If you'll, I'll

Profitant de ses lèvres pulpeuses, je meurs d'envie d'accentuer l'échange, d'aller plus loin, de caresser son corps...
Malheureusement, il me coupe dans mon élan, me repoussant légèrement en posant ses deux mains sur mon torse tout en détournant la tête.
L'observant, silencieux, je peux entendre les battements de son cœur ou même sentir l'augmentation de sa chaleur corporelle, sûrement provoqué par la gêne.
Ne cherchant tout de même pas à le brusquer, je le regarde, éprouvant le terrible besoin de recommencer et d'aller plus loin encore...
Tentant de me concentrer afin de comprendre ses pensés, j'ai l'impression de ressentir une envie réciproque à la mienne, mais de façon plus floue, plus incertaine, plus hésitante...


Ignorant comment je dois m'y prendre, je plonge mon regard dans le sien lorsqu'il se décide enfin à reporter son attention sur moi. Je n'ai pas spécialement envie de le forcer, et je ne suis pas non plus expert en la matière, n'ayant jusque là jamais couché avec un mec.
Néanmoins, il semblerait que je ne sois pas le seul à éprouver ce désir puisqu'il vient de lui même approcher son visage du mien... ~
Sentir son souffle brûlant contre mes lèvres, provoque en moi des étincelles de passion qui me poussent à rapidement franchir la faible distance qui nous sépare pour coller de nouveau mes lèvres aux siennes. Désireux de ressentir leur goût sucré, je m'autorise à passer ma langue contre celles-ci, forçant doucement l'accès à sa bouche.
Profitant de sa « panique » pour obtenir ce que je veux, je finis par glisser ma langue entre ses lèvres pour la faire rencontrer sa jumelle, entreprenant alors de les mêler de façon de plus en plus intense, glissant sous l’excitation que me procure ce baiser, ma main sur sa cuisse droite.  
Venant par la suite coller mon corps au sien, je glisse alors ma main derrière sa nuque pour accentuer l'échange, le repoussant doucement contre le sol.
Cependant, lorsque je commence à manquer de souffle, je finis par abandonner, non sans déception ses lèvres, pour e redresser légèrement.
Jetant un œil autour de moi, je l'aide à également se redresser, étant donné les morceaux de verre qui parcourt à présent le sol de la salle.
Ressentant de plus en plus le besoin de continuer, je juge qu'il serait préférable de le mener au salon, afin d'éviter qu'il se blesse de nouveau, et aussi par confort puisqu'il me paraît improbable que profiter de lui sur ce carrelage froid soit agréable...
Tout en me relevant, je pose mon regard sur lui, l'observant avec une envie qui dissimule un brins de tendresse avant de l'aider à se relever, le prenant par la taille.
Attrapant ensuite sa main intacte entre mes doigts, je le guide au salon murmurant d'un ton rassurant « Viens et fais attention.»


Étrangement, je ne me sens nullement anxieux face à cette nouvelle expérience, espérant seulement que tout ça va aboutir à faire de lui mon calice, également curieux de ce qu'il va en résulter.
Le poussant par la suite, doucement sur le canapé, je n'attend pas spécialement son avis et viens me placer sur ses genoux, à califourchon sur lui, prenant tout de même soin de ne pas le blesser.
Avec douceur je prend son visage entre mes mains, impatient de pouvoir tester de nouveau les sensations provoquées par ses lèvres contre les miennes.
Je suis tout de même un peu surpris de ressentir ça alors que je suis entrain d'embrasser un homme... Mais bon, puisque c'est lui qui me plaît, et uniquement lui que je veux comme calice...


Capturant de nouveau ses lèvres, je n'hésite pas cette fois à coller mon torse au sien, froissant les tissus qui font barrage de leurs minces épaisseurs. Expérimentant pour la deuxième fois un baiser plus intense, je viens mordiller sa lèvre inférieur, pour ensuite glisser ma langue dans sa bouche, contre la sienne des qu'une faille se présente.
Tout comme précédemment, je fais jouer nos deux langues, de façon, en revanche, plus sensuelle, revenant de temps à autre aux commissures de ses lèvres.
Enivrer par les sensations brûlantes qui naissent en moi je finis par abandonner le baiser pour embrasser son cou, suçotant de temps à autre sa peau  sucrée, y apposant même une marque rouge.

