You're my slaves, so shut up feat. Khenty & Min Hun

You're my slaves, so shut up.
feat Khenty & Min Hun

Debout dans une des grottes que comptaient la montagne, je discutais avec les vampires avec qui je faisais des affaires depuis des années déjà. Par peur de nous faire espionner nous avions décidé de nous donner rendez-vous dans un endroit sûr, loin de ces humains si perfides. Plus les heures passaient et plus tout semblaient aller pour le mieux du monde. Ce ne fut qu’une fois la nuit tombée que je regagnais le chalet en courant à travers la forêt enneigée. Ce paysage était si idyllique, si beau et pur à la fois. Je ne comprenais pas pourquoi mes calices refusaient d’y prendre du bon temps. L’idée de rentrer ne m’excitait pas vraiment depuis que nous nous étions disputés avec Khenty la veille. Ce dernier ne semblait plus vouloir être mon calice alors je n’allais pas l’y forcer à l’instar de Min Hun que je ne comptais pas lâcher avant quelques années. Il ne fallait pas non plus abuser ! Un peu fatigué, je ralentis le rythme en me rapprochant du chalet avant d’y entrer en faisant du bruit pour me faire remarquer. Un long soupir s’échappait de mes lèvres lorsque je retirais ma veste et mes chaussures avant de monter dans ma chambre en trainant les pieds. « Min Hun, Khenty ! Venez-ici, rapidement. » Assit sur mon lit, je les attendais tout en défaisant les premiers boutons de ma chemise. Puis je sortais un sachet de mon jeans avant de vider son contenu sur le dos de ma main que j’inspirais rapidement en souriant. Cette poudre était de très bonne qualité et cela se sentait ! Avec la quantité que je venais de prendre j’allais rapidement être complétement défoncé et mes calices seraient les premiers à en faire les frais.

Toujours posé dans ma chambre j’attendais qu’ils arrivent en soufflant avant de me lever pour aller les chercher dans leur chambre. Les deux jeunes hommes ne semblaient pas vouloir m’obéir alors j’allais devoir les y forcer. Après avoir attrapé leur poignet, je les tirais dans une des salles que j’avais au sous-sol que je fermais à clé. Puis je les poussais sur le grand canapé qui recouvrait la moitié de l’espace en soupirant. « Bon, je vais vous proposer un truc super cool aujourd’hui… » Sans leur expliquer ce que j’allais faire, je portais mon propre poignet à ma bouche pour le mordre avant de laisser mon sang se perler sur un bout de verre que j’avais pris avec moi. D’un geste lent, je sortais mon briquet pour mettre fin à ces quelques goûtes de sang avant d’observer la petite flamme rouge qui dansait sur le verre. « Khenty tu touches avec la doigt et tu lèches. Je vais être obligé de forcer Min Hun je suppose. » Aussitôt, aussitôt fait, je serrais les poignets de mon cadet et l’obligeais le produit à entrer en contact avec sa bouche. Une fois fait je le relâchais et fixais durement Khenty. « Je te force si tu n’en prends pas »

Depuis la dispute de la veille, je n'avais plus quitté cette misérable chambre, ni même ce lit que je m'étais imposé en débarquant dans la pièce. J'avais juste eu besoin de dormir après l'échange un peu brusque entre Kwang Ho et moi. Au fond, je devrais être heureux, le vampire me redonnait ma "liberté" même si ça voulait dire crever dans pas longtemps. Allongé dans mon lit, l'idée de mourir d'ici quelques jours, quelques semaines, me bouffait un peu plus le moral. Combien de temps me restait-il avec Dae Min ? Enfin, combien de temps pourrais-je être en forme ? Que mon meilleur ami me regarde mourir m'était plus qu'insupportable et il était hors de question que cela arrive. Alors je faisais quoi ? Je passais un ou deux jours avec lui puis je disparaissais de la circulation ? Tant de question ne cesse d'affluer dans ma tête sans que je n'ai de véritable solution. Kwang Ho avait été clair, même en suppliant, il ne viendrait plus à mon aide. Abattu, je me mettais recroquevillé sous les draps, ne sachant même plus comment gérer la situation. Je ne voulais pas mourir. Je ne voulais pas perdre Dae Min, ni Kwang Ho. Mais c'était l'un ou l'autre. Un choix entre la vie et la mort, et me voila sur le chemin des enfers. Comme promis au vampire, je n'avais pas quitté cette chambre depuis qu'il était parti pour faire je ne sais quoi, avec je ne sais qui. Les autres vampires risquaient de sentir l'odeur de Dae Min ou un truc dans le genre si j'avais bien compris les mots de Kwang Ho. En gros, je ne serais qu'une honte en dehors de ces quatre murs. La raison pour laquelle je ne bougeais pas d'ici, ignorant complètement Min Hun. Il pouvait bien faire ce qu'il voulait, jamais il ne serait un mensure de m'aider. Surtout au vu de son caractère et de sa manie à repousser inlassablement Kwang Ho. Ce n'est pas une reproche, sauf quand c'est moi qui prend. D'ailleurs, ça me reste toujours en travers de la gorge. D'ici peu de temps, Min Hun devrait se débrouiller tout seul avec les colères du vampire et je serais plus là pour faire office de puching-ball. Tant de haine et de rancœur.

Durant un petit moment, mon moral restait inchangé, ou peut-être qui diminuait en fonction de ma pensée ? C'était la guerre dans ma tête, entre deux clans condamnés l'un comme l'autre. Finalement, l'entrée de Kwang Ho dans la chambre me tirait de ma songerie et je me forçais à me relever un peu. Qu'importe que je sois debout ou pas, le vampire attrapait déjà mon poignet et celui de Min Hun pour nous sortir de la pièce. Que nous voulait-il encore ? Qu'il soit si insistant m'échappait largement. Je croyais qu'il ne voulait plus me voir, faut savoir à la fin! Dans tout les cas, mon corps ne réagissait plus, se laissant manipuler comme une poupée de chiffon. Cette salle ne me disait rien du tout, c'est même la première fois que j'y mettais les pieds. à dire vrai, ce détail n'était pas important, une fois que Kwang Ho ouvrait la bouche. Un truc super cool ? Mon regard se posait directement sur lui, un sourcil relevé pour marquer ma curiosité. De quoi parlait-il ? Le spectacle qui suivit faillit m'arracher un haut le cœur, et je détournais vivement les yeux pour ne pas assister à cela. Ce truc qu'il me donnait m'inspirait aucune sympathie, mais je le prenais quand même entre mes doigts en l'écoutant parler. à quoi cela pouvait-il servir au juste ? Le temps que je pose la question, Kwang Ho avait déjà forcé Min Hun à prendre ... C'était quoi au juste ? Son regard ne me donnait pas envie de protester, même si je lui lançais un coup d'oeil lasse avant de soupirer. Décidément, quand il veut être chiant, il est chiant. En silence, je touchais la surface avec mon index, puis je le portais à ma bouche. Ma langue rentra en contact avec mon doigt et le produit, sans me douter qu'à peine mon geste fait, j'étais bon pour le pays des bisounours. Dans le meilleur des cas, du moins. Ma naïveté finirait par me tuer.

Qui était-il putain ? Venir à mon taff et m'embarquer loin de la métropole ? Ce mec me tape vraiment sur le système et le pire ? C'est lui céder mon corps pour ses actes barbares. Je pouvais en rire, car c'est totalement ridicule d'obliger un calice à suivre ses exigences. Je le trouvais si pitoyable... Il savait que je le détestais alors pourquoi insister hein ? Je gueulais comme je l'ai su toujours faire lorsqu'il se tient à quelques mètres de ma personne. Cette enflure, il mettra toujours tout en oeuvre afin de me pourrir la vie c'est incroyable. Le suivre au fin du monde, loin des miens et dans un chalet ? C'est frustrant, surtout quand je me devais de partager une petite pièce en compagnie d'une présence qui m’enchantait guère... Il était là, devant moi ignorant totalement ma compagnie et c'était sans doute mieux ainsi. Kenthy... bien que je n'avais aucune raison de le détester, il me m'insupportait autant que cette ordure. C'est ainsi que je passais la pire existence de ma vie, du moins en dehors de mon passé !

Affalé sur le lit, je lisais l'un des plus grands classique du roman français. Je pouvais m'échapper de cet endroit rien qu'en lisant de simples lignes. J'arrivais encore à sourire tandis que j'étais emprisonné dans cette chambre. La vois du bourreau retentit dans toute la demeure et me détachait de mon bouquin, à croire qu"il n'est pas assez imposant que ça. Je priais pour qu'il ne franchissait pas la porte et fus extrêmement soulagé de voir la poignée inerte. J'ignorais totalement sa demande, puis replongeais dans cette oeuvre sans songer à ce qu'il vienne aussi rapidement Au fond j'appréhendais et ne fus guère surpris de le voir débarquer en empoignant fermement mon poignet. Il prit au passage son deuxième calice de la même manière sans nous laisser dire quoi que ce soit. Ça me mettait hors de moi ! Le livre tombait au sol, seul le son de ma voix faisait office d’alarme dans le chalet. Je réprimandais à travers des injures jusqu'à ce qu'il me jette sur un canapé. Il nous proposa son programme et si étrange soit-il, je ne serais pas étonné d'apprendre l'une de ses idées saugrenues. Je le regardais sous un oeil méfiant, dégoûté par la scène qui se déroulait. Il venait à se mordre pour émaner ce liquide rouge de sa chair m'imposant des nausées. Cette phobie incontrôlable à chaque fois qu'il prenait plaisir à me vider de mon sang. Finalement je fermais les paupières pour ne pas en voir plus, c'était bien trop difficile et à la fois répugnant. Je les ouvris aussitôt que le mot "lécher" frôlait mes oreilles. Ais-je bien entendu ? Était-il vraiment sérieux ? - T'approche pas sal... Il me coupa net la parole en m'infligeant son élixir dans ma bouche à présent envahie par ce goût infâme. Tandis que mon estomac s'obstinait à refuser, mon esprit quant à lui faisait des siennes. Et mon corps ? Que dire il n'obéissait plus. Les pupilles dilatées, je restais planté sur le canapé ma tête en arrière.

Il me fallait quelques minutes avant que je ne retrouve l'usage de mes membres et sans plus attendre, ma colère me poussait jusqu'à lui. Survolté, je pris fermement son T-Shirt et pointait mon regard droit dans le sien. - Enflure ! Qu'est ce que... Bon sang qu'il m'agaçait, tout chez lui me déplaisait et pourtant, j'approchais mes lèvres dangereusement des siennes et déposais un laconique baiser. Rapidement je repris conscience de la situation et imposais mes distances. Malheureusement mes pensées étaient possédées par ce monstre désirant que lui... Pourquoi ? Que m'a t-il fait putain ? Je me tenais loin de lui, loin de Khenty, je n'étais plus moi même et les ignorer totalement. Une chaleur abominable s'emparait de mon corps, j'étouffais !

Depuis que nous étions arrivés ici tout semblait s’être considérablement compliqué avec mes calices. Khenty ne voulait plus de moi et je ne voulais plus de moi pour commencer, sans parler de Min Hun qui persistait à me repousser et à me considérer comme la pire des personnes que la terre ait créée. Ils ne comprenaient pas que j’étais étonnamment sympathique à côté de certains vampires qui jetaient leurs calices dès que ces derniers ne leur obéissaient pas. Bien que Min Hun se comporte toujours aussi mal, je ne l’avais pas encore tué et m’évertuais même à faire des efforts pour qu’il comprenne que je n’étais pas si horrible. Khenty lui semblait avoir compris que je pouvais me montrer plus doux par moment, enfin c’était ce que je pensais avant d’entendre ses remarques désobligeantes à mon égard lors de notre discussion de la veille. J’étais déçu et fatigué de devoir me battre avec eux. Pourquoi avais-je été assez stupide pour transformer les premiers venus ? Je me haïssais parfois pour avoir des calices alors que ma vie sans eux était beaucoup plus agréable. Malheureusement il était trop tard et même si je pouvais les tuer, je n’étais pas sûr d’y arriver un jour.

