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 If you'll, I'll

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MessageSujet: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyDim 5 Jan - 18:58





















 ❝ If You'll, I'll ❞
Lee Qiao & Miao Liu



Le réveil sonne déjà. Quelle torture que d'entendre son cri strident ! Afin de le faire taire, je m'extirpe difficilement de mon lit et bondit dessus pour lui clouer le bec. Mission réussie, il ne sonne plus, mais trop emporté par mon élan, je me cogne le pied contre le meuble … Dès le matin, ma maladresse à raison de moi, ça promet pour le reste de la journée .. !
J'aurai bien dormi quelques heures de plus, mais le travail m'appelle, alors hors de question de feignanter ! Sans plus attendre, j'attrape un jean propre ainsi que la première chemise qui me tombe sous la main pour faire un petit tour à la salle de bain, histoire de me rafraîchir les idées.
Après avoir prit une douche, je me munis de ma carte de bus qui traîne sur un coin du meuble -ce traître ! - ainsi que de mes clefs et part en toute hâte m'aventurer dans la Grande Ville. A cette heure, le soleil dort encore, de même que les trois quarts de la population. Rares sont ceux qui s'aventurent dans la capitale aussi tôt, et pour cause : les vampires rodent. Moi, je m'en fiche. J'en ai un peu peur, il faut l'avouer, car je tiens à ma vie et à mon sang, mais je pense qu'ils ont tout autant le droit d'exister que les humains. Cependant, guidé par la crainte d'être attaqué, je marche à pas rapides jusqu'à mon arrêt de bus pour monter en vitesse dans ce dernier lorsqu'il arrive, une petite minute après moi. C'est étrange et injustifié, mais je me sens en sécurité lorsque j'entre dans le transport. Inconsciemment, je me dis que je ne suis pas seul, et qu'en cas de difficulté, quelqu'un viendra m'aider.

Avant que je n'emménage ici, mon père m'a bien répété de ne faire confiance à personne dans la métropole, de ne compter que sur moi-même et de ne pas me faire d'espoir, mais pour une fois, je décide de ne pas écouter ses conseils. Il n'a jamais quitté le village dont nous sommes originaires, il ne connaît rien de Séoul, à part ce qu'il en a entendu dire à la radio, lorsque celle-ci daignait fonctionner. De plus, cela fait environ deux semaines que j'ai débarqué ici, et je suis toujours en un seul morceau ! A moins que je n'ai été mordu sans m'en rendre compte … C'est possible ça ?
« Bon, stop les bêtises Qiao ! Si tu continues à dire des choses aussi absurdes, tu vas rater ton arrêt ! »
C'est d'ailleurs de justesse que j'appuie sur le bouton d'arrêt afin que le bus me dépose à quelques mètres du Camélia. Il y a tout de même quelque chose que je trouve étrange dans ce quartier. Ici, peu importe l'heure, des personnes se baladent de rue en rue. Elles ne semblent pas méchantes, voir même civilisées, mais je ressens en toute occasion la crainte qu'elle ne fasse partie du monde de la nuit. Si c'était le cas, j'en serai bien embarrassé, puisque c'est ici que je passe le plus clair de mon temps. De six heure du matin jusqu'à quinze heure, je travaille d'arrache pied en cuisine pour préparer toutes sortes de pâtisseries. Je ne suis pas mécontent d'avoir trouvé du travail dans cet établissement. Étant pas mal fréquenté, je ne m'ennuie jamais derrière mes fourneaux. De plus, je trouve le côté français de l'endroit très agréable, je le considère même comme un défi. Pourquoi un défi ? Pour la simple et bonne raison que je me fixe comme objectif de réaliser des desserts et autres viennoiseries à l'image de l'endroit, c'est à dire sophistiqués et dénué du moindre défaut. Au début, j'avais beaucoup de mal à réaliser des formes arrondies et qu'un seul millilitre de pâte ne dépasse, mais à présent, à force d'entraînement, je peux dire que je suis fière de mes œuvres.

La journée passe si vite lorsqu'on s'amuse .. ! Les commandes ont défilé toute la journée sans une seconde de répit, jusqu'à ce que mon collègue prenne ma relève. Continuer durant une ou deux heures de plus ne m'aurait pas déranger, mais le patron en a décidé ainsi. Chaque jour, mes horaires ne s'étendent pas plus que de six heure à quinze heure. Au moins, j'ai le temps de découvrir la ville ou de faire mes courses sans être pressé par la nuit qui tombe. Quelle partie de la ville vais-je bien pouvoir observer aujourd'hui … ? Plutôt que de me poser trop de question, j'opte pour monter dans le premier bus que je croise et de me laisser guider par celui-ci jusqu'à tomber sur un arrêt qui m'enchante.

En moins de temps qu'il ne faut pas le dire, je me retrouve à GangNam, célèbre quartier de cette immense cité. Intrigué par ce si célèbre lieu, je décide de m'arrêter là pour en savoir plus. Beaucoup de monde circule sur les grandes avenues. On y croise de tous les genres : des hommes d'affaires, des mères, des jeunes femmes avides de shopping, des gamins qui sortent de l'école …
Après un peu plus d'une heure à errer sans but précis sur les trottoirs du grand quartier, j’aperçois au coin d'un rue une boutique dont le nom m'attire : Moustache. Un nom peu singulier et qui me pousse à me poser quelques questions sur son contenu. De nature curieuse, je m'aventure alors dans le magasin qui s'avère être une animalerie. Mais lorsque je m'en rends compte, il est déjà trop tard. Je suis entré dans la boutique et il ne me reste plus qu'à faire semblant de m'intéresser aux animaux qui jouent entre eux dans leur cage de verre. Quel idiot ... Je sais pourtant que si il y a bien une chose en plus de la nourriture à laquelle je ne peux résister, c'est bien les animaux ... Boules de poiles, poissons ou bête à plumes, je ne parviens pas à les laisser prisonnier dans leur cages que je trouve toujours trop étroite. Pourtant, je sais pertinemment que ma petite chambre n'est pas apte à accueillir un résident de plus, aussi petit soit ce dernier. Mais plus je m'enfonce dans le commerce pour faire semblant de justifier ma présence, plus je ressens l'envie d'adopter l'un des petits êtres qui se trouvent ici. A bien y réfléchir, je ne peux nier la solitude qui se fait sentir lorsque je suis chez moi, et puis, j'ai toujours rêvé d'avoir un animal à moi que je pourrai câliner dès que l'envie se présenterait ...

