nergüi - un délice venu du lointain

Bonjour mon nom est ujin nergüi, je suis une femme de 28 ans depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 296 ans et que je sois d'origine mongole. Je fais partie des level 3 et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis parfumeuse de luxe. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement fiancée depuis longtemps et je ressens une forte attirance pour les hommes.


   

qualités    miséricordieuse.    douce    forte    loyal

défauts    têtue    calculatrice    trop secrète    tatillonne

« Jolie dame,

Cela fait maintenant bien longtemps que vous et moi nous nous connaissons. Je me souviens encore de ce regard et de cette peau, que je n'ai pu touché. Je me souviens encore de votre voix si douce et de cette élégance qui vous accompagnait partout. Peut-être en suis-je à mille et une lettre mais mes doigts ne se lassent jamais du toucher de cette plume, et mon cœur ne se lasse jamais de l'attente de votre réponse. Quand pourrai-je enfin vous serrer contre ce dernier?  Quand je regarde la lune de minuit, je ne cesse de penser à votre visage si pure. Et le souvenir de ces lèvres pourpres me laisse frissonnant.
Femme de vertu, je garde encore précieusement ces quelques paroles échangées avec vous. Ces heures trop courtes à mon goût, m'ont semblé pourtant si révélatrice à votre égard. Votre calme et vos moments de silence m'ont même parus être des secrets que je conserve à présent comme les plus beaux trésors. Pardonnez ma vile honnêteté, mon désastreux manque d'humilité  mais il me semble qu'à cet instant je vous connais mieux que quiconque. Ces quelques lettres échangées avec vous réussissent à apaiser mon âme bien trop torturée.  
A travers toute cette encre sacrée, j'ai découvert une créature des plus belles. Plus belle encore que les légendes de mon pays, que j'aimerai tant vous faire découvrir. Vous dire de beaux mots dans ma langue maternelle, les murmurer à votre oreille,  serait une des plus grandes faveurs que l'on puisse m'accorder.
Je me suis ouvert à vous, j'ai craché tout le venin qui faisait pourrir ce corps. Et vous m'avez entendu, vous m'avez même souris gracieusement. Laissez moi vous sourire à mon tour, je vous prie. Laissez moi le faire. Car même en affirmant que vous ne m'êtes guère inconnu, vous restez une étrangère à mon égard. Point de méfiance entre nous, parlez moi. Je voudrais être votre confident, votre meilleur ami et même plus, votre purgatoire. Et même si vos mots caressent mon cœur, ils n'en restent pas moins abrupts par votre secret. Vous vous obstinez à garder le silence, et bien que je vous dois tout le respect madame je vous sens timide quand je me permets de m'intéresser à vous.
Je ne veux pas vous briser, reine de mes songes. Je voudrais seulement vous sentir plus près de moi, nous sentir comme un seul. Voilà maintenant dix ans que nous ne sommes pas revu. Une seule et unique rencontre m'aura suffit pour tomber sous le charme de votre générosité et de votre touchante amabilité. Un seul souvenir de vous reste ancrée dans ma mémoire : le plus beau jour de ma vie. Beaucoup d'hommes m'envieraient de vous savoir dans mes souvenirs.  Un subtil souvenir, tout comme vous n'est ce pas ? Votre finesse d'esprit ne m'a pas échappé savez vous. Cultivée et talentueuse, ce fut une jolie impression que vous laissâtes. Suis-je le seul à tant vous considérer ?
Car discrète, vous méritez cependant que tout les regards soient sur vous. Et je brûle de l'intérieur, quand je penses que votre regard pourrait rencontrer celui d'un autre. Mais jamais vous ne rencontrerez un regard aussi profondément amoureux que le mien. De tout les messieurs, aucun ne vous est aussi dévoué que moi.  
Votre si longue absence me fait tant de peine, et j'implore déjà votre pardon pour m'être confessé ainsi à votre cœur de jeune femme et me montrer aussi égoïste. Je vous en conjure, alliez vous à moi. Comprenez moi et joignez vous à mon éternité. Je connais bien des personnes, et aucune n'est capable de soigner mes douleurs comme vous.