Voilà quelques secondes à peine que je venais de les ramener dans une des salles du chalet que je préférais. Cette dernière était spacieuse sans être gigantesque non plus et était principalement avec de grands canapés où nous pouvions dormir, une barre de strip-tease et un mini bar. Avec le bloody steam que je venais de leur refiler, l’alcool n’allait pas être vraiment nécessaire. Pour moi peut-être et encore, je voulais garder un souvenir de cette soirée. D’ailleurs et sans le leur avoir dit, la pièce était filmée par les caméras de sécurité. J’avais fait exprès de les activer avant de venir, ne sait-on jamais ce qu’il peut se passer ! Des fois que je ne m’en souvienne plus…Alors que j’observais Khenty en prendre, j’allais chercher un petit attirail dans le tiroir, juste de quoi me faire un petit shoot à l’héroine pour essayer de retrouver les mêmes effets qu’eux. Etant déjà mort, la drogue n’était pas un soucis pour ma santé, je me permettais donc souvent d’en prendre quand j’en avais envie. De toute façon le bloody steam était bien plus fort qu’une bonne dose d’héroine…Pas de quoi s’inquiéter donc. Alors que je me prenais place entre eux sur le canapé, je fus surpris de le sentir attraper mon haut et me regarder avec froideur. La drogue ne fonctionnait-elle pas ? Puis je le vis se rapprocher dangereusement, trop choqué pour bouger. Lorsqu’il m’embrassa j’écarquillais les yeux avant de le regarder s’éloigner. Décidément…Il était étrange. « D’accord…ça va sinon, tu ressens les effets ? » demandais-je en fixant Min Hun, moi-même assommé par l’héroine. Je tournais ensuite la tête pour fixer Khenty qui devait sûrement être bien shooté aussi à présent. Un sourire dessiné sur les lèvres, je me levais pour allumer la musique avant de retourner auprès d’eux. Toujours assit au milieu, je me penchais alors vers mon premier calice, aka Khenty pour aller poser mes lèvres sur son cou. Humant sa délicieuse odeur, je laissais mes yeux se fermer alors que j’embrassais à plusieurs reprises sa peau, la mordillant et la suçotant un peu au passage tandis que ma main commençait déjà à se balader sur la cuisse de Min Hun. « Comment vous vous sentez ? »

Ni Min Hun, ni moi, étions enclin à satisfaire Kwang Ho. Nous ne nous entendons même pas, lui et moi, alors faire quelque chose tout les deux avec le vampire, c'était bien peine perdu. Pourtant il était venu jusqu'à notre chambre, dont le silence était la seule ambiance, pour nous tirer dans une pièce étrange et qui ne me donnait aucune envie de rester. Un genre de bar à pute, avec une barre de strip-tease que j'avais de suite scruté avec un certains manque de discrétion. Pourquoi c'était là ça ? Pire encore, à quoi pouvait-il bien penser en nous attirant ici ? J'avoue, l'envie de fuir m'avait rapidement effleuré l'esprit, avant qu'il ne soit aussi persuasif et que je me résigne à ne pas prendre mes jambes à mon cou. Kwang Ho avait le don pour me perturber, pour me mettre dans un état de faiblesse que je haïssais tant. c'est sûrement pour cette raison que je n'ai nullement refusé ce truc qu'il me donnait. Juste son sang bouillit ou allez savoir quoi des plus répugnant. Bien que je le fixais avec dégoût, mon aîné me fit bien comprendre qu'il n'y avait aucun échappatoire. Soit je prenais ça de mon plein gré, soit il me forçait comme avec Min Hun. Ce dernier n'en menait plus large, d'ailleurs. à peine en contact avec ses lèvres qu'il était plus qu'étrange. Au fond, je m'en fiche pas mal. Alors pourquoi cette étincelle de colère vient doucement crépiter dans un coin de mon esprit ? Les voir s'embrasser ne m'étonnait pas vraiment, non, j'étais plus... Agacé ? Même si le mot "jaloux" serait plus approprié. Perturbé, je mettais cet effet surprenant sur le compte de ce bidule que j'avais léché avec mon doigt. Qu'importe le nom ou la provenance, c'était infâme. L'intérieur de mon corps bouillonnait, il brûlait comme un feu de forêt, ravageant rapidement ma conscience encore saine. à ce moment là, les images de mon meilleur ami furent réduit en poussière. Seul le visage de Kwang Ho s'imposait à moi, sans que je ne puisse le comprendre réellement. Quoi encore ? C'était quoi ce merdier ? Pourquoi je me sentais si... Si bizarre. Ma respiration s'était faite plus lente et irrégulière, comme si je cherchais désespérément mon souffle. De toute ma vie, je n'ai jamais touché à la drogue. Peut-être le tabac, pour essayer, mais jamais rien de plus. Une expérience nouvelle qui ne me réjouissait pas tant que cela. J'ignore comment j'ai atterri sur le canapé, mais les lèvres du vampire contre la peau de mon cou me firent frissonner. Quelques soupirs s'échappaient de ma bouche, et j'étais bien incapable de les retenir. Pire encore. Mon corps agissait de lui-même. Pendant qu'il touchait Min Hun en goûtant à ma peau, j'en profitais pour glisser ma main dans ses cheveux et lui relever la tête. Mes lèvres s'écrasèrent aussitôt contre les siens, ne lui laissant pas vraiment le choix d'échanger un baiser violent avec moi. Tandis que mon autre main s'aventurait en zone dangereuse, d'abord sous son haut avant de descendre vers son entrejambe. C'est comme s'il venait d'enfermer mon cerveau dans un coin pour laisser mon corps s'exprimer seul. C'était frustrant, horrible à imaginer mais sérieusement, mes neurones étaient trop out pour s'en rendre compte. Comme ils ne firent plus trop attention au second calice dans la pièce. J'étais perdu pour le coup, et une chance pour moi que je ne sois pas apte à comprendre la suite, sinon j'aurais vraiment flippé.

Assis sur ce canapé désuet, je détachais peu à peu les premiers boutons de ma chemise dû à cette chaleur étouffante. Il m'était impossible de lutter contre cette envie subitement installée, cette envie de me jeter sur cette ordure et de me livrer à lui. Bon sang je bouillonnais de colère et d’excitation au point de ne plus pouvoir penser. Quelques goûtes de sueurs glissaient sur les traits de mon visage, mon regard se perdait dans le vide. Je plongeais ma tête en arrière afin de m'éclaircir les idées, mais impossible. Je déglutissais au désir de retourner lui voler un autre baiser lorsque soudainement, sa main se logea sur ma cuisse. Son acte déplacé amplifiait cette avidité et me procurait des sensations euphoriques. Par dessus tout, les frissons m'aidaient à calmer cette chaleur étouffante. Il me fallait plusieurs minutes de luttes, mais en vin, il me rendait complètement fou. Mes yeux dérivaient sur ma main traînant un long parcours contre son corps malheureusement déjà pris. Ai-je bien dit malheureusement ? Je devais tout simplement m'exclamer heureux qu'il puisse torturer l'autre calice. Qu'il m'oublie quand Khenty se pressa de l’enivrer par ses propres baisers. Cependant, cette scène révoltante me mettait hors de moi. J'éprouvais le besoin d'affirmer ma présence entres les deux. Étais-je vraiment jaloux ? Cette pensée passait tel un coup de vent.

Sans plus attendre j'agis, refusant que l'autre calice savoure Kwang Ho davantage et me plaçais aux côtés de mon bourreau. Mes yeux dessinaient son visage, son regard exprimant le désir, ses lèvres piégées par celles de Khenty. Je fronçais légèrement les sourcils, puis appliqua une douce caresse sur sa joue avant d'y appliquer mes lèvres. Je m'amusais à tracer celle-ci jusqu'à sa mâchoire, où je pris l'initiative de grignoter sagement. Finalement j'atterri dans son cou et là je dédaignais d'être doux. Je mordillais intensément prenant soin de glisser ma langue sur chaque ecchymose. Pendant ce temps, ma main se faufilait à travers sa chemise afin d'explorer son torse si somptueusement développé. Je n'étais pas réellement étonné de voir à quel point celui-ci était bombé, voir même d'où venait sa force. Un sourire soulignait mes lèvres. Je possédais comme une envie folle de le taquiner. C'est ainsi que je trouvais la stupide idée de jouer avec l'une ses perles de chair. Malheureusement l'accès  n'était guère suffisant, par conséquent je déboutonnais son bout de tissus faisant office de barrière. Un puis deux boutons défaits, me permettaient de savourer sas clavicules exposées. Ma langue si gourmande soit-elle, désirait bien plus que son cou. Elle ne perdait pas son temps pour retrouver l'os de son thorax antérieur, toujours en léchant de manière sensuelle et charnelle. D'autres mordillements lui étaient infligés tandis que je finissais ma tâche de le dévêtir de sa chemise. Arrivée au dernier bouton, je ne pouvais guère aller plus loin. La main de Khenty plongeait déjà dans son pantalon. A cet instant, la colère m'envahit à nouveau. Je refusais qu'il n'aille plus loin... que mon bourreau soit sous son emprise. Moi même je fus surpris par ce genre de pensées abjectes, mais ma possessivité était omniprésente. Ce trait de caractère qui me poussait à lui procurer un tel désir afin qu'il ne réclame que moi.

Si j’avais su un jour qu’un peu de bloody steam suffisait à rendre mes calices aussi dociles qu’ils l’étaient à présent, j’aurais sans doute usé de cette drogue plus souvent. D’ailleurs je commençais à me demander pourquoi je ne l’avais pas essayé plus tôt. Peut-être justement car je ne pensais pas que cela puisse m’être aussi utile. Au final je ne regrettais pas du tout d’avoir fait ce choix aujourd’hui. Même si je savais qu’ils n’étaient pas eux-mêmes, Khenty et Min Hun m’appréciaient tout de même un minimum, ce qui rendait la chose plus facile en soit. Car malgré ce qu’ils pouvaient dire, je savais pertinemment qu’ils avaient des sentiments pour moi, cachés quelque part en eux. Je savais également qu’ils m’en voudraient dès que la drogue ne ferait plus effet et pour être honnête, je redoutais un peu ce moment…Mais à présent il était trop tard pour regretter !

Les lèvres posées sur le cou de Khenty que je dévorais sans gêne, ma main se baladait sur la cuisse encore couverte de mon deuxième calice qui pour l’instant se montrait peu réactif à ce que je faisais. Cela finirait par venir d’ici quelques minutes, j’en étais persuadé. Alors que je continuais à goûter la peau du décoloré, je souris en sentant sa main s’agripper à mes cheveux pour me forcer à quitter son cou. Lorsque ses lèvres s’écrasèrent sur le mienne pour m’offrir un baiser digne des plus grands films érotiques que j’avais pu voir, je me laissais faire, jouant avec sa langue alors que mon autre main se perdait sur sa nuque pour l’empêcher de quitter ma bouche. Je fus tout aussi surpris de sentir la sienne se balader sous ma chemise et me caresser avec douceur. Bien rapidement cette dernière quittait cette partie de mon corps pour aller se loger un peu plus bas pour mon plus grand plaisir. Excité par ses gestes, je me concentrais d’autant plus sur son torse que je griffais très légèrement avant de me rendre compte que Min Hun venait enfin de se joindre à nous en venant embrassant ma joue, puis ma machoire pour ensuite aller jouer avec ses dents et sa langue sur mon cou. Autant dire que tout cela me rendait gentiment fou. Perdu entre les sentiments que j’avais pour Khenty et ceux que je commençais à avoir pour Min Hun, il y avait de quoi perdre la tête, n’est-ce pas ? Peu après les caresses de Khenty sur mon torse, mon second calice reprit le flambeau en glissant doucement ses doigts sous ma chemise pour aller titiller un peu mes tétons. Appréciant fortement ce geste, je laissais un soupir de plaisir s’échapper de mes lèvres entre deux baisers. Puis je souriais quelques secondes après lorsque Min Hun se mit en tête de défaire ma chemise tout en s’amusant à faire jouer sa langue chaude et humide sur ma peau qui se dénudait au fur et à mesure. Cela faisait déjà plusieurs minutes maintenant que je n’avais pas quitté les lèvres de Khenty. Afin de le laisser respirer un peu, je mis fin à ce dernier en lui souriant avant de m’atteler à ouvrir son pantalon d’une seule main. Une fois fait, je glissais une de mes mains sous ses habits pour le toucher avant de tourner la tête pour aller chercher les lèvres de Min Hun. Je ne voulais pas faire de jaloux après tout…Raison pour laquelle je l’embrassais passionnément tandis que ma seconde main s’activait à ouvrir son jeans à lui aussi. Je pouvais les caresser les deux en même temps et cela me plaisait grandement. Aussitôt défait, ma main fit comme sa jumelle en allant le toucher sans la moindre gêne. « Tu aimes ça Min Hun ? » demandais-je alors avant de mordiller sa lèvre sans le quitter des yeux. J’avais complétement oublié Khenty l’espace d’un instant, trop occupé par les lèvres de mon deuxième calice.

