CHANG SERENA (♦) i have nothing to offer but blood, toil, tears and sweat. [done.]

Bonjour mon nom est Chang Serena, je suis une jeune femme de vingt-et-un ans depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement vingt-et-un ans pour le moment et que je sois d'origine coréenne de part ma mère, chinoise de part mon père. Je fais partie des calices et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis professeur de yoga Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les hommes.


   

qualités    attachante.    souriante.    charmeuse.

défauts    mythomane.    impulsive.    capricieuse.

Je suis très extravertie. Oui, vraiment très extravertie. Mais, en général... Disons juste que mon comportement dépend de mon humeur. Je suis loin d'être méchante. Je vous le promets. C'est si difficile à croire ?! Par contre... J'aime m'amuser. Et au dépend des autres, avouons-le. Quelques mensonges pour me faire mieux voir, ou pour obtenir une chose qui me tient à coeur. Quelques larmes de crocodile pour attendrir. Un sourire pour charmer. Et hop, c'est dans la poche. Question mensonge, je suis quasiment imbattable, j'ai constamment de nouvelles idées en tête. Puis, sérieusement, si mentir m'a parfois apporté des ennuis, ça m'a aussi beaucoup aidée... C'est un talent, je n'y peux rien. Mais c'est en grande partie grâce à mon expérience. Ca fait depuis toute petite que je change d'identité comme de chemise et que je m'invente des vies. Ehem, mais bref. Pour faire simple, les choses se passent généralement ainsi :j'essaye de me faire bien voir la première fois, du moins, tant que la personne en question a l'air &est sympathique. Dans le cas contraire, je suis une peste, ou une garce, ou ce que vous voulez. Qui s'y frotte s'y pique. Croches-pattes, et coups dans l'ombre. Eh bien oui ! Puis, j'ai de la chance, grâce à mon petit visage de poupée, je passe toujours pour un ange. Alors j'en profite. J'agis discrètement, et ainsi, je ne suis jamais prise pour coupable. Elle est pas belle, la vie ? Avec mes amis, je suis sensiblement différente. Mais je suis toujours fidèle à moi-même. Un peu moins menteuse – mais en général, mes amis me connaissent bien et savent donc que je laisse glisser de temps à autres quelques petits mensonges pour égayer mon existence -, un peu plus indulgente – ils ont droit à deux chances avant que je ne m'énerve réellement – mais... Plus brutale. Enfin, je suis brutale à ma façon, avec un peu tout le monde, disons juste qu'avec mes amis j'ai tendance à me laisser aller, et à oser un peu tout. Ce sont mes amis, ils me connaissent, me comprennent, alors je me permets bien plus de choses en leur compagnie. Puis, je suis aussi une personne de confiance, mine de rien, et mes amis peuvent réellement compter sur moi. Il n'est pas rare que je m'attire des problèmes à cause d'eux... Ma grande intelligence est très sollicitée, que voulez-vous ! Sauf que cette grande intelligence est bien trop grande et diabolique... Du coup, mes plans farfelus finissent souvent par me mener dans de drôles de situations... Et au final, c'est moi qui prend tout dans la tronche. Mais, après tout, l'amitié, c'est pour les bonnes et les mauvaises passes, non ? Maintenant, mes conquêtes... J'ai eu une ribambelle de petits amis... Que je n'ai jamais aimé. Par amour. Je les ai appréciés, certes, mais pas aimés. Enfin, et encore, il y en a certains, je n'en avais parfois pas grand chose à faire. Une fois, j'ai accepté de devenir la petite amie du frère d'un de mes ami... Parce qu'il n'en avait pas et qu'il était plutôt mignon. Une autre fois, je suis sortie avec un inconnu... Parce qu'il avait besoin d'une petite amie devant ses parents. Puis il était riche et il avait promis de bien me payer. Donc, là, j'ai « joué » le rôle de la petite amie, et cela ne m'a posé aucun soucis. De toute manière, j'accepte d'être la petite amie d'à peu près n'importe qui, tant que l'individu en question est mignon, me traite comme une princesse et cède à mes caprices. Mais, oui, j'aime séduire, plaire, jouer de mes charmes... Comme toutes les femmes.

