Min Snow ▬ If I close my eyes, how can I see you ?

Bonjour mon nom est Chae Min Snow, je suis une jeune femme de 27 d'origine coréenne. Je fais partie des humains et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis à la recherche d'un métier.  Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les hommes.


   

qualités    Franche    Déterminée    Sociable

défauts    Agressive    Arrogante    Susceptible

Te décrire mentalement, c'est une chose que tu détestes au plus haut point. C'est dur de définir sa propre psychologie. Néanmoins, tu vas procéder par étapes, ça sera plus simple pour toi, grande flemmarde. Citez dix de vos défauts. Dix défauts. C'est trop court. Mais en même temps, tu tombes vite à court de mots. Tu as tellement de défauts, selon toi, que ça te ferais presque déprimer quand tu y penses. Tu n'es pas très bavarde et parler de toi t'insupportes. Mais tu n'as pas le choix. Alors tu décides de te décrire en citant tes traits de caractère principaux. « Susceptible. » Tu prends la mouche dès qu'elle passe et tu détestes avoir tord. Seule la vérité blesse, n'est-ce pas ? « Susceptible V2. » Aveugle tu es et aveugle tu détestes être. Quiconque essaie d'en savoir plus sur ce petit handicap se fera pratiquement arracher les yeux. C'est ta corde sensible et tu protèges les détails. C'est ton secret, ta bête noire. « Agressive. » Il suffit d'aborder le sujet de tes yeux pour que tu devienne inutilement agressive.   « Taciturne. » Les paroles inutiles, tu détestes. Que les gens causent pour meubler le silence t'exaspère. Ils ne peuvent pas comprendre la beauté du silence. Surtout que parler n'est pas ton fort. Tu préfères fusiller du regard. Enfin, essayer de fusiller du regard, parce que généralement, tu te trompes de direction et tu fixes fixement un mur pendant quelques minutes. Cela fait souvent rire les gens.  « Fonceuse » ! C'est à peine si tu réfléchis avant de passer à l'action et pourtant tu n'es pas une crétine de première catégorie, tu a même un Q.I assez élevé. « Assurée. » Ce devrait être une qualité mais chez toi, ça vire au défaut majeur. Tu es tellement sûre de toi que tu fais des gaffes monumentales. « Arrogante. » Malgré ton handicap, tu restes fière et tu te caches derrière un mur hautain et arrogant. Pourtant, tu ne tombes pas dans le cliche traditionnel : petite fleur fragile et brisée se cachant sous une armure d'arrogance suintante. Non, tu es bel et bien une sale gamine pourrie gâtée dans toute sa splendeur. « Gamine. » Les caprices, c'est une seconde nature chez toi. Tu aimes jouer à la gamine et tu le fais d'ailleurs très bien. « Maladroite. » En même temps, quand on n'y voit goutte, c'est dur de ne pas briser tout ce qui passe à portée de papatte ou de percuter chaque imbécile qui se place en travers de ton chemin. « Sarcastique. » Il te faut bien une arme, dans ce monde froid et hypocrite. Alors  la voilà, ta fameuse arme : le sarcasme.  Citez sept de vos qualités. Tes qualités. Tu soupires. Tes défauts t'occultent la vue et tu es incapable de voir tes qualités. Et pourtant, tu en as, et autant que des défauts. « Sociable. » Là, tu passes pour une parfaite hypocrite et tu en es fière. Ouais. Tu souris pour mieux charmer, tu formes les cœurs pour mieux les briser. Tu es un parfum féminin, tu t'adaptes. Tu es Darwin, la théorie de l'évolution, le truc qui dit que les types comme toi boufferons les types comme eux. La classe. Tu te fais passer pour une gamine mais au fond, tu es une vilaine manipulatrice. Tu aimes les câlins et les attentions, tu leur fait croire que tu es fragile, alors que ce n'est pas le cas. Beaucoup tombent dans ton piège candide. Mais bon, quand on est comme toi, privé de la vue, il faut bien éviter de cracher son venin sur tout ce qui passe, histoire de ne pas bêtement finir en bouillie ou complètement paumée. « Consciencieuse. » Tu aimes le travail bien fait. Tu détestes bâcler et tu vas dans les détails, même si ça te prends du temps. Faut croire que t'es un sacré phénomène. T'es impatiente mais tu es capable de perdre bêtement du temps parce que tu veux fignoler le travail. Tu es incohérente et tu le sais. Et malgré ta grande maladresse, tu fais toujours de ton mieux. « Loyale. » Quand tu soutiens une cause, tu ne change pas d'avis aussi facilement. Tu dois avoir des preuves concrètes, une véritable motivation pour changer de bord. « Franche. » Tu dis ce que tu penses et tu te fous complètement des conséquences. Même si ça te fout parf... souvent dans le pétrin. « Ponctuelle. » Être en retard est ta hantise. Du coup, jamais tu n'as manqué un rendez-vous et tu es toujours là en avance. « Déterminée. » Quand tu as un objectif en tête, inutile d'essayer de te faire changer d'avis, tu iras jusqu'au bout. Sauf si tu te rends compte que ce n'est pas la bonne voie. « Discrète. » Tu as beau être agressive, arrogante et tout le reste, tu n'en restes pas moins une personne qui tente de se fondre dans la masse. Te faire oublier, c'est ton objectif principal mais tu as de violentes sautes d'humeurs.