Ressentir tout cela pour Kwang Ho me rendait si confus. La situation ne pouvait-elle pas être des plus simple ? Genre, un petit thé autour d'une boite de gâteau ? Oui, j'aime tellement manger et que ce schéma m'aurait tellement plu. Malheureusement non. On débarque dans une pièce bien trop grande à mon goût -oui, même si je vis dans un appartement de luxe aussi spacieux- et qui plus est, ce vampire diabolique nous drogue. Ayé, je crois bien que mon cerveau a pigé le déroulement des événements. Il doit aussi se mettre en alerte dès l'instant où il a comprit que le reste passerait à la casserole. Au fond, il doit être habitué à ce sort avec Kwang Ho, mais jamais depuis qu'il est envahit par cet autre garçon. Infidèle et chienne, comme l'avait si bien dit mon maître. Pourtant, c'est bien le même traître en chaleur qui venait d'attraper ses cheveux pour le forcer à porter ses lèvres à hauteur des siennes. Mon esprit confus semblait obéir à des ordres sourds venant de dealer -fallait dire la vérité- et rien, ni personne, ne pouvait me dissuader d'aller trop loin. J'y allais, c'est tout. Dévorant sa bouche sans aucun remord, comme s'il s'agissait d'une bonne et savoureuse pâtisserie. Niveau nourriture, je suis vorace, mais là, c'était vraiment du film porno. Dans tout les cas, j'en oubliais presque la présence de Min Hun, tandis que je glissais rapidement ma main sous sa chemise. J'en avais envie. C'était affreux comme mon propre corps réagissait à cette drogue. Des bouffées de chaleur remontant dans mes membres, de la sueur perlait dans mon dos, sur mes omoplates, jusqu'aux creux de mes reins en m'arrachant de délicieux frisson. Délicieux, comment arrivais-je à ressentir cela, alors qu'hier même, j'avais repoussé Kwang Ho comme s'il n'était pas plus important qu'une connaissance de passage. Voila que je me montrais entreprenant, ou mes mains plutôt. L'un d'elle faisait son chemin jusqu'au bas du vampire, s'occupant avec maladresse de défaire les boutons et d'abaisser la fermeture. Dans le feu de l'action, j'avais complètement zappé de reprendre mon souffle, et c'est sans grande discrétion que je respirais à nouveau. Cette chose allait ruiner ma pauvre conscience de simple humain, ou il allait juste me rendre fou à mettre sa main là. Ses doigts m'extirpaient un petit gémissement, même si mes yeux se posèrent vaguement sur Min Hun. Lui et notre aîné s'embrassaient aussi sauvagement qu'avec moi et étrangement, j'éprouvai un truc déplaisant à les regarder faire. Le son de sa voix m'indiquait son oublie flagrant sur ma personne et je m'en sentais vexé. Les sourcils froncés, malgré ses caresses enivrante, j'approchai mes lèvres de son oreille et mordillai ou léchai doucement son lobe, remontant vers son cartilage avant d'abandonner cette pauvre oreille. Qu'il me délaisse comme ça me frustrait tellement que j'en venais à me redresser un peu mieux sur le canapé, me plaçant presque à quatre pattes à côté de lui pour mieux défaire son pantalon et faufiler plus facilement ma main dans son boxer, attrapant l'objet de mes désirs. Qu'il fasse plaisir à Min Hun, moi je lui ferais plaisir à lui. En commençant par virer sa paluche pour me pencher au dessus de son entrejambe, remarquant la position défavorable m'empêchant d'être à l'aise dans ce que je voulais faire.

Je m'appliquais sur chaque baiser entrepris sur ses clavicules en devenant plus gourmand Je ne m'attardais guère sur ma tâche en désirant aller bien plus loin, mais malheureusement, mon bourreau en décida autrement. Il m’amena à ses lèvres afin de les capturer dans un langoureux baiser. Je gémis faiblement face à cette emprisonnement si soudain. Me voilà encore à réagir de façon inexpliquée sous son emprise. Ses sensations picorant mon estomac dès qu'il frôle à peine ma bouche. Celle-ci réclamait davantage, elle en devenait bien trop gourmande. Il contrôlait cette danse charnelle, je me laissais facilement être soumis. D'ailleurs il a toujours été ainsi, dominant dans toute les situations. Parfois je désapprouvais ces actes immondes sur mon corps frêle, mais lorsqu'il m'embrassait, c'était une tout autre histoire. Je m'emportais par l'instant d'euphories. Bien que je ne veux pas l'admettre, je le désirais tellement. Mon corps le réclamait, il n'en pouvait tout simplement plus. Aussitôt cette pensée ancrée dans mon esprit, Kwang répondait à mes envies. Il glissa sa main dans mon jean m'offrant un léger sursaut de délectation. Je gémissais à nouveau entre ses lèvres, son souffle chaud frôlant celles-ci m'obligeait à réclamer un autre baiser. Cependant, il interrompu ma lancée et demanda une chose bien embarrassante à laquelle je n'osais guère répondre. Son regard droit dans le mien, il m'intimidait. Mes pommettes furent marquée par une teinte rosée et pourtant, cette situation si honteuse ne m’empêchait pas à laisser mes yeux le contempler pleinement. Il en profita pour me mordiller la lèvre, amplifiant ce moment si enivrant. Encore un autre gémissement, je finis par rétorquer d'une voix immergée par le désir. - Merde... ne t'arrêtes pas... humm continus.. Je fermaient les paupières tout en m'exprimant librement. Après tout, il me possédait littéralement.

A mon tour je l'embrassais, jouant avec sa langue infligeant des longues caresses avec la mienne. Je quittais finalement sa bouche exquise, puis esquissait un sourire. Je ré-attaquais son cou en le léchant avidement pour enfin prononcer d'un brin de voix aguicheuse contre celui-ci. - kwang... c'est si bon ! Voilà qu'à présent je désirais retrouver le contact de sa peau sur mes lèvres, plus précisément son torse. Je ne m'attardais pas et envahis celui-ci par de grands coups de langue avant de jouer avec ses perles de chair. Je continuais de gémir autant et à chaque coup qu'il effectuait, je donnais moi même des passages plus intense  sur ces gourmandises. Je m'en laçais rapidement et sa façon de m'embrasser me manquait déjà. Sans plus attendre, je me redressais légèrement croisant une nouvelle fois son regard. Bon dieu pourquoi devait-il se montrer aussi séduisant ? Je me mordais sauvagement la lèvre tout en le fixant. Un autre sourire effleurait mes lèvres tandis que mon propre sang se répandait sur celles-ci Mon comportement m'interloqué, comment puis-je me malmener autant par simple désir ? Je laissais cette question de côté et me précipitais vers ses parcelles aguicheuses, qu'il apprécie cette offrande sanguinaire et m'offrir un autre somptueux baiser. Pendant ce temps, je refusais de savoir ce que l'autre calice avait décidé d'entreprendre, car tout simplement j'étais ensorcelé par mon bourreau, cette ordure, celui qui me rendait totalement fou !

Depuis plusieurs minutes déjà j’étais en train de vivre un rêve éveillé en compagnie de mes deux calices ou autrement dit, de mes deux préférés. Drogué comme pas possible, je ressentais toutes leurs caresses encore plus que d’habitude et le moindre de leurs baisers me paraissaient exquis. Décidément j’allais finir par adopter cette méthode à chaque fois que j’aurais envie de sexe avec qu’eux…Pour l’instant tout semblait parfait et je ne m’en plaignais pas du tout. Après tout comment pouvais-je m’en plaindre ? J’avais les deux hommes pour qui j’avais des sentiments qui s’occupaient de moi comme si j’étais un dieu…Même si cela était dû à la drogue, j’espérais secrètement qu’ils en garderaient un bon souvenir plutôt que de se braquer dès que les effets se seraient envolés.

Depuis pas moins de cinq minutes déjà j’embrassais Min Hun à pleine bouche après avoir quitté les lèvres de mon premier calice et je devais avouer que ce dernier embrassait fabuleusement bien. Je ne savais pas pourquoi, mais les baisers de Min Hun avaient une saveur bien différentes de ceux de Khenty. Était-ce parce que ce dernier ne voulait pas totalement s’offrir à moi, à l’instar de Min Hun qui n’avait semble-t-il personne en vue ces derniers temps ? Possible, mais pas certain. Très absorbé par mon second calice j’en avais même oublié la présence de Khenty qui s’affirma très rapidement en revenant à la charge. Ses lèvres s’attaquaient à présent à mon oreille, me faisant frémir de plaisir alors que j’attendais toujours la réponse de Min Hun. Décidément ces deux-là allaient me rendre fou ! Un nouveau frisson parcouru mon corps lorsque ce dernier quitta mon oreille pour baisser mon pantalon et attraper mon sexe dans sa main. Alors que j’étais toujours concentré sur Min Hun ce dernier finit par me répondre après de longues secondes d’attente. Amusé, j’affichais un beau sourire sur mon visage tandis que mon cadet fermait les yeux sous mes caresses que j’effectuais au même rythme que celles offertes à Khenty. Ses lèvres vinrent se coller contre les miennes pour réclamer un autre baiser à peine quelques secondes plus tard, ce qui me touchait bien évidemment. Mais bien rapidement, un soupir de frustration s’échappait de ma bouche lorsque Min Hun se mit à balader sa langue sur mon cou puis sur mon torse. « Content que ça te plaise… » rétorquais-je à sa remarque alors que mon regard se posait sur Khenty. Doucement, je soulevais un peu mon bassin comme pour l’inciter à faire ce qu’il voulait faire tandis que le brun s’attaquait à présent à mes tétons, me faisant gémir faiblement sous ses attentions. Cette zone était particulièrement sensible chez moi et il semblait l’avoir remarqué…Seulement voilà, n’avoir personne à embrasser commençait à être long et sans que je n’aie besoin de le leur faire remarquer, Min Hun se redressa rapidement pour me regarder en se mordant la lèvre avec tellement de force que du sang commençait à s’en échapper. Un peu surpris, je n’en fus pas moins excité. Puis ses lèvres vinrent à moi sans que je n’aie besoin de dire quoi que ce soit. Plus que satisfait, je lapais ses lèvres et les suçotais pour profiter de chaque goûte de sang si précieux. Hors de question de gâcher…Mais bien rapidement, l’appel au sang se fit de plus en plus et je ne me gênais pas pour attraper une poignée de ses cheveux pour le forcer à pencher la tête sur le côté. Affamé, je me jetais sans plus attendre sur son cou que je mordais en grognant de plaisir. Sentir son sang couler dans ma gorge était un pur délice…Pour ne pas le faire patienter, j’accélérais soudainement mes caresses des deux côtés avant de sortir une de mes mains et plus précisément celle qui se trouvait dans le boxer de khenty pour aller la poser sur sa tête et le pousser à rapprocher sa bouche de mon sexe. « suces » pensais-je alors à son égard, ne pouvant bien entendu pas parler.

Voir que son attention se détournait de moi était même plus que frustrant. J'avais cette impression de brûler de l'intérieur quand ses yeux n'étaient pas portés sur ma silhouette, ni dans mes propres yeux. Il s'occupait de Min Hun, sans se soucier de ma petite personne que la drogue poussait à ses limites, dans ses derniers retranchements. Avide d'être remarqué, je m'occupai déjà de lui mordiller l'oreille puis de la lécher avec envie et sensualité. Tout ce que je désirai, c'est que Kwang Ho ne m'oublie pas. Pour cela, j'en venais à faire une chose que je n'aurai jamais penser faire en étant dans mon état normal. Mon corps se redressait déjà de lui-même, ma main se glissant vers son pantalon pour s'infiltrer sous la couche de tissu. Comme s'il pouvait lire dans mes intentions, le vampire se positionnait un peu mieux pour me permettre de virer au maximum son bas, ainsi que son boxer qui faisait obstacle. Mes doigts se resserrèrent autour de son membre gonflé, exerçant une légère pression dessus sans pour autant bouger ma main. Au fond, peut-être avais-je envie de l'entendre gémir avant de faire quoi que se soit. Sauf que le jeune homme n'était pas du genre à se plier sous mes envies, portant sa main vers ma tête pour l'approcher au maximum de son sexe. J'étais vaguement prit au dépourvu, alors que mes yeux louchaient sur son engin à quelques centimètres de mes lèvres. Résigné à obéir à cet ordre, mon souffle caressait lentement la peau tendu de son membre, auquel je portais mes lèvres dessus pour l'embrasser en douceur. Ce simple mot résonnait encore dans mon crâne, me poussant à agir contre cette foutue volonté prisonnière dans un coin de ma tête. Avec une lenteur exagérée, je laissais ma langue parcourir la longueur de son membre dans l'intention de le faire largement patienter. J'ignore pourquoi, mais drogué ou pas, j'avais toujours cette envie de l'entendre râler ou protester. Sauf que la chaleur se propageant dans chacun de mes muscles me forçaient à accélérer ma cadence, brisant toute mes idées de taquinerie précoce. Sans prévenir, je prenais directement son pénis en bouche, commençant de lent va et viens que je voulais intense et profond. Pendant qu'il buvait le sang de Min Hun, je m'occupais de le sucer du mieux que je pouvais, accentuant mes mouvements avec rapidité. Ma main se mettait aussi de la partie, se synchronisant à mes gestes buccaux. « ça te va comme ça ? » Lui demandais-je aussi par la pensée, relevant les yeux pour pouvoir le regarder un court instant. Quelques secondes et mes paupières se refermèrent d'elles-mêmes, concentré dans mes mouvements de succion et mes quelques coups de langue sur son gland. Une chance pour lui qu'il soit déjà mort, j'imagine pas le résultat sinon, entre les deux calices s'affairant sur lui.

