it is disgusting. feat khenty

J'en ai vu des genres de clients dans ma carrière de serveur. La plus part qui venait au Camélia était friqué à mort, tellement riche que cela se voyait dans la façon d'agir. Une fille, par exemple, portait souvent des tenues softs et élégantes. Sa façon de manger ressemblait à ce style anglais, avec le petit doigt levé et le geste léger. Durant quasiment une bonne année dans ce domaine là, à cette place précise, j'ai eu la chance - ou le malheur - d'observer les personnes présentes chaque jour dans cet endroit vivant et chaleureux à la fois. Jusqu'à aujourd'hui, jamais rien de sorcier ne s'était passé. Peut-être deux ou trois sorcières se croyant au dessus des règles et jugeant nos pâtisseries de commerciales et non artistique. Le patron favorise la vente et l'argent, pas son talent et l'apparence. Mais bon, l'être humain a tendance à toujours se plaindre pour x ou y raison qui m'échappe vraiment. Sauf qu'aujourd'hui, un autre type de clientèle me faisait face. Ou du moins, mon regard n'arrivait même plus à se détâcher d'elle. En d'autre temps, sa gourmandise et son excès de commande m'aurait bien plu, mais à en voir les grimaces déformant son joli minois... Ce n'était pas le cas. était-ce si affreux pour qu'elle recrache sa bouchée dans sa serviette ? J'en restais quasiment interloqué, les yeux ronds comme des soucoupes et ma commande en suspens. Pour le coup, j'étais presque tenté de goûter ses gâteaux pour juger par moi-même si cela venait de notre travaille ou de la jeune fille. Pourtant, ma place dans l'entreprise ne me permettait pas tellement de faire une action si déplacée. Alors je l'observai en retrait, voyant bien qu'elle avait dû me remarquer. Je n'étais pas discret en même temps, bien trop curieux de savoir la raison de son commentaire peu plaisant. Immonde. à ce point ? J'irai m'en excuser au près de mon supérieur si mon agissement déplaît, mais je ne pouvais plus rester à ma place, ni reprendre mon service. Me rapprochant d'elle, je fis en sorte de paraître amical en lui souriant. « Mademoiselle ? Quelque chose vous déplaît-il ? » Demandai-je poliment en penchant un peu la tête sur le côté. Plusieurs regards se posaient sur nous, d'autre s'en détachait sans plus d'attardement. Une chance pour moi, mon patron n'était pas dans le salon en ce moment même. « Si cela n'est pas à votre goût, veuillez nous en excuser. » Au fond, je voulais surtout savoir ce qui clochait avec les desserts. Peut-être qu'elle n'aimait tout simplement pas les pâtisseries ? Dans ce cas, je m'inquiète de trop. Après tout, sur la pièce entière, une seule "râlait". Portant mon regard sur la pendule murale au dessus du comptoir, je réalisai qu'il me restait près de dix minute de service, avant de pouvoir partir. Dix minutes suffisent-elle pour comprendre le pourquoi du comment ?

