Give me your hand and save me × ft. Scott Leon

Give me your hand & save me × ft. Scott Leon

Quatre jours venaient de passer depuis la dernière fois que j'avais vu Leon, depuis ce fameux jour où j'avais simplement découvert qu'il avait retrouvé son ancien meilleur ami et en plus couché avec. J'avais appris trop de choses cette fois là, et j'étais parti assez rapidement, ne pouvant pas supporter de voir Leon se mettre dans un état pitoyable, de l'entendre prononcer des inepties, et de sentir et voir dans son appart la place qu'avait pris son ex meilleur ami à peine revenu dans sa vie. J'en gardais encore l'amertume et la déception, l'impression d'avoir trahi pour au final me faire trahir juste après. Je repensais à Nathaniel et je me sentais encore plus mal par rapport à lui. Et je me sentais tellement idiot. Mon oncle aurait-il raison ? Devrais-je cesser d'aimer ? Si Leon savait tout les efforts que j'avais fourni depuis la fois où je l'avais mordu et passé la nuit avec lui... Encore aujourd'hui, je me fais violence pour ne pas céder à la tention, malgré les brûlures que je pouvais ressentir dans la gorge à force de me retenir de mordre quelqu'un comme je pouvais le faire avant. Pour mon oncle je devais être devenu pitoyable à me rabattre sur les poches de sang, lorsque tout devenait vraiment trop dur à supporter. Mais le sang frais me manquais vraiment trop.

Mais après tout, pourquoi m'empêcher de mordre quelqu'un à présent ? Je n'avais maintenant vraiment plus rien à perdre, et l'envie de regoûter à du sang frais me rongeais depuis trop longtemps. Il faisait déjà nuit et je m'étais donc mis en chasse. Emplis d'émotion négative, j'avais la sensation de redevenir ce que j'étais au début, les premiers jours. Rapidement, un parfum attira mon attention, une fine odeur savoureuse. Je la suivis, un peu bêtement, aveuglé par la soif, la faim, et l'envie de sang tiède. Je ne me rendis pas compte tout de suite de l'endroit où je me trouvais, trop concentré sur ma proie. C'était une jeune fille plutôt jolie, dont le parfum attisait davantage ma soif. Je l'attirais dans une rue moins fréquentée, l'attrapais dans un mouvement vif, me tenant alors derrière elle et la serrant contre moi. Elle allait souffrir ? Non, et je l'en assurai. J'allais satisfaire ma soif, quand je compris que c'était elle qui m'avait piégé. Je sentis rapidement la brûlure de l'argent sur le flanc gauche, me faisant rapidement prendre mes distances. Aveuglé par la soif, je n'avais pas fait suffisamment attention. Et bientôt, elle fut rejointe par deux autre rebelles. Affaiblit par la blessure qu'elle m'avait infligé, je faisais ce que je pouvais pour me défendre, arrivant tout de même à éviter les coups fatals. C'est lorsque je remarquais l'arme à feu de l'un d'eux que je ne perdis pas plus de temps et pris la fuite. Il me coursais, tentant même parfois de me tirer dessus.

Finalement mon erreur fut de m'arrêter en pleine course, réalisant trop tard que je me dirigeais vers le fast-food. Bêtement, je tentais alors de changer de route, mais le coup était déjà partit, et je fus touché l'épaule. La douleur fut brutale et la sensation de brûlure deux fois plus intense. Je m'effondrais sur le sol, voulant seulement que le rebelle s'en aille, ce qu'il fit finalement. Et ce n'est que lorsqu'il fut assez loin que je pris le temps de m'adosser au mur derrière moi. J'avais mal un peu partout, ayant subit pas mal de coups. La fatigue provoquée par les diverses blessures reçues par les armes en argent était encore là, mais je refusais de rester là. Et s'il me trouvait ? Je ne voulais pas qu'il me voit comme ça ou qu'il s'en fasse pour moi. Je rassemblais déjà mes forces pour me lever, m'aidant du mur lorsque je sentis sa présence. Leon. Il était là. Je me figeais, n'osant plus faire un geste.