Trop faible, je craque finalement et me dirige timidement vers un employé qui réarrange la présentation des décorations pour aquarium.

- Euh ... Bonjour ... Euh ... Je voudrai savoir si il est possible d'adopter un chat ... ? Oui, un chat, c'est bien ! C'est mignon les chats ! Vous ne trouvez pas ? Et puis c'est tout doux .. ! C'est ça, je vais prendre un chat !

Comme toujours, je parle un peu trop pour ne pas dire grand chose, mais cela à toujours été. Je me reprends tout de même assez rapidement pour une fois et prend le temps d'observer le garçon qui se tient face à moi. Il est vraiment mignon. Est-ce ses joues un peu rebondies qui donne cette impression ? Ou bien ses yeux sombres et lumineux ? Quoi que ses cheveux noirs qui retombent sur son front doivent jouer un
rôle dans cet air chou ...


Dernière édition par Lee Qiao le Dim 2 Fév - 14:29, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyLun 6 Jan - 21:54



I'm hungry, you know ? ~
Miao Liu & Lee Qiao



D'un pas lasse, je me dirige vers mon lieux de travail, traversant à pied la ville comme à mon habitude. J'emprunte rarement les transports en commun, hormis quand je suis en retard, ce qui n'arrive presque jamais en fait...
Comme chaque matin je retrace inlassablement le même chemin qui mène sur mon lieu de travail, tel un robot prévu à effectuer la même tâche infiniment.

Une fois arrivé à destination, je me débarrasse de mes quelques affaires aux vestiaires et agrafe la petit plaque en plastique indiquant mon statut d'employé à ma chemise noire avant de commencer mon boulot.
Comme tous les matins je commence par nourrir les animaux de la boutique avant de m’atteler à différentes tâches comme ranger les rayonnages, balayer...
Aucun client ne se présente avant 10h et tout le reste de la journée, ils sont très peu à défiler entre les rayons... Ce qui rend ma journée encore plus plate que d'habitude, et bien vite je me retrouve sans tâche à effectuer. Pour ne pas succomber  l'ennuie, je fais le tour des différents animaux de la boutique pour m'assurer qu'ils vont bien.

L'après midi est tout de même un peu plus remplie. Cependant quelque chose d'autre vient me déranger le manque d'activité... Ma gorge commence à me brûler, et ce de plus en plus sévèrement à chaque seconde qui s'écoule... J'ai soif... Cela doit faire presque trois jour que je ne me suis pas abreuvé... Et la, ça commence vraiment à devenir une nécessité... Plus les minutes passent, plus je pense à mon envie grandissante de planter mes crocs dans le cou d'un humain. Un au bon goût de préférence... Mais bon vu la situation, je ne vais pas faire le difficile..

Et si je mordais un client... ? Non le patron me tuerait... Et je perdrai peut-être mon job, à voir...
Bon, il va falloir que je tienne encore un peu, a moins que je quitte le travail comme ça... Mais ça non plus ce n'est pas la meilleur des idées...
Au point ou j'en suis, je devrais demander au patron si je peux partir plus tard...

Perdu dans mes pensées, j'arrange machinalement les présentations des rayons, réfléchissant à une stratégie pour calmer ma soif, ne prenant pas garde au client que je viens d'entendre entrer dans la boutique.

Toujours perdu dans mes pensées, je m'amuse à m'imaginer ma future satisfaction lorsque je pourrais enfin assouvir ma soif... C'est à ce moment la qu'une voix incertaine et qui débite un flux un peu trop rapide de paroles à mon goût vient me sortir de mes réflexions. Aussitôt, je fais volte-face pour tomber nez à nez avec un jeune homme aux cheveux d'un blond flashy retombant sur son front à la limite de ses sourcils sous lesquels brillent des yeux brillant et pétillant de vie. Son visage aux traits fins et surmonté d'un nez délicat et de lèvres un peu trop pulpeuses. Mais je ne prête pas plus attention à son apparence, pas plus qu'à son flot de parole, parce que ce qui me frappe chez lui, c'est son odeur sucrée qui vient envoûter mes narines... Une agréable odeur caramélisé mélangée à des arômes de guimauves et de chocolats...  Étant donné qu'un vampire ne peut pas se nourrir de nourriture humaine, du moins il n'en ressent pas le goût, cette délicieuse odeur doit signifier que son sang est tout aussi délectable... Et si je le mordais lui ? ~ Ce n'est pas l'envie qui manque ! Si ça ne tenait qu'à moi je me serais déjà précipité sur lui... Mais pas au milieu de la boutique quand même...
Bon, si j'ai bien compris, il veut un chat... Je n'ai qu'à répondre à sa demande et attendre qu'il parte pour le suivre...
Sauf que la, il doit me trouver franchement bizarre à le regarder comme un mille feuilles au chocolat... Bon, je souffle un coup et me reprend. « Oui nous avons des chats, ils sont au rayon juste à côté. Nous avons des chats européens, des persans et des norvégiens. Néanmoins si vous voulez un chat il vous faut un minimum de préparation. Au moins une litière et des croquettes... Vous avez ce qu'il faut ou vous comptez acheter maintenant ? »
A ces mots, je lui fais signe de me suivre jusqu'au rayon chat ou plusieurs boules de poils jouent derrière des vitrines impeccables.
Qu'il en finisse vite que je puisse planter mes crocs au creux de son cou... J'espère au moins qu'il ne compte pas prendre son chat aujourd'hui, ça me gênerait... Mais bon au pire, je ferais avec... Son odeur me fait vraiment saliver la... Mais bon, un peu de calme, jusqu'à ce qu'il sorte de la boutique Liu...
Le voyant observer les félins, des étoiles dans les yeux, je lui demande « alors ? », masquant parfaitement, ou presque mon impatience...