Etais-je vraiment fou ? Nul ne pouvait se douter à quel point cette drogue, me faisait perdre la tête. Me mordre à sang mes propres les lèvres afin de lui donner ce qu'il désirait. Le liquide rouge s'échappait de mes lèvres glissant à travers les siennes, dont je ne perdais aucun temps à savourer celles-ci. Lui non plus, il les suçotaient à sa guise profitant de cette offrande sanguinaire. Celle-ci ne lui suffisait pas, il en voulait plus. Sans perdre son temps, il m'empoignait les cheveux pour que je lui offre mon cou. J'obéis sagement et réprimandais guère après tout, seul son plaisir passait avant tout. Je voulais tellement être le seul qui le comble à cet instant. Malheureusement il y avait Khenty...

Je m’efforçais de ne pas crier face à la douleur qu'il m'infligeait lors du plantage de ses crocs. Je détestais tellement cette sensation et maudissais à chaque fois que mon bourreau se nourrissait de mon propre sang. Depuis qu'il m'a rendu calice, j'ai développé cette phobie "l'hématophobie". Rien que de sentir une seule goûte sur ma peau m’octroyait la peur au ventre. Là c'était bien différent, je désirais plus que tout qu'il le goute, qu'il l'apprécie. Je détournais mon regard, refusant de voir cette scène et pourtant je croisais celui-ci de Khenty. Cela me mettait mal alaise et j'étais pris entre deux situations contraignantes. Voir l'autre calice prendre soin de Kwang me rendait malade. Pourquoi devais-je ressentir une certaine jalousie ? A cet instant je l'enviais beaucoup et ferais tout pour être à sa place. Mon regard s'est assombri, ma jalousie me rongeait de l'intérieur. Il était hors de question pour moi de continuer à regarder ce spectacle. Finalement je poussais mon bourreau loin de mon cou, ce n'était qu'une petit gâterie non ? Mes yeux plongèrent dans les siens, je dessinais un sourire guilleret avant de l'embrasser passionnément, glissant mes lèvres sur sa mâchoire et repartir à la conquête de son corps. J'insistais sur ses perles de chair sachant très bien qu'il raffolait de mes coups de langues. Je ne m'attardais pas plus, estimant qu'il était tant pour moi de me joindre à Khenty. Cependant, il y avait une personne en trop pour les caresses buccales. C'est ainsi que je poussais l'autre calice afin de libérer le membre de Kwang de ses lèvres. Lèvres que je capturais sans hésiter lui offrant un baiser sous le regard de notre maître. Allait-il apprécier ? Du moins "ils" puisque j'ignorais totalement si Khenty prenait autant son pied. Je finis par interrompre cet instant affriolant, prendre à gorge profonde la longueur de mon bourreau sans lui laisser le temps de s'y habituer. Bien que je sois si infâme avec mon compagnon de chambre, je n'appréciais pas l'idée de le laisser en plan dans ce moment de délectation. Par conséquent, ma main se logea dans son boxer et y rencontra son membre qui mettait complétement inconnu. Doux et à la fois endurci, je souriais mesquinement avant de m'attaquer à de longues caresses à la fois sur cette douceur que de manière buccales sur celle de Kwang. Face à de tels actes, je ne me reconnaissais tout simplement plus, je ne savais plus qui j'étais !

Je n’aurais jamais pu rêver mieux que d’avoir un jour deux calices totalement à mes pieds. Que ce soit Min Hun ou Khenty, les deux humains me vendaient du rêve en se démenant pour m’offrir ce dont je voulais. Alors que le premier de mes calices s’attardait à caresser ma verge, Min Hun m’offrait gentiment son sang après avoir mordu sa lèvre de plein gré. Excité par cette sanglante offrande, je ne m’étais pas de temps avant de laper sa lèvre avec envie. Mais ces quelques goûtes ne me suffisaient pas, ce qui me poussait à planter mes crocs dans sa peau si tendre et si délicate. Son sang tout comme celui de Khenty avait un goût tellement exquis que je ne saurais me passer d’eux pour le restant de leurs jours. Aussi bien l’un que l’autre m’étaient précieux et si je devais choisir en un je serais dans l’incapacité de le faire.
 

Puis alors que je prenais mon pied à avaler son sang, ce que faisait Khenty attirait soudainement mon attention. Bon dieu mais pourquoi cet humain suçait si bien ? Sentir sa langue contre mon sexe était tellement bon que je lui ordonnais bien rapidement d’y aller plus franchement par la pensée. Mais avant même que je n’aie le temps de le faire, le calice semblait avoir deviné mes pensées puisqu’il se mettait soudainement à le prendre en bouche pour entamer plusieurs allers retours à un rythme soutenu. Sans pouvoir le retenir, je laissais un faible gémissement de plaisir se frayer un chemin entre mes lèvres avant de me faire repousser par Min Hun qui semblait avoir mieux à faire que ça. Etonnamment je ne bronchais pas, me contentant de lui rendre son baiser pendant plusieurs secondes, jusqu’à ce qu’il quitte mes lèvres pour aller poser les siennes sur ma peau puis sur mes billes de chair. Mes calices me connaissaient bien et ce qu’il me faisait était un pur délice. Leur bouche sur ma peau me procuraient de multiples sensations que je n’avais pas l’habitude de ressentir en même temps. Loin de me douter que mes deux calices étaient jaloux l’un de l’autre en ce moment, je fus alors surpris de voir le brun interrompre Khenty pour le forcer à relever avant de l’embrasser devant mes yeux, comme si cela était normal. Surpris, je les observais sans sourciller, essayant de chasser ce sentiment de jalousie que je ressentais soudainement à mon tour. Cela n’était pas normal et je le savais. Que je sois jaloux du meilleur ami de Khenty était une chose, mais que je sois jaloux que mes calices s’embrassent et se portent de l’attention en était une autre. Je n’avais tout bonnement pas l’habitude de les voir si proches et cela ne me plaisait pas vraiment, il fallait dire ce qui était. Je fus bien content lorsque Min Hun quitta les lèvres de mon premier calice pour prendre ma verge en bouche et m’offrir le fond de sa gorge. Un long râle vint briser le silence de la pièce alors qu’il creusait ses joues pour aspirer ma virilité d’une façon assez érotique. Le voir à l’œuvre était un délice pour les yeux comme pour le reste. Alors que tout aurait pu être parfait, je serrais les dents en voyant la main du jeune homme se faufiler sous les vêtements de Khenty pour reprendre les caresses que j’avais arrêtées quelques minutes auparavant. A nouveau j’étais bien jaloux de les voir faire et pour mettre un terme à leur petit jeu, j’attrapais le poignet de Min Hun pour le forcer à sortir sa main tout en lui lançant un regard qui se voulait menaçant. Ils m’appartenaient tous les deux, hors de question qu’ils se mettent à se tripoter entre eux. Je ne les avais pas transformés pour assister à ce genre de spectacle très peu plaisant. « Lèves toi Khenty, mets-toi debout sur le canapé » pensais-je alors à son attention avant de baisser son pantalon en même temps que son boxer. Le seul qui pouvait les toucher, c’était moi et j’espérais qu’ils avaient compris cela. J’attrapais fermement une de ses hanches pour qu’il se rapproche de moi avant de commencer à le masturber sans le quitter des yeux. Khenty ne savait pas encore ce que j’avais prévu de faire à la fin de cette soirée et c’était pour cette raison que j’essayais par tous les moyens  de lui donner du plaisir pour me faire pardonner en avance. Oui, j’avais tout calculé en avance et je savais qu’en fin de soirée Khenty ne serait plus « à moi ». J’y avais réfléchi des heures, peu sûr de mon coup mais au final les sentiments que j’avais pour lui m’avait poussé à prendre cette décision. Pour une fois dans ma vie je ne devais pas être égoiste et le seul moyen pour qu’il puisse vivre pleinement avec son meilleur ami était de briser ce lien qui nous unissait depuis que je l’avais transformé en calice. Une pointe de tristesse pouvait se lire dans mes yeux mais bien rapidement, je chassais ces idées de ma tête pour me concentrer sur lui et son plaisir. Après l’avoir caressé pendant de longues minutes, j’entrouvrais les lèvres avant de le laisser entrer dans ma bouche. Les yeux rivés sur lui, j’entamais des vas et vient profonds et lents pour ne pas le faire craquer trop rapidement. Tout en lui offrant ces caresses buccales, je soulevais mon bassin pour m’enfoncer dans la gorge de mon second calice et glissais une main dans ses cheveux pour les caresser avec douceur. « T’inquiètes pas ce sera ton tour après » pensais-je ensuite à l’égard de Min Hun en sachant qu’il serait vexé de ne pas recevoir mes caresses à la place de l’autre humain.

Si un jour on m'aurait dit que je serais capable de sucer mon maître de la sorte, avec une envie indescriptible, jamais je ne l'aurais cru. L'idée même de le faire à quelqu'un d'autre qui n'était pas la personne que j'aimais le plus, m'était difficilement acceptable. Et pourtant, je le faisais bien en cet instant. Mes lèvres caressaient sensuellement sa verge en laissant mon souffle s'écraser contre, augmentant cette douce chaleur entre nous. Pourtant, ma patience fut vite usé quand j'abandonnais la douceur pour y mettre plus d'ardeur en le prenant complètement en bouche. Sur le coup, je n'avais que faire de Min Hun et de ses regards en coin ou en biais, qu'importe. J'étais même plus assez lucide pour décrire sa façon de me voir à l'instant ou je donnais du plaisir à Kwang Ho. L'entendre gémir m'excitait d'avantage et j'entamais alors un rythme plus brusque et sec, tentant d'aller au plus profond de ma gorge. En si peu de temps, je me sentais comme dans un autre monde, m'évaporant à la vitesse de l'éclair pour n'être qu'une sorte d'illusion. Du moins, jusqu'à être ramené sur la terre en me repoussant. Mes lèvres quittèrent le membre de Kwang Ho, tandis qu'un grognement s'échappait de ces dernières pincées par la contrariété. Que s'était-il passé au juste ? Le temps de revenir à moi, le visage de Min Hun se trouvait à quelques pauvres millimètres du miens. Je n'en revenais pas, écarquillant les yeux sous la surprise avant de réaliser qu'il m'embrassait. était-ce seulement possible ? J'aurai pu le rejeter et être gêné de ce soudainement revirement de situation, mais à la place, je lui rendais son baiser avec attention. Le regard jaloux du vampire me transperçait de part en part, alors que je sentais la main de l'autre calice se faufiler dans mes vêtements. Un gémissement incontrôlable s'étouffait contre sa bouche, se perdant dans l'échange que je n'arrivais plus vraiment à suivre à cause de ses doigts entre mes jambes. Ils allaient me tuer. Je n'étais même plus capable de faire réagir mon propre corps, mes propres mains qui restaient inerte. Mon dieu, faite quelque chose.

Une chance pour le pauvre humain que j'étais, Kwang Ho intercepta les gestes de Min Hun en attrapant fermement son poignet. Un étrange soupir, entre la frustration et le soulageait, se fit entendre, provenant de ma bouche entrouverte. Mon souffle s'était fait plus court sous le plaisir décuplé, malgré la honte que je ressentais à me comporter ainsi. Les mots du vampire me parvenaient brusquement à l'esprit et comme animé par une force inconnu, je forçais sur mes jambes pour me relever. Qu'il retire mes vêtements me rendait si mal à l'aise. Pas face à Kwang Ho, il m'avait déjà vu nu, mais surtout face à Min Hun. Montrer mon corps ainsi peu vêtu m'embarrassait plus que je n'aurai pu le croire. Mes joues prirent une couleur au delà du rouge, mes deux mains se plaquant aussitôt sur mes lèvres pulpeuses pour retenir n'importe quel son obscènes de les franchir. C'était bien inutile puisque, à peine prit-il mon sexe en main, que je lâchais un bruit proche du gémissement. Cela pouvait toujours s'entendre, avec ou sans mes mains. Il me donnait beaucoup trop de plaisir pour que je sois en mesure de me taire. Saleté de vampire, pensais-je en fermant les paupières, les yeux embués de larme. J'avais chaud, trop chaud, bien trop chaud! Il allait me rendre complètement dingue, et je ne donnais pas cher de mon cerveau avec lui. à la sensation de mon membre dans sa bouche, j'ouvrais en grand mes yeux, portant mon regard étonné sur lui. ce n'était rien d'anormal, qu'il me fasse cela, mais ça me semblait l'être devant une autre personne comme le second calice. D'ailleurs, mon attention venait à se porter sur lui, mes dents emprisonnant ma lèvre inférieur afin de retenir un râle de plaisir. J'étais loin de m'imaginer les intentions de Kwang Ho à mon égard, ne voyant simplement que cet instant jouissant qui se déroulait dans cette pièce. la drogue me forçait à penser une seule chose, que cela dure.

