Yi Chang Wu

Bonjour mon nom est Yi Chang Wu, je suis un jeune homme de 17 ans depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 18 ans et que je sois d'origine Chinoise. Je fais partie des calices et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis violoniste. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les hommes


 

qualités   sentimental.   doux.   franc.   serviable.   sensible.   joueur.   fidèle.

défauts   timide.   obstiné.   trouillard.   naïf.   insolent.   déteste être seul.   fragile.  émotionnel.

Honnêtement je ne sais plus vraiment qui je suis, mais il y a au moins une chose que je sais : je suis un trouillard. Le mot est faible pour décrire à quel point je manque de courage. J’essaie de justifier ce manque de courage par ce qui m’est arrivé. Je me dis que s’il n’était pas arrivé ce qui est arrivé à mon frère je ne serais pas si faible, mais au fond de moi je sais que ça n’a rien à voir. Je sais que j’ai toujours était un très gros trouillard. Je sais aussi très bien que j’ai une très grande tendance à pleurer. Je me dessèche de tant pleurer, mais je continue, je pleure encore et toujours. Y-a-t-il quelque chose en moi qui n’est pas faible ? Je ne sais pas. Parmi mes nombreux défauts, on n’en trouve aucun qui irait avec le mot courage. Je suis timide, un autre signe de mon manque évident de courage. J’ai peur d’aller voir les gens et d’aller leur parler. Et pourtant, je déteste être seul : je me sens encore plus vulnérable. Un jour, quelqu’un m’a dit que j’étais très naïf. En effet, j’ai peur de beaucoup de chose et de beaucoup de gens, mais il est très facile de me manipuler, et je peux accorder une confiance aveugle en une personne qui ne me veut aucun bien. J’ai pleinement conscience de ce défaut, et pourtant je n’arrive pas à m’en défaire. En fait, je pense que je n’ai même pas envie de m’en défaire, car grâce à ma naïveté, je reste à l’abri de certaines peurs. Je ne suis pas fort, pas courageux mais je suis obstiné. On ne me sort pas une idée de la tête. Tiens, parlons-en de mes idées ! Elles ne sont pas toujours bonnes, elles sont même plutôt en général assez mauvaise, mais jamais je n’irais à l’encontre de mes principes. Jamais je ne cherchais à trahir une personne qui a ma confiance. Tout comme je n’irais pas lui mentir. Je suis quelqu’un de franc, et surtout, si je manque de courage, je ne suis pas pour autant lâche. J’aime aider les gens, leur rendre service et voir la gratitude sur le visage des autres personnes. Jamais je ne pourrais faire du mal à quelqu’un. Je ne veux pas blesser les autres, pour la simple et bonne raison que je ne ferais jamais quelque chose que je n’ai pas envie qu’on me fasse. Et comme je n’ai pas envie qu’on me fasse un grand nombre de chose, en général je ne viens pas chercher des noises là où il ne faut pas. En général… je suis très doué pour m’attirer des ennuis. Une catastrophe ambulante dirait certain. C’est exagéré, mais il faut avouer que je n’ai jamais été très habile, sauf avec les doigts… Ma mère me disait que mes longs doigts étaient fait pour faire du violon, elle n’avait visiblement pas tort étant donné qu’elle a fait de moi un prodige du violon… Ah le violon… Je déteste être remarqué. Je préfère rester dans l’ombre, à l’abri des regards, mais ce foutu violon m’a fait faire des concertos, je suis passé à la télé quand j’étais petit. Un journaliste m’avait décrit comme étant certainement le futur plus grand violoniste. Oui, j’étais très doué, plus que la plupart des gens, et à cause de ça j’attirais l’attention. Dès fois mon frère se faisait passer pour moi quand je n’avais pas besoin de jouer. Même ma mère n’y voyait que du feu… Il était malin mon frère. Il n’est peut-être toujours d’ailleurs. Moi je ne l’ai jamais été, il semblerait qu’à la naissance, il a hérité de toutes ces petites qualités, et moi, de l’inverse. Premier arrivé premier servi…