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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyLun 6 Jan - 23:14





















 ❝ If You'll, I'll ❞
Lee Qiao & Miao Liu



Le réveil sonne déjà. Quelle torture que d'entendre son cri strident ! Afin de le faire taire, je m'extirpe difficilement de mon lit et bondit dessus pour lui clouer le bec. Mission réussie, il ne sonne plus, mais trop emporté par mon élan, je me cogne le pied contre le meuble … Dès le matin, ma maladresse à raison de moi, ça promet pour le reste de la journée .. !
J'aurai bien dormi quelques heures de plus, mais le travail m'appelle, alors hors de question de feignanter ! Sans plus attendre, j'attrape un jean propre ainsi que la première chemise qui me tombe sous la main pour faire un petit tour à la salle de bain, histoire de me rafraîchir les idées.
Après avoir prit une douche, je me munis de ma carte de bus qui traîne sur un coin du meuble -ce traître ! - ainsi que de mes clefs et part en toute hâte m'aventurer dans la Grande Ville. A cette heure, le soleil dort encore, de même que les trois quarts de la population. Rares sont ceux qui s'aventurent dans la capitale aussi tôt, et pour cause : les vampires rodent. Moi, je m'en fiche. J'en ai un peu peur, il faut l'avouer, car je tiens à ma vie et à mon sang, mais je pense qu'ils ont tout autant le droit d'exister que les humains. Cependant, guidé par la crainte d'être attaqué, je marche à pas rapides jusqu'à mon arrêt de bus pour monter en vitesse dans ce dernier lorsqu'il arrive, une petite minute après moi. C'est étrange et injustifié, mais je me sens en sécurité lorsque j'entre dans le transport. Inconsciemment, je me dis que je ne suis pas seul, et qu'en cas de difficulté, quelqu'un viendra m'aider.

Avant que je n'emménage ici, mon père m'a bien répété de ne faire confiance à personne dans la métropole, de ne compter que sur moi-même et de ne pas me faire d'espoir, mais pour une fois, je décide de ne pas écouter ses conseils. Il n'a jamais quitté le village dont nous sommes originaires, il ne connaît rien de Séoul, à part ce qu'il en a entendu dire à la radio, lorsque celle-ci daignait fonctionner. De plus, cela fait environ deux semaines que j'ai débarqué ici, et je suis toujours en un seul morceau ! A moins que je n'ai été mordu sans m'en rendre compte … C'est possible ça ?
« Bon, stop les bêtises Qiao ! Si tu continues à dire des choses aussi absurdes, tu vas rater ton arrêt ! »
C'est d'ailleurs de justesse que j'appuie sur le bouton d'arrêt afin que le bus me dépose à quelques mètres du Camélia. Il y a tout de même quelque chose que je trouve étrange dans ce quartier. Ici, peu importe l'heure, des personnes se baladent de rue en rue. Elles ne semblent pas méchantes, voir même civilisées, mais je ressens en toute occasion la crainte qu'elle ne fasse partie du monde de la nuit. Si c'était le cas, j'en serai bien embarrassé, puisque c'est ici que je passe le plus clair de mon temps. De six heure du matin jusqu'à quinze heure, je travaille d'arrache pied en cuisine pour préparer toutes sortes de pâtisseries. Je ne suis pas mécontent d'avoir trouvé du travail dans cet établissement. Étant pas mal fréquenté, je ne m'ennuie jamais derrière mes fourneaux. De plus, je trouve le côté français de l'endroit très agréable, je le considère même comme un défi. Pourquoi un défi ? Pour la simple et bonne raison que je me fixe comme objectif de réaliser des desserts et autres viennoiseries à l'image de l'endroit, c'est à dire sophistiqués et dénué du moindre défaut. Au début, j'avais beaucoup de mal à réaliser des formes arrondies et qu'un seul millilitre de pâte ne dépasse, mais à présent, à force d'entraînement, je peux dire que je suis fière de mes œuvres.

La journée passe si vite lorsqu'on s'amuse .. ! Les commandes ont défilé toute la journée sans une seconde de répit, jusqu'à ce que mon collègue prenne ma relève. Continuer durant une ou deux heures de plus ne m'aurait pas déranger, mais le patron en a décidé ainsi. Chaque jour, mes horaires ne s'étendent pas plus que de six heure à quinze heure. Au moins, Je parle, je parle, je parle. Sans doute trop rapidement à en juger par le regard qu'il pose sur moi. Du calme, Qiao ! Arrête de parler si vite, tu vas le faire fuir ... Et je doute que tu sois capable de t'en sortir tout seul, même pour adopter un chat ... Aish, ça recommence, je me parle à moi même.

