Shin Il - Ancien et milicien ..

Bonjour mon nom est Bae Shin Il, je suis un homme de 27 ans depuis déjà quelques temps… Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 296 ans et que je sois d'origine coréenne. Je fais partie des vampires de niveau 3 (Milice) et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis président d'une grande chaîne d'hôtels reconnue et parolier/compositeur à mes heures perdues. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour tout ce qui bouge je dois dire, pourquoi choisir ?.

qualités calme charmeur loyal drôle

défauts manipulateur pointilleux paresseux pervers

Je peux sincèrement dire que je suis passé par beaucoup de stades avant d'arriver à ce caractère qui est le mien aujourd'hui. Ce que j'ai été un jour en tant qu'humain est bien loin de ressembler à ce que je suis devenu aujourd'hui. Humain .. Cette époque est révolue depuis bien longtemps maintenant, et les bribes de souvenirs qui me restent de ce temps-là ne me rendent pas très fier. Je suis devenu quelqu'un d'autre, complètement différent, un changement du tout au tout. A ceux qui veulent l'entendre, je dirais que je me suis compliqué avec l'âge, que ma personnalité est désormais beaucoup plus subtile qu'elle ne l'était avant ma métamorphose. Un côté visible, un côté caché, et différents liens entre les deux pour une multitude de facettes et d'attitudes variées avec lesquelles je jongle selon les personnes à qui je m'adresse ou les situations dans lesquelles je me retrouve.

Au premier abord, j'apparais comme quelqu'un de profondément calme et imperturbable, ce que je suis en soi. J'ai appris après toutes ces années qu'il ne servait à rien de monter sur ses grands chevaux pour des broutilles, au risque de gaspiller de l'énergie inutilement. Pourquoi s'épuiser ainsi quand on pourrait l'utiliser à bien meilleur escient ? J'affiche souvent un léger sourire et montre ma bonne humeur en général. Il faudrait vraiment quelque chose de grave pour me faire sortir de mes gonds, mais dites vous bien que si ma colère est dirigée contre vous, je ne ferai preuve d'aucune pitié. Méfiez-vous de l'eau qui dort.
Je suis quelqu'un de droit, de minutieux, qui aime bien que les choses soient bien faites, et malgré quelques remarques faussement réticentes quand je me coule dans ce personnage fainéant que j'aime jouer et qui me va à la perfection, je fais le travail qui me revient sans qu'on ait à y redire et ne laisse rien passer. J'aime taquiner mes collègues et ne rate jamais l'occasion de glisser une note d'humour par ici ou par là, une petite remarque légère pour détendre l'atmosphère quand parfois nous sommes trop pris par nos préoccupations et actions.

D'un autre côté, sous ces airs agréables et ces manières joviales sommeille la créature sombre que je suis devenue. Je joue beaucoup de ce côté avenant mais n'allez pas oublier surtout qu'après tant d'années à côtoyer hommes et vampires, je sais que le monde est perverti et que chacun se doit d'avancer comme il peut, même si les moyens mis en œuvres pour cela ne sont pas toujours beaux à voir. Ce côté sournois et destructeur, cet animal qui ne sort que rarement est pourtant bien là et il serait stupide de ne pas me prendre au sérieux et de se laisser bercer par cette douce illusion que je maintiens au quotidien. Illusion ? Pas tout à fait. J'aime rester jovial et agréable mais je ne peux promettre de garder ce côté sombre de ma personnalité enfoui, bien au contraire. C'est ce paradoxe, cette opposition entre Bien et Mal, entre Lumière et Ténèbre qui fait de moi ce que je suis et je ne peux renier ma propre existence.