- ... Q-Qu'est-ce que tu fous là ?... A cette heure-ci en plus... Je finis de me mettre debout, non sans faire une grimace et grogner un peu, la main plaquée sur mon épaule. J'osais à peine le regarder. ... Va-t-en. Laisse moi. Tu vas t'attirer des ennuis... Il n'y avait plus aucune conviction dans ma voix. Je voulais juste pouvoir rentrer chez moi, mais je me demandais si je pouvais seulement faire ne serait-ce qu'un pas.

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Comme souvent en ce moment je sortais tard du travail, plus rien ne me motivait à rentrer tôt chez moi. Qu'est ce que j'allais y trouver? Du silence, du vide... Mais bon, je ne dois pas me plaindre je l'ai cherché et cela est ma punition, je l'accepte. Je commence à marcher quand je remarque une silhouett contre un mur, d'habitude je n'aurais pas fait gaffe mais, cette chevelure blonde me disait quelqu'un. D'un pas lent je m'avance vers lui, je me stop devant sa personne. Il est mal en point, j'ai envie de pleurer de le savoir comme ça, cela me fait vraiment mal au coeur.

-Je vais t'aider à rentrer chez toi, que tu le veuille ou non ensuite je partirais.

Je savais qu'il ne voulait pas de ma présence, je le comprenais puisque je l'avais blessé. Tout ce que je pouvais faire était de l'aider et de m'en aller comme si de rien était. Je l'aide à se relever et je le tiens pour marcher, c'est difficile mais plus aucun sons ne sort de ma bouche. Le silence est pesant, mais qu'est ce que je pourrais bien lui dire? Il sait déjà tout, je pourrais lui dire que je m'excuse, mais cela n'arrangerait rien.

C'est avec difficultés que nous arrivons enfin chez lui, je l'aide à s'allonger sur le lit et part chercher de quoi le soigner. Je me regarde dans le miroir de la salle de bain, qu'est ce que je fais ici? Mon coeur bat tellement fort, j'ai juste envie de m'effondrer, de lui dire que je suis désolé, que je sais que tout cela est de ma faute, mais je ne ferais pas plus que ce que je dois faire. Je prends une grande inspiration et rentre ensuite dans sa chambre, je me pose sur le lit et le soigne comme je peux.

-La prochaine fois que tu veux du sang, appelle moi, je ne veux pas à nouveau te retrouver ainsi.

Je me lève et le regarde, la nostalgie à s'empare de moi, mais je repense encore au jour ou ils se sont battues alors je sais qu'il est temps que je pars.

-Tu veux autre chose avant que je parte? Sinon je vais y aller.

Cela n'allais pas effacé ce que je lui avais fait, mais je lui devais au moins cela. Je sais qu'on devrait probablement pas se revoir, que ma présence est sûrement pas celle quo veut mais je ne veux plus le voir ainsi.

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"Je vais t'aider à rentrer chez toi, que tu le veuille ou non ensuite je partirais." Je ne sus quoi répondre à ça. Pourquoi souhaitait-il m'aider ? Pourquoi moi ? En plus les rebelles devaient encore être dans le coin. J'étais à la fois saisi par sa détermination, et en même temps suffisamment bouleversé. Il m'avait alors aidé à me tenir debout, et avait déjà commencer à me sortir de cette rue. J'avais mal partout, mon corps me faisait souffrir, mais il était clair que sans lui je n'aurais jamais pu marcher. Malgré tout, je faisais mon têtu. Il ne disait rien, m'entraînant toujours avec lui sur la route allant vers chez moi. Mais moi je ne gardais pas le silence.

- Laisse-moi je te dis... Tu vas encore t'attirer des problèmes... Mais ce n'était au final que des moi, n'ayant pas vraiment la force de me rebeller physiquement. Il devait me prendre pour un idiot. En plus je n'élevais même pas la voix, et même si je ne faisais que lui dire de me lâcher, de me laisser me débrouiller tout seul, au final on arriva tout de même devant mon appartement. Il avait trouvé la clé dans ma poche, avait ouvert la porte et m'avait installé sur mon lit, avant même que je ne puisse lui dire quoi que ce soit.

