dans l’antre du scientifique qui criait « it’s alive, it’s alive » dans toute la pièce. La seconde image fut une salle remplie d’animaux découpés en deux et trempés dans du formol, où l’on pouvait désormais admirer leur système digestif, nerveux ou encore sanguin…

Apparemment, son esprit n’avait pas pu s’empêcher d’imaginer ce genre de choses. Le voilà maintenant pleinement rassuré...

« Euh… Et bien, je pense que c’est une bonne idée, oui. » indiqua Naoya avec un léger sourire. « Vous pourriez m’en apprendre un peu plus sur les méthodes que vous utilisez et cela me permettra peut-être de mieux comprendre en effet. » ajouta l’étudiant, avant de se lever de sa chaise et de mettre son sac sur son épaule pour suivre son interlocuteur dans son fameux laboratoire.

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