사람의 about the vampires Je ne les porte pas réellement dans mon coeur... Bon, je ne les discrimine pas totalement pour autant - ou presque pas - mais, je ne les apprécie pas, pour la simple et bonne raison qu'ils sont dangereux. Avoir la mauvaise impression qu'un être vous est supérieur en tous points, c'est tout simplement... Désagréable. Que vous ne pouvez rivaliser avec lui, qui plus est. Je pense que les vampires sont beaucoup mieux derrière un écran de télé ou dans les pages d'un livre plutôt que dans la réalité. J'aurais préféré qu'ils ne soient pas parmi nous, mais maintenant qu'ils le sont, il n'y a pas grand chose à faire. S'ils n'avaient jamais existé, je n'aurais pas à supporter l'autre idiot d'Aiden. Jamais je n'ai voulu devenir un calice. Sérieusement, donner son sang à un hôpital est bien plus rentable qu'à une créature de la nuit. Voilà d'ailleurs une raison de plus pour laquelle je n'aime pas les vampires : ils se croient tous permis. Et ils n'hésitent pas à forcer les humains à agir d'une certaine manière lorsque leurs envies sont en contradiction avec les leurs. J'espère vraiment que j'aurai l'occasion de lui faire regretter amèrement ce qu'il m'a fait. Jamais, jamais personne ne m'a forcée à faire quoi que ce soit. Et un petit suceur de bi... De sang, pardon. Restons polis. De sang, donc, sorti de nul part, s'est amusé à jouer avec ma vie et avec tout le reste d'ailleurs comme si je n'étais qu'une poupée barbie. Je vais lui montrer de quoi une barbie coréenne peut être capable. Je ne suis pas blonde, moi, contrairement à l'autre cruche.