J'avais le coeur lourd. Je n'aimais pas qu'il me voit ainsi, si faible et blessé. Je lui en voulais aussi. Je voulais lui dire ce que je pensais. Mais mon dieu, il m'avait trop manqué pour que je puisse lui balancer mes reproches. Nous voir Min Ho et moi se battre avait du lui suffire je pense. Il revint dans ma chambre pour me soigner. J'avais envie de lui demander comment il allait. Je l'avais laissé avec ses saletés de bouteilles et ça m'inquiétait. Les soins me ramenèrent à la réalité, faisant une grimace lorsque du désinfectant venait ou sur mon épaule ou sur les autres plaies que j'avais.

"La prochaine fois que tu veux du sang, appelle moi, je ne veux pas à nouveau te retrouver ainsi." Je détournais les yeux, me pinçant la lèvre. Je serrai un peu le poing.
- Vraiment ? Je... Croyais que tu ne voulais plus me voir... J'avais dis les mots sans aucune brutalité. Je le laissais terminer les soins. Je n'ose pas le regarder après avoir dit ces paroles, parce que quelque part je les regrettais déjà. Je le vis alors se lever et me demander si je voulais autre chose. Je sentais qu'il allait partir. Je le sentais.

Je ne voulais pas qu'il s'en aille, qu'il me laisse à nouveau. Je n'avais pas envie qu'il aille encore s'enfermer chez lui et se noyer dans l'alcool. Je voulais le retrouver, le sentir de nouveau avec moi, près de moi, contre moi. Peu importe ce qu'il m'a fait. J'avais aucune envie d'être seul. Et il me manquait. Affreusement. Aussi je lui attrapais le poignet et le tirai, non sans faire une grimace, vers moi, de façon à ce que je puisse l'avoir dans mes bras.
- Pars pas. Ne me laisse pas. Pas maintenant et pas comme ça. J'ai besoin de toi.

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C'était dur de se retrouver dans ce genre de situation, je ne savais pas vraiment comment agir à part fuir. J'étais surpris qu'il m'attire contre lui, qu'il me dise qu'il a besoin de moi. Je ne pouvais pas le laisser ainsi, mais j'avais peur à nouveau de lui faire du mal, j'avais peur de mes mots et de mal faire. Pourtant, sans m'en rendre compte je ferme les yeux, il m'avait beaucoup manqué. Est-ce que je dois me laisser aller? Non, j'ai vu se que les autres fois cela avait fait, il était hors de question que tout cela dérape encore. Je me détache de lui mais reste sur le lit, je le regardais avec tristesse.

-Je reste mais allonge toi s'il te plait.

Je sentais les larmes qui commençaient à couler, alors je tournais la tête pour ne pas le regarder, c'était bien trop dur.

-Tu... Tu ne dois plus t'attacher à moi... Re regarde dans quel état tu tu es par ma faute... Ce que j'ai fait ce ce n'est pas pardonnable...

Je sais qu'il souffrait plus que moi puisque c'est lui qui avait été trahit, pourtant c'est moi qui pleurait encore. Être dans la même pièce que lui, sentir son odeur, le savoir blessé par ma faute c'était bien trop dur à supporter... Je comprend maintenant pourquoi Min Ho est partit, je ressens probablement la même douleur qu'il a dû ressentir. J'efface les larmes avec le revers de mon bras et m'allonge dos à lui.

-Je suis désolé, pour tout...

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A l'avoir de nouveau contre moi, j'avais l'impression de le retrouver un peu. Je me sentais même mieux. Et j'aurais aimé qu'il reste contre moi, juste comme ça, dans mes bras. Malheureusement, il se détacha de moi. Je ne comprenais pas. J'avais envie de lui pardonner, de le retrouver vraiment. Mais c'est comme s'il n'en avait pas envie. Sa façon de me regarder me serre le coeur. Le voir verser des larmes me fait mal aussi. Je serre la couette entre mes doigts, alors qu'il parle de nouveau de s'éloigner, et se met la responsabilité de mes blessures sur le dos.