Je respire un bon coup et m'éclaircis la gorge, comme si cela pouvait dégager la brume de mes idées. Je repose alors mon regard sur le garçon qui me fait face et esquisse un léger sourire d'excuse. Ce sourire, c'est un peu ma sortie de secours en cas de situation délicate, c'est à dire, il faut l'avouer, très régulièrement. Ma maladresse me plonge souvent dans des dispositions gênantes, de sorte à ce que j'ai recours à ce petit sourire que les gens trouvent mignon plusieurs fois par jour.


- Oui nous avons des chats, ils sont au rayon juste à côté. Nous avons des chats européens, des persans et des norvégiens. Néanmoins si vous voulez un chat il vous faut un minimum de préparation. Au moins une litière et des croquettes... Vous avez ce qu'il faut ou vous comptez acheter maintenant ?


Décidément, je n'avais vraiment pas réfléchit à tout cela. Mon impulsion a encore gagné sur ma raison ... Du moins le peu de raison que je possède, mais passons. Plongé dans mes pensés, je suis sans trop faire attention le jeune homme qui me conduit jusqu'aux petites boules de poiles. Elles sont si mignonnes ... ! Attiré tel un aimant par ces petits animaux tous aussi irrésistibles les uns que les autres, je me colle à la vitre pour les observer, les yeux brillants.

Là, devant moi, un angora blanc joue avec un félin au pelage tigré et nettement plus court, tandis qu'à côté d'eux dorment trois adorables chatons noir. Leur vue me rappelle d'ailleurs les sortes de boules de suie présente dans un de mes animés préféré .. ! Je voudrai tous les prendre sur le champs, mais mes faibles moyens m'en empêchent ...
Mais alors que je me perd dans l'admiration des cinq félins, la voix claire du vendeur retentit derrière moi, m’arrachant à ma contemplation.


- Alors ?


Je jette un dernier regard aux petites boules de poiles, non sans une once de déception, et déclare finalement :


- Je ne pourrais pas en emporter maintenant ... C'est dommage, j'en voulais vraiment un ! Ils sont si mignons .. ! Si ça ne tenait qu'à moi, je les aurai tous adopter, mais bon, je n'ai pas les moyens suffisants .. ! Je peux peut-être déjà commencer par acheter la litière .. ? Oh, et après, j'achèterai le reste, comme ça, le mois prochain, je pourrais adopter un chat, tout sera prêt ! C'est une bonne idée, vous ne trouvez pas ? Je pense que je vais faire ça !


Encore une fois, mon petit sourire fait son apparition en guise d'excuse. Je parle trop ... Je vais finir par l'énerver et je pourrais dire adieu à mon chat. Ne voulant surtout pas devoir renoncer à mon futur compagnon, je secoue légèrement la tête dans l'idée de me reprendre et déclare, toujours souriant :


- Alors, c'est d'accord pour la litière ? Oh, et vous en avez en bleu ? C'est une jolie couleur, n...


Avant de prononcer un mot de plus, je camoufle ma bouche à l'aide de mes deux mains, l'air de dire "je ne parlerai plus maintenant !". De toute façon, j'ai beau faire tout ce qui est en mon pouvoir, je sais pertinemment que je reparlerai dans moins d'une minute ... Mon record est très exactement de 106 secondes ! Et encore, c'est grâce au scotch qui a eut la bonté de résister tout ce temps ...
Je lance alors un regard désolé au pauvre employé qui me subit actuellement tout en espérant qu'il puisse répondre à ma requête.
Un peu plus de quinze minutes plus tard, je me retrouve à la caisse pour payer mon achat. Tout compte fait, j'ai bel et bien trouvé une litière bleu, non sans avoir dû désespéré le pauvre garçon chargé de m'aider ... J'ai longuement hésité entre deux articles différents, mais le jeune homme m'a finalement conseillé d'acheter celle-ci, après un léger soupire. Sans pour autant le dire, je regrette un peu de m'être montré aussi agaçant avec lui ... Ça ne doit pas être facile tous les jours de travailler comme employé d'animalerie, surtout si des clients aussi bavards et incertains que moi se présentent.


Lorsque mon achat est réglé, je lance un petit signe de main au garçon adorable qui a eut la bonté de m'aider et quitte la boutique, fière de mon entreprise. Dans un mois à compter d'aujourd'hui, je reviendrai chercher mon animal de compagnie ! Il faut que je réfléchisse à un nom ... Croquette ? Non, trop banale ... Crevette ? Bizarre pour un chat ... Patapouf ? Bof, cela va mieux à un chien ...
Je n'ai pas à marcher longtemps avant de parvenir à un arrêt de bus. Mais ce n'est qu'à ce moment là que je me rends compte d'un détail plutôt dérangeant : ma carte de bus est portée disparut ! Il est impossible pour moi de remettre la main dessus ! Je suis pourtant certain de l'avoir laissé dans la poche arrière de mon jean. Ou alors l'ai-je posé au Camélia ? Je n'en ai pas souvenance ... Il faut me rendre à l'évidence, j'ai dû la perdre ce matin même en m'asseyant dans le transport, encore une fois ... Penaud, je rebrousse chemin et me mets en tête de rentrer par mes propres moyens !


... Très mauvaise idée ! En à peine dix petites minutes, je suis déjà perdu dans les rues d'arrières boutiques de GangNam. Impossible pour moi de retrouver mon chemin, je ne reconnais rien autour de moi. L'endroit où je me trouve est totalement désert, sans doute bien loin des grands boulevards. Désemparé et boudeur, je croise les bras sur mon torse et gonfle les joues. Comment ais-je pu me perdre aussi loin de la civilisation ?! Je ne sais même pas comment j'ai fait pour me retrouver ici. J'ai juste suivit mes propres pas ... Enfin, non, car sinon, je serai retourné à la boutique, et non au beau milieu d'une rue où personne ne passe. Comment vais-je bien pouvoir rentrer .. ?