사람의 about the vampires J’ai toujours crains les vampires… Plus puissant, plus forts, ils étaient contre nature, ils étaient nos prédateurs. Mon père me disait qu’on devait les détruire définitivement. Ma mère, elle ne disait rien, mais je voyais bien qu’elle voulait que je les haïsse, comme elle et comme mon père. Mais moi, je n’ai jamais pu. La crainte… quand je pensais aux vampires, je tremblais presque de peur, quand je regardais la photo de mon frère jumeau prise quelques jours avant qu’un vampire ne fasse de lui un monstre je faisais des cauchemars. Ces cauchemars me montraient mon frère. Il venait, et me vidait de mon sang. D’autres cauchemars me montraient les cadavres de mes parents, comme mâché puis recraché par un vampire, puis mon frère apparaissait dans l’entrebâillement de la porte, du sang sur ses lèvres… Et là, je me réveillais en sueur dans la pénombre, les draps de mon lit entortillés avec en face de moi, la photo de mon frère éclairé par la lueur de la lune. Mes parents m’ont emmené voir un psy. Je voyais ce psychologue, à son tour dans mes cauchemars. Il était avec mon frère. Un vampire de plus, qui venait me hanter dans mes sommeils. Et un jour, l’un d’eux m’a sauvé la vie. Non, pas mon frère, et encore moins mon psy qui était encore parfaitement humain (dommage il avait tout d'un monstre...). Mais un vampire, que je n'avais encore jamais vu avant. Il était là, magnifique dégageant une aura terrifiante. Je savais ce qu’il était. Il me tenait fermement, m'empêchant de sauter. Je tremblais, de froid et de peur. Mais il m’a retenu, il m'a sauvé d'une mort certaine, et il a certainement sauvé aussi la voiture qui attendait au fou rouge plusieurs mètres en dessous. Il m'a sauvé, il a fait de moi son calice, et il m’a protégé. Près de lui je n’avais plus peur. Il était un vampire, mais il n’était pas dangereux pour moi. Éloigné de lui, la peur n'est que plus présente encore, mais près de lui, elle disparaît, chassé par sa présence protectrice. Je n'ai jamais su s'il m'appréciait vraiment où si je n'étais qu'un garde manger pour lui. J'ai toujours eu l'impression que cette dernière hypothèse était la bonne, et au fond de moi j'en suis même sûr, mais j'aime espérer qu'il m'aime... Parce que moi je l'aime.

