Shao June ~ I'm your destiny...u know ?

Bonjour mon nom est Shao June, je suis une jeune femme de 20 ans depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 23 ans et que je sois d'origine chinoise. Je fais partie des Calices Aureus Sanguis. et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis Patissière, et jeune auteure pendant mon temps libre. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les beaux mâles.


   

Téméraire    Passionnée    Instruite    Talentueuse

Désobéissante    Indécise    Réservée    Colérique

June n’a jamais voulu en arriver là. Si elle avait pu, elle en aurait fait autrement. Son rêve : devenir pâtissière. Et écrire des livres. Les publier, plutôt. Elle aimerait se faire connaître. Talentueuse dans son travail, la jeune femme d’1m68 pour 52 kilos sait très bien ce qu’elle veut – ne pas être calice. Pourtant, c’est ce qu’elle est aujourd’hui. Et ça, ça la met vraiment en colère. Elle a l’impression de se gâcher elle-même, alors qu’elle est douée pour pas mal de choses…enfin ça, c’est ce qu’on lui a toujours dit. C’est vrai, elle a un fin palais et des mains d’acier, ce qui est plutôt un avantage quand on se destine à fabriquer des desserts. Ce qu’elle fait, elle le réussit quasiment à chaque fois. June sait relever des défis, et les gagner.

Il lui arrive souvent de douter sur elle-même et sur ses capacités. Dur de se dire qu’on vaut quelque chose quand justement, on ne sert qu’à nourrir un vampire. C’est pourquoi elle a commencé à écrire. Pour faire passer ses émotions, trouver les réponses et échanger avec les autres par l’intermédiaire de pages et d’encre. Pour ses écrits comme pour ses gâteaux, il lui arrive de passer des heures dessus, sans s’arrêter, avec une telle passion que s’en est indescriptible. Puis, parfois, elle sèche. Tout simplement. Elle se trompe, elle n’arrive à rien…et le doute commence.

Très indécise, elle ne sait jamais quoi choisir entre noir ou blanc, carré ou rond. Pourtant elle n’est pas bête, June. Elle a fait des études, elle lit  beaucoup, le journal tous les matins. Elle s’instruit, elle pratique, elle s’exerce…mais rien n’y fait. Devant un problème à deux choix, elle bloque. Lequel choisir ? Est-ce mieux que l’autre ? Quelles en seront les conséquences ? Mieux ? Moins bien ? Un vrai dilemme qui se pose constamment à elle.

Mais quand elle doute comme ça, sans trouver de réponse, elle finit toujours par s’énerver. Et June, c’est une fille qui s’énerve très…très facilement. Sa colère est brutale, parfois infondée, et laisse des traces. Non pas qu’elle soit méchante, mais quand elle ne comprend pas, elle se doit de l’exprimer et c’est là son seul moyen de le faire. Cela peut durer des jours entiers, comme ça peut durer 2 minutes. De là en découle sa désobéissance. Quand on lui donne des ordres, il lui arrive souvent de dire « Non, je n’en ai pas envie » et de ne pas faire ce qu’on lui a demandé. Bien sûr, pour le travail elle respecte les règles, mais aucun humain ou créature n’a le droit – à son avis – de lui donner des ordres. Elle n’est pas une marionnette, bon sang !  

Pourtant c’est une fille plus ou moins réservée. Elle ne sort pas beaucoup, fait donc peu de rencontres. Son avis, elle se le garde pour elle la plupart du temps, et elle ne sait absolument pas comment faire pour attraper un garçon dans ses filets…pourtant, belle comme elle est ! Eh oui, c’est triste la vie…ça ne l’empêche pas de sourire, même si son visage affiche le plus souvent une moue boudeuse !

사람의 about the vampires En me regardant dans le miroir chaque matin, je me demande à quoi je sers. Pourquoi je suis là. Pourquoi j’existe. Voilà des années que je passe mon temps à trouver un sens à ma vie, un but précis qui me permettrait d’avancer tranquillement. Mais chaque matin, c’est toujours la même question qui se pose : pourquoi suis-je sur Terre ? Avec cette question, tout ce que je construis depuis des années s’évapore : mon emploi, mes écrits, ma passion de vivre. Avec cette question, j’efface tout ce qui fait de moi une personne. Une humaine. Je ne suis pas une humaine. Je suis calice. Mais encore, si ce n’était que ça ! Non, j’ai un destin, une place bien précise dans la « chaîne alimentaire », comme j’aime à l’appeler moi aussi. Je suis la nourriture des plus forts, et c’est écrit ainsi depuis que je suis née. Parce qu’ils m’empêchent d’être moi, les vampires me répugnent. Mes parents m’ont dit qu’il n’était pas obligé de me choisir moi, que c’était possible qu’on prenne quelqu’un d’autre à ma place. Franchement ? J’ai tout fait pour ne croiser aucun vampire. Mais que voulez-vous, c’est quasiment impossible de nos jours. Et puis ça doit se voir, ou se sentir, que je suis assez spéciale. Que je suis un peu plus qu’une simple humaine. Mais qu’est-ce que j’aimerai n’être que ça ! J’en ai la rage. Et malgré tous mes efforts pour éviter ces êtres affables et sanguinolents, ça m’est tombé dessus. Ou plutôt, IL m’est tombé dessus. Et je n’ai rien pu faire contre lui parce ma nature est ainsi : je suis née pour être calice.