Dernière édition par Lee Qiao le Dim 2 Fév - 14:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyMar 7 Jan - 21:46



I'm hungry, you know ? ~
Miao Liu & Lee Qiao



Alors lui.... Il a vraiment l'air spécial... Sérieusement qui se soucie de la couleur de la litière de son chat ? Bon... Ne t'impatiente pas Liu il va bien finir par en terminer avec ses achats... ! Heureusement, je maîtrise bien mon calme, malgré ma gorge brûlante et seul quelques soupires d'impatience parviennent à m'échapper.


Alors qu'il part en caisse, j'attrape le gérant pour lui glisser quelques mots comme quoi si il ne me laisse pas sortir je risque de bouffer ses clients. Heureusement, lui aussi c'est un vampire... Parce que si j'avais dit ça à un humain, ça serait sans doute moins bien passé... Il n'aura qu'à me faire venir travailler pendant mes jours de congé ou me faire finir plus tard si il veut, pourvue que ma proie ne m'échappe pas...
Heureusement je n'ai pas besoin d'argumenter des masses qu'il me laisse libre pour le reste de la journée.
Rapidement, je vais alors récupérer ma veste en cuir aux vestiaires, après avoir retiré la plaque d'employé de ma chemise.
Je reviens juste attend pour voir le garçon dont je convoite le sang partir, m'offrant un signe de main qui me laisse un peu perplexe... Ça ne m'étonnerai même pas de savoir qu'il a galéré avec ses pièces à la caisse... Il n'a pas l'air très adroit... Mais bon, de toute façon je m'en fiche, ce qui compte, c'est juste que je ne le perde pas de vue.


Enfilant ma veste, j’attends quelques secondes avant de sortir à mon tour pour ne pas être trop indiscret. Il est bien la, à quelques mètres devant, son paquet sous le bras. Mais bon nous sommes encore dans un endroit trop fréquenté pour que je m'en prenne à lui... Il faudrait que je réussisse à l'alpaguer dans une petite ruelle si possible... Parce que je me vois pas le mordre là devant tout le monde... J'ai passé le stade de level 1 sans aucun contrôle tout de même...


Mes instincts de chasses tout juste réveillés et palpitants, je le suis de pas trop loin, faisant tout de même preuve d'une grande discrétion.
Au bout de quelques minutes, il va s'asseoir à un arrêt de bus, l'air dans la lune. Le bus.... C'est assez problématique ça... Si je monte dans le même bus que lui, il va sûrement me remarquer. Quoi que... C'est pas si sure que ça en fait... Bref, je vais essayer de rester discret en restant à quelques pas de l'arrêt. Mais lorsque je commence à m'approcher, il quitte le banc pour reprendre sa marche...Après une courte interrogation, je hausse les épaules et recommence à le suivre. Bon il y'a bien un moment ou je vais pouvoir l'attirer quelque part... Malheureusement je ne me rappelle pas très bien cette partie de la ville dans laquelle je ne suis pas habitué à me rendre.
Néanmoins, à mon contentement, il s'éloigne lui même des endroits les plus fréquentés, se retrouvant progressivement dans des ruelles vides... Vu sa démarche hésitante et son air paumé, il a clairement l'air perdu... Mais bon de la à aller se fourrer dans des ruelles vides quand même... Il ne sait pas qu'il est dans une ville truffée de vampire ou quoi ?
Enfin bref, tant mieux pour moi d'un sens. Maintenant je suis libre d'agir. ~ 


Ne prenant plus la peine de me cacher, je m'avance vers lui, les mains dans les poches, souriant légèrement, satisfait et impatient. Ce trouvant de dos pas rapport à moi il ne remarque ma présence que lorsque je lui lance : « Tu es perdu ? »
Lorsqu'il fait volte-face, je lui laisse quelques secondes le loisir de m'observer avant de rompre la petite distance qui nous sépare d'une vitesse vampirique pour venir glisser mon corps contre le sien, passant mes mains dans sa nuque et le repoussant doucement jusqu'au mur. « Tu sais, ça peut être dangereux de rester dans des ruelles comme celle-ci dans cette ville, avec tout ces vampires... »


J'en profite pour nicher mon visage dans son cou, posant mon nez contre sa peau avant d'inspirer un grand coup. Aussitôt son odeur de sucrerie vient m'envahir, attisant brusquement ma faim, la rendant encore plus forte...
Après quelques secondes à aviver mon envie déjà presque intenable de planter mes crocs dans sa chaire, je relève des yeux brillant vers lui.  « Dit ? Je peux boire ton sang ? ~ »
A ces mots, je pose mes lèvres dans son cou, mordillant légèrement sa peau envoûtante, au point d'y faire perler quelques gouttes de sangs que je m'empresse de lécher goulûment. Il n'en faut pas plus... A peine les micro-globules rouges entrent t-elles en contacte avec ma langue, que j'enfonce mes canines dans sa peau, traversant quelques tissus de chaires. Il ne faut pas plus d'une seconde pour que le sang afflue entre mes lèvres. Je sens le liquide chaud parcourir ma gorge et s'écouler dans mon œsophage. Les yeux clos, je me concentre pour ressentir son goût incroyablement fuité.
La brûlure dans ma gorge se calme petit à petit, au fur et à mesure que je le sens faiblir contre moi. Mais je n'ai pas envie de m’arrêter... Le goût de son liquide sanguin est vraiment parfait, un peu corsé mais pas trop avec des notes de pâtisseries, de brioche, de vanille, de fruits rouges ainsi qu'une incroyable fraîcheur qui ne me lasse pas de ce nectar qui s'écoule dans ma gorge tandis que son propriétaire perd des forces...