Avec mes plus grands sentiments,


 »




force : ❚❚❚❚❚❚  régénération : ❚❚❚❚❚❚ sens : ❚❚❚❚❚❚

vitesse : ❚❚❚❚❚❚ adaptation : ❚❚❚❚❚❚ self-control : ❚❚❚❚❚❚

사람의 about the humans La belle étrangère ne porte pas un regard aussi catégorique sur les humains. même si ils sont à l'origine de son existence sans fin, il fut un temps où madame faisait parti de cette parti de la population : il fut un temps où elle était humaine. Pour elle, nul n'est esclave et c'est bien avec peine que de temps à autre elle se doit de les considérer comme des vulgaire bout de viande. Pourquoi les considérer comme des moins que rien ? Ils étaient là avant les vampires, ils sont l'origine propre du monde qui est celui de tous à présent. Elle les considère « d'égal à égal » et n'attend pas moins ou pas plus que ce qu'elle attend de ses dits confrères. Nergüi n'a jamais vraiment été convaincue que l'on puisse être complètement heureux étant vampire. Les humains voient les vampires comme des rêves ou des cauchemars et il en va de même dans l'ordre inverse alors à quoi bon se mentir ?  Dans un univers aussi complexe et dangereux que celui-ci il n'est pas bon de créer autant de conflits. Perdue dans tant de stupidité, madame se contente de soupirer et de fermer les yeux sur les fautes de chacun. On ne peut pas vraiment dire qu'elle est amie avec ces derniers, ce n'est pas comme si elle les côtoyait particulièrement souvent. Cependant, il ne lui est en rien désagréable d'arriver à un échange . C'est bien la dernière « personne » qui les regardera d'un œil mauvais ou qui les considérera comme des moins que rien. Sa colère peut-être aussi grande envers un vampire qu'envers un humain, et son amabilité naturelle peut toucher n'importe quel être de cet terre. A ses yeux : il n'existe aucune hiérarchie réelle. Et même si le surnaturel semble dominer ce monde, on ne lui enlèvera jamais de l'esprit que sans les humains, aucun de ses semblables ne pourrait marcher dans les rues aujourd'hui.. mais est-ce une si bonne chose ?

