in my spaceship i'm an alien tonight.

Bonjour mon nom est yoon  svetlana, je suis un/une jeune homme/femme de 20 ans depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 99 ans et que je sois d'origine russe. Je fais partie des level 2 et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis dompteuse dans un petit cirque sédentaire en ville. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les hommes & les femmes.


   

qualités    patiente.    courageuse.    respectueuse.

défauts    froide.    solitaire.    violente.

Froide. Aucune générosité n'émane de moi depuis déjà presque un siècle, à quoi ça sert de paraître vivante quand on ne l'est pas, je ne fais plus partie de ce monde où tout est actif, chaud et souriant. Je n'aime pas ces personnes qui tentent de discuter sous prétexte que mon physique est agréable, et que je serais bien dans leur liste d'amis, alors je fais tout pour que l'on évite de trop m'approcher, je me protège au maximum en jouant la vilaine sorcière. Solitaire. Mieux vaut être seule que mal accompagnée, ce proverbe me colle littéralement à la peau. Il n'y a pas meilleure compagnie que moi-même, surtout si c'est pour entendre des âneries. Il y a eu trop de souffrance dans mon passé, j'ai perdu toute confiance en l'espèce humaine comme vampirique, être seule c'est assurer sa survie, je ne m'occupe de personne d'autre que de moi. Casanière. Découvrir de nouveaux endroits m'effraient quelque peu, je crois que c'est surtout le fait de perdre mes repères, alors je reste dans mon petit appartement, douillet et rassurant, et ne sors pratiquement jamais en dehors de la ville depuis que j'y suis arrivée. Sensible. Je l'ai toujours été, mais maintenant je me protège de cette sur-sensibilité qui pourrait être à l'origine de nouvelles souffrances. Je préfère pleurer, sourire, rire, déprimer lorsque je suis seule, dans mon cocon plutôt que devant des inconnus. Violente. Avec toute ces années derrière moi, il y a eu bon nombre d'occasions où j'ai bien faillis perdre la vie, j'ai réalisé alors qu'elle était importante, et maintenant je ne laisserais plus personne tenter de me la prendre. A travailler avec des prédateurs on finit par adopter leurs comportements, puis après tout j''en suis devenue un. Maladroite. J'ai peu jouer la méchante, il m'arrive de déraper par moment. Un trou sur le trottoir ? Il est pour moi. Mais avec le charisme que je dégage, j'arrive facilement à faire détourner le regard des gens pour qu'ils oublient, je déteste que l'on se paie ma tête quand je me fais mal ou autre, c'est une bonne chose pour que je tombe dans une colère noire que vous devenez mon petit goûter du jour. Rancunière. Que ça soit dès la secondes suivantes ou bien quelques années plus tard, sachez que je n'oublie jamais ce que vous m'avez fait, et que je vous le rendrais quoi qu'il arrive.




force : ❚❚❚❚❚❚  régénération : ❚❚❚❚❚❚ sens : ❚❚❚❚❚❚

vitesse : ❚❚❚❚❚❚ adaptation : ❚❚❚❚❚❚ self-control : ❚❚❚❚❚❚

사람의 about the humans Les humains. Ceux qui ont encore la chance de pouvoir sentir les rayons du soleil sur leur peau sans risquer de mourir, qui ont le corps chaud et ressentent un nombre incalculable de sensations. Ceux qui peuvent aimer sans se soucier du lendemain, qui savent qu'ils ne sont qu'éphémère et profitent mieux de la vie, savourant chaque secondes que bonheur ? Eux ? Hormis le fait que j'ai besoins d'eux pour vivre, je les envie, je n'ai jamais désiré ma condition actuelle, j'ai envie de retrouver mon insouciance d'antan. Je n'ai rien contre eux, le monde est comme une jungle où cohabitent diverses espèces animales qui sont pourtant opposées l'une à l'autre. Ils sont ma nourriture, j'en tue quelques un par inadvertance ou nécessité, mais de là à souhaiter leur perte, non. D'ailleurs j'ai énormément de mal à comprendre les vampires qui veulent à tout prix la suprématie de l'espèce, il faut de tout pour faire un monde, des prédateurs comme des proies, supprimé l'une, l'autre ne peut continuer à vivre. J'apprends donc à vivre avec eux, malgré le fait que les tentations sont grandes et que j'ai parfois du mal à me contrôler, mais en plus de remplir mon estomac ils sont aussi mon gagne pain, ce ne sont pas les vampires qui vont aller au cirque profiter du spectacle.