Je ne m'étais toujours pas allongé comme il me l'avait demandé, je me contentais de le regarder et l'écouter, la gorge serrée. Peu après ses mots d'excuses, le voyant se mettre dos à moi, je fis abstraction de la douleur que je ressentais physiquement pour l'allonger, et me mettant face à lui, ce qui m'obligea à être au dessus de lui. Cependant je lui jetais un regard qui en disait long sur ce que je ressentais à présent.

- Cesse de te mettre tout sur le dos ! Tu n'es pas celui qui m'a tiré dessus que je sache ! Je tenais ses poignets, ma prise se resserrant un peu. Cesser de m'attacher à toi ? T'as passé ton temps à te foutre sous mon nez, à toujours débarquer à l'improviste, à prendre ta place dans ma vie ! T'imagines même pas non plus tout ce que j'ai fait pour être capable de me maîtriser, pour toi, pour pas te blesser ! Pour que tu ne me vois pas comme un monstre ! J'avais parlé d'une traite. Aussi je reprenais un peu mon souffle. Si tu veux que je ne m'attache plus à toi, pourquoi tu m'as sauvé ? Pourquoi tu m'as aidé ?!

Je parlais fort, lâchant finalement tout ce que j'avais pu garder jusque là. Je le fixais droit dans les yeux. Mon épaule me lançait, mais je voulais aussi lui faire comprendre qu'il devait cesser d'agir comme il le faisait.

- Oui, une chose est vraie dans tout ça... T'as merdé et je t'en veux. Mais qu'est-ce qu'on y peut au final ? Le mal est fait. Et comme tu ne voulais plus nous voir, j'ai pris mes distances... Mais le soir où je craque, tu te pointes... Et t'oses encore prendre le risque de me ramener chez moi... Sans même prendre le temps de savoir si tu fais bien de m'approcher ou pas... Et c'est moi qui doit m'éloigner ? Te fous pas de moi Leon ! non, il valait mieux qu'il ne le fasse pas. Je gardais mes yeux rivés sur les siens. Il m'embrouillait. S'il savait combien il m'embrouillait...

- Je vais être très honnête avec toi, je n'ai mordu personne depuis la nuit qu'on a passé ensemble... Ce soir j'ai craqué parce que je pensais qu'après ce qu'il s'était passé, je n'avais plus rien à perdre du tout, et que tout était redevenu comme avant... Mais je me suis planté de cible, tombant sur une rebelle... Pour les blessures je n'ai, je pense, pas besoin de t'en parler... Et pour couronner le tout, t'es là... Avec moi... De nouveau. Je le lâchais me redressant et m'asseyant à côté de lui tout en lui faisant face. J'ai envie de te pardonner Leon... J'ai envie d'être avec toi. Mais si tu pars, on ne se revoit plus jamais, et dans ce cas, si ce genre de scénario se reproduit... T'as pas intérêt à t'impliquer, même si je suis gravement blessé. Je fis une grimace de nouveau, sentant mon épaule me faire vraiment mal. Je le fixais de nouveau avant de terminer. ... Par contre... Si tu restes... Hors de question que tu me dises de ne plus m'attacher à toi... Et ce genre de scénario n'arrivera plus... Ou en tout cas aura beaucoup moins de chance d'arriver. J'étais prêt à tout pour lui, vraiment tout.

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Je ne sais pas trop ce que je ressentais à ce moment là, je l'écoutais sans pouvoir réagir. J'étais comme paralysé, je l'avais blessé alors qu'il avait simplement voulu ressentir ma présence, ne pas être seul. Tout ce qu'il avait dit était vrai et c'était ça le pire, pourtant je sais que cela reste de ma faute, encore. Pourtant la seule fois ou mon coeur réagit c'est quand il me dit que si je pars on n'allait plus se revoir, jamais. Je ne voulais pas ça, c'était impossible, trop dur même. Alors je saute sur lui pour le prendre dans mes bras, comme si il allait m'échapper. Je le serre en faisant attention à ne pas lui faire trop de mal, fuir fait bien trop mal en fait, cela ne m'a pas aidé.