force : ❚❚❚❚❚❚ régénération : ❚❚❚❚❚❚ sens : ❚❚❚❚❚❚

vitesse : ❚❚❚❚❚❚ adaptation : ❚❚❚❚❚❚

self-control : ❚❚❚❚❚❚

사람의 oabout the humans Les humains .. Étonnement, je ne les méprise pas autant que certains vampires de ma connaissance et pourtant, ce n'est pas faute d'avoir vu de quoi ils étaient capables. Ma vie en tant que l'un d'eux me paraît trop lointaine pour que je m'apparente à leur espèce mais je sais que c'est comme ça que j'ai commencé, que je suis né aussi insignifiant que chacun d'entre eux. Peut-être que garder cela à l'esprit m'a aidé à ne pas me prétendre maître du monde après ce petit caprice du destin qui a vu croître ma perception du monde et mes capacités physiques. Cependant, au vu des horreurs que la race humaine a commises et auxquelles j'ai assistées pour bon nombre d'entre elles, je suis bien loin de les porter dans mon cœur. Ils me sont utiles, il est vrai, et je sais que toute ma vie à venir, je ne saurai me passer d'eux, mais cela ne m'empêche pas de ne pas approuver. Le fait est que la simple idée de devoir dépendre de quelqu'un me fait tiquer, et de savoir par dessus tout que ma survie est liée à eux, eux que je pourrais balayer en moins d'une seconde .. c'est plutôt frustrant. D'un autre côté, je ne me plains pas trop non plus, étant le premier à profiter de ces humains, de leur sang, de leur corps, de tout ce qu'ils ont à offrir.