사람의 about the vampires Ce que tu penses des vampires ? Pas grand chose, assurément. Et très peu de bien, d'ailleurs. Tu es étouffée par les préjugés que tu as vis-à-vis d'eux. Et surtout, tu as peur d'eux. Une peur viscérale, persistante. Tu sais que tu es faible vis-à-vis d'eux, encore plus qu'un être humain normalement constitué. Oh, et pour aller plus loin dans ton ressenti... tu les hais. Qu'ils crèvent tous ! Au moins, cela ferait une menace en moins en liberté, un monstre en moins dans les rues. Les vampires sont des animaux qui s'abreuvent de la peur et du sang des autres. Dans le fond, les plus évolués entre les humains et les vampires, ce sont les humains : aucune dépendance alimentaire, AUCUNE ! D'ailleurs, de tels monstres ne devraient pas exister, c'est complètement absurde. Les Hommes n'ont-ils pas été créés pour surpasser la race animale ? Alors pourquoi a-t-il fallu que naisse une race surpassant celle des Hommes ?   En fait, tu as peur des vampires mais tu ne connais d'eux que ce qui circule et tout ce que l'on raconte sur leur dos dans les livres. Jamais tu n'en as encore rencontré. Ou alors tu ne t'en est pas rendu compte, car bien différent de l'image que tu en as.