-Non non non je veux te revoir! J'ai pas eu peur tu sais parce que c'est toi, même si j'aurais tout pris à ta place cela m'aurait été égal.

J'avais dit ceci sans trop savoir ce que je disais, c'était sortie comme ça. J'avais l'impression que c'était le moment clé, qu'il était temps d'avancer et d'affronter tout cela. Mais tout ce que j'avais dit était vrai, je le pensais.

-De toute façon il te faudra un infirmier! Alors je prendrais soin de toi, mais il faudra bien à un moment que je retourne chez moi parce que t'as pas deux brosses à dents...

Alors que ma tête avait été au creux de son cou, voilà que je me mets à le regarder et lui lancer un sourire complice. Je n'avais pas envie de partir, je ne ressentais plus le besoin de fuir à nouveau, j'étais prêt maintenant. Peut importe ce qu'il arrivera, j'y ferais face, je serais là.

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J'avais fini par lui dire ce que je ressentais par rapport à tout ça, lui faire comprendre qu'il était déjà trop dans ma vie pour que je m'écarte de lui et arrête de l'aimer. Je sais déjà que je ne pourrais pas supporter ce genre de chose. Cela finirait par me rendre malade au point de ne plus réfléchir et prendre des risques inutiles. J'aurais beau essayer, je finirai par le retrouver ou il finira par se retrouver de nouveau devant moi. J'avais posé comme un ultimatum, mais s'il choisi la première option, je ne sais pas ce que je finirai par faire ni comment je réagirai. Imaginer qu'il puisse partir comme je le disais me faisais affreusement mal.

Mais il se jeta sur moi, me serrant dans ses bras, dans un mouvement presque désespéré. Il voulait me revoir disait-il et sa façon de me serrer contre lui me faisait bien comprendre l'inverse de ce que j'avais fini par croire. Ceci dit, l'entendre dire qu'il se serait bien tout pris à ma place, me renvoyait des images dans mon esprit que je n'aimais guère.
- Idiot ! Je ne pourrais pas supporter de te voir blessé non plus ! Et puis surtout je connaissais assez les rebelles pour savoir qu'ils n'auraient eu aucun scrupules à le blesser mortellement si en voyant Leon me protéger ils en auraient conclu qu'il était mon calice, alors que ce n'était pas encore le cas. Mes mains se resserrèrent sur son haut, alors que ses paroles m'avaient fait imaginer le pire.

J'eus un léger rire à ses paroles concernant la brosse à dent. Et j'avais effectivement besoin de lui. En tout cas, étrangement, j'avais l'impression de l'avoir enfin retrouvé. Je le regardai de nouveau, appréciant vraiment de le voir de nouveau me sourire et ne plus le voir pleurer. Une de mes mains passa sur sa joue alors que je lui rendais son sourire. Je ne résistais pas non plus à l'envie de lui voler un baiser, embrassant ses lèvres avec tendresse. Mon front rencontra par la suite son épaule. Son parfum et sa chaleur m'enveloppaient dans une sorte de cocon dans lequel je me sentais bien. Trop peut-être.
- Alors pars pas avant demain. Puis tu sais... Si tu fouilles un peu la salle de bain, tu serais surpris de voir que j'en ai au moins une neuve en réserve.

J'étais comme ça. Même des serviettes j'en avais trop pour une seule personne. Une habitude que m'avais filée ma mère. Je relevais la tête et le regardais de nouveau dans les yeux, heureux rien que de penser qu'il sera avec moi au moins ce soir. L'affaiblissement dû à mes blessures me repris cependant, maintenant que la pression, les doutes et tout le reste venaient d'être balayé en moins de cinq minutes. Aussi je m'allongeais, l'entraînant avec moi. Je sentais aussi que la plupart de mes blessures bénignes avaient déjà guéri, ma régénération naturelle se faisant rapide, malgré la guérison plus difficile des blessures dues à l'argent.
- Merci en tout cas d'être là...