Néanmoins, lorsque je le sens vaciller, je me résous à arrêter, retirant soigneusement mes dents de sa peau pour ne pas le blesser plus.
Glissant mes mains sur sa taille, je le fais asseoir, adossé contre le mur avant de m'éloigner de quelques pas. La brûlure dans ma gorge s'est enfin apaisée et je me sens satisfait après ce festin de choix.


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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyMer 8 Jan - 16:06





















 ❝ If You'll, I'll ❞
Lee Qiao & Miao Liu



- Tu es perdu ?
Aussitôt que cette voix qui ne me paraît pas inconnu retentit, je me tourne brusquement dans sa direction pour découvrir le vendeur de l'animalerie. Il se tient à quelques pas de moi, les mains dans les poches, comme si de rien n'était. Je me demande ce qu'il fait là. Peut-être a-t-il terminé son service ? Dans ce cas là, je pourrai lui demander mon chemin et enfin rentrer chez moi ! Content de ma réflexion, je m'apprête à parler lorsque tout à coup, il se retrouve collé à moi. Ses doigts contre ma nuque me font frissonner au fur et à mesure que je recule, jusqu'à me trouver bloquer contre le mur de brique. Cependant, un détail m'échappe. Comment a-t-il fait pour parcourir cette distance en si peu de temps ?! C'est presque impossible ... A moins qu'il n'utilise la téléportation ! Je ne pensais pas que quelqu'un pouvait la maîtriser, je croyais à un mythe ou un tour de magie. Peut-être est-il magicien après tout .. ! Encore une fois, je n'ai pas le temps de lui demander qu'il rompt le silence le premier d'une phrase énigmatique qui me laisse sur ma faim.


- Tu sais, ça peut être dangereux de rester dans des ruelles comme celle-ci dans cette ville, avec tout ces vampires...

Je sais très bien que cette ville est truffée de vampire, mais ils ne sont tout de même pas fou. Ils attaquent certainement de nuit ou dans un endroit plus discret. Aucun homme de la nuit ne serait assez stupide pour risquer de se faire prendre en plein jour ! ... N'est ce pas ?


Je commence peu à peu à angoisser ... La situation n'est pas rassurante, d'autant plus que le jeune homme qui me fait face niche son visage dans mon cou pour en inspirer l'odeur. Une boule se forme alors dans mon estomac tant la peur que je ressens est palpable. Je n'ai qu'une envie : m'enfuir, cependant, je me sens bien incapable de produire le moindre mouvement. J'ai si peur que chacun de mes muscles est contracté à son maximum, si bien que j'ai l'horrible est impression d'être lié de toute part. Aucun moyen de m'échapper, aucune fuite possible, juste cette épouvante qui ne cesse de grandir en moi, entravant un peu plus mon souffle déjà trop court.


- Dit ? Je peux boire ton sang ? ~

C'est la phrase de trop. Mon cœur rate un battement et se met à bondir comme jamais dans ma poitrine. Il n'a néanmoins pas le temps d'exploser à l'intérieur de celle-ci que les dents de mon vis-à-vis effleurent ma peau, la mordillant légèrement. Un picotement se fait alors ressentir, puis sa langue vient lécher ma peau avec attention, me faisant alors perdre tous mes moyens et rougir. C'est idiot de rougir dans cette situation, mais il faut croire que mon corps réagit de façon tout aussi puérile que mon cervelet.


Je suis pétrifié sur place telle une statue de pierre. Au fond de moi, je panique, mais à l'extérieur, seuls mes yeux grands ouverts et mes membres tremblants peuvent le démontrer. J'essaye vainement d'activer mes avant bras pour le pousser loin de moi avant de faire fonctionner mes jambes pour m'enfuir, mais rien de cela ne marche. L'angoisse qui grandit dans mon ventre ne cesse d'augmenter et me cloue sur place de façon à me rendre parfaitement impuissant.


Tout à coup, une vive douleur se fait sentir au niveau de ma carotide. C'est un peu comme si tous mes tissus se déchiraient sur plusieurs épaisseurs, une impression semblable à la lame aiguisée d'un couteau qui se planterait dans ma gorge, une énorme aiguille qui commence peu à peu à aspirer mon sang. Un cri aiguë et peu virile m'échappe alors, mêlé de peur, d'appréhension et de détresse. Je me crispe tout entier, ce qui ne fait qu'accentuer la douleur qui niche dans mon cou. Je sens peu à peu mon sang se faire aspirer par ses lèvres douces et froides, emportant avec lui ma force, mais laissant bien à sa place ma frayeur. Sans même bouger le petit doigt, j'ai l'impression d'avoir couru un marathon. Encore pire qu'une journée de travail non-stop au milieu des fourneaux à 200°, bien au-dessus des courses folles pour ne pas rater le bus. Je sens cet effort que je n'ai fait pas peser sur mes épaules, engourdissant mes muscles et mes idées qui commencent petit à petit à s'entrechoquer pour finalement se brouiller en un seul et énorme sac de nœud qui pèse dans ma boîte crânienne.