1 Je descends d’une famille chinoise de calices. Parmi mes parents, mes grands-parents, et des générations précédentes, beaucoup ont été calices aussi, ce qui fait que je suis une nourriture d’exception, à mon tour. Franchement ? Je ne me reproduirai jamais. Je ne veux pas perpétuer cette horreur ! Bref, mes parents, ou plutôt ma mère, a accompagné son vampire jusqu’en Corée du Sud, où il avait décidé de s’établir. C’est ici que je suis née, mais pour moi je reste une chinoise à 100%. Jusqu’à mes 5 ans, ça allait plutôt bien. Certes je voyais passer cet étrange homme à l’aura très sombre chaque jour, à la même heure. Cette heure pendant laquelle ma mère disparaissait brusquement. Je ne pouvais rien lui demander à ce moment-là, et mon père ne me disait rien. Au fond, il n’avait même pas le courage de me divertir, ni même de me mentir. C’était déjà si difficile à faire sur lui-même…Alors j’attendais chaque jour, tapie sous la table, que cet homme arrive à la maison. J’ai commencé à me poser beaucoup de questions… 2 Passé 6-7 ans, les choses ont commencées à se préciser dans ma tête. A l’école, on parlait parfois des légendes sur les vampires, et du fait qu’il y en avait encore. Moi, ça me faisait peur, et en même temps ça m’intéressait. De nature téméraire, j’ai fait mes propres enquêtes, du moins ce qu’une gamine de 7 ans pouvait bien faire hein : chercher dans les livres. Je n’ai pas trouvé grand-chose qui satisfasse ma curiosité, mais un fait était là : il y avait trop de preuves qui indiquaient la réalité de ces créatures. Déjà, je ne les aimais pas. Mais je voulais en savoir plus. Alors j’ai fait ce que tout enfant fait à cet-âge, quand il ne trouve pas tout seul : j’ai demandé à mes parents. Je me souviens encore du teint livide de mon père, et de l’air perdu et inquiet de ma mère quand je l’ai fait. J’ai dû m’y prendre à 5 fois pour enfin avoir une réponse. Et elle fut celle-ci : « quand tu seras plus grande, on te racontera ». J’ai dû attendre 7 longues années avant d’avoir la vérité. En effet, je ne comprenais toujours pas pourquoi j’avais si peu le droit de sortir, et pourquoi cet homme venait toujours. A présent, il me voyait. Me regardait…et il y avait une lueur bizarre dans ses yeux. Cette lueur, j’entendais mes parents en parler dans le salon le soir, alors qu’ils me pensaient endormie. A eux aussi, ça leur faisait peur. Peur qu’il me veuille moi, apparemment. Mais pour quoi faire ? 3 L’homme m’a parlé, et j’ai pu voir un peu mieux son visage. Jeune, svelte, et beau comme un dieu. Il ressemble à ces acteurs que je regarde dans mes séries préférées, et dont je suis secrètement amoureuse. Il n’a pas l’air méchant, mais ses traits sont durs et froids. Comment j’ai pu le voir ? Il est venu à moi un après-midi, arrivant plus tôt que prévu pour voir maman. En s’approchant de moi, il a inspiré un grand coup. Ça m’a fait peur, mais je n’ai pas bougé. Puis, en rouvrant ses yeux, il m’a dit qu’un jour je serais à lui. J’ai fondu en larme, j’ai crié et je me suis enfuit. Le soir-même, j’ai demandé des explications à mes parents. A 13 ans, j’avais le droit de savoir non ? Alors, à contrecœur, ils m’ont tout dit. Le rôle de la famille dans la survie de cette espèce abominable dont j’ai appris l’existence en primaire. Pourquoi ? Pourquoi nous ? Pourquoi moi ? Servir de nourriture à une bête, ce n’est pas mon but de vie. Je ne comprenais toujours pas. Pourtant mon père me disait bien que, peut-être, j’aurai la chance de ne pas en rencontrer un…qu’aucun ne me voudrait. Je n’ai pas osé lui dire ce que cet homme, ce vampire, m’avait dit. Ils auraient eu peur, ça ce serait mal terminé sûrement. Alors j’ai commencé à me cacher, en tentant de me créer une vie la plus normale possible. Pour oublier ce que je venais d’apprendre sur moi-même ; et sur mon destin. 