Voir une jeune fille si mignonne manger avec autant d'envie et constater seulement du dégoût sur son visage après la première bouchée, était vraisemblablement étonnant. Je n'avais pu m'empêcher, sur le coup, de me rapprocher d'elle pour lui demander si ça allait. Ma politesse était à la hauteur de ma délicatesse, je ne voulais surtout pas paraître trop curieux ou brusque avec une cliente. La demoiselle en question me fixait en gonflant les joues, rajoutant un air adorable sur son visage de poupée. Mes yeux n'arrivaient même plus à se détacher des siens, obnubilés par cette apparence que je trouvais vraiment jolie. à l'entente de sa voix, ma tête s'inclina légèrement sur le côté avec une mine interrogée. Dire quoi ? Mon regard se reportait aussitôt sur le gâteau qu'elle mettait en miette, tout en expliquant le fond de sa pensée. Le simple fait qu'elle se voit extérieure à l'humain me mettait la puce à l'oreille immédiatement. Légèrement surpris, j'écarquillais mes yeux sans la lâcher du regard, mes paupières restant ouvertes durant plusieurs longues secondes. Elle parlait de sang, sans aucune gêne et j'avoue que cela me gênait un peu. « Euh... » à mon tour de paraître hésitant à la limite de gonfler aussi mes joues. à dire vrai, et vivant avec des vampires, j'avais vraiment prit sa remarque au sérieux. Sait-on jamais qu'elle désire un verre de sang comme si c'était une tasse de café. Son clin d'oeil à mon attention me fit d'abord rougir, avant de comprendre le sens de ses mots. Donc, elle plaisantait ? C'est idiot, non, je me sens stupide plutôt d'avoir pu imaginer un repas de la sorte. Que dirait les autres clients ? Surtout s'ils ne sont pas vampires comme elle. D'ailleurs, est-ce la première fois que je vois une buveuse de sang s'afficher autant en publique ? Je l'ignore, mais j'étais plus que surpris par son manque de discrétion. Au moins, c'est bien un miracle que cette demoiselle soit un peu soft pour ne pas sauter sur le premier client du salon, comme le fait si bien un vampire affamé. à moins qu'elle ne soit pas si affamée mais juste gourmande ou curieux ? Tant de question que je balayais d'un simple mouvement de tête. « Non, ne vous inquiétez pas. Vous n'êtes pas la première que je côtoie. » Lui dis-je avec le sourire, avant de jeter un coup d'oeil sur la pendule murale annonçant la fin de mon service. Cette fille m'intriguait dans le fond, et j'avais vraiment envie de discuter un peu avec elle. « C'est sûrement indiscret de ma part, mais ça ne vous dérangerez pas de discuter un peu dès que j'aurai terminé mon service ? » Un peu direct mais compréhensible. ça façon de manger marquait bien le soucis avec la nourriture humaine, c'est curieux. Avec Kwang Ho, je n'ai pas trop l'occasion de parler bouffe... Ni avec Dae Min d'ailleurs, puisque ça ne fait pas si longtemps que j'ai appris la vérité à son sujet. Qu'importe, discuter n'a jamais tué personne.

Cela fait bien un moment que je ne me considère plus vraiment comme un simple et banal humain avec toute sa cervelle pour bien réfléchir. Inviter un vampire, qu'importe sa beauté, était un réel danger que je ne mesurai pas. Disons que sa nature passait au second plan, quand je voulais en apprendre plus sur eux. Des deux vampires qui je connais, l'un ne me dit jamais rien sur sa race, et l'autre... Je n'ai toujours pas osé aborder ce sujet fâcheux avec lui, comme celui du calice que je suis devenu. C'est bien le genre de conversation à plomber l'ambiance en deux temps trois mouvements, alors je préfère l'éviter. Quand j'ai entendu parlé cette jeune fille avec une telle franchise, j'ai su que c'était à elle que je pourrais poser toutes mes questions. Certes, c'était une inconnue et je risquai beaucoup à vouloir un peu de son temps, mais croyez-moi, si je ne jouais pas ma vie à chaque instant, je lui aurais bien offert mon sang en dédommagement. Malheureusement, ce ne serait possible pour elle, comme pour tant d'autre. Un petit sourire étira le coin de mes lèvres que je la vis humer l'air comme un mignon petit animal aux aguets. Bonne déduction, pensais-je en hochant lentement la tête. Ce n'était pas une question, mais j'affirmai juste ses propos. Elle avait vu juste, mais comment faisait-elle ? Kwang Ho me l'a-t-il expliqué ? J'ai sûrement dû l'oublier avec les derniers événements, passoire mémorique que je suis. Du point de vue qu'un calice, c'était difficile