M'appuyant avec mes mains sur le canapé, je ne peux m’empêcher de parcourir chaque parcelle de sa peau de baisers. Embrassant tantôt son cou, le marquant de traces rouges, suçotant sa peau, revenant à ses lèvres, y glissant ma langue, sur les commissures, sur sa jumelle, les mêlant sensuellement...
La sensation de désir brûlant ne se trouve qu'accentuée à chaque soupire qui s'échappe d'entre ses lèvres.
Désirant avidement lui retirer ses vêtements, je n'ai pourtant pas envie de lâcher ses lèvres, ce qui permet à l'instant de durer, faisant également grimper la tentation.


A vrai dire je ne pensais pas que ça se déroulerait ainsi... Je pensais qu'il allait résister de toutes ses forces, m'entravant dans la création du lien... Hors la faible connexion qui nous unis, me permet de comprendre ses sentiments sommairement, me prouvant qu'il en est au même point que moi, ce qui m'arracherait sûrement un sourire de joie ou de satisfaction si je n'étais pas occupé avec ses lèvres et sa peau.


Tout de même hésitant à passer à l'étape supérieur, pour ne pas le brusquer, c'est alors que ses mains s’agrippant à mon haut, en déchirent soudainement le tissus. Surpris je relève légèrement la tête tandis qu'il murmure un léger « désolé » entre deux soupires. Me ré-attaquant aussitôt à ses lèvres, cette petite démonstration n'a fait que renforcer mon ambition de l'avoir, me décidant à passer à la suite.


Abandonnant finalement mes baisers, je me redresse afin de pouvoir lui remonter son haut, en profitant alors pour assaillir son bas-ventre de baiser, y découvrant un petit début d'abdos.
Passant ma main sur l'une de ses cuisses obstinément bloquée contre mes hanches, je glisse sensuellement ma langue sur sa peau, y déposant de temps à autre des baisers.
Remontant doucement le long de son torse, je finis par me retrouver la tête sous son t-shirt, commençant à suçoter un de ses boutons de chaires, le torturant tantôt avec ma langue, tantôt avec mes dents, tandis que je m'occupe de l'autre à l'aide de ma main, le faisant rouler entre mes doigts.


Les soupires qui raisonnent dans la pièce, son cœur battant à une vitesse folle, ses tétons durcis sous les douces tortures que je leur inflige, tout me pousse à continuer...
Finissant par les abandonner après un petit temps, je me redresse, tirant doucement sur son t-shirt et le glissant ensuite par dessus son crâne pour le lui retirer. Faisant de même avec le reste de ma chemise, je laisse les deux tissus glisser du canapé, retirant ainsi les dernières limites entre nos peaux.
Me permettant alors de coller mon torse au sien, sentant avec plaisir sa peau tiède contre la mienne, je reprend possession de ses lèvres, engageant un baiser de plus en plus sensuel.
Soupirant moi même de plaisir sous la sensation de son torse contre le mien, je ne peux m'empêcher d'onduler faiblement mon corps contre le sien, désireux de toujours plus sentir sa peau contre la mienne, parcouru de violents frissons à la sensation de son entre-jambe frottant contre la mienne.


Ambitieux de passer à l'acte sous le joug de toutes ces perceptions, je me redresse de façon à me trouver à quatre pattes au-dessus de lui, m’attelant alors à défaire la fermeture de son pantalon, m'amusant à me faire moi même languir sous la lenteur à laquelle je défais le bouton et à laquelle je fais glisser la fermeture éclair, dévoilant ainsi la bosse assez importante formée dans son caleçon. Esquissant un petit sourire, je fais glisser le jean sur ses cuisses, dévoilant entièrement son sous-vêtement.


Tentant de ne pas lâcher ses lèvres, j’entreprends une nouvelle torture, caressant sa verge du bout des doigts par-dessus son caleçon.
Chacun de ses gémissements, aussi étouffé qu'il tente de les masquer, augmente mon appétence à passer à l'acte rapidement.
De plus en plus impatient, je lui vole un dernier baiser et pose deux doigts contre ses lèvres, lui offrant un regard sous-entendu avant d'embrasser tendrement sa joue murmurant :« Suce-les »

Mordillant doucement sa joue, je le laisse humidifier correctement mes doigts, me retenant de ne pas le mordre sous l’excitation. Chacune des secondes qui s’égrènent ne fait qu'amplifier le puissant désir qui fait rage en moi.
Même si à cet instant j'ai conscience qu'il m'appartient déjà d'une certaine façon, le souhait d'aller plus loin, de passer à l'acte me tiraille, aussi bien physiquement que mentalement.