1 Ton histoire n'est pas particulièrement amusante mais elle n'est pas non plus un roman tragique. Parler de ton enfance ne te fait ni chaud ni froid mais certaines personnes grimacent en t'écoutant. Pourquoi continuent-ils à te poser des questions alors qu'ils sont gênés par ta condition ? Tu l'ignores. Mais tu n'as pas le temps de t'en soucier, on vient de te demander de conter une fois de plus ton passé. Toi qui détestes le froid, tu es née en pleine tempête de neige, dans un patelin paumé en pleine campagne coréenne. Tu n'étais encore qu'un nom sur un ventre rond mais énormément de gens t'attendaient. Tu serais la dernière sœur d'une famille déjà composée de trois fille et deux garçons. A jamais la dernière née. Car ta mère décéda en te donnant la vie. Dommage pour elle. Cela scella ton avenir. Dommage pour toi. Tu avais simplement tiré le mauvais numéro à la loterie des destins foireux. 2 Techniquement, ta petite famille s'est plutôt bien remise de la perte de l'élément central. Vous aviez des moyens, te trouver une nourrice ne fut pas dur ni trop coûteux. Tes frères et sœurs prenaient soin de toi, la vie était belle, ton biberon était bon, tout allait bien. Oui mais non en fait. On aurait presque pu oublier qu'un père vivait dans ta maison. Un père qui avait remplacé sa défunte épouse par une bouteille. Et ladite bouteille changeait de nom chaque semaine. Puis tous les trois jours. Et pas de bol pour vous, ce débris d'homme avait l'alcool violent. Très violent. Pour un peu, tu serais passée pour le mouton noir de la famille, celle qui fait bêtises sur bêtises. Mais ton père te piqua ton rôle. Il enchaîna désastre sur désastre, connerie sur connerie. Amende sur amende. Nuit de taule sur nuit de taule. Face à ce père détruit, tu étais faible et sans défense. Tes aînés t'élevèrent et te protégèrent du mieux qu'ils purent. Mais ce ne fut pas suffisant. 3 A peine fus-tu capable de marcher qu'on te propulsa dans les activités sportives, histoire de t'éloigner le plus possible de ton père qui errait dans la maison, telle une âme en peine et complètement torchée. On t'inscrivit à un cours de danse classique. C'était cher et très bien vu, dans ton environnement social. Toi tu je comprenais pas mais tu trouvais ça chouette. Même si parfois c'était dur. A l'époque, tu étais heureuse, tu ne comprenais absolument pas ce qui se passait autour de toi et, d'ailleurs, on faisait tout pour t'empêcher de comprendre ou de voir quoi que ce soit. Tu ne voyais quasiment jamais ton père, tes frères et sœurs s'en assuraient. Jamais il ne vitn t'applaudir durant l'une de tes représentations, jamais in ne te prit dans ses bras comme un véritable père l'aurait fait. Mais tu ne parlais quasiment jamais avec les autres enfants, tu ne savais pas que quelque chose n'allait pas dans ta famille. La révélation fut donc brutale. 4 Tu fis des progrès époustouflants et gagna un premier concours l'année de tes douze ans. Tu accumula les trophées jusqu'à tes seize ans. Jusque là, mis à part ton père, tout allait bien, la terre tournait, c'était magnifique. Mais un jour, alors que tu rentrais chez toi, victorieuse, une nouvelle coupe en main, ce fut le drame. Ton père, qui avait au moins quelques tonneaux dans le nez, eut un brusque accès de folie et de rage. Lorsque tu entra, il avait laissé tomber une bouteille qui s'était fracassée sur le sol. Il en avait saisi un long éclat coupant et s'était jetée sur toi, avant de te crever un œil. Dans son esprit embrumé par l'alcool, il t'avait toujours considéré comme la responsable de la mort de sa femme. Et aujourd'hui, il avait décidé de la venger. Alors que tu te débattait pour échapper à l'emprise de ton père fou furieux qui tentait accessoirement de t'étrangler, tu tourna la tête sans voir les éclats de verre qui jonchaient le sol et ils te crevèrent le deuxième œil. Tes cris de douleurs et les hurlements furieux de son père alertèrent les voisins qui appelèrent la police. Celle-ci, habituée à recevoir des appels concernant l'homme, ne prit pas l'appel au sérieux et ce fut finalement ton frère qui vint à ton secours. Il n'avait rien entendu, avec son casque insonorisé et la musique à fond, dans sa chambre. Il parvint à t'extraire des griffes de votre père et l'homme fut arrêté puis interné dans un centre spécialisé. Tu fus hospitalisée d'urgence, avec l'espoir de sauver tes yeux meurtris. Mais les médecins t'apprirent qu'il n'y avait rien à faire. 5 Ton nouvel handicap fut dur à avaler. Tu étais désespérée et tu tenta à de nombreuses reprise de mettre fin à tes jours. Cela ne servait plus à rien de vivre dans un monde haut en couleurs si tu ne pouvais voir que du noir. Tu découvris les joies de la camisole et des anti-dépresseurs. La peur, également. Tu ne voyais plus rien, tu sursautais au moindre bruit. Tu faillis faire un arrêt cardiaque le jour où une infirmière fit accidentellement tomber le vase en verre qui se trouvait sur ta table de chevet. Te faire reprendre goût à la vie fut dur. Tu refusa catégoriquement de te remettre à la danse mais tu cessa peu à peu de te morfondre et on fini par oublier de te donner ta dose quotidienne d'anti-dépresseurs.

Code:

[*]<pr>Kim Tae Yeon [Groupe] </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u195]Chae Min Snow[/url]

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