Sans plus aucune énergie, je me sens vaciller contre lui. C'est à peine si je sens encore mon corps, pourtant, la douleur qui frappe ma gorge est bien présente. Un faible gémissement m'échappe alors que les crocs plantés dans mon cou se rétractent. Pendant ce temps, les mains du buveur de sang se posent contre ma taille et me maintiennent tandis que je glisse le long du mur pour me retrouver en position assise, enfin débarrassé du poids du vampire. Une forte fatigue me prend à présent, et l'envie de dormir se fait irrésistible. Pourtant, je voudrai rester éveiller. J'aimerai comprendre ce qu'il m'arrive, partir, crier, mais les seules choses qui daignent sortir de ma bouche ne sont que de faibles souffles. Je ne sais pas très bien si la peur bloque mes paroles, ou si ce n'est que l'envie de dormir qui me saisit trop fortement.


D'une force surhumaine, je porte ma main à mon cou et effleure la plaie encore ouverte d'où s'échappe un mince filet de sang. Sa chaleur réchauffe alors ma peau que je devine parcourut de chaire de poule. Effrayé, je pose un regard désemparé sur l'homme qui se tient face à moi, parfaitement satisfait de son acte. Pour une raison qui m'échappe, je ne parviens pas à dévier la trajectoire de mes pupilles, absorbé par la vue de ce garçon aux apparences si mignonnes ... Comme quoi les apparences sont vraiment trompeuses. Mais que va-t-il se passer pour à présent ? Vais-je réussir à me lever et rentrer  ? Va-t-il m'abandonner ici ? Et si je reste ici, je vais mourir ? A moins qu'il ne m'emmène dans un endroit sordide pour terminer son festin ... ? Tant de questions qui se bousculent dans ma tête et me font paniquer, même si je me sens bien trop fatigué pour l'interroger. Mon regard trahit sans doute mes pensés, pourtant, je ne peux le détacher de mon agresseur.


Tout compte fait, la peur à raison de moi et m'incite à me redresser. Je me tiens faiblement sur mes genoux, une main posée au sol pour soutenir mon buste. Bien que mon bras soit fléchie, je prends cela pour un exploit, et je crois bien que dans le cas actuel, s'en est un. La volonté triomphant de peu sur la frayeur, j'avance très lentement et à petite distance. Misérable, je tente de m'échapper, mais cette étrange fatigue me rattrape et je ne parviens plus à avancer. Je me laisse alors tomber au sol, impuissant et faible que je suis et attend sans trop de hâte la suite des événements. L'angoisse et l'appréhension ne me quitte pas, cependant, la douleur qui transperce ma carotide s’apaise tout doucement. Que va-t-il m'arriver à présent .. ?


Dernière édition par Lee Qiao le Sam 8 Fév - 18:03, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyLun 13 Jan - 21:07



I'm hungry, you know ? ~
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Essuyant mes lèvres d'un geste distrait, je fixe ma victime restée au sol. Il me regarde d'un air complètement perdu et paniqué le pauvre. Il ne devait vraiment pas s'y attendre.
Je boirais bien encore un peu de son sang d'ailleurs... Mais bon la, ça lui serait peut être fatale... Non je vais éviter. Et puis ma gorge ne me brûle plus, c'est déjà l'essentiel....
Même une petite goutte... ? Non non Liu tu dois arrêter !
Avec un peu de chance je pourrais le remordre... ? Si il ne part pas en courant en me voyant...


Tandis que je le regarde, me résignant, il tente vainement, je dis bien vainement parce que c'est sans succès, de s'échapper.
Bon j'en fais quoi maintenant... ? Je n'ai pas vraiment idée de la quantité de sang qu'il lui reste, je sais juste que je me suis plutôt lâché cette fois... Il a plutôt l'air faible... Je ne devrais peut être pas le laisser là au milieu de la ruelle... D'autre pourraient passer après moi...
Bon comme il me fait un peu pitié, je vais au moins le bouger de cette petite rue froide...


Sans attendre son accord, je le soulève, le prenant sous les bras pour ensuite le mettre debout, le maintenant par la taille.
Pour moi, il n'est pas lourd, loin de la, mais il est quand même assez encombrant...
Ne prenant pas compte de ses protestations ou de la faible résistance qu'il émet, je commence à marcher, revenant sur mes pas.
Une fois sortit de cette ruelle sombre, j’entreprends de le mener jusqu'à l'arrêt de bus auquel il s'est arrêté tout à l'heure. Après tout, je ne vois pas vraiment un autre endroit ou je pourrais l’amener...


Les gens ne prennent presque pas garde à nous. De toute façon, maintenant c'est comme ça. Si une agression se produit, dans la rue en plein jour, les passants n'interviennent même pas et continuent leur chemin, ignorant ce qu'ils viennent de voir.


A mi chemin, il tente toujours de résister, sans grand succès. Les faibles coups qu'il me donne, effleure à peine mes vêtements. Ça ne sert à rien, c'est chiant et il se fatigue. Il devrait déjà s'estimer heureux que je ne sois un malade complètement sadique, comme c'est courant chez mon espèce. Mais surtout il devrait considérer un peu mieux le fait que je ne l'abandonne pas dans cette ruelle alors que la nuit tombe.
Presque arrivé à destination je finis par lâcher d'un ton exaspéré « Bon t'arrête ? Tu gaspilles tes forces. »
Heureusement, il ne me reste plus que quelques mètres à parcourir avec ce fardeau....
Une fois à destination de le fais asseoir sur le banc de l'arrêt de bus. Personne ne semble attendre, ce qui signifie qu'il n'y en aura pas avant un bon moment. Au moins il aura le temps de se requinquer un petit peu.


Bon ça, c'est fait, je peux rentrer chez moi maintenant. Avant de tourner les talons je lance « reste là et reprend des forces au lieu de te fatiguer pour rien », puis quitte les lieux, prenant le chemin de mon immeuble.