Déjà, quelques gouttes de sueur commence à perler sur ma peau, synonyme de mon exaltation. Toutes mes pensées sont focalisées sur lui sans que je ne puisse laisser un détail m'échapper. A ce moment, plus rien ne compte hormis l'objet de mes désirs. Toute préoccupation extérieure disparaît de mon esprit et toute mon attention est utilisée afin d'être aux aguets, à l’affût de chaque soupire, de chaque mouvement, de chaque frisson qui pourrait parcourir mon jeune humain. J'ai l'impression que le lien infime qui commençait à peine à voir le jour quelques temps juste avant, a à présent atteint un degrés largement supérieur, animer d'une puissante concupiscence.
Ma peau frottant à la sienne, mes lèvres descendant jusqu'à son cou et sa langue glissant sur mes doigts... Chaque geste plus osé que le précédent rapproche l'instant ou je pourrais enfin ne faire plus qu'un avec lui. L'instant ou il m'appartiendra entièrement, corps et âme...


Une fois mes doigts bien humidifiés, je me redresse et libère ses lèvres, caressant sa joue de ma main libre, lui offrant au même moment un petit sourire à la foi tendre mais aussi largement sous-entendu. Reculant ensuite sur le faible espace que nous offre le canapé, j’entreprends de faire glisser son boxer sur ses cuisses, puis jusqu'à ses genoux dévoilant alors ses parties intimes. Néanmoins, l'envie qui me consume ne s'arrête pas seulement à passer à l'acte, je me sens également désireux de lui offrir du plaisir, d'entendre des gémissements s'échapper d'entre ses lèvres pulpeuses, en sachant que cette lascivité lui vient uniquement de moi... Dans cet état d'esprit je caresse son membre tendu du bout des doigts, de façon lente et sensuel, afin d'exciter et pousser son bien-être encore plus loin.
Lorsque je le sens se cambrer sous la jouissance que je lui apporte, j'en profite alors pour glisser mon autre main dans le bas de son dos, puis jusqu'à ses fesses.
Reprenant alors un meilleur équilibre, je m'appuie sur mes genoux et sur ma main libre afin de pouvoir me pencher de nouveau au dessus de lui, plaçant mon visage à la hauteur du sien. Au même moment, j'entre un de mes doigts humidifié dans son intimité, tout en déposant un baiser sur sa joue, comme pour m'excuser de la douleur que je risque de lui apporter, en premier lieu...
Me penchant un tout petit peu plus, je cale mon visage juste à côté du sien de façon à pouvoir lui chuchoter au creux de l'oreille « Essaye de te détendre, ça va aller. »
Pour appuyer mes dires je dépose plusieurs baisers papillons sur sa tempe, en attendant qu'il se détende. Heureusement, le plaisir que j'ai pu lui occasionner juste avant, lui permet de s’apaiser assez rapidement, même après que j'ai entré le second doigt.


Lorsque je sens ses muscles se décontracter sous moi, un léger sourire étire mon visage et je dépose un baiser papillon sur ses lèvres avant de poser mon front contre le sien, plongeant ainsi mon regard dans le sien, tentant ainsi de le faire penser à autre chose tandis que j'entame quelques mouvements en ciseau.
Malgré mon aspiration à le posséder complètement, je prend soin de le préparer comme il faut, faisant alors preuve d'une patience que je n’imaginais pas il y'a à peine une dizaine de minutes auparavant.
Je sais que nous finiront par le faire cette nuit, mais l'incroyable attrait que ce jeune garçon a sur moi, ainsi que le lien qui unit un calice à son vampire et qui voit ses premières formes naître entre nous, me rend désireux de faire ça bien et de donner à mon humain le plus de plaisir possible...
Il n'est pas encore définitivement mon calice, mais je sens bien que je l'aime déjà, des à présent incapable de lui faire du mal...

Prenant mon envie en patience, je m'applique soigneusement à le préparer, continuant les préliminaires même en l'ayant sentit se détendre.
Tout en me concentrant sur ma tâche, je répond tendrement à l'échange, mordillant sa lèvre inférieure avant de mêler ma langue à la sienne, la faisant s'enlacer avec sa jumelle.
Le sentir fiévreux de plaisir sous moi me donne un sentiment de satisfaction intense, jubilant de le savoir tout aussi envieux que moi.
Au moins cinq minutes s'écoulent, durant lesquels je continu de le préparer pour la suite, tâchant de  lâcher ses lèvres le moins souvent possible, malgré la position assez inconfortable que cela m'impose, faisant alors jouer mes muscles.