Il était en mon devoir de lui faire partager un moment de pur bonheur, mais aussi de profiter des douces caresses que j'infligeais à Khenty. Cependant, Kwang Ho fit bien savoir que cela le dérangeait. Il prit fermement mon poignet. Je gémissais de douleurs et abandonnais mes caresses buccales un court instant. Je le dévisageais dû à mon mécontentement puis haussait mes épaules. Finalement je décidais de m''appliquer de nouveau à ma tâche sur sa propre longueur, effectuant de vifs coups sur celle-ci avec un rythme irrégulier pour lui faire perdre en quelque sorte la tête. Puis je m'amusais, même si mon objectif était de le faire jouir pleinement afin qu'il me réclame encore et encore, j'aimais être joueur dans le fond. C'est ainsi que ma langue se mit à tracer sa veine jusqu'au bout se plaquer entièrement sur cette pointe aguicheuse et terminer par une autre succession de vas et viens plus intenses. Mes doigts se glissèrent sur ses cuisses agrippant le tissus et libérer au final sa virilité bien dressée. Attrayante faillait l'avouer, même si auparavant Kwang était le seul gars avec qui j'ai pris en quelque sorte mon pied. Le seul et l'unique ! Cependant, j'ai toujours ressenti une réelle satisfaction d'assouvir mes désirs sexuels avec les femmes. J'aimais tout chez elles, leur façon de vous lancer des regards charnels, cette manière de se lécher les lèvres comme signe d'alerte. J'étais passionné par chaque caresse dont j'infligeais à ses créatures, jouir mon nom par l'acte sexuel. Min Hun... leur voix m'était un délice et leur intimité était mon péché. Tout avait basculé avec Kwang et finalement je ne savais plus comment penser. Bien que je n'approuve pas toute sa violence sur ma personne, j'aimais ce genre de partage si abrupt. Ouais ! J'aimais sa façon de me dévorer, de m'ordonner à ce que je le soulage comme un pro. Cette drogue me faisait avouer des choses dont j'avais honte. Je ne sais pas si le rôle de la soumission me plaisait totalement. Mais savoir qu'à l'heure actuelle il m’obligeait à m'occuper si bien de lui, étrangement ça ne me déplaisait guère. Une goûte de domination fallait l'avouer, puisque je détenais les clés pour le faire venir jusque dans ma bouche affamée. Après tout, ça ne sera pas la première fois que j’accueillerais ce nectar, mais bel et bien la seconde. Comment ne pas se souvenir de ce passage horripilant de mon existence ? Il m'avait forcer à le finir, laisser ce liquide amer couler le long de ma gorge. Bien sûr j'ai détesté j'en étais même écoeuré. Savoir qu'aujourd'hui tout allait recommencer, cela ne me frustrait pas plus ça. A vrai dire j'attendais fermement qu'il le fasse ! Mon désir d'être à sa merci était si intense, cela relevait plus que de l'obsession.

J'ôtais son jean ainsi que son boxer effectuant une légère pause de ce régal. Mes lèvres se plaquèrent à l'intérieur de ses cuisses afin de lui procurer une marque violacée. Les paupières fermées, je prenais un tel plaisir à le marquer davantage, d'y laisser ma trace. Voulais-je tant qu'il m'appartienne ? Je ne savais pas, j'étais apeuré de savoir et pourtant je continuais mes petites gâteries remontant jusqu'à sa longueur. Un délice où j'échappais mon souffle chaud avant de le remettre en bouche. Cette sensation de le sentir bouger à l'intérieur de ma taverne humide m'octroyait des gémissements. Ce genre de petites vibrations s'accompagnant parfaitement avec des vas et viens, j'aimais ça et espérais qu'il apprécie à sa guise. Des autres bruits de délectations retentissaient dans mon système, plus fort et bien plus omniprésents dans la pièce, cela me dérangeait fortement pour continuer mes caresses buccales. C'est ainsi que je pris la décision d'ouvrir les paupières et observer la scène, voyant ce que mon maître appliquait à Khenty. Subitement la colère montait en flèche à l'intérieur de mon corps. Chose dont je ne pouvais expliquer. Pourquoi cette jalousie si soudaine ? Entendre la voix de l'autre calice me frustrait horriblement et je désirais que tout que cela cesse. Prier pour que mon maître arrête cela de suite, qu'il s'en prenne à moi rien qu'à moi, je devenais égoïste. Je me mis à froncer les sourcils retenant chaque goûte de larme qui menaçait de tomber sur mon visage. Il était tout simplement hors de question que je m'affaiblis devant Kwang ou que je lui donne ce qu'il désire sachant que ce monstre donnait tant de plaisir à Khenty. Entendre ses pensées dans mon esprit m'exaspérait encore plus. Bon dieu que tout cela se termine. Je refusais d'écouter une fois de plus mon bourreau, car non seulement il me faisait souffrir physiquement, mais voilà qui prenait un tel désir à me torturer sentimentalement.

Sans plus attendre, je claquais son bras hors de ma chevelure. Bon sang j'en avais rien à battre de ses caresses. Il me dégoûtait à agir de la sorte. C'est ainsi que cette fabuleuse idée de le faire jouir envahir mes sens. Je souriais intérieurement reprenant les vas et viens d'une façon très virulentes afin qu'il vienne au plus vite. Je sentais sa longueur palpiter à travers mes lèvres était-ce l'alerte ? Mon sourire se dessinait encore plus et finalement je mis terme à mes actes laissant le membre de Kwang totalement livré à la torture, sans qu'il ne libère ce nectar tant attendu. Dieu que je pouvais agir comme un gros salopard parfois. Je savais à quel point ne pas obtenir ce que l'on désire vraiment était bien plus terrible qu'une rouée de coups. Je me relevais fier de cette petite vengeance quitte à ce qu'il s'énerve ça m'était égale après tout il oit comprendre que je ne suis pas qu'un simple calice et que pour moi il était bien plus qu'un maître capricieux.

Que mes calices soient jaloux était au fond assez plaisant pour la simple et bonne raison que cela signifiait que je leur plaisais malgré ce qu’ils avaient tous les deux pu me dire jusqu’à présent. J’étais tout aussi jaloux qu’eux mais je ne l’avais jamais caché. Disons plutôt que personne ne me l’avait demandé, alors ils n’avaient jamais dû le remarquer. Et pourtant…Les voir s’embrasser et se toucher de la sorte faisait naitre en moi un sentiment de jalousie tout à fait désagréable. J’étais bien loin de me douter en les transformant en calices que quelques mois plus tard je n’arriverais pas à me faire à l’idée de me séparer d’eux. Ils étaient à quelques personnes près, les seuls à qui je tenais autant alors qu’eux ne semblaient que me détester. M’étais-je trompé en imaginant qu’ils se moquaient de ma personne ? Et si l’un d’eux tenait réellement à moi sans que je ne l’aie remarqué jusqu’à présent ? Cela était possible. Tout était possible au fond.

Bien rapidement je mis fin à ce spectacle déplaisant pour forcer Khenty à se redresser sur ses deux jambes pour que je puisse lui procurer du plaisir à mon tour. Il venait de me sucer comme un dieu alors il méritait bien une petite gâterie à son tour, non ? Sans me soucier de mon second calice, je m’appliquais à offrir les meilleures caresses possibles au blondinet, jouant à enrouler ma langue autour de sa verge comme s’il s’agissait d’une sucrerie avant d’enchainer des mouvements assez secs et profonds à souhait. Je pouvais l’entendre exprimer son plaisir et pour être honnête, j’adorais cela. Ces sons étaient si exquis, si agréable à écouter…Et il ne s’en rendait même pas compte. Perdu entre mon envie de faire jouir mon cadet et celle de me laisser entièrement aller à la jouissance grâce à Min Hun, je laissais un grognement se faire entendre lorsque le brun repoussa ma main avec brusquerie. Que lui arrivait-il ? Je pouvais déceler de l’énervement dans sa façon de faire mais, étant bien trop occupé par ce que je faisais, je décidais de ne pas trop m’en préoccuper pour l’instant. J’étais bel et bien un salaud de leur infliger cela à tous les deux tout en sachant qu’ils étaient jaloux aussi bien l’un que l’autre. L’amour que je portais à chacun d’entre eux me bouffait à petit feu et me rendait bien naïf au fond. Totalement dénudé, je fus néanmoins assez surpris de sentir Min Hun s’affairer à me sucer plus intensément alors que, seulement quelques secondes plus tôt, il ne semblait pas prêt à continuer ce qu’il faisait. Ne pouvant pas retenir un gémissement à ce qu’il me faisait, je m’octroyais une courte pause en cessant mes va-et-vient sur le sexe de mon cadet pour fermer les yeux et profiter de ce plaisir qui montait en flèche. Puis alors que j’étais à deux doigts de me déverser dans le fond de sa gorge, je fus plus que surpris en le sentant lâcher mon membre et me regarder avec ce petit air provocateur. Il était fier de son coup et cela se voyait. Il jubilait même. Se trouvait-il intelligent en cet instant ? Cela me frustrait plus qu’autre chose qu’il réagisse de cette façon et pour montrer mon mécontentement, je laissais à mon tour le sexe de Khenty pour attraper le haut de Min Hun et le tirer brusquement dans mes bras. Il était si fragile, si maigre que le manipuler comme un pantin était un vrai jeu d’enfant. Sans lui laisser le temps de réagir, je l’assis sur mes jambes, dos à moi avant de baisser son jeans en même temps que son boxer. Une fois le tout sur le sol, je le soulevais avec poigne pour laisser ma verge le posséder sans la moindre préparation. « ça c’est pour m’avoir empêché de jouir … J’espère que t’es fier de toi » murmurais-je à son intention alors que je le tenais toujours aussi fermement pour l’empêcher de fuir. Quoi qu’au fond, je doutais vraiment qu’il arrive à se persuader de s’en aller alors que la drogue agissait toujours sur lui. « Khenty, suces le » Bien que l’idée de le savoir en train de toucher mon second calice m’était fortement désagréable, je voulais le pousser à bout, lui faire regretter d’avoir réagi de la sorte en pensant que je laisserais passer cela sans agir. Un sourire dessiné sur mon visage, je soulevais le bassin pour m'enfoncer à un rythme assez brutal dans son intimité, me foutant pas mal de savoir si cela lui faisait du bien ou pas.

Les choses devenaient beaucoup trop étrange pour me sentir honnête et réellement bien. De l'extérieure, la drogue agissait sur moi pour endormir ma conscience mise à l'épreuve par ce démon. Mais de l'intérieur, j'étais comme un enfant commettant une grosse erreur et qui s'attend déjà à se faire engueuler. Kwang Ho me pousse dans mes derniers retranchements en agissant de la sorte, en me droguant et en ne me laissant plus le choix. Mon esprit se voulait fidèle et franc, mais ce n'était que l'ombre d'un pur désire tâché par les actions de mon maître. Décidément, ne serais-je pas plus qu'une chienne en chaleur ? Si je n'avais pas été drogué, sûrement me serais-je mit à chialer comme un véritablement enfant qui reçoit sa punition bien mérité. Prit dans le feu de l'action, je remerciai silencieusement Kwang Ho d'avoir stoppé Min Hun dans sa tentative, d'avoir retiré ses doigts contre ma peau brûlante. S'il avait été plus loin, je n'ose imaginé mon état quand le brouillard s'en ira. à moins que la mémoire m'en coûte, ce serait plus qu'affreux pour ma conscience. Le savaient-ils ? Se doutait-il en prenant autant son pied qu'il allait me briser le plus tard ? Il me sait fragile et sensible, mais ça ne l'empêche pas d'enfoncer plus profondément le couteau dans la plaie. Mes sentiments ne feront pas éternellement barrière à ses folies passagères. à présent debout et complètement nu, mon cerveau prenait en compte à moins de dix pourcent ce qu'il devait faire. Seul le mot "plaisir" clignotait dans mes yeux quand il m'ordonnait de me mettre sur mes deux jambes et qu'il commençait à me toucher. Le sentir contre mon membre me donnait envie de gémir plus fort, plus aiguë, mais savoir le second jeune homme proche de moi me bloquait. J'avais peur de ce regard noir, de cette mauvaise intention ou juste de sa colère envers moi. Ce n'est pas ma faute si ça se passe ainsi, si je dois assidûment obéir à mon maître ou simplement si je dois le regarder faire. Oui, mon regard s'était posé derechef sur Min Hun  et j'avais honteusement observé ses faits et gestes. Sa colère était si visible quand il décidait de retirer le bras du vampire, ou qu'il s'activait brutalement dans son action. L'avais-je autant énervé ? était-ce de ma faute ? Mes joues prenait un autre degré de rouge, cette fois-ci pour la honte et l'envie de disparaître. Je n'avais rien à faire ici... Avec eux... Drogué ou non...