de comprendre ce rejet face à ces créatures. était-il marqué KWANG HO en gros sur mon front ? Ou CALICE, peut-être ? Dans tout les cas, cette jeune fille n'en semblait pas si ravi, d'être aussi proche de moi. à ne pas en douter, vu sa remarque. Effectivement, Kwang Ho a horreur des gens qui m'approchent, mais c'est un topo en général. Vampire ou humain, il se montre toujours insupportable. Pourtant il n'a rien fait de mal à Dae Min, quand je lui ai demandé de rester gentil avec lui. Gentil avec les gestes, mais sûrement pas avec les mots. Disons qu'il sait retourner la situation à son avantage. Je ne pouvais, par ailleurs, pas lui affirmer si mon maître était un level 1, 2 ou 3. C'était bien trop compliqué pour moi, mais j’opterai pour le plus puissant des niveaux. à moins que ce soit son sale caractère qui lui donne cette impression de force ? aucune idée! Mais les mots de la vampire me fit rire, bien qu'ils soient compréhensible. « Ne vous en faites pas, Kwang Ho ne vous fera jamais de mal si nous ne faisons que discuter tranquillement. Il est un peu bourrin, mais sûrement très compréhensible ~ » J'osai l'espérer, tout du moins. Une nouvelle fois, j'offrais un grand sourire à la demoiselle pour tenter de gagner sa confiance et de me procurer son accord. Sa façon de parler était plaisante et je suis sûr qu'elle est du genre sincère, à dire ce qu'elle pense. Pas comme les vampires qui me servent de meilleur ami et de maître. Qu'importe. Je jetais un rapidement coup d'oeil à l'horloge en constatant qu'il me restait moins de dix minutes à travailler. Mais avant tout, il me fallait une réponse de la jeune fille assise face à ses pâtisseries en miettes.

Kwangho. Cela ne lui disait strictement rien. Mais cela n'avait rien de bien étonnant, la jeune vietnamienne ne connaissant que très peu de vampires probablement à cause de son jeune âge vampirique. Cependant si son créateur se nommait kwangho, alors il s'agissait forcément d'un homme. Elle écarquilla les yeux avant de cligner ceux-ci, elle en savait peu sur les calices mais suffisamment pour savoir que si ce jeune homme avait été humain auparavant, il lui avait fallus passer par la case sexe pour devenir ce qu'il était à présent. Elle frisonna. Maï faisait partis d'un faible pourcentage d'êtres vivants n'aimant pas particulièrement cet acte bestial ou n'y trouvant pas de plaisir particulier, le sang lui suffisant amplement à atteindre l'extase. Fixant le jeune serveur, elle se mordis la lèvre inférieure, cela n 'avait pas du être simple pour lui. Quoi que l'on puisse dire aucun calice ne pouvait réellement être à l'origine de sa transformation, aucun n'avait réellement choisis cette destinée, de simples et vulgaires morceaux de viandes pour ceux de son espèce. «  Je vais vous attendre , mais ne me faites pas trop patienter. » Elle lui adressa un doux sourire associé d'un clin d'oeil avant de reporter son attention sur ses patisseries. Cela la mettait mal à l'aise au fond de savoir, que ceux de son espèce malmenait des humains innocents, bien qu'elle se doutait fortement de l'addicion que finissaint par éprouver les calices envers leurs tortionnaires. S'emparant de sa fourchette elle se remise à manger en oubliant presque le dégoût causé par les aliments tellement le cas des calices la préoccupé. Comment pouvait-on accepté d'être la nourriture d'un être semblable à nous ? N'était-ce pas se rabaisser et perdre toute fierté que l'on pouvait posséder ? Elle était sceptique, à vrai dire elle ne savait même pas ce que c'était que d'avoir un calice, elle était trop faible pour se risquer à transformer qui que ce soit et la case sexe avait tendance à la rébuter. Peut-être pourrait-elle se permettre de poser certaines questions au jeune serveur , après tout jong shin se refusait de répondre à certaines questions autant trouver les réponses auprès d'un autre. S'essuyant délicatement la bouche, elle entendit la respiration du jeune serveur se rapprocher jusqu'à ce qu'il ne l'ai rejoinds. «  Vous avez été relativement rapide. Vous voulez rester ici ou changer de lieu, je suppose que cela n'est guère plaisant de rester sur son lieu de travail lorsque l'on a finis de travailler. » Après tout cela était relativement compréhensible, la vietnamienne ne restait jamais au lunatic après avoir faite ses heures alors si ce jeune homme voulait quitter son lieu de travail, elle le suivrait.