4 Ma première fugue, je l’ai fait à 17 ans. Pourquoi ? J’avais peur de ce que j’étais, de ce que je représentais pour certain. J’ai compris pourquoi mes parents m’empêchaient de sortir, et j’ai commencé à continuer leur œuvre. Je ne voyais que des amies sûres, j’allais chez elles, mais c’est tout. Pas de sorties en ville, on ne sait jamais. C’était horrible, je suffoquais dans ma chambre, tous les jours, à me demander quand-est-ce que ce serait mon tour. J’étais vraiment mal informée sur le sujet, et ma mère refusait de m’en dire plus. Elle me disait que ce n’était pas nécessaire, que ça me ferait plus de mal qu’autre chose. Mais je voulais toujours savoir. Seulement les livres, et Internet, se contredisaient. L’homme, aussi, n’arrêtait pas de m’épier. Chaque jour il me cherchait dans la maison, et une fois qu’il me trouvait, il me souriait. Puis il s’en allait. Au fond de moi, je savais ce que ça voulait dire. Bientôt, je serais à lui. NON ! Il en était hors de question. Mais que faire… ? Partir. Loin. Ça ne résoudrait rien, c’est vrai, mais je l’ai fait. Et plus d’une fois. Je ne voulais pas rester là, dans cet espace hostile pour moi. Je voulais…vivre, normalement. Devenir pâtissière, parce que j’aime faire des desserts pour les autres, et les voir se régaler en les mangeant. Mais ça, un vampire n’en a pas conscience, pas vrai ? Il ne connait pas. Je voulais écrire aussi, et devenir célèbre. Alors à ma quatrième fugue, lorsqu’on m’a retrouvé puis ramené à mes parents, je me suis mise à écrire. J’ai fait des pages et des pages, couchant ma peine, ma colère, mon incompréhension. J’ai fait un livre, qu’un éditeur a bien voulu publier. Sans que je m’en rende compte, j’avais déjà réalisé un de mes souhaits. C’est le jour où ma mère m’a acheté mon premier livre que je me suis rendue compte que mon destin ne dépendait que de moi. 5 J’ai continué mes études pour devenir pâtissière, certaine que ce n’était pas une bande de chauves-souris sur pieds qui allaient m’en empêcher. Et jusqu’à un point, je m’en suis bien sortie. A mes 20 ans, j’ai pris de grandes décisions, tout comme mon corps effectuait des changements à peine perceptibles. Je le sentais différent, mais je n’y fis pas trop attention. Ma mère m’avait expliqué, mais je ne voulais pas y penser. Je me suis installée dans un studio, en ville, pour m’éloigner de la maison parentale et de la pression constante qu’exerçait le vampire de ma mère sur moi. Avec le temps, j’ai pu en apprendre un peu plus sur les différents vampires, et le rôle que j’allais peut-être avoir là-dedans. J’espérais toujours que non, et je faisais tout pour qu’on ne me remarque pas. Discrète, effacée, quasiment inexistante…je ne brillais que sous mon pseudonyme d’auteure : Summer. Parce que j’aime l’été, et que mon prénom en fait un peu partie, au fond ! Jusqu’à mes 23 ans j’ai pu vivre tranquillement ainsi, oubliant presque qui j’étais et ce que je représentais… Jusqu’à ce jour fatidique où j’ai rencontré cet homme. Je ne tombais plus que rarement sous le charme des beaux mâles, mais celui-ci était fabuleusement attirant. Il me faisait penser à ce rockeur célèbre que je voyais parfois à la télé, d’un œil distrait. Une beauté infantile et légèrement féminine qui me fit craquer le temps d’une seconde. Mais ce temps, cette seconde, j’allais le regretter toute ma vie…. Parce que jamais je n’aurai dû poser les yeux sur lui, et lui les siens sur moi. J’ai su, rien qu’en voyant son regard, que j’étais prise au piège et que ce que je tentais de cacher depuis des années, refaisait surface. Ma destinée, celle que j’essayais de changer à mon goût. Mais le pire, c’est que c’était ce changement voulu qui m’avait fait rencontrer Yuki. Mizuki Yuki, pourquoi a-t-il fallu que tu lises mon livre ?

Code:

[*]<pr>Song Victoria [f(x)] </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/profile?mode=editprofile]Shao June[/url]

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