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Il me souriait à nouveau, j'avais même entendu un léger rire et cela m'avait affreusement manqué. J'avais l'impression que tout allait redevenir comme avant, du moins presque. Il était tendre alors qu'il ne devrait n'être que colère envers ma personne, sérieusement je pense que beaucoup aurait voulu être à ma place. Alors je vais savourer les instants passé avec lui, on verra bien pour le reste. Je me redresse alors qu'il m'avait allongé sur le lit, me remerciant d'être présent. Je lui caresse tendrement les cheveux en le regardant.

-Tu n'as vraiment pas à me remercier, j'aurais fini par revenir demain pour voir si tu aurais guéri, je me serai inquiété.

Ce qui était étrange c'est que j'avais toujours pris des risques inconsidéré, même quand j'avais peur. Pourtant avec lui, même quand il me repoussait je restais, quand il me menaçait je le cherchais. Je n'avais jamais eu peur de ce jeune vampire, même pas une fois.

-Repose toi un peu, je vais prendre une douche et je reviens.

Je dépose un baisé sur sa joue et pars dans la salle de bain. C'était la première fois que je venais ici et pourtant je me sentais déjà bien. Néanmoins je ne peux m'empêcher de penser alors que je suis sous l'eau chaude. J'avais un peu de mal à réaliser que j'étais chez Jin, cela me faisait étrange puisqu'on avait passé qu'un moment intime ensemble. Je me souviens de mes nombreuses rencontres avec lui, quand il se m'était en colère et que moi je continuais à le provoquer. J'avais toujours trouver cela drôle, et à chaque fois qu'on se séparait j'avais comme une petite tristesse de le laisser. Est-ce qu'à cette époque mon coeur était déjà triste de le laisser? Je souris à tout ceci, car au final c'est ce qui avait fini par nous rapprocher. Je sors de la douche et regarde dans les placards, j'étais étonné de voir qu'il avait toujours deux exemple pour presque chaque chose. Je met mon boxer et une serviette autour de la taille, je me tâte me demander si je dois vraiment aller dans la chambre ainsi. Mais voilà, je n'allais pas rester avec mes vêtements de travail qui sentais les frites... Je prend une petite inspiration avant de rentrer dans la chambre.

-Dis t'as pas un pyjama pour moi? Parce que sinon je dors comme ça...

Je me sentais gêné alors qu'il m'avait déjà vu nu, j'avais pourtant l'impression que c'était la première fois qu'il me voyait ainsi. Je m'assois sur le lit et pose une main sur ma nuque tout en le regardant attendant sa réponse. C'était stupide d'être nerveux pour si peux, non? Ou peut-être mignon, enfin je suppose que c'était bon signe que je le sois.

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J'aurais vraiment pu me mettre en colère, lui reprocher vraiment de m'avoir ainsi trompé. Mais ce serait lui reprocher ce que j'ai moi-même fait à mon mentor. Et pour être tout à fait honnête, je supportais encore moins de le voir pleurer, se morfondre, et se noyer dans l'alcool à cause de ça. Il s'en voulait assez, se faisait les reproches suffisamment de lui-même pour que je n'en rajoute pas. Mais j'ai aussi pu prendre le temps de me faire clair avec lui quelques instants plus tôt. Allongé maintenant avec lui, je chassais mes inquiétudes, et le remerciais d'être là avec moi. J'appréciais sa caresse dans mes cheveux et souris. Bien sûr que demain j'allais être guéri. C'était peut-être le seul avantage que je trouvais à être vampire : on guérissait vraiment bien assez vite. Je pensais même que je pouvais être totalement guéri avant le matin.

Il partit peu après prendre une douche et moi j'en profitais pour me reposer. Je repensais à plein de choses, notamment à tous ces moments passés avec Leon, trouvant vraiment incroyable qu'on en soit là à présent. C'était la première fois aussi qu'il m'était les pieds chez moi. Ce n'était pas grand. Je l'avais même déniché très vite voulant me tenir bien loin de la demeure de mon Oncle. C'était fou comme rien de ma personne n'effrayait Leon. Je songeais à tout ça, tout ces moments où j'avais été agressifs avec lui, alors qu'il continuait à être encore sous mon nez, tandis que je me levais, me sentant moins fatigué, pour me changer enfilant un pantalon de survêt' que je mettais toujours quand j'étais chez moi. J'avais une petite faim, mais rien que je ne considérais comme trop risqué pour Leon.