Dans un sens, je me disais que ce devrait sûrement être une bonne chose qu'elle ne connaisse pas Kwang Ho. Après tout, manquerait plus qu'elle s'enfuit en sachant qui est la bête et qu'elle craignait vraiment de ma parler, ou même, juste de me regarder. Par moment, c'est l'inverse. On me fixe, me toise, ou on se sert de moi pour arriver indirectement à mon maître. à la longue, je devrais m'y faire mais je suis tellement naïf que je ne capte jamais le subterfuge grotesque des profiteurs sans gêne. J'étais loin de me douter qu'elle pouvait penser à ce genre de chose, sur le contrat nous liant ce vampire et moi. Oui, entre hommes. Est-ce si surprenant ? J'oublie souvent, ou j'ignore même, ce petit désagrément pour devenir calice. Kwang Ho l'a tellement fait avec moi que j'ai l'impression que ceci est devenu une vague routine. Si elle savait l'ancien comportement de mon maître, avant qu'il ne se décide quelques mois plus tard -quasiment une année- à se montrer plus doux et attentionné. Peut-être qu'elle fuirait aussi! Autant éviter les détails sur mon passé de calice. Quand elle accepta enfin de passer un peu de temps avec moi, un large sourire étirait mes lèvres, révélant mes dents blanches. « Je tâcherai d'être le plus rapide possible! » Pour un humain, du moins. Un dernier coup d’œil vers la jeune fille et je vis qu'elle triturait encore son gâteau avant de continuer à le manger. Pourquoi faire cela si elle le trouve si immonde ? Décidément, j'aurais presque la sensation qu'elle se force pour faire plaisir au pâtissier. Oubliant rapidement ce petit détail, j'attendis l'heure pile de ma fin de service avant de partir dans les vestiaires, non sans prévenir les autres. Sait-on jamais qu'ils s'inquiètent de me voir soudainement partir. Qu'importe. En deux temps, trois mouvements, je prenais mes affaires laissés dans mon casier et décidais aussitôt de garder cette tenue là. Histoire d'aller plus vite et de rejoindre rapidement la demoiselle à sa table. Quelle allure de fou pouvais-je avoir ? Aucune idée et je m'en souciais guère. Mon sourire revenait aussitôt illuminer mon visage, tandis que j'hochai la tête à sa proposition. Rester au Camélia n'était pas une gêne en elle-même, mais disons que parler sous le regard des collègues.... C'était frustrant et dérangeant. « Excusez-moi du dérangement. Nous pourrions allez boire un verre mais je doute que le résultat soit bien différent des pâtisseries ? Posons-nous dans un endroit plus tranquille et à l'abri des regards indiscrets. » Je ne visais personne, mais les coups d’œils des autres serveurs devaient aussi en dire long sur mon choix. Peut-être que cela la dérangeait de bouger ? à part m'excuser platement du dérangement, je ne pouvais rien faire de plus. « D'ailleurs, appelez-moi Khenty et vous pouvez me tutoyer. » Disais-je pour alléger l'atmosphère trop respectueuse et poli entre nous. Pas au delà de l'irrespect, non plus, mais que l'ambiance paraisse juste un peu plus normale et légèrement. Ce serait sûrement mieux pour discuter sans tabou, même entre parfait inconnu. Quoique, je ne dois plus être du moment qu'elle connaît mon nom, comme à présent.