cha hae x "du nil dans mes veines"

▼ infancia La "tendre" enfance, qu'ils disent. Le petit coréen - car il n'est pas bien grand face à d'autres - est de loin réfractaire à cette idée ; son enfance, il l'a déteste. Elle n'a que de mauvais souvenirs, des choses qu'il adorerait oublier, mais qu'il n'est pas capable.. D'oublier, quoi. Hae n'était pas un petit garçon heureux ; petit, faible, fin, on l'embêtait souvent. On le bousculait, on refusait de jouer avec lui car "on ne sait pas si c'est une fille ou un garçon !" Hae, il a toujours détesté sa corpulence si fine, si peu robuste, si peu masculine. Et le pire ? C'était bien sa pauvre maman. Qu'est-ce qu'elle adorait lui refiler les vieilles robes que sa soeur portait, plus jeune. Y'avait pas "assez d'sous" pour lui payer des jolis fringues de bonhomme, de vrai bonhomme - nan, c'est vrai qu'une robe en dentelle coûte moins cher qu'un pauvre jean.

Oh, ne vous inquiétez pas ; Hae a toujours refusé de se vêtir de ce genre de choses. Il les retirait sur le chemin de l'école, enfilait ses propres habits et rangeait la chose immonde que sa mère espérait qu'il porterait. Jamais ! Tout le monde se moquerait de lui, et ça, à vie.

Hae, il n'a eu qu'une amie, dans son enfance, une seule : Lee Cassis. Ouais, une fille. "Comme par hasard"

▼ juventud Ah, la jeunesse, quelle douce chose ; cet âge merveilleux où l'on pullule sous les pustules, où tout nous énerve, filles comme garçons - où vivre devient pénible, où certains périssent, où d'autres s'amusent. Et bien, pour Hae, il commençait à peine à s'amuser. Cassis, sa fameuse amie, avait emménagé dans un autre patelin pouri - car, j'ai oublié de le préciser, zut, mais ils ne sont pas originères de Séoul, mais d'un petit patelin à côté, un truc du genre Marly Gomont, m'voyez ?

Bref. Son amie partie, Hae s'est retrouvé seul. Sauf que, eh eh, sa croissance a bien joué son rôle ; certes, toujours aussi frêle, son visage s'est avéré devenir "beau". Ouais, un vrai visage de poupon, un truc adorable, aimé, et il s'en jouait, déjà. Beaucoup de filles souhaitaient sortir avec lui - et pour ne rien vous cacher, quelques garçons tentaient le coup, certains par pur romantisme, d'autres par pure phrénésie sexuelle. Aucun des deux n'a eu son bien - Hae s'est toujours refusé à quiconque. Il s'est toujours amusé de voir leurs moues déçues, leurs mines décomposées, l'air si triste qu'ils pourraient remplir la Mer Morte de leurs larmes - sadique, le petit ? Oui, clairement.

Oh, oui, il s'en est amusé jusqu'à ce qu'il termine l'école, jusqu'à ce qu'il est son diplôme ; mais sa dernière année le marqua particulièrement. Pourquoi ? Un p'tit vampire de rien du tout lui a demandé d'être son bar à cocktails personnel - qu'est-ce que le petit a fait ? Il a dit non, avec dédain, bien entendu, le vampire s'est énervé, a sorti les crocs - et hop, FUITE ! Pour tout vous dire, depuis ce jour, le petit coréen est toujours légèrement effrayé de tomber de nouveau sur lui - sait-on jamais.

▼ adulta Nowadays, comme ils diraient, Hae n'est plus ce petit gamin détesté. Dans sa fac, il est le boss, le king, le "mec-cool-super-froid", ce gars qu'on regarde avec des p'tites étoiles dans les yeux, et la culotte toute mouillée - façon de parler, hein. Hae, il ne sourit jamais, il s'énerve tout le temps contre tout le monde ; insulte, grogne, injure. Et son passe temps, entre deux trois cours à réviser, c'est bien de faire craquer des nerfs ; vengeance ? Oui, clairement. Mëme si ces pauvres étudiants n'y sont pour rien, le p'tit asiatique est trop rancunier - et trop curieux de savoir ce que, bordel, ça fait d'insulter et de rendre fou des pauvres êtres, sans doute inférieurs - j'insiste, mais il est néanmoins méfiant, de peur d'encore affronter un suceur de sang. To put it in a nutshell ; Hae vit sa vit, chiant comme jamais.