Une nouvelle vague de chaleur envahit mon être à l'entente de son gémissement. Kwang Ho ralentissait dans sa cadence, pour finalement s'arrêter et profiter du traitement de son second calice. Foutue jalousie. Elle me tiraillait les entrailles, me bouffait le coeur, me consumait le cerveau. J'allais devenir dingue, j'allais craqué. Min Hun réussit à obtenir l'attention entière du vampire, me reléguant au second plan. Au fond, n'étais-je pas satisfait d'être ainsi oublié par mon maître ? Dans cette optique là, trahir Daemin me pesait un peu moins sur les épaules. Bien qu'à cet instant présent, j'éprouve une certaine haine envers les deux garçons présent dans la pièce. Sûrement Kwang Ho pourrait le ressentir, s'il n'était pas déjà occupé avec Min Hun. La rage ne fit que s’agrandir quand il abandonna complètement mon sexe, attirant le second contre lui. à quoi jouait-il ? Il se fichait de moi ? C'est bon, il en avait assez et passait mon tour ? Instinctivement, mes dents se resserrèrent sur ma lèvre inférieur, la mordant au point de la faire saigner. S'il croyait que je faisais ça pour l'attirer, qu'il se mette le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Aussitôt qu'une goutte de sang se formait, ma langue la lapait pour la faire disparaître, laissant se goût amer et affreux se répandre dans ma gorge serrée. Mes yeux brûlaient et s'humidifiait, des larmes menaçant d'apparaître au coin de mes paupières plissées. Avec un effort surhumain, je gardais mes mauvaises ondes pour moi, enfouissant cette envie meurtrière dans un coin de ma cervelle en bouillit. Enfoiré. Pensais-je en détournant mon regard quand il s'occupait de pénétrer Min Hun. Punition ou pas, il me foutait rapidement de côté et pour le coup, j'en étais forcément dégoûté.

Suces-le. Ces mots frappaient brusquement mon esprit, chamboulant mon état haineux et dévastateur. Le sucer ? Sucer Min Hun ? Pour le coup, je sentais la drogue me brûler les neurones, tandis que j'envisageai le refus. Il me prenait pour quoi ? D'abord une chienne, et maintenant un esclave ? Je ne suis pas con, j'ai pas envie de jouer éternellement à ce foutu jeu. C'est d'ailleurs pour cela que j'ouvrai la bouche à mes risques et périls. « Non. » Je le savais d'avance, il me forcerait à agir, pas seulement contre moi mais aussi contre Min Hun. Qu'il fasse, je me sentirais moins coupable d'être tiré vers l'impossible. Ma lèvre inférieure subissait à nouveau mon anxiété et mon mécontentement, alors que je jouai les gamins capricieux en refusant l'ordre de mon maître. Tant pis pour lui. Sa drogue me donnait cette impression de cauchemar, d'être dans un univers qui ne m'appartient pas. Je voulais en partir, me réveiller, mais frotter mes yeux ne m'aidaient pas. Surtout quand une larme passait la barrière de mes cils pour s'écraser bêtement sur ma joue. Trop de chose se mélangeaient en moi, et mes épaules n'étaient plus assez larges pour ajouter du nouveau.

Je me relevais sans détacher mon regard du sien, bien déterminé à vouloir cette petite vengeance, car après tout je souffrais. Du moins... au fond je sentais que la colère était toujours omniprésente. Diable comme je pouvais m'en foutre royalement qu'il se tape un autre. Je devrais plutôt m'exclamer heureux de voir qu'il peut très bien m'oublier. Alors pourquoi cette douleur transperce mon âme hein ? Quel rôle ont mes sentiments là dedans ? Proclamer l'aimer ? Faudrait que je sois assez fou non ? Comment le pourrais-je après tout ce que j'ai subi en tant que son calice. Rien que ses premières caresses sur mon corps m'effrayaient. Cette toute première fois où il a osé abuser de ma personne. Je n'ose plus compter toutes ses nuits sentant ses crocs dans mon cou, entendant sa voix qui m'oblige à capituler. Bordel ce mec me mettait dans touts mes états. Au travail, chez moi et même en présence des miens, il me hantait. Le voir là au beau milieu d'un coin pommé et en présence de la dernière personne que j'aimerais voir sur cette foutue planète. Un endroit plus absurde que l'enfer lui même, là où la souffrance est libre de s'exprimer, comme si je n'étais pas assez damner par le passé...

Un air menaçant se dessinait sur mon visage, quitte à le mettre en rogne finalement j'attendais que cela. Apprendre à lui faire face, souffrir pour de bon avec lui et oublier la douleur à travers mes cauchemars, voilà où j'en étais réduit à présent. Cet engrenage qui ne cesse de fonctionner, je commençais sérieusement à m'en lasser. Suis-je habitué à recevoir tant d'amertumes ? A croire que j'étais bon qu'à encaisser. Ce n'était pas loupé lorsque Kwang me tira violemment par le haut et me loger dans ses bras. A cet instant, je n'arrivais guère à estomper les battements virulents de mon coeur. Sentir me serrer contre son étreinte m'octroyait l'envie d'y rester et de ne plus le quitter d'une semelle. Cependant, je fus pris de court quand il me plaça sur ses jambes et ne perdait aucun temps pour me mettre nu. Le froid caressait ma peau et pourtant, à l'intérieur je bouillonnais. Mon dos face à lui, une multitude de questions envahit mon esprit pendant un laps de temps, puisqu'il s'empressa de faire savoir son mécontentement en glissant sa verge dans mon corps frêle. Dieu que ça fait un mal de chien. J'étouffais une injure à travers mes lèvres tremblantes. Il n'en fallait peu pour laisser mes larmes dessiner chaque trait de mon visage même si je lutte par une fermeture brusque de mes paupières. J'exprimais de la honte à l'heure actuelle, pleurer ainsi devant lui montrait toute ma faiblesse. C'était ce qu'il désirait non ? Me voir dans cet état, me punir si fermement ? Bon sang je le hais, je le hais... Ces mots je les répétais mainte et mainte fois afin de faire passer la douleur, mais quelque part en moi je le désirais tant. Qu'il se loge à l'intérieur de moi et m'offre un rêve des plus exquis. Cette image de nos deux corps scellés avec une telle douceur...

Sa voix rauque me ramenait bien vite à la réalité ordonnant à Khenty une chose dont j'étais loin d'imaginer. Je refusais déjà l'idée de voir l'autre calice enrouler ses lèvres autour de ma longueur. Il en était hors de question tout simplement ! La seule solution face à cette affaire obscène, était de le supplier du regard. Par conséquent, je me forçais à ouvrir mes paupières. Mes larmes m’empêchèrent d'observer correctement Khenty. Je ne contrôlais pas ces pleures faisant de moi une pauvre victime. Vision totalement brouillée, seuls mes gémissement submergés par la souffrance pouvaient le convaincre de refuser. Kwang revenait une nouvelle fois à la charge par un coup qui m'était fatale. Il m'obligea à basculer la tête en arrière en poussant un cri bien plus intense que les précédents. Haaa... Je suppliais par mes pensées afin qu'il arrête ce calvaire, mais malheureusement cela l'amusait. Je le voyais déjà à afficher son sourire mesquin sur ses lèvres pendant que ces goûtes fraîches et à la fois salées se glissèrent jusqu'à mes clavicules. Mon corps tremblait comme une feuille, une feuille dont mon bourreau était le seul à pouvoir déchirer en milles morceaux.

Toujours confortablement assis sur le canapé, la scène qui se déroulait sous les yeux des Khenty devait être assez surprenante au premier coup d’œil. Mes deux calices qui pourtant ne me portaient pas dans leur cœur au premier abord étaient bel et bien en train de s’affairer à me donner du plaisir et à en recevoir à la fois. Si on nous avait dit que cela arriverait un jour, je crois qu’aucun de nous y aurait cru mais j’avais eu la merveilleuse idée de leur donner du bloody steam…Sur un coup de tête. Et au final je ne m’en plaignais pas du tout, trouvant la situation bien agréable. Ces deux là qui avaient tendance à me prendre beaucoup la tête semblaient apprécier ce moment bien que de la jalousie se fasse ressentir par moments de la part de mes deux calices. Moi-même j’étais jaloux alors les voir se toucher et s’embrasser n’était pas la chose qui m’excitait le plus mais je ne m’énervais pas tant que cela, préférant m’occuper de Khenty tandis que Min Hun continuait à m’offrir du plaisir à l’aide de sa bouche. Dans un premier temps totalement absorbé par ces mouvements de succions que j’effectuais sur la verge déjà bien tendue de mon premier calice, je fus bien vite rattraper par le plaisir intense que le deuxième m’apportait. A ce rythme je n’allais pas tenir aussi longtemps que d’habitude et il dut le sentir puisqu’il se retirait au moment critique. Un peu de sperme coulait sur l’extrémité de mon sexe et cela me frustrait grandement. Hors de question de finir le boulot tout seul…Pour qui se prenait-il à décider d’arrêter ses caresses à un moment pareil ?! J’étais son maître, il ne devait pas en faire qu’à sa tête et rien que pour cela j’allais être obligé de le punir à ma façon. Bien trop agacé par son comportement, j’en oubliais Khenty l’espace de quelques minutes pour le tirer sur moi et le posséder peu après l’avoir débarrassé de ses affaires inutiles. Je savais que ce que je faisais allait blesser Khenty mais au fond je n’avais pas assez d’attributs masculins pour les satisfaire les deux en même temps, bien malheureusement. J’aurais très bien pu leur proposer de se pénétrer entre eux mais l’idée de les savoir l’un dans l’autre ne me plaisait pas vraiment pour être totalement honnête. Il n’y avait qu’un dominant dans la pièce et il s’agissait de moi et de personne d’autre, j’allais les en assurer bien rapidement…

Lorsque je sentis les larmes de ma victime se mettre à perler sur ses joues j’en fus d’abord surpris. Le bloody steam n’était-il donc pas censé apaiser cette douleur qu’il ressentait en temps normal ? Etrange. Il fallait dire que ce jeune homme ne semblait pas avoir l’habitude de coucher avec des hommes et encore moins avec des vampires capables de tenir un rythme beaucoup plus soutenu. Pour être totalement honnête mon but n’était pas de lui faire vivre un calvaire mais plutôt de lui rendre la pareille en le frustrant comme il venait de me faire. Seulement voilà mes tentatives étaient tout simplement vouées à l’échec et en plus de l’entendre pleurer lui je portais rapidement mon regard sur Khenty qui ne semblait pas non plus décidé à agir comme je le voulais. Décidément ces deux-là s’étaient passé le mot…Un long soupir s’échappait de mes lèvres à les voir tous les deux si peu souriants. Avec plus de douceur, je fis exprès de taper contre la prostate de mon cadet pour faire partir cette douleur petit à petit pour la remplacer par du plaisir. Baiser un mec qui chialait n’avait rien de bien excitant et je ne devais pas être le seul à le penser…Bien que Min Hun soit persuadé que je me fichais totalement de son plaisir, je le soulevais légèrement pour humidifier mon sexe avec un peu de salive avant de le pénétrer à nouveau avec plus de douceur, y allant progressivement pour ne pas le faire pleurer encore. Alors que j’essayais de garder mon sang-froid, je tirais Khenty par la main pour qu’il vienne m’embrasser doucement avant d’essuyer sa joue en lui offrant un petit sourire. « Tu veux pas donner un peu de plaisir à Min Hun ? Après tu en auras le droit aussi, promis » J’étais sincère en lui disant ça et mes gestes comme mon regard faisaient tout pour le rassurer. Je savais que la drogue pouvait rendre légèrement angoissé et avec un peu de fermeté j’arriverais à mes fins aisément. Pour appuyer mes mots, je repris le sexe de mon calice entre mes doigts pour entamer une série de va-et-vient tout en remontant doucement les hanches pour ne pas laisser Min Hun livré à lui-même dès le début.