1 Je suis née un premier avril. Encore aujourd'hui, j'ai toujours droit à un poisson d'avril de la part de quelqu'un lors de mon anniversaire. Fille cadette de mes parents – qui avaient alors accueilli une autre demoiselle trois ans avant mon arrivée -, je fus réellement chouchoutée. Nous étions quatre, ma mère ne travaillait pas, mon père travaillait comme routier et puis, ma sœur ainsi que moi, nous allions en cours. Elle était censée devenir ingénieur ou médecin pendant que moi, on me destinait à une carrière d'avocate. Pourquoi avocate ? Parce que j'avais un talent admirable pour la comédie et le mensonge, ainsi qu'un certain sens de la persuasion totalement naturel, qu'avaient repéré mes parents dès le départ. Enfant turbulent, je ne tenais pas en place. Et à la cours de récréation, on ne voyait que moi. La petite princesse, qui exigeait que l'on mette mille rubans roses dans ses cheveux parce que c'est '' cute '' et '' c'est comme cendrillon '' et toutes ces choses. Je me rappelle encore du jour où j'avais dit à mon père, en ayant seulement six années au compteur, que j'allais piquer le mari de cendrillon parce qu'il était trop riche et beau pour elle. Cendrillon... Quelle chance elle a eu, cette salope. Enfin bref. À la cours de récréation, j'étais la petite fille chef de bande... Vous voyez de quoi je veux parler ? Dans toutes les écoles, il y en avait une. Une jolie fille que toutes les autres suivaient, et que tous les gamins courtisaient. Je me souviens encore de la collection de cadeaux que j'avais, à l'époque. Des chocolats, des cookies, même des cartes pokémons, que ma sœur m'aidait à ramener à la maison. Je n'étais pas une peste pour autant, loin de là. Mais, oui, j'avais d'ores et déjà une âme de leader. Et il ne fallait pas empiéter sur mon territoire, tout simplement. Qui s'y frotte, s'y pique. Oui oui, même à un si jeune âge. 2 Toutes les bonnes choses ont une fin. Et, ma vie bien tranquille, je n'ai pu en profiter que jusqu'à l'âge de dix ans. Là, ce fut le drame. Mon père fut victime d'un accident. Un accident fatal. Il ne survécut pas, et perdit la vie sur le coup, avant même d'être emmené à l'hôpital. Lorsque ma mère apprit la nouvelle, elle fut dévastée. Elle n'était pas la seule à être dévastée, nous aussi, nous l'étions. Mon père était la seule figure masculine du foyer. Il était aussi celui qui subvenait à tous nos besoins. Puis, il était mon papa. Je lui sautais sur le dos, je lui réclamais des poupées, il m'emmenait au parc et m'emmenait même faire du shopping bien qu'il ne s'agissait pas là de son activité préférée. Nous avons toutes eu du mal à accepter sa mort. Mais, lors de son deuil, ma mère se laissa sombrer dans une sorte de dépression, qui dura plusieurs mois. Et, durant ces mois, nous nous étions contenter de piocher dans nos économies pour vivre. Malheureusement, ces économies n'étaient pas un puits sans fond. Elles se sont terminées. Et là... Oui, c'est là que l'horreur a débuté. Ma mère s'est mise à chercher du travail, mais tout ce qu'elle trouvait ne suffisait pas à nous faire vivre. Alors, peu à peu, nous accumulions les dettes. Une année suffit à nous faire plonger définitivement. Nous devions désormais fuir. Fuir où ? Dans d'autres villes. Fuir les huissiers. Ma réaction face à ce remue-ménage et à ce changement de vie total ? Le mensonge. Je mentais sur ma famille, sur notre fortune, sur tout. Je ne voulais pas que l'on connaisse ma vie. Nos difficultés. Non, je ne voulais pas qu'on en sache quoi que ce soit. Ma mère ne voyait pas cela d'un très bon œil mais d'un autre côté... Elle ne pouvait pas vraiment m'en vouloir. Après tout, je ne mentais pas autant uniquement pour cacher notre misère, mais aussi pour fuir les huissiers qui étaient à nos trousses. Lorsqu'ils me questionnaient, je brouillais totalement toutes leurs pistes... Je me souviens même encore une fois avoir obtenue de l'argent de la part d'un huissier, au lieu de le mener à ma mère pour qu'elle puisse le rembourser. Si c'est pas une véritable pro' de la manipulation, ça. Un sourire d'ange, des larmes de crocodiles, les bons mots et le tour est joué ! 3 I'm popular. Oh, I'm so popular. On ne change pas les bonnes vieilles habitudes. J'étais la meneuse à la maternelle, en primaire, au collège, alors, évidemment... Il ne pouvait qu'en être de même au lycée. Le lycée... J'en garde un très bon souvenir. Je me rappelle encore de tous les petits copains que j'avais eu à l'époque. Toutes les fêtes auxquelles j'avais participé. Toutes les histoires et les embrouilles desquelles je m'étais mêlée. Et enfin, tous les mensonges que j'avais raconté. Une liste infinie. Mais tous toujours bien rodés, évidemment. Il se trouve que dans mon ancien lycée, pratiquement personne, hormis mes plus proches amis, ne savait pour notre véritable situation financière. Tous pensaient que j'étais plutôt aisée. A vrai dire, on ne peut penser qu'ainsi en prêtant attention aux vêtements que j'avais alors l'habitude de porter, et aux personnes avec lesquelles je traînais. Mais il se trouve que ces robes, jupes, sacs, et même maquillage de luxe me venaient tous de la part de ma ribambelle de petits copains. Eux étaient riches. Et mignons. Et m'aimaient. Et me traitaient comme le mérite la princesse que je suis. Parfait, non ? En ce qui me concerne... Je ne peux pas vraiment dire que j'en ai réellement aimé un par amour. Mais, je les ai appréciés. Ils me traitaient bien, et je leur rendais bien, dans la mesure du possible. Oh, ne nous voilons pas la face, je change de petit copain comme de chemise depuis le premier jour où j'en ai eu un, c'est une sorte d'habitude, bien ancrée, et je l'assume totalement. Certes, maintenant que je commence à prendre de l'âge je tente tout de même de me mettre en tête l'idée de me stabiliser avec un homme très beau et très riche et qui m'aimerait à la folie mais... Vu ma nouvelle situation. Vu la surveillance rapprochée dont je suis victime désormais. Vu mon statut de calice dont je ne sais encore comment me débarrasser, les choses deviennent bien plus compliquées que dans le passé côté relationnel.   