1 Janvier 1894 à Saint Petersbourg. Les rues sont désertes, enneigées, mais un cri soudain déchire la nuit qui s'est installée. Une maison reste illuminée, on y voit des ombres s'y affolées à travers les fenêtres. La cheminée laisse une épaisse fumée s'échappée, masquant la lumière de la lune, mais ce soir la véritable lumière se trouve dans la chambre familiale de cette maison. Un bébé vient de voir le jour, la famille entourant le chevet de la jeune maman et ce petit être fragile. C'est une petite fille, à la peau aussi pâle que la neige, aux lèvres rouges cerises et au regard pénétrant. Un petit être qui fait le bonheur d'une dizaine de personnes, s'extasiant autour du berceau pour se battre à être le premier à pouvoir la porter, la toucher, lui parler, l'immortaliser. Cette petite fille c'est moi, Yoon Svetlana, fille d'une famille noble russe, mon père étant un cousin de la famille royale  et ma mère une jeune immigrée coréenne, chose rare dans cette région du monde et à cette époque. La même année l'empereur Alexandre meurt, et son fils Nicolas monte sur le trône de Russie. Il sera le dernier empereur de Russie, et moi la dernière de ma lignée. 2 Juillet 1914 Ce n'est pas une bonne période pour la noblesse russe, le pays se révolte peu à peu et souhaite la disparition de cette dernière. Une jeune femme de vingt ans, surprotégée ne peut pas comprendre ce genre de choses. J'étais insouciante, je jouais dans l'immense jardin de la villa de l'une de mes cousines âgée de 13 ans, Anastasia, à Peterhof. Sept ans nous séparait, mais j'avais l'impression que c'était elle la plus âgée de nous deux, toujours à me surveiller, à prendre soin de moi, mais je ne m'en souciais guère. Une nuit, alors que le sommeil n'arrivait pas, je décidais de sortir prendre l'air dans le petit bois à côté de la demeure. En pyjama, seule, éclairée avec une simple lampe, me voilà à marcher, pieds nus à travers les arbres pour découvrir cet endroit qui m'a toujours fasciné. Une branche qui craque, une ombre qui apparaît et se rapproche. Sûrement un domestique qui vient me chercher pour ramener. Mais plus elle se rapprochait, et plus la peur me gagnait, ses yeux brillaient et étaient d'un rouge vifs, sa respiration rapide et rauque. Ma vision était devenue subitement trouble, des larmes parlaient sur mes joues sans que je sache pourquoi. Un choc, mon corps contre le sol puis une vive douleur qui m'a prise au niveau de mon cou, me donnant d'intenses convulsions. Papa, Maman aidez moi… 3 Septembre 1935 à Paris. Changer de condition, devoir apprendre à vivre autrement, à assimiler que autrui, qui au départ est là pour m'aider, pour me soutenir, est maintenant la source de ma survie. Cela a été très difficile pour moi, qui d'un palais resplendissant, du confort, est passé à la rue et surtout à devoir se nourrir seule sans que personne ne m'apporte le tout sur un plateau d'argent. Après ma transformation j'avais pris la décision de rester encore un peu avec ma famille. Suite aux révolutions du bloc de l'Est elle a été entièrement assassinée, excepté ma mère qui a fui en retournant dans son pays d'origine. Suite à ça je n'avais plus aucune raison de rester en Russie, surtout avec ces horribles souvenirs. J'ai donc décidé de me rendre à Paris, ni trop près ni trop loin de chez moi. Là, une soirée, j'ai découvert un cirque seul au milieu de nul part où s'échappaient des rires, des cris de stupéfactions. Au final je ne suis pas aussi différente qu'eux, nous avons quelque chose d'exceptionnel qui nous met en marge de la société. Sur un coup de tête j'ai décidé d'y travailler, et en tant que dompteuse de fauves. Huit tigres rien que pour moi. Mon numéro était le plus attendu lors des représentations : "La princesse aux tigres".   4 Août 1936 à Paris. Une fois que l'on a commencé dans le cirque, on ne peut plus s'en passer.  J'avais trouvé une vie qui me convenait parfaitement, seule dans ma cage avec mes fauves, le soir quelques représentations et quelques repas en "famille". Le dosage parfait. Je m'éclipsais de temps à autre pour trouver de quoi me mettre sous la dents, sans créer de gros remue ménage. Je faisais en sorte à ce que cela ne gâche pas mon bonheur. Puis il est arrivé, avec son visage parfait, et son sourire radieux. On aurait dit un ange tombé de son nuage exprès pour moi. Il venait d'Asie. Lui aussi voulait goûter à la vie de nomade. Il est devenu mon coéquipier pour les numéros de domptage. Puis nous avons craqué, et sommes devenu le coupe aux fauves. Mais il y a un toujours un hic, c'était un humain. Les mois passaient et je ne supportais plus d'avoir un amour démesuré pour lui comme une envie irrésistible de boire son sang. J'ai finalement avoué ma véritable condition, et cela ne l'avait pas effrayé bien au contraire, il était encore plus fasciné. On trouvait de petits arrangements pour pouvoir vivre notre amour, mais les années s'écoulaient, il mûrissait, devenait un homme alors que moi j'étais figée dans le temps. C'était devenu trop difficile de se dire qu'il était éphémère et moi non. J'ai fui, encore une fois, mais cette fois beaucoup plus loin, vers le pays de mes origines maternelles. 5 Aujourd'hui j'ai posé mes bagages à Seoul en Corée du Sud, j'ai pris le nom de ma mère pour me rapprocher encore plus d'elle, et je vis ma vie comme je le souhaite. Je me suis faite oubliée un moment, que mon rang de dompteuse de renom s'essouffle. Chassez le naturel il revient au galop. Je n'arrivais plus à me passer de ce petit moment avec mes fauves. Dans mon malheur il y a eu un petit bout de bonheur : un cirque avait posé son chapiteau aux abords de la capitale du pays du matin calme. Certes beaucoup plus moderne que ceux d'antan, et lui n'est pas itinérant bien au contraire. J'ai retrouvé ma place dans la cage au milieu du public à leur donner des frissons, à me nourrir discrètement, et à vivre comme je le souhaite, seule. Je sais qu'il y en a d'autre comme moi, mais je n'ai aucune envie de me lié d'amitié avec eux ou encore de faire parti de leur 'clan', je suis un vampire solitaire.

Code:

[*]<pr>jung jessica [SNSD] </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u82]Yoon Svetlana[/url]

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