1 Première partie L'enfant épanoui Deux vies différentes. L'une gravée dans ses moindres détails dans ma mémoire désormais infaillible, l'autre, vague souvenir brumeux entrecoupé de quelques flashes que je m'efforce d'oublier et d'enterrer. Vampire et humain. Nuit et jour. Puissant et faible. Il n'est pas tout à fait vrai de dire que j'ai oublié ma vie humaine ; je préfère présenter les choses sous cet angle, c'est tout. Bien entendu, je m'en souviens, comme nous tous, mais c'est une partie de ma vie que je préférerais effacer. Peut-être que ce n'est pas la meilleure chose à faire, certes, mais je ne peux m'empêcher de regarder cette vie antérieure de haut, comme une tâche sur mon existence et pourtant, c'est l'humain que j'étais qui a décidé de changer, d'être suffisamment téméraire et désespéré à la fois pour se raccrocher à un mythe, une légende qui s'est avérée être vraie. Enfin, là encore, ce n'est pas tout à fait vrai. Certains sont tombés sur le Livre après de longues recherches pour une tentative désespérée d'échapper à leur destin sombre et changer de vie, après de longues années parfois. C'est loin d'être mon cas. Je suis presque tombé dessus par hasard. En ce temps là, la vie était loin d'être aussi facile que dans le monde d'aujourd'hui. Le XVIIIe siècle en Corée vit le pays ravagé par les épidémies, les catastrophes naturelles et les révoltes. C'est dans cet environnement peu propice à la prospérité que je vis le jour dans une petite famille de paysans ; rien de très intéressant comme je vous le disais. Je ne partais pas d'un bon pied dans la vie, surtout à cette époque où mieux valait naître noble que va-nu-pied. Ce n'était malheureusement pas mon cas, et la vie que je menais à ce moment ne ferait envie à personne. Se lever aux aurores pour travailler du matin au soir, voilà ce à quoi j'étais destiné. Ca ne se passa pourtant pas comme ça. La famine s'abattit sur la région où je vivais et mes parents, aimants et dévoués, décidèrent de me vendre au premier marchand venu qui leur offrit une misère en échange de leur seul et unique fils. Encore naïf et confiant comme l'adolescent que j'étais à l'époque, je ne pensais pas qu'ils accepteraient. Quelle douce innocence. Ils n'hésitèrent pas une seule seconde et l'argent changea de main aussitôt, me voyant contraint et forcé de partir avec cet inconnu. Vendu par ses propres parents à dix ans, le rêve de tout un chacun. 2 Deuxième partie Les ficelles du métier Je n'étais peut-être pas si mal tombé au final, mais l'enfant que j'étais décida que ça n'allait pas être si facile que ça. Je l'avoue, j'étais devenu un gamin de la pire espèce, exécrable et irrespectueux envers l'homme qui n'avait fait que son métier, marchander, et qui m'avait peut-être sauvé la vie sans même le savoir. J'étais pourtant blessé dans mon amour propre, sans compter que je me sentais trahi, par ma propre famille en plus. Une rancœur sans nom grandit dans mon cœur et je me promis de me venger un jour, de prendre ma revanche sur ces gens qui n'avaient pas assumé leur rôle parental, qui n'avaient pas hésité un seul instant à céder leur fils au premier venu en échange de quelques pièces à peine suffisantes pour subsister une semaine. Les années passèrent et je m'assagis avec le temps. Le marchand à qui j'appartenais désormais me considérait plus comme son propre fils que comme un esclave qu'il avait acheté, et c'est lui qui me servit de figure paternelle. Il m'apprit à lire et à compter, comptant sur le fait que j'allais pouvoir l'aider, lui qui se faisait vieux et qui sentait le poids des années sur son dos. J'étais plutôt intelligent et avide d'apprendre pour un petit paysan et il ne fut pas mécontent de m'avoir pris avec lui. Il m'apprit toutes les ficelles du métier et me fit prendre goût au commerce, au voyage, à l'aventure. J'appréciai cette vie plus que je ne l'aurais jamais fait pour l'ancienne, qui m'aurait contraint à travailler dans les champs toute ma vie, suant à grosses gouttes pour des fainéants sans jamais voir le fruit de mon labeur me revenir. Il arriva un jour où ce marchand mourut de vieillesse, me laissant à nouveau avec ce sentiment d'abandon. Deux fois en moins de vingt ans, c'était beaucoup pour un humain faible et émotif. Je ne lui en voulais pas pourtant, simplement déçu de voir partir mon compagnon de route, cet homme qui avait réussi à me faire oublier cette haine envers mes géniteurs. A sa mort cependant, toute la rancune que j'avais enfoui resurgi et c'est ce qui me permis de continuer, d'avancer encore et toujours. J'étais devenu mon propre maître, et je me promis d'exceller dans ce domaine qui était devenu le mien. Je m'enrichis doucement mais sûrement, mon statut grimpant progressivement, ainsi que mes richesses. J'étais libre d'aller où bon me semblait, je gagnais assez pour ne pas avoir à me soucier des vivres, j'étais bien. La vie de marchand me convenait, malgré le scepticisme dont j'avais fait preuve au départ. 