4 Lorsque j'eus 17 ans, une véritable catastrophe se produisit. Une autre catastrophe. De la part de ma plus grande sœur, cette fois-ci. A 20 ans, elle accouchait d'un petit garçon... Dont le père était un véritable irresponsable. Il refusa catégoriquement de le reconnaître. Nous voilà désormais non plus à galérer à trois mais à quatre, avec un nouvel membre dans la famille. Ma grande soeur abandonna ses études pour se mettre à travailler, afin d'aider ma mère à subvenir à nos besoins, et de mon côté, je poursuivais mes études tout en ayant par-ci par-là quelques petits boulots de temps à autres, même si, avouons-le, l'argent que je ramenais me venait généralement plus de mes petits copains que de mes patrons. Vous savez, lorsque votre situation financière est critique, et que vous avez totalement conscience de votre pouvoir de séduction... Alors, vous pêchez tout naturellement les plus gros poissons. Je ne tombais pas amoureuse, de toute manière. Pourquoi refuser de sortir avec un joli garçon qui peut m'offrir tout ce que je veux simplement sous prétexte que je ne suis pas raide dingue de lui ? Non non non non, ce n'est pas la manière de penser de Serena, ça. C'est hasbeen démodé stupide et tout ce que vous voulez. Enfin bref. Donc, nous tentions toutes les trois de tenir tant bien que mal le coup. Quant à moi, l'expérience de ma sœur me servit de leçon. Elle m'apprit à me méfier de plus belle des hommes. Et surtout de leurs mains baladeuses. Vous vous dîtes sûrement qu'une fille qui sort avec un nouvel homme toutes les semaines ne peut être qu'une marie couche-toi là. Eh bien figurez-vous que non. Durant toute cette période, je me suis promise de rester vierge. Vierge jusqu'au mariage. Tel était mon but, au départ. Il était une fois. Car désormais, ce n'est plus vraiment d'actualité, encore à cause de cette connerie de calice qui est venue tout chambouler et dont nous allons parler plus tard. 5 Notre situation ne dura ainsi qu'un an. Ma sœur finit littéralement par péter un plomb et par quitter le domicile familial, nous laissant son fils au passage. Encore aujourd'hui, nous n'avons aucune nouvelle d'elle. Toute cette pagaille est arrivée à l'aube de mes dix-huit ans. De nouveau, les choses se compliquèrent. Le petit avait besoin d'une mère. Ma mère passait son temps à travailler. Moi, j'étudiais encore... Mais j'avais tout de même plus de temps libre qu'elle. Je me mis alors à m'en occuper. Et s'il sait très bien que je ne suis que sa tata aujourd'hui, je reste tout de même une maman de substitution pour lui. Mais il semblerait qu'il n'ait vraiment pas de chance, le petit Daniel, puisque même moi, la ''maman de substitution'' finit par être forcée de m'en séparer. A cause d'un parfait idiot. Aiden. Je maudis encore le jour où j'ai eu le malheur de franchir le seuil de ma porte pour le rencontrer. Il a tout gâché. Alors que je m'étais mise à travailler – en tant que professeur de yoga, autant à domicile que dans des salles de sport – et que notre situation matérielle s'améliorait doucement mais sûrement, il me fit une drôle de proposition. Devenir son calice. Chose que je refusai catégoriquement, évidemment. Moi, la grande, la magnifique, l'incroyable Serena, me transformer en poche de sang pour vampire en manque de neurones, no way. Je l'ai clairement envoyé balader et je l'ai ignoré. Jamais je n'aurais alors cru qu'il s'arrangerait tout de même pour que les choses se déroulent selon son bon entendement. Durant quatre jours, je fus absente de chez moi sans donner de nouvelles. Parce qu'il mettait en place son petit rituel et m'empêchait de mettre un seul pas dehors. Je n'étais pas dans mon état normal. Si je l'avais été, je ne l'aurais pas laissé me toucher, et je n'aurais sûrement pas fini dans le même lit que lui. Il s'agirait là d'une étape de l'établissement du lien entre le calice et le vampire. Etape de mes deux ouais. Moi qui comptais réellement rester vierge et donner cette première fois à l'homme que j'épouserais & donc que j'aimerais vraiment.. Bah j'ai fini par la perdre avec un véritable inconnu que je ne porte pas dans mon cœur. Si j'avais su, je ne me serais pas gênée pour me taper n'importe qui avant cet incident. Cela fait désormais depuis quelques mois que je suis ''à son service'' et la pilule ne passe toujours pas. Je déteste cette situation. Je déteste être éloigné du petit bout'choux qui m'appelle encore tous les soirs pour me demander de rentrer à la maison. Je déteste voir ma vie totalement chamboulée simplement parce qu'un suceur de sang en a décidé ainsi.

Code:

[*]<pr>Park Sora [Ulzzang] </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u152l]Chang Serena[/url]

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