Depuis que je suis né, mes parents m'ont toujours appris à aider mon prochain, à passer le bonheur des autres avant le miens. à dire vrai, je n'ai jamais compris cette vision des choses, bien après vingt-et-un, ce n'est toujours pas le cas. Si mes parents avaient été de parfaits enfoirés et qu'ils ne m'avaient donné aucune éducation, peut-être ne serais-je pas ainsi ? Peut-être n'aurais-je jamais apporté mon aide à cette homme et peut-être que Kwang Ho ne serait pas mon maître, qu'il ne m'aurait pas mordu et que je serais toujours un gars sans histoire, vivant dans un luxe répugnant ou une pauvreté affligeante. Hélas, j'étais bien là. Marqué à vie par un lien invisible qui m'enchaînait malgré moi à une seule et même personne personne. Celle-ci qui a décidé à beau jour que je serais à lui, qu'importe mes protestations ou mes sanglots. Recevoir la vérité en face n'est jamais une bonne chose, ça fait mal et ça accable. Qui voudrait se rendre compte de sa misérable place dans la hiérarchie humain que s'impose notre espèce ? Je ne vais pas pleurer, si je l'avais vraiment voulu, ce vampire perdrait au change. Or, ce n'est pas vraiment le cas, ainsi installé dans cette pièce, vêtue de cette pathétique tenue d'adam dont la honte serait égalable au mont namsan. Mon corps n'est qu'une enveloppe de chaire et d'os, maqué par endroit comme si le passé voulait rester ancrer à mon être fragile et inconsolable. Les dons de calice n'ont jamais pu retirer des années de labeur dans la société et la débilité humaine. Qu'importe, j'en revenais doucement à moi, sentant la frustration et la colère ronger chaque centimètre de ma conscience. Kwang Ho se jouait de moi, il me demandait une chose ignoble, affreuse et complètement impossible. Qu'il me touche, me supplie ou me force, l'idée même de procurer du plaisir à Min Hun me faisait peur. Pourquoi ? Je l'ignore complètement.

Son regard embué de larme possé sur moi en disait long. Mon refus était justifié et même voulu. Au fond, je n'accordais pas cette gentillesse envers ce calice, mais envers ma bonne conscience de ne pas tomber aussi bas pour une personne se fichant de mon sort. à mes yeux, Kwang Ho serait bien mieux sans moi, sans un calice aussi médiocre et vulgaire. Après tout, n'est-ce pas lui qui me fait comprendre chaque jour que je me décale de ma place initiale ? Que je divague sur un terrain dangereux, une pente raide et sûrement sur la lame d'un rasoir. Mon esprit s'attachait brusquement à la scène se développant sous mes yeux. à ce corps secoué et ballotté par les mouvements violents de son vis-à-vis. Pourquoi n'était-ce pas moi ? Comme je pouvais maudire ce cerveau d'avoir ce genre d'idée si horripilante. Pourquoi voudrais-je me faire prendre de la sorte ? Comme un animal ? La brume s'intensifiait, paralysant ma raison. La main de Kwang Ho sur mon poignet me ramenait une nouvelle fois à moi, face aux événements se déroulant progressivement dans la pièce isolée. Mes lèvres se collèrent aux siennes, m'offrant un doux baiser qui calmait ma panique et ma haine. Pourquoi suis-je si faible quand ça le concerne ? J'en fermais les paupières, me répétant sa phrase à plusieurs reprises pour mieux la comprendre. Donner du plaisir à Min Hun pour en obtenir en retour ? N'est-ce pas du chantage ? Pourtant.

Sa main sur mon sexe fut un déclenchement soudain dans mon petit esprit paumé. Une once de bien-être traversa mon corps secoué par un léger spasme. Un retour. Il voulait un retour pour ses bons soins. Idiot de Khenty, pensais-je en me penchant légèrement vers lui pour capturer ses lèvres. L'instant d'avant, il se braquait contre l'idée de voir ses calices proches et entreprenant l'un envers l'autre, et maintenant il désirait cela ? D'accord. Lentement, mes lèvres quittèrent les siennes pour descendre sur le reste de son visage, contournant sa mâchoire pour aller se perdre un court instant dans son cou. Elles continuaient leur ascension, parcourant ce torse finement musclé sans trop s'y attarder. Le corps du vampire m'attirait énormément, mais ce n'est pas le siens que je voulais à l'instant présent. Pendant qu'il s'occupait globalement de Min Hun, je m'étais ma peur et mon dégoût de côté pour aller embrasser sa verge. Il allait m'en vouloir. Il allait me détester. Tant pis. Sans prévenir, je laissais ma langue rentrer en contact avec la peau tendu de son membre, la glissant avec lenteur sur sa longueur pour le sentir frémir sous mes longues caresses. Perfide et incontrôlable. Mon muscle humide laissait rapidement place à ma bouche, cette dernière prenant en douceur son gland pour le suçoter avec une envie malsaine et dissimulée. Cette drogue était pire que le diable. Au point que ma patience fut trop rapidement usé et que ma lenteur exagérée se remplaçait par une avidité faussement feintée. Son sexe s'enfonçait quasiment jusqu'au fond de ma gorge, m'arrachant des frissons de plaisir, tandis que je calais mon rythme aux mouvements du vampire. Mon jeu, jusque là se voulant innocent, partait grandement en fumée devant ma manière de procéder. Pauvre humain.

Mes larmes caressaient le haut de mon corps, se logèrent dans le creux de mes clavicules. J'étais bien trop honteux pour entreprendre d'ouvrir les paupières. Je laissais ces goûtes fraîchement salées étouffer cette chaleur qui s'était emparée de ma personne. Mes gémissements inondaient la pièce offrant un spectacle nonchalant embaumé par la souffrance. J'encaissais tant bien que mal les coups donnés par mon bourreau. Cependant, il trouva la solution face à ce calvaire venant taper directement contre ma sensibilité et m'octroie un cri de délectation. Sa longueur chaude et humide ne me paraissait plus comme une lame déchirant mon être, mais comme une chose incroyablement attrayante, j'en voulais plus. Admettre que cette sensation est un véritable délice était plus facile avec l'effet de cette drogue. Qui aurait cru qu'un jour je mendierais presque à vouloir Kwang à l'intérieur de moi. Je serrais les poings rien qu'à l'idée d'y penser jusqu'au moment où mes lèvres s’entrouvrirent légèrement afin de laisser échapper ma mendicité. - Hmm... plus... Kwang... Je n'avais guère le temps d'en réclamer davantage qu'il heurta une nouvelle fois la paroi et m'arracha un autre gémissement. J'en oubliais presque la présence de l'autre calice voir même cette honte qui s’effaçait peu à peu de mon visage sans m'attendre au pire malheureusement...

Je ne pouvais adresser aucun regard sur la scène qui se déroulait derrière mon dos. Disons plutôt que j'étais préoccupé par le plaisir qui envahissait mes sens. En effet, j'ignorais totalement l’insistance de Kwang et encore moins lorsque Khenty accepta son manège. Bon sang je détestais l'idée d'être une vulgaire poupée entre leurs mains. Mes yeux finissaient par s'ouvrir suite à une chaleur entourant ma propre longueur. Je maudissais à cet instant l'autre calice. Diable je voulais tellement fuir de cet endroit alors qu'au fond de mes entrailles, je désirais tellement ne faire qu'un avec Kwang... mais qu'en était-il de Khenty ? Le désirais-je lui aussi ou plutôt sa langue humide et taquine ? Mon esprit fut littéralement brouillé et mon corps prêt à exploser. Quand ses lèvres entouraient mon membre, les dernières larmes perlaient sur mon vis-à-vis. J'étais arrivé à un stade où il n'en fallait peu pour me faire flancher. Aussitôt ce genre de pensées naviguaient dans mon esprit, je fus pris de cours par l’absorption de ma longueur jusqu'au fond de sa gorge bouillante et aguichante. Je n'étais plus mettre de mon corps, eux seuls pouvaient me guider sans même que je leur accorde ma confiance. Il me conduisaient droit en enfer ou plutôt devrais-je dire le paradis ? Je ne savais guère où donner de la tête laissant le plaisir submerger mon corps frêle. Quant à mon membre, il palpitait entre les les lèvres charnues de Khenty signe du moment fatidique. Hors je refusais de me libérer à l'intérieur de sa bouche exquise repensant à cette fois où Kwang m'en laissa pas le choix. Etant hétéro sur les bords s'était répugnant rien que d'y songer....

Mes yeux immergés de convoitises, je regardais l'autre calice en priant qu'il détache au plus vite ses parois enivrantes de mon membre. Les coups de Kwang me rappelaient à l'ordre poussant à me faire gémir davantage. Je serrais des dents afin de reprendre le contrôle de mes sens, c'était pour moi une obligation. L'une de mes mains finit par atterrir sur l'épaule de Khenty, planter mes ongles dans celle-ci et l'empêchant de continuer malgré que je tremblais légèrement. - Khen..Khenty je vais... sortais-je à bout de souffle. La colère s'emparait de mon être, j'étais frustré et à la fois si affaibli par mon maître. Finalement, elle m'aida à ôter ma longueur de sa bouche pulpeuse, puis l'obligeait à se relever afin de me faire face. Mes yeux plongeaient droit dans les siens, je ne m'attendais à ce que Kwang malmène ma prostate au point de faire grimper ma jauge de délectations. Ma libération donnait un tel spectacle dans la pièce entre mes gémissements et mes roulements de hanches. Mon contenu laiteux émané de mon membre était la preuve de ce délice, pendant tout ce temps où mon regard se noyait dans celui de Khenty. La honte se lisait à nouveau sur mon visage, par conséquent mon front se colla sur l'épaule du calice laissant mes halètements dissiper mon malaise. Désormais, il me sera impossible d'oublier cet instant du moins en priant que le bloody steam puisse être le remède de cet enfer.

Alors que mes deux calices étaient emprunt à de réelles tortures mentales, j'essayais de ne pas trop me concentrer sur leurs pensées. Je savais ou plutôt ressentais leurs émotions et le bloody steam ne faisait qu'empirer la portée de ces dernières. Pour être totalement honnête, les entendre se dire que tout ça n'était qu'un calvaire, qu'ils préféraient mourir que de s'en souvenir...Ce n'était pas la chose la plus excitante au monde. Je préférais de loin concentrer toutes mes pensées sur le plaisir que je pouvais prendre grâce à Min Hun. Ou plutôt grâce à son corps si étroit. Alors que ce dernier était en train de pleurer, j'essayais par tous les moyens d'arrêter ses spasmes de douleur en me montrant plus doux et surtout en faisant exprès de me glisser assez profondément en lui pour taper là où il fallait. L'expérience que j'avais gagnée au fil des ans me permettait de connaître par coeur le corps des hommes. Je savais où taper, à quelle fréquence et surtout je savais modérer ma force pour ne pas lui faire mal non plus. Trop de plaisir n'était pas non plus une bonne idée.

Concentré par mes mouvements que j'essayais de rendre le plus efficace possible, je fus surpris de l'entendre gémir et me demander de lui en donner plus. Les désirs de mon calice étaient plus importants que tout à mes yeux à cet instant, raison pour laquelle je lui obéis rapidement en me faisant plus rapide et surtout plus brusque dans mes mouvements. Pour rendre la chose plus facile, je le surélevais un peu pour pouvoir claquer mon bassin contre ses fesses avec force. J'adorais ce son si caractéristique et si excitant qui montait à nos oreilles à chaque coup que je lui donnais. Je trouvais cela particulièrement plaisant lors d'un rapport.

Le regard accroché à celui de Khenty, je lui demandais gentiment de participer à nos ébats tout en essayant de le détendre en lui offrant un doux baiser. A force j'avais compris que la douceur était préférable à la violence lorsque je voulais obtenir quelque chose d'eux et surtout de lui. Min Hun lui était un cas désespéré...Même lorsque je me montrais sympathique il refusait de se faire toucher et me cherchait en permanence. A croire qu'il aimait ça. Si ça se trouvait, il était masochiste...Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle là. Après tout c'était une hypothèse plausible, non ?