Je l'entendis sortir de la douche. Je sentais déjà l'odeur du savon mêlée à la sienne se diriger vers la chambre. Il était peu après là, debout, en petite tenue et je trouvais cette vision trop tentatrice à mon goût. Je le trouvais malgré tout adorable à être ainsi nerveux, alors que je l'avais vu plus dénudé que ça déjà. L'imaginer dormir ainsi à côté de moi me rendait dingue. Mais un pyjama... J'en ai pas non plus.
-Hum... J'ai pas de pyjama à proprement parler... Je peux te filer un t-shirt et un pantalon de survet comme le mien...

En tout cas je devais me faire violence pour cesser de le regarder comme je le faisais. Il était adorable à être nerveux de cette façon, et extrêmement tentant. Pas sûr que je me tienne tranquille s'il dormait ainsi à côté de moi. Il fallait que je mange avant... Sinon qui sait ce que je pouvais bien lui faire. Mais à peine avais-je pensé ça, que son parfum me parut alors plus intense, et la soif me prenant à la gorge. Les évènements m'avait rendu plus sensible encore à sa présence. Je me fis violence et attrapai les vêtements, avant de m'approcher de lui et les lui donner.
- ... Habille toi... J'avais du mal à détacher mes yeux de lui, entendant déjà les pulsations dans ses veines. La petite faim était devenue plus présente si bien que j'en avalais difficilement ma salive.

Je rompais le contact visuel, lui laissant les vêtements dans les mains et allant à la cuisine. Je devais peut être en avoir en réserve non ? J'ouvrais mon frigo. Vide. Ne pas paniquer... Rester calme... Et quand bien même il m'en avait fait le reproche, demander ce genre de chose à Leon me semblait difficile, sans que je ne sache vraiment pourquoi.

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Il me donna des vêtements avant de partir de la pièce, moi je restais debout avec des vêtements dans la main. Je pensais alors à une chose, il devait avoir faim, non? Enfin je suppose, alors pas besoin de mettre maintenant des habits au risque de les tacher plus tard. Je les poses sur le lit et viens dans la cuisine toujours aussi peu vêtu. Je regarde dans le frigo et constate qu'il est vide, je soupire et viens devant lui.

-Tu as faim? Je te propose moi comme plat principal ainsi qu'au dessert.

Je rigole légèrement pour détendre un peu l'atmosphère, il n'y avait plus besoin d'y avoir des pleurs ou autres scène dramatique.

-Si tu ne veux pas je resterais dans cette petite tenue pour te donner envie de moi sans que tu n'ai rien, te repoussant jusqu'à ce que tu mange un peu.

Je souris en coin, il savait comment je pouvais être têtu et chiant. Je l'avais souvent été avec lui, il avait eu beau me repousser et être désagréable encore et encore pourtant, je n'avais jamais pris peur et j'avais toujours persévéré.

-J'ai bien vu comment tu me regardais, alors je sais que si je reste comme ça tu auras du mal à te retenir de me toucher, non?

Je m'assois sur la petite table qui était derrière moi pour être à sa hauteur, et pour également avoir un appui si je tombais. Je lui souriais alors que je le regardais, lui faisant comprendre qu'il pouvait y aller, que j'étais prêt.

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Ce n'était pas possible... Comment avais-je pu être si peu prévoyant ? Surtout après tant de temps sans avoir touché une seule goutte de sang frais ? Je refermais le frigo. Leon arriva et se mit entre moi et l'appareil. Je me crispais d'un coup. Encore une fois, il n'avait pas froid aux yeux, se montrant insouciant face à moi. Cette fois je compris. Et si j'allais vraiment trop loin cette fois ? A m'être privé de sang frais pendant aussi longtemps je ne savais pas du tout si je pourrais m'arrêter à temps... L'idée que je puisse en venir à le tuer sans m'en rendre compte m'effrayait. Il ne s'était pas habillé non plus. Etait-il à ce point inconscient ?
- Ne... Dis pas ça sans réfléchir !