1 L’air doux de l’été et le magnifique soleil qui trônait dans le ciel me narguait. Je voulais sortir et jouer avec mon frère, mais je ne pouvais pas. J’avais un concerto à répéter et je savais que maman ne me laisserait pas aller joueur tant que je ne l’aurais pas satisfaite. Résigné, je saisis mon violon et veillait à ce qu’il soit bien accordé. Cette tâche faite, sous les yeux attentifs de ma mère, j’entamais les premières notes de mon solo. Une note oubliée, maman soupira, me faisant signe de recommencer du début. Sagement je repris le morceau du début, m’appliquant. Plus vite je terminerais plus vite je pourrais aller jouer avec mon frère. Ma mère était très stricte avec moi, plus qu'avec mon frère. J'étais le musicien de la famille et donc ma mère s'occupait de moi. Mon père s'occupait de mon frère. Il lui apprenait les ficelles de son métier, le préparant à hériter de l'affaire familiale. J’enviais souvent les garçons de mon âge qui n’avaient pas à s’entrainer tous les jours au violon. Je les enviais parce qu’on ne leur disait pas qu’ils étaient de jeunes prodiges, je les enviais quand je les voyais jouer au foot, ou courir dans l'herbe en rigolant aux éclats. J'enviais tous les enfants de mon école. Le seul que je n'enviais pas, c'était mon frère. Car il était toujours avec moi à me soutenir. Pendant que je jouais, il était assis par terre, accoudé contre le rebord de la cheminée, il m’écoutait jouer et attendait sagement que je finisse. Il ne partait jamais jouer sans moi. Il était ce que j’avais de plus chère. Un frère jumeau qui me comprenait comme personne. Un seul regard et nous nous comprenions. Voir son sourire pendant que je jouais me donnait envie de jouer du violon encore plus longtemps. Il me donnait du courage. 2 Je ne voulais pas pleurer, mais des larmes naquirent et coulèrent le long des mes joues avant de s’écraser sur mes mains. C’était la première fois que je me disputais avec mon frère. Il était partit dehors dans une nuit plus sombre que la normale, et moi je restais là à pleurer. Nous avions beau avoir 17 ans, je restais trop fragile à pleurer ainsi dans ma chambre, comme un enfant de 4 ans. Lui il était plus fort. Il ne pleurait pas pour un rien. Je suis resté longtemps, assis sur mon lit. Mon frère ne revenait pas, et je commençais à m’inquiéter. Mon père disait qu’il ne fallait pas sortir seul trop tard… et même accompagné. Je suis sorti à mon tour, cherchant là où aurait pu aller mon frère. Où pouvait-il bien être ? Mon instinct me conduisit sur un chemin qu’on empruntait souvent, il menait directement à la ville. Le froid de la nuit commençait à me gagner, je grelottais et au moment où je m’apprêtais à faire demi-tour, j’ai vu quelque chose. Une forme sur le sol. En m’avançant, je l’ai immédiatement reconnu. C’était mon reflet. Sauf que mon reflet était mort… son sang commençait à sécher sur le sol, son visage lui aussi était maculé de sang, ses cheveux collait à son front… Non… Mon frère… il, il… était mort. J’ai voulu reculer, mais j’ai trébuché, m’étalant ainsi dans le sang de mon propre frère. J’ai criais… j’ai pleuré… et mon cerveau a dit stop. Trop d’émotion d’un coup. Je me suis évanouis, à côté du cadavre de mon frère. A mon réveil, j’étais au même endroit. Allongé sur le sol, le sang de mon frère empreignant mes vêtements et lui… ben il n’était plus là. Son cadavre avait disparu, comme par magie. 3 Chaque nuit se révélait identique à la précédente ; mon frère venait me hanter dans mes sommeils, il n’était plus humain et il m’effrayait. Chaque nuit mes parents entendaient les cris venant de ma chambre. Chaque nuit je me réveillais en sueur, revoyant le cadavre de mon frère. La journée, je refusais de sortir de chez moi. Cloitré dans ma chambre, la couverture appartenant autrefois à mon frère rabattu sur ma tête, le cadavre de mon violon sur le sol, je restais ainsi pendant des heures à pleurer. Mes parents avaient tout essayé. Le psy… ça ne fit qu’empirer les choses. Il m’effrayait lui aussi. Sa voix… je ne pouvais pas la supporter. Les médicaments n’étaient pas très utiles en dessous d’une certaine dose… en fait, ma mère ne comprenait pas pourquoi les boîtes de médicaments qu’on m’avait prescrit se vidaient si vite. Les drogues proscrites par le médecin me permettaient tout juste de dormir, ou plutôt de m’assommer sans que mon frère ne vienne me hanter. Je ne pensais plus pouvoir sourire un jour… Je revoyais toujours son cadavre dans ma tête, et j’entendais encore la voix de mon père murmurer le seul mot « vampire ». 4 La brise fraiche de l’hiver ramenait vers moi l’odeur des pots d’échappements. En dessous de moi… une route, des voitures, et surtout une chute assez longue pour mourir sur le coup. Quelques choses coulées le long de ma joue… des larmes. Elles étaient salés sur mes lèvres, elles empreignaient mon visage, et mes yeux étaient bouffis. Je fis quelques pas… les voitures s'arrêtèrent au feu rouge, les passants traversèrent la route. Ils ne savaient pas qu'au dessus d'eux, une personne s'apprêtait à mettre fin à ses jours. Sur quelle voiture mon corps allait-il tomber ? Ou alors serait-ce sur le bitume, au pied d'un passant ? A quoi bon continuer ainsi. Je n'en pouvais plus. Le bord de l’immeuble approchait, je m’apprêtais à sauter dans le vide quand quelque chose me saisit le poignet. Ses doigts me tenaient fermement. Très fort… La personne qui me tenait le bras me força à me retourner. Je me débattais, mais mes moindres mouvements étaient entravés par la force de l’homme qui me tenait. Il était très fort… trop fort. J’avais beau tenter de me libérer, espérant me retourner et sauter pour de bon, je n’y parvenais pas. Résigné, mes larmes coulèrent à flots sur mon visage, et j’abandonnais toute tentative de résister. J’étais hanté par son cadavre et je ne pouvais même pas mettre fin à tout ça. Je m’avachis dans les bras de celui qui me tenait prisonnier de cette vie, pleurant toutes les larmes de mon corps. J’aurais pu remplir un océan entier de mes larmes. 5 Ses dents pénétrèrent dans ma peau avec une facilité déconcertante. Je sentais mon sang affluer pour nourrir le vampire que je servirais désormais à jamais. Mon coeur battait de plus en plus vite, mes muscles se détendirent, mon corps tout entier se laissa aller. Je ne savais pas si j’avais de quoi avoir peur ou non. En sa présence j’étais rassuré. Peut-être était-ce à cause du fait qu’il avait fait de moi son calice ? Je servais de nourriture à un être qui avait rendu ma vie impossible, et pourtant je ne parvenais à le détester en sa présence. Je pensais encore à mon frère… mais j’avais moins peur à présent.   Mon sang nourrissait cet être et je m’en réjouissais presque ? Étais-je devenu fou ? Si mon père me voyait ainsi, il n'hésiterait pas une seconde à me tuer. Les vampires... j'étais censé les détester, les haïr au point de les traquer et de les tuer tous. Et pourtant j'étais là, dans les bras de l'un d'eux, à me laisser aller pendant qu'il se nourrissait de mon sang humain. Pourquoi je devais les détester les vampires ? Parce qu'ils avaient gâché ma vie ? Parce que mon frère avait disparu en devenant l'un deux, non sans me laisser un grand sentiment de culpabilité ? Je les détestais, non, je les craignais plus que tout, et pourtant, j'étais là à en servir un sans pouvoir le haïr. Des fois je me rebelle, mais à chaque fois, je comprends que c'est vain. Ma vie est à présent voué à ça. Grâce à ce vampire je n'avais plus autant peur qu'avant, du moins pas en sa présence. Quand il était près de moi, il me débarrassait d'un fardeau.

Code:

[*]<pr>Oh Se Hun [Exo-K] </pr> alias [url= http://calix-sanguinis.forumactif.org/u165]Yi Chang Wu[/url]

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