Alors que quelques minutes auparavant Khenty était tout à fait contre cette idée, il quitta mes lèvres pour couvrir ma machoire de baisers furtifs, m'arrachant un faible soupir d'aise une fois posées sur mon cou. Puis le jeune homme continua son chemin en glissant sa bouche sur le haut de mon torse. Ce n'était pas ce que je lui avais demandé mais certes, c'était aussi agréable alors je n'allais pas m'en plaindre après tout. Toujours tout sourire, j'observais le moindre de ses mouvements, ne ressentant plus cette pointe de jalousie que j'avais eu précédemment lorsqu'ils s'étaient embrassés. Peut-être que je m'étais habitué ? Je crois plutôt que j'étais trop occupé par Min Hun pour me soucier de ce que faisait Khenty. Mais je ne pus que regarder ce spectacle bien plus intéressant que tous les pornos que j'avais pu voir. Khenty savait si bien se mettre en valeur dans ce genre de moment que ça en devenait frustrant. Sa langue, puis ses lèvres offraient un plaisir malsain à mon second calice et je souriais en ressentant ses émotions. Il aimait ça...Et dire que quelques minutes tôt il pleurait ! Puis je laissais un faible grognement de plaisir se faire entendre à mon tour en le sentant se contracter sous le plaisir. Bon dieu ce que c'était jouissif...Totalement perdu dans son plaisir et le mien, je le laissais repousser Khenty sans râler avant d'arrêter mes coups quelques secondes plus tard puisque l'un de mes cadets avait jouit. Histoire de ne pas laisser l'excitation retomber, je glissais ma main sur le sexe de Min Hun pour entamer plusieurs caresses douces. S'il croyait que c'était fini, il se foutait le doigt dans l'oeil le petit ! Mon regard se relevait ensuite pour se poser sur celui de Khenty. Avec douceur, je soulevais Min Hun pour qu'il se lève avant de me lever aussi. Puis j'allongeais mon second calice sur le canapé et allais lécher ce qu'il nous avait offert sans la moindre gêne, trouvant cela bien trop excitant pour ne pas le faire. Une fois plus où moins propre, j'essayais de l'exciter à nouveau sans lui laisser son avis. Alors que Khenty ne devait point s'y attendre, j'attrapais sa main pour le tirer sur le canapé lui aussi. Mes lèvres près de son oreille, je murmurais d'une voix suave. "Couches toi sur lui...et prends le" Le visage illuminé de malice, je l'y obligeais du regard, reculant un peu pour qu'il puisse se caler entre ses cuisses. J'avais hâte de les voir faire et surtout de donner du plaisir à Khenty à son tour mais avant ça il fallait qu'il m'obéisse.

Durant toute ces années de mon existence, je n'ai jamais touché à deux mecs à la fois, encore moins fait un plan à trois. Je découvrais une chose nouvelle et que je pensais déplaisante. Mais jusqu'à preuve du contraire, mon corps n'a pas désiré se barrer en courant à la moindre occasion. Bien au contraire, j'étais toujours là, sur ce canapé, à écouter gentiment les "ordres" de mon maître. Il ne me forçait pas vraiment à le faire et j'avais tout de même la possibilité ou la chance de fuir cette scène purement érotique. Pourtant non. Je restais là, aussi proche d'eux, à me pencher sur le seul humain de la pièce. Du moins, sur son entre jambe pour assouvir cette pulsion qui venait d'ébranler mon corps. C'était à cause de cette drogue, mais aussi de la voix de Kwang Ho torturant mon esprit un peu trop coincé pour ce genre de chose. Jusqu'à présent, Min Hun prenait plus de plaisir que moi, et le vampire se délectait de le voir en position de faiblesse, tandis que j'en rajoutais une couche pour le second calice. En temps normal, il est sûr que je n'aurais jamais posé mes lèvres sur son sexe pour m'amuser avec, pour le sucer en douceur et le taquiner avec mesquinerie. était-ce un autre effet de cette chose que m'avait donné Kwang ? Je l'ignore, mais une fois commencé, je m'arrêtais pas. Mon rythme variait à mes envies, parfois lent et précis, parfois rapide et maladroit. Son membre dans ma bouche, cognant de temps en temps contre le fond de ma gorge, je pouvais sentir les coups de hanche que donnait le vampire au calice. Mon excitation se décuplait malgré moi, m'arrachant un grognement de plaisir sans que j'en sache l'origine. Encore un peu, je le sentis frémir contre ma langue aguicheuse, prêt à se déverser entre mes lèvres pulpeuses. Avant qu'il agrippe mon épaule en plantant ses ongles dans ma chaire, un autre grognement s'étouffant contre sa verge. Mon corps s'éloignait brusquement du siens, ma respiration courte et saccadé par l'effort que je venais de faire. Mon regard se plongeait dans le siens, comme paralysé par ses orbes sombres qui ne lâchèrent plus les miennes.

Un sur deux, pensais-je pendant que Kwang Ho s'occupait à présent de son second calice. Je ressentais encore la chaleur dans mon épaule, quand Min Hun avait soutenu sa tête contre. Mes yeux, qui jusqu'à maintenant s'accrochait désespérément à ceux de l'humain, se posèrent sur les actions du vampire. Chaque coup de langue, aucun ne m'échappèrent, tant est si bien que je fuis surpris en le sentant prendre ma main. Comme ramené à la réalité, je le regardais avec étonnement, me retrouvant sur le canapé la seconde suivante. Sa voix ainsi murmuré à mon oreille me fit frissonner, mais pas autant que ses mots. Le prendre ? Mon regard s'écarquilla. D'abord le sucer, et maintenant le baiser ? Au fond, une petite voix me disait de refuser, de partir, de fuir, mais cette voix était seule contre le reste. Comme enivré par ses pupilles, j'obéis sans discuter, me calant entre les cuisses de Min Hun. Mon regard devait traduire les nombreuses excuses que j'aurais voulu lui faire à l'instant précis où j'exécutais l'ordre de mon maître. Avec délicatesse, comparé à Kwang, je le pénétrais avec anxiété, mes dents s'acharnant sur ma lèvre inférieure. Jamais, ô grand jamais, je n'avais été dominant dans une relation sexuelle. C'est sûrement pour cette raison que je ressentais autant de stress, me crispant à la simple idée de blesser le jeune calice. Pour passer au mieux cette nouvelle angoisse, j'allais plaquer mes lèvres contre les siennes. Ce n'était pas vraiment pour lui donner plus de plaisir, mais pour me calmer et pouvoir entamer de léger va-et-viens en lui, lentement.

L'odeur de nos actes mêlée à la sueur reflétaient l'humiliation pour un jeune hétéro comme moi et pourtant, mon corps s'est entièrement donné à lui, mon désire n'appartenait qu'à lui. La drogue se tenait pour responsable mais, ma jalousie tenait une part dans ce préjudice. Je me tenais à leurs côtés calmant chaque souffle qui s'émanait de mes lèvres, tant dis que Kwang profita de cette occasion pour glisser ses doigts robustes une fois de plus sur ma longueur. Cet acte sordide obligeant à décoller mon front de l'épaule à Khenty et m'octroie un faible gémissement. Il m'était tout simplement impossible de résister à cette avance et même si je refuse d'y croire, je le désirais encore bien plus... Mon bourreau n'en ratait pas une pour assouvir ses envies. C'est ainsi qu'il me fait quitter son membre toujours autant endurci, afin de m'allonger sur le divan tout en me laissant dans une plénitude de doutes. Qu'avait-il vraiment en tête ? Je devais m'habituer à ses idées farfelues bien que je désapprouve certains de ses actes, comme cette fois où il me laissait guère de choix de savourer sa collation. Agissait-il ainsi avec Khenty ? Lui offrir une fellation exquise ? Encore ce sentiment amer de jalousie, mais Kwang interféra guidant son muscle humide sur ma peau. Cette sensation totalement attrayante soulevait ma curiosité et voilà qu'à présent mon corps en redemandait. Mes yeux tracèrent le chemin que mon maître effectuait sur mes parcelles, cependant il s'écarquillèrent au moment où il céda sa place au second calice. Le regard confus, j'essayais tant bien que mal de traduire les expressions dans celui de Khenty. Malheureusement je venais à conclure ce que notre bourreau avait décidé d'entreprendre.

L’appréhension se reflétait sur mon visage et pourtant, elle me clouait fermement sur le canapé. Mon corps finissait par réagir lorsque mon vis-à-vis se glissait en moi d'une manière bien plus douce que celle de Kwang. Mon état de choc fut épargné quand ma tête plongea en arrière m'offrant une vue latérale sur le plafond. Je serrais les dents, brisant cette douleur qui me rongeait les sangs pendant quelques instants, puis replongeais mes yeux dans ceux de khenty sans m'attendre à son baiser si soudain. Il déposa ses lèvres pulpeuses sur les miennes, mais je refusais cette part de tendresse. La honte se montrait omniprésente et bien que je sois forte tête, seules mes parcelles se détachèrent des siennes. Mon corps quant à lui était prêt à encaisser ses coups. J'épargnais ma souffrance en plantant avec voracité, mes dents sur ma lèvre inférieure tant dis que mon regard fuyait le sien. - s'il... s'il te plaît. Juste... me prendre. Finis-je par annoncer entre deux souffles. Cette situation était bien trop humiliante pour que je prenne part à cette scène. C'est en inclinant ma tête sur le côté du divan, qu'il me restait plus qu'à attendre mon sort ou plutôt un autre moment euphorique.

Même si les plans à trois ne m’étaient pas inconnus, coucher avec mes deux calices en même temps était une première. Moi qui appréciais particulièrement avoir deux hommes à ma merci, prenais clairement mon pieds en voyant Khenty sucer Min Hun alors que je le prenais sans le ménager une seule seconde. C’était si bon...Et tellement érotique. Ces deux là ne savaient pas qu’ils étaient filmés par les caméras de surveillance et de toute façon je comptais bien garder cela pour moi. Rien que de penser voir le résultat sur mon ordinateur me faisait trépigner d’impatience. Et si je vendais ça à une entreprise de films pour adultes ? J’étais certain que ce genre de films tournés sans que les acteurs principaux soient au courant plairait énormément aux spectateurs. Peut-être moins à mes deux calices en y repensant. Non en fait c’était une très mauvaise idée, ce film m’appartenait à moi et à moi seul. Jamais je ne laisserais quelqu’un regarder mes deux garde-manger nus, avec ou sans mon autorisation. Je crois que je suis bien trop possessif pour cela en fait.

Lorsque mon second calice jouit à moitié sur lui et sur le sol, je souris, satisfait d’avoir réussi à lui donner du plaisir alors qu’il s’imaginait sûrement ne jamais réussir à aimer cela au début. Sans réellement lui laisser le temps de prendre une «pause», je recommençais à le masturber sous le regard de Khenty qui ne devait pas savoir quoi faire devant une telle scène. N’ayant pas envie d’attendre plus longtemps, je le forçais à se coucher sur le canapé et le suçais pendant quelques minutes avant de prier Khenty de se faire plaisir en lui faisant l’amour à son tour. J’avais une petite idée en tête et je n’attendais que de pouvoir la réaliser. Mais pour cela il fallait d’abord qu’il fasse ce que je lui avais demandé, ce qui pendant quelques secondes semblait mal barré.

Etonnamment, Khenty finit par abdiquer en se calant entre les cuisses de mon autre calice. Moi qui aurais cru ne jamais vivre cette scène étais bien étonné d’apprécier la vue qu’ils m’offraient. Le voir s’enfoncer en lui de cette manière avait quelque chose de particulièrement excitant. La drogue m’empêchait visiblement d’être trop jaloux car pour le moment je ne semblais pas contre l’idée de les voir se faire l’amour de la sorte. Si on pouvait appeler ça «faire l’amour». Les yeux plantés sur le dos de Khenty, j’attendais plusieurs minutes avant de me pencher pour couvrir son dos de baisers plus ou moins marqués. Je ne m’étais pas beaucoup occupé de lui pour l’instant alors il fallait que je me fasse pardonner. Tout en embrassant sa peau, j’humidifiais à nouveau ma verge pour ne pas lui faire trop mal, bien que l’excitation lui ait sûrement servi à se détendre depuis tout à l’heure. Avec une certaine douceur, je me positionnais dans son dos. A genoux derrière lui, je dirigeais alors mon sexe vers son intimité, le frottant contre pendant quelques secondes avant de le pénétrer à son tour. Après Min Hun, Khenty semblait réellement étroit et je ne pouvais qu’apprécier cette sensation. Un long soupir de plaisir se fit entendre alors que je m’enfonçais en lui lentement. J’adorais sentir ses chairs se resserrer autour de ma virilité, c’était si bon...Une fois entièrement rentré, je lui laissais quelques secondes pour s’habituer à ma présence, sachant pertinemment que Khenty était plus habitué que Min Hun à ce genre de pratique sexuelle. Le sourire aux lèvres, je commençais alors à entamer une série de va-et-vient d’abord lents, puis de plus en plus rapides. Chaque à-coups que je lui donnais se répercutait directement dans ses mouvements. Min Hun devait donc ressentir de nouvelles sensations plus fortes lorsque je m’enfonçais plus brusquement dans le corps de mon autre calice. Cela était donc purement excitant à mes yeux. Avec une certaine douceur, je cherchais la main de Min Hun pour entremêler nos doigts alors que je gardais une cadence bien rythmée et assez brusque. «Vous êtes...parfaits...»