Mais comme je le pensais il se montra têtu. J'allais vraiment subir un supplice si je refusais. Comme toujours il insistait trop. Et je sentais son odeur savoureuse d'ici. Ca me prenait à la gorge maintenant. Il n'avait vraiment pas changé. Devais-je de nouveau me montrer méchant ? Non j'en avais pas le coeur cette fois, et je ne pense pas d'ailleurs en avoir envie de nouveau. Là, il me rendait simplement fou.
- ... T'es décidément trop têtu... Ca te perdra un jour tu sais ? Et ça pourrait bien être ce soir. Non je ne devais pas être pessimiste. Mais de nouveau je n'arrivais pas à détacher mon regard de lui. Je déglutis difficilement et malmenais un peu ma lèvre inférieure.

Je le vis s'installer sur la table de la cuisine. Il était bien trop aguicheur. Mais il avait raison. Si ce n'était pas maintenant, ça finira par être plus tard. Et peut être que ce sera pire... Et je ne voulais pas du pire. Je voulais le préserver du mal que je pouvais causer, sans le blesser. Je le respectais trop, tenais trop à lui pour le mordre comme un sauvage et en arriver à ne plus le sentir bouger. Non je ne voulais pas de ça.

Je m'avançais vers lui, et me rapprochais assez, osant alors passer mes doigts sur son cou, sa mâchoire et ses lèvres, le regardant intensément.
- T'as raison... Si j'attends trop ce sera plus dangereux. Je risque de ne vraiment pas me retenir. A ne pas toucher autre chose que de la conserve, je ne sais pas comment je serais en goûtant de nouveau du frais... Je tiens à toi tu sais. L'attrapant à la taille, je le ramenais contre moi. Ma main caressant sa taille, savourant la chaleur venant de son corps, l'autre se faufilant sur sa nuque, mon nez et mes lèvres effleurèrent sa mâchoire ... Je m'en voudrais si je te faisais du mal. Ils se perdirent après sur son cou. Je fermais les yeux savourant toute l'ampleur de son parfum sucré.

- Tu sens bon... Toujours. Et à mes yeux bien plus ce soir. Je prenais plaisir à laisser ma main retrouver les courbes de son corps, chose assez facile, vu qu'il n'avait même pas pris la peine de s'habiller. Je ne tardais pas à embrasser son cou, avec une envie non dissimulée. Je voulais qu'il se détende vraiment avant de commencer.

- Arrête moi s'il le faut... ajoutais-je avant de passer ma langue sur sa peau si tendre à cet endroit. Et puis avec une grande délicatesse, je le mordais. C'était la seconde fois. La deuxième fois que je faisais ce genre de chose de cette façon. Leon avait droit à un vrai traitement de faveur. Les autres n'avaient vraiment jamais eu cette chance là. Sans m'en rendre compte un soupir de bien-être de ma part se fit entendre à la première gorgée. Le tenant toujours contre moi, je ne me lassais pas non plus de redécouvrir chaque ligne de son torse et de son dos, tandis que je prenais de nouvelles gorgées.

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Je savais que cela lui faisait du bien, qu'il en avait envie depuis un moment. Moi j'ai vraiment très mal, pourtant c'est moins pire que la dernière fois, aujourd'hui il est plus tendre, plus doux. Il prend une gorgée et une autre et moi je m'aggripe à la table, ne faisant rien d'autre. À un moment il s'arrête et je lui souris simplement, je me sentais pas vraiment faible, je me sentais juste bien je crois.

-T'inquiète pas je vais bien.

Je savais qu'il avait besoin d'être rassurer, qu'il allait s'inquiéter so je ne lui disais rien. Je passe mes bras autour de son cou et le fixe, toujours avec mon sourire.

-Tu vois j'ai bien fait d'insister, j'ai entendu ton soupire de bien être après la première gorgée!

Je rigole un peu toujours en le regardant, je ne regrettais absolument pas de l'avoir poussé à me mordre, j'avais confiance en lui.

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» I hope you understand me .. Ft Scott Leon (-16) end
» Just give me a reason ♗ PV
» ► give me your blood babe ♥

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