3 Troisième partie La curiosité est un vilain défaut L'homme que j'étais devenu était d'un tout autre statut que ce petit garçon sorti d'une famille de pouilleux. Je portais un regard méprisant et hautain sur cette enfance, ne pouvant effacer mes origines ni même seulement les oublier, à mon grand dam. Je n'avais pourtant pas tant changé à l'intérieur et restais colérique, impatient et irritable. Je savais rester zen quand il le fallait, en l'occurrence pendant toutes les transactions liées au marchandage, et j'apparaissais comme le parfait acheteur ou vendeur selon la situation, vendant mes produits comme personnes. J'étais très doué pour négocier à en faire pâlir ceux avec qui je faisais affaire, et pour revendre ces mêmes marchandises à un prix exorbitant à d'autres. Je parcourrais la Corée en long large et travers au fur et à mesure des années, ne me lassant jamais d'être sur la route, ayant pris totalement goût au voyage, à cette vide de nomade qui n'était pas si mal que ça l'un dans l'autre. Il arrivait parfois que je ne connaisse pas la valeur des marchandises qui passaient dans mes mains mais tout était une question de confiance en soi. Ne rien laisser paraître, ne pas montrer son ignorance : rester maître de soi en toute occasion. J'eus ce 'problème' un jour avec un vieil ouvrage, que j'avais racheté à un homme plutôt jeune et pressé de s'en débarrasser. Je savais sauter sur l'occasion quand elle se présentait, même si mon instinct me disait qu'il y avait anguille sous roche. Je n'étais pas du genre à éviter un marché intéressant simplement parce que l'objet ou la personne me semblaient louches. J'avais appris pendant toutes ces années que certains étaient prêts à payer cher pour des bibelots qui sortaient du lot et qui n'étaient pas toujours légaux. Il semblait que ce livre là faisait partie de cette catégorie d'objets dont il valait mieux ne pas se vanter. Je me rappelle encore aujourd'hui chaque détail lié à ce soir entre tous où j'avais décidé de le feuilleter. Il s'avérait qu'effectivement ce n'était pas n'importe quel livre. Il était vieux et dégageait cette odeur si particulière du papier qui a vécu ; on sentait qu'il avait une histoire, qu'il était passé entre de nombreuses mains. Et voilà qu'ils se retrouvaient entre les miennes. Magie et incantations ? Sortilèges et recettes ? Je ne comprenais pas tous les trésors qu'il renfermait mais une page attira mon attention, promesse de ténèbres, de nuit éternelle, d'immortalité et de capacités physiques hors du commun. Je me souviens encore de l'émerveillement sans précédent que m'inspirait ce livre qui semblait unique et doté d'un pouvoir immense. Poussé par une curiosité sans nom et incapable de résister à cette envie irrépressible de me plonger dans l'univers sombre décrit par ces pages envoûtantes, je me jetai à l'eau et suivis les instructions à la lettre, pas tout à fait convaincu du résultat mais prêt à tenter sa chance tout de même. Fascination morbide et curiosité mal placée ne font pas bon ménage et j'en payai le prix fort : ma vie. 4 Quatrième partie  L'éveil de l'animal Soif. Je me réveillai avec un mal de tête atroce, comme si une fanfare me jouait juste à côté des oreilles. Trop de bruit, trop de vacarme. Je grimaçai et tentai d'ouvrir les yeux. La lumière du jour me meurtrit les yeux mais je réussis à m'adapter à toute cette luminosité. Je fus alors pris d'une crise de panique en me rendant compte que rien n'était comme avant. Mes yeux furent attirés partout en même temps, n'arrangeant pas mon état. Je décidai après quelques secondes de refermer les yeux pour éviter à ma tête cette torture en plus. Je me rendis assez vite compte que la symphonie qui se jouait dans ma tête n'étaient en fait que des bruits superposés, tous les bruits environnant entendus en même temps : des bourdonnements d'insectes, le souffle amplifié du vent, le clapotis d'une rivière que je ne voyais même pas, les battements d'ailes des oiseaux dans le ciel, un mouton qui bêlait, un bruit étouffé qui semblait monter des entrailles de la terre comme si une bête creusait un terrier, les voix de deux hommes qui se disputaient à propos d'une proie à la chasse .. Soif. Je pris soudain conscience de ma gorge sèche, si sèche que je la sentais me tirailler. Je me redressai alors, me rendant compte que j'étais allongé à même le sol. Un vieil ouvrage était ouvert devant moi et je me remémorai ce qu'il s'était passé, sans trop comprendre pourquoi je m'étais évanoui brutalement et je me réveillai ainsi avec l'impression de ne plus être le même. Me précipitant vers ma charrette, je récupérai la gourde et l'ouvris pour me rincer le gosier, m'en mettant partout dans ma précipitation. Cette soif m'obnubilait et je vidai d'une traite le contenu pour me rendre compte une fois fini et les vêtements trempés que rien n'avait changé. Les voix se rapprochèrent alors, couvrant les autres bruits alentour et n'ayant plus d'eau, je levai la tête et les vis approcher au loin, sur la route. Soif. Ne pouvant résister, je me dépêchai et approchai d'eux en leur demandant à boire d'une voix qui craquait presque tant ma gorge était desséchée. Ils me regardèrent d'un air suspicieux mais sortirent pourtant leur outre pour m'offrir ce qui à l'odeur semblait être du vin. Je ne relevai même pas ma capacité à sentir le liquide d'aussi loin et m'approchai encore, la sensation de sécheresse devenant presque insupportable. Je m'avançai tel un animal, adoptant sans m'en rendre compte l'attitude d'un prédateur en chasse, tel un carnivore qui aurait repéré sa proie et s'avancerait vers elle prudemment pour lui sauter à la gorge. Je tendis les mains vers la gourde tendue en arrivant sur eux et répondant à un appel silencieux, mes yeux se posèrent sur la jugulaire de celui qui m'offrait si généreusement ce précieux liquide .. Précieux liquide. Je vis sa peau palpiter sur son artère et me léchai les lèvres, hypnotisé. SOIF. Pris d'une pulsion irrépressible, je me jetai sur lui et plongeai mes dents dans sa chair, brutal, brouillon, mais efficace. Le goût métallique du sang envahit ma bouche et j'avalais dans un haut le cœur avant de me rendre compte que ce liquide rouge ardent semblait calmer ma gorge devenue brûlante avant cette première gorgée. Je continuai ainsi et au bout d'un instant qui me parut bien trop court pour être réel, je me reculai, laissant tomber un corps flasque à mes pieds pour me tourner vers l'autre badaud et recommencer, laissant non pas un mais deux corps inertes face à moi. Je sentais le sang goutter de mon menton et ma soif s'était un peu calmée après cela. Ce n'est qu'à ce moment que je réalisai. Je venais de tuer deux personnes. 