Lorsque je décide qu'il est suffisamment prêt pour la suite, je retire mes doigts et lâche ses lèvres pour me redresser, m'appuyant sur mes genoux de par et d'autre de ses hanches. De façon sensuel, je défais ma ceinture et la retire avant de la laisser glisser au sol, commençant alors à retirer mon pantalons, sous le regard de mon futur calice.
Durant l'espace de quelques secondes, je descend brièvement du canapé afin de retirer sans être gêné mes derniers vêtements pour ensuite me replacer au dessus de lui, plaçant une de mes mains sous sa cuisse afin de lui faire relever les jambes.
Déposant un baiser sur le bout de son nez, je murmure « Désolé si ça fait un peu mal au début, mais ça va passer... » avant de me positionner pour doucement le pénétrer, essayant réellement d'être le moins brusque possible.


Je peux sentir son corps frémissant sous moi tandis qu'un soupire d'aise s'échappe d'entre mes lèvres, malgré moi.
Je me doute que contrairement à moi, ce n'est pas agréable pour lui, et je m'empresse de couvrir son cou de baisers afin de lui procurer un peu de plaisir par dessus la douleur.
J'essaye de rester un petit moment immobile, le temps qu'il s’habitue à me sentir en lui, mais j'ai parfois du mal à retenir quelques légers mouvements de bassin.
Sous l’excitation, je mordille le lobe de son oreille, essayant cependant de ne pas vraiment le mordre sous l'ivresse que me procure cette sensation.
Tant qu'il ne ressent pas lui même du plaisir, j'essaye d'étouffer les soupires qui me chatouillent la gorge.
En cet instant j'ai sincèrement l'impression que le désir me fait perdre la tête, sentant que à présent il m'appartient vraiment. Rien qu'à moi...
Fiévreux de passion, je commence de légers coups de bassins, murmurant à son oreille trois mots qui m'échappent totalement : « Je t'aime ».

Le plaisir qui me parcourt est tellement intense que j'en tremble... On dit que la première fois entre un vampire et son calice est inoubliable... Je comprend mieux pourquoi. Pourtant jusqu'ici je me suis retenu, apeuré à l'idée de blesser mon petit humain. Mais déjà, de longs frissons de bien-être traversent mon corps brûlant.
Je continus un va et viens lent et régulier jusqu'à ce que je l'entende gémir un peu plus fort. Chacun des bruits qui s'échappent d'entre ses lèvres à un effet plus que stimulant sur moi.
Lorsque je sens son bassin accompagner le mien, s'en est trop pour que je puisse me contenir à rythme lent...
Fiévreux de désir, j'entame des vas et viens plus rapides et plus profond tandis qu'une jouissance inconcevable envahit mon corps, laissant des gémissements incontrôlables s'échapper d'entre mes lèvres.


Lorsque je le sens éjaculer entre nos deux torses, une vague de satisfaction m'envahit et je me sens rassurer de le voir, lui aussi prendre du plaisir.
Cependant, en ce qui me concerne, je suis loin d'en avoir fini... Même si une véritable jouissance me fait tourner la tête, je continu mes coups de bassins, les faisant de plus en plus violent. Le baiser langoureux qu'il m'offre n'est qu'un appelle de plus à continuer.
Chacun de ses mouvements de bassin, chacun de ses soupires me fait complètement perdre la tête...
Je répond de façon osé à notre échange, mêlant de façon sensuelle nos deux langues, bien que distrait par ce qu'il se passe vers mon entre jambes.
Son bassin qui accompagne le mien dans un rythme trop parfait ne fait que doubler le plaisir que chaque coup me procure.
Je fais comme je peux pour répondre correctement à l'échange, mais les gémissements que j’étouffe contre ses lèvres ainsi que les vagues de bien-être qui parcourt mon corps tremblotant, m'empêchent de répondre tout aussi fougueusement au baiser que ce que je pourrais...
Je finis d'ailleurs par le rompre, parcouru par une vague de délices plus puissante que les autres alors que je me laisse aller en lui dans un râle rauque de jouissance.