1 it was so peaceful La petite enfance de Nergüi était plutôt belle. Sa famille descend de celle de Börte Uljin, femme de Gengis Khan , une grand et noble famille mongole très importante dans l'histoire du pays.  De ce fait, la jeune étrangère s'est retrouvée immédiatement fixée au sommet de la hiérarchie. Depuis petite déjà, elle portait les plus beaux habits et manger les plus copieux soupers. Depuis petite déjà on lui offrait le savoir, l'un des plus beaux trésors que l'on puisse offrir à un être humain. Ses parents étaient des gens bons et c'était un fait indéniable. Courtois et aimant, on leur a toujours  attribué une image des plus valorisante. On les respectait beaucoup, et on les aimait aussi. Quel exploit de pouvoir recueillir dans le cœur de chacun respect et amitié à la fois. Imaginez donc le fruit de cet union. Une petite poupée à la peau bien blanche et aux traits bien fins, qui étaient déjà promise aux grandes choses. Peu bavarde et déjà distinguée, beaucoup s'extasiait à la vue de la jeune Uljin. Mais elle voulait prendre son temps ; il fallait y aller pas à pas pour rentrer dans la cour des grands. Déjà jeune elle éprouvait de l'anxiété, face à tout ces beaux mots. 2 pray isn't enough, now close your eyes A treize ans, il lui fallut déménager pendant une durée indéterminée en Chine, là où les relations étaient tendues. Shanghaï lui ouvrit les bras, et malgré cette lueur que l'on pouvait voir dans son regard la mongole partait le cœur serré. Son père entretenait des relations avec quelques hommes chinois. Et tout le monde sait que si rendez vous il y a, ce n'est sûrement pas pour quelques poignées de mains.  Nergüi et sa mère respectait énormément cet homme qui faisait parti de leur quotidien. Mais toute deux cachaient leur peine face à de tels projets. Chacun de ses mots et de ses gestes pourraient lui être fatal. A treize ans, elle entendit des paroles d'une fourberie sans pareille. Mais elle s'y fit, et grandit malgré tout de façon prospère. Elle commençait à devenir une grande jeune femme, et à quinze ans plusieurs ont déjà été à genoux devant sa beauté et sa spiritualité. Oui la vie là bas semblait pleine de paix. Mais même si son corps et son esprit s'était fait à cette nouvelle vie, son cœur était encore lourd. Et chaque soir elle priait pour son père, cet homme bon. Cet homme peut-être trop bon. 3 don't be afraid, just keep the faith Deux siècles et quelques poussières sont passées. Pourtant jamais elle ne pourra oublier cet instant de panique, cet instant de peur qui avait submergée toute la maison à cet instant là. Il fallait repartir en Mongolie. Seulement ils n'étaient plus trois en voyage ; il a fallu laissé derrière une personne et des tas de souvenirs. A seize ans, on arracha à Nergüi le père qui lui avait été guide pendant tout ce temps. Fusillé lors d'une réunion qui a très mal tournée, il fallait alors qu'elle et sa mère prenne la fuite pour retourner dans ce berceau, là où elle serait le plus en sécurité. Et elles l'abandonnaient, misérablement, dans cette pièce austère. Elle l'avait vu se vider de son sang, par cette petite ouverture. Depuis son arrivée en Chîne elle n'hésitait guère à affirmer que ces misérables avaient quelque chose derrière la tête. Il fallait être aveugle pour penser le contraire. Et malgré toute ses prières, cette mort à la fois violente et attendue vint la caresser de son cruel toucher. L’événement fut  une tragédie pour toute la famille et tout les proches. Il  fallut deux ans à l'adolescente pour se délivrer de son deuil.. 4 the beginnin' of your real story Pour un week end, un seul et unique, elle revint pour les belles journées d'août se recueillir sur la tombe de son défunt père, à Shanghaï. Et en ce temps là elle ne savait pas encore que ce dangereux ,mais apaisant pourtant, week end allait chambouler le reste de son existence. Elle y rencontra un homme, un bel homme. Un homme des plus plaisants qui, il lui avait semblé, avait été capable d'apaiser quelque peu son pauvre cœur. Il n'était pas du pays, il venait du Japon. Une noble personne avec qui pendant quelques heures elle s'était permise d'oublier un peu son chagrin. A ses yeux, il était un cadeau du ciel. Et elle le portait déjà dans son cœur avec tendresse.  Avant de retourner dans son pays, elle lui pria de lui envoyer une lettre afin d'y répondre avec sympathie. Plusieurs paroles furent échangées au cours de neuf années. Plus le temps passait et plus l'attachement de chacun envers l'autre devenait grand. Il finit par la demander en fiançailles, après s'être intimement confié à elle. 5 hold my hand, be ready for the eternity Le mariage de Nergüi fut célébré deux fois : en Mongolie et en Corée. Sa mère n'a jamais été particulièrement enthousiaste vis à vis de cette union. Cela faisait au moins dix ans que de nombreux hommes demandaient la main de Nergüi, des hommes de ses terres. Et maintenant elle se mariait à un étranger alors qu'elle approchait de ses trente ans.  Sa mère qui était pourtant de nature tolérante,  attachait beaucoup d'importances aux us et coutumes de son pays. Cependant,  point de rancunes quand sa fille suivit son mari dans son pays natal. Après tout, il y avait une part de légitimité. Mais ce qu'elle ignorait c'est que sa fille était destinée au mal, au démon. Un an après s'être installée dans la grande demeure de son époux, la belle étrangère passa dans un monde où la mort n'existait guère. Elle devint alors destinée à son bien aimé pour toujours et plus encore ; elle allait traverser les âges. Elle vit sa mère mourir, mais aussi ses oncles et ses tantes, ses cousins et ses amis. Elle connut des moments éprouvants mais les épongea bien vite. Cent ans auparavant, Nergüi possédait un calice que son mari lui avait dédié. Hélas le pauvre mourut pendant la colonisation nippone, laissant sa « maîtresse » terriblement souffrante pendant trois longs mois. Son grand ami restait aux côtés de son ange, subissant un regard terriblement vide d'expressions. Beaucoup d'années se sont écoulées à présent et malgré les circonstances actuelles, la pure dame réussit à vivre dans la quiétude. Et  ses sourires égayent encore les tristes journées.

Code:

[*]<pr>Kwon BoA </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u98]Ujin Nergüi[/url]

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