5 Cinquième partie  Les instincts domptés Un monstre, voilà comment je me considérais au début ; et puis j'ai appris à vivre avec. Au final, aujourd'hui, ma condition est loin de me déplaire. Je suis le premier à profiter de tous les avantages de ma nouvelle vie, que je vois plus comme un cadeau, un don que comme une malédiction. Après tout, j'ai été celui qui a joué avec le feu et si parfois il m'arrive d'avoir des doutes ou des regrets, je suis le seul et unique fautif et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. L'apprentissage a été plutôt long. Je ne pouvais me passer de sang au début et n'arrivais pas à me contrôler : il m'était impossible de m'arrêter à temps et bon nombre de gens sont morts sous mes mains, que je le veuille ou non. Il m'a fallu plusieurs années avant de prêter attention aux signes vitaux de mes victimes pour attendre ce moment précis et cesser de me nourrir avant l'instant critique qui signifierait la mort irrémédiable de l'humain. Plusieurs années aussi pour que je m'habitue à ces nouveaux sens, tous plus aiguisés les uns que les autres, et croyez-moi, ce n'était pas des plus agréables. Ma tête a failli exploser plusieurs fois à cause de migraines trop fortes, et impossible d'empêcher les bruits extérieurs d'entrer dans mes oreilles. J'avais beau trouver des endroits éloignés de tout, il y avait toujours du bruit pour entrer dans mes oreilles. Longtemps, je me suis caché, je suis resté terré, loin de la civilisation. Aujourd'hui, les vampires sont guidés par leurs créateurs mais à l'époque, j'étais mon propre créateur en quelque sorte, et je n'avais personne pour m'aider à comprendre tous ces changements qui s'étaient opérés en moi. Vous n'imaginez pas la panique qu'on ressent quand on n'entend plus et qu'on ne sent plus les battements de son propre cœur. Après un long moment passé à essayer de me contrôler un minimum, j'ai repris contact avec le monde extérieur, prudent d'abord. J'ai fait des recherches et ait entendu et trouvé des légendes qui contaient l'histoire de Lilith et de ce don qu'elle avait fait aux êtres humains à travers l'Ouvrage, dont je m'étais débarrassé immédiatement après mon premier double meurtre. Au fil des années, j'ai rencontré d'autres 'vampires' tels que moi, et ai vécu avec eux de bonnes comme de mauvaises choses. J'ai assisté tout comme eux au soulèvement des humains contre notre nouvelle race, qui les a tellement effrayés qu'ils nous ont massacrés en masse. Des vampires que j'avais créés sont morts, déchirement pour un créateur que de sentir mourir ceux qu'il considère comme ses enfants.Le goût du voyage que j'avais quand j'étais encore humain est resté et j'ai bougé un peu partout dans le monde lorsque cela a été rendu possible avec l'expansion progressive des moyens de transport. J'ai participé à la création de la Milice en tant que membre des vampires originels et en fais partie pour tenter de faire régner l'ordre et que chacun reste à sa place : dans toute communauté, il faut certaines règles pour que tous puissent vivre ensemble, surtout quand nous, vampires, devons cohabiter avec ces humains craintifs et faibles. J'ai mis très longtemps avant de me nourrir deux fois de la même personne, ne voulant pour rien au monde me lier à un calice en mordant à répétition la même personne ou en me liant à lui par le Rituel, considéré presque comme sacré par nous autres, enfants de Lilith. Le premier a avoir eu ce privilège, c'est quelqu'un que j'ai rencontré aux USA lors d'un de mes voyages il y a cinq ans : Seth. On a sympathisé un jour et je dois avouer que son parfum plus qu'attirant a été une des raisons au début pour lesquelles j'ai continué à lui parler, et puis finalement, j'ai découvert qu'il était complètement décalé et sa personnalité intéressante ne m'a fait que l'apprécier plus encore. Il n'était pas au courant de mon .. état et me pensait tout à fait normal. Jusqu'au jour où on se recroisa en Corée, après que nous soyons revenus tous les deux : je le suivais depuis un bout de temps et après avoir senti à nouveau son odeur, tous les doutes que j'avais à propos du fait de posséder mon propre calice s'évaporèrent et je me retrouvai, sur un coup de tête et pourtant décision mûrement réfléchie auparavant, dans le bureau du proviseur de son lycée, qui se trouvait être un de mes amis, parce que le hasard fait si bien les choses. Quand Seth est entré, je n'ai pas attendu plus et l'ai mordu sans explication, satisfait de goûter enfin à son sang qui me ravit les papilles et me fit frétiller les narines. Il comprit alors que je n'étais pas humain. Il n'est devenu mon calice qu'après quelques fois en plus où je lui pris son sang, le lien naissant peu à peu entre nous après cette répétition. Il n'a pas eut son mot à dire mais au final, on s'entend bien et je n'aurais pu choisir mieux. Voyons maintenant ce que le Destin me réserve ..

Code:

[*]<pr>Park Yoochun [JYJ] </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u47]bae shin il[/url]