Je me laisse retomber sur lui avec douceur, posant ma tête au creux de son cou, encore parcouru de frémissements, la respiration courte et haletante.
J'attends alors, dans cette position, que mon corps et mon esprit en fusion se calment. A présent, le bien être ainsi que la fatigue parcourt et gagne petit à petit mes muscles. Je me sens bien comme ça...
Maintenant il est mien, et j'en ressens comme une sorte de satisfaction. Le lien tout nouveau qui nous unis est actuellement parfaitement comblé, alors que je me trouve ainsi proche de lui, encore en lui...
Je finis d'ailleurs par me redresser pour me retirer avec douceur avant de me replacer au dessus de lui, prenant garde à ne pas le gêner. Je dépose alors un tendre baiser sur sa joue, ne me questionnant plus sur les sentiments que j’éprouve à son égard. Après tout, c'est moi qui les ai crée. Et ils sont étrangement agréables...

Je relève alors la tête vers lui afin de constater son état. J'ignore que dire maintenant... A part lui demander si il veut prendre une douche peut être, mais pas tout de suite... Et puis, je n'ai pas envie de bouger...
Glissant mes doigts sur sa joue, je lui souris légèrement et demande « Ça va.. ? »

A peine ai je eu le temps d'obtenir sa réponse que le sommeil semble l'emporter, de manière plutôt rapide. Je ne cherche pas à l'empêcher de sombrer dans ses rêves, ayant conscience qu'il vient de passer un moment assez intense physiquement. Il faut tout de même garder en tête qu'il reste un humain. Et faire l'amour avec un vampire ne doit pas être de tout repos non plus... ! Et puis peut être que cette transformation le fatigue ? Je n'en connais rien, mais je me doute qu'un changement aussi rapide du corps et des sens ne doit pas être très reposant.
Préférant le laisser dormir afin qu'il récupère, je me redresse lentement, prenant garde à adopter des gestes lents et calculés afin de ne pas le faire sortir du sommeil qui lui semble si bénéfique. Je me glisse ensuite prêt de lui, évitant ainsi de trop l'écraser sans pour autant m'éloigner.
Ses bras enroulés autour de moi me causent quelques difficultés, mais je fais avec, finissant par m'allonger juste à côté de lui, sur l'infime place que nous offre le canapé, sans pour autant le réveiller.
Jetant un rapide coup d'oeil autour de nous, je remarque un plaid qui traîne sur le dossier du canapé et le saisis afin d'en recouvrir nos corps, espérant que ça suffira pour lui. Je ne voudrais pas qu'il attrape froid... ! Ce qui serait sans doute possible si il dort découvert et aussi prêt de mon corps gelé...
Mais n'ayant aucune envie de le quitter, je prend soin de bien le couvrir avant de finalement rester immobile prêt de lui, mon visage à quelques centimètres seulement du sien endormit.
Il est tellement adorable comme ça... L'impression de paisibilité qui émane de ses traits en est même apaisante... ! J'ai l'impression que je pourrais rester des heures ainsi, à le regarder...


C'est d'ailleurs ce à quoi j'occupe le reste de ma nuit, puis le petit matin qui ne tarde pas à pointer le bout de son nez.
Tout en le contemplant, mes pensées dérivent sur beaucoup de sujets, néanmoins, tous restent tournés vers lui. Maintenant qu'il est mon calice, je vais devoir avoir de nouvelles responsabilités... ! Il ne s'agit pas qu'un autre le touche... !
Et puis, il n'a pas l'air très dégourdie, alors j'aurais plutôt intérêt à rester prêt et ne pas trop m'éloigner, afin de pouvoir le surveiller.
Ce serait d'ailleurs peut être plus simple si je le faisais vivre prêt de moi … ! Après tout, un vampire et un calice doivent rester proche, non ? Ce serait franchement plus simple.
Mais dans ce cas la, je considérerais mon appartement trop petit pour nous accueillir nous deux. Cependant, je n'ai pas très envie de me lancer dans un déménagement... En revanche il y a peut être moyen de l'agrandir avec l'appartement d'à côté qui est à vendre... Il faudra que je reconsidère ça... !
Mais pour en revenir au moment actuel, il faudrait peut être que je songe à comment le nourrir demain matin... ! Il aura besoin de force... Cependant, voilà une trentaine d'années que je n'ai pas touché à de la nourriture humaine... Il serait préférable que j'aille acheter de quoi manger et quelque chose qui soit déjà préparé lorsqu'il se réveillera... ! Surtout si il est trop faible pour s'occuper seul de lui. Les humains sont fragiles.
Mais pour le moment, je préfère me perdre encore dans la contemplation de ses traits, attendant patiemment qu'il se réveil, plutôt que de m'extirper discrètement de son étreinte.