2 semaines plus tard.


Occupé à ranger un rayonnage de croquettes, j'ai presque oublié les événements de la semaine d'avant.
Les fois ou ça me revient bien en mémoire en revanche c'est lorsque je dois m'alimenter à droite à gauche. Dans ces moments la, je repense au goût sucré du gars de la dernière fois. Je ne dirais pas non pour pouvoir planter mes crocs dans sa peau une nouvelle fois...  ~  Même son odeur de pâtisserie était drôlement attirante...
Mais bon les chances pour que je le retrouve sont plutôt minimes... Il ne reviendra jamais ici. A moins d'être un peu stupide... D'ailleurs, en me remémorant son comportement de la dernière fois, ça ne serait pas étonnant en faite... Mais bon je ne vais pas me faire de faux espoir non plus...


Pourtant, un peu plus tard dans l'après-midi, envers et contre toutes mes prédictions, une odeur pâtissière familière, a laquelle j'ai pensé à chaque fois que ma gorge me brûlait, flotte jusqu'à mon nez. Incrédule, je lève les yeux du calepin ou je prend des notes et parcours la boutique du regard.
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyMar 14 Jan - 21:30





















 ❝ If You'll, I'll ❞
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Après un repas bien consistant et tout a fait plaisant, je m'apprête à sortir. Mais attention, hors de question d'être reconnaissable aujourd'hui. Sûr de moi, j'enfile une longue veste qui ne laisse voir que le bas de mes jambes, ainsi qu'un foulard noir que je noue autour de mon cou, le faisant remonter légèrement au-dessus de mon nez. Des lunettes de soleil épaisses et noir maintiennent le tissus sur mon arrête tandis qu'un bonnet recouvre mon crâne. Avec tout cet attirail, aucun doute, je serai méconnaissable !

Fière de ma trouvaille, je sors de mon appartement et ferme à clef avant de vérifier que le lieu est bien impénétrable. Ce n'est qu'une fois rassuré sur ce point que j'ose m'aventurer dans les rues de Séoul. Par chance, le bus me prend trois minutes après que je me sois assis à son arrêt, prêt à m'emmener dans le quartier de GangNam. Mais alors que le paysage urbain défile sous mes yeux, je me répète que je suis fou. Mon acte peut paraître suicidaire, mais je le trouve justifier : je veux à tout prix mon chat.
Lors de ma dernière visite à l'animalerie, j'ai bien failli y laisser ma vie, mais aujourd'hui, je serai prudent. On ne décerne presque aucun centimètre de peau derrière mon déguisement, on ne pourra donc m'identifier qu'avec énormément d'attention, et je sais parfaitement que je n'en fais pas preuve.

Répétons une dernière fois le plan : Entrer, choisir le chat qui partagera mon logis, payer, partir, prendre le bus, s'enfermer.

Rien de bien compliquer, je peux le faire ! Le bus s'arrête, la première étape commence ici. Je descends du véhicule d'un pas incertain et regarde autour de moi. Personne de suspect ne semble rôder. Rassuré, j'emprunte le chemin de l'animalerie dont je discerne d'ici l'enseigne. Seulement une minute plus tard, je passe les portes automatiques de la boutique. Inquiet, je reste un instant planté au beau milieu du lieu et observe ce qu'il se trouve autour de moi. Par chance, le vampire qui m'a volé quelques litres de sang ne semble pas présent. J'avance alors dans les rayons, apaisé par cette idée. Cependant, je reste sur mes gardes ! Je regarde constamment autour de moi, même si les verres foncés des lunettes m'empêchent de discerner clairement le visage des rares personnes présentes. Comme prévu, la voie est libre. Sans doute que le jeune homme ne travail pas ce jour-ci. J'en profite alors pour atteindre incognito les cages de verre qui renferment trois adorables chatons. L'un tigré, le second tout de noir vêtu, tandis que le troisième arbore un pelage café au lait. Ils sont tellement mignons .. ! Voilà que j'en oublis tout le cirque causé pour cacher mon identité. Afin de mieux admirer leurs bouilles, je retire les lunettes qui obstruent ma vue et m'adonne entièrement aux petits animaux qui se précipitent contre la vitre pour me demander de les adopter. Ah, si seulement je pouvais tous les prendre ... ! Néanmoins, mes faibles revenus m'en empêche, je dois donc procéder à un choix. Le noir est certes à croquer, mais j'aurai trop peur de le perdre dans le bazar qui peuple mon appartement ... Le tigré me fait craquer avec ses yeux grands ouverts, mais il me fait penser aux chats que je croise régulièrement dans la rue et qui n'ont pas vraiment de maîtres. Et si jamais je le perdais ? Et si il s'échappait ? Ce serait horrible ... ! Mon choix se porte alors sur le chaton couleur crème. Son pelage diffère des autres, je ne risque pas de le perdre sous une tonne de vêtements, et son ventre rondouillet l'empêchera de se faufiler où il ne faut pas. C'est parfait ! De plus, j'ai déjà une petite idée du surnom qui lui sera attribué.

Fière de moi, je pars chercher un vendeur, oubliant tout à fait de remettre mes protections. Ce n'est qu'une fois face à l'employé au visage enfantin que je me rappelle les consignes de sécurité que je me suis fixé avant de partir ... Immédiatement, je fais quelques pas en arrière et baisse les yeux pour ne pas croiser son regard. Etrangement, je ressens une légère douleur dans le cou, sans doute le souvenir de notre précédente rencontre.

- E..Ecoutez, je .. je veux juste mon chat ... Et après je pars ... ! N..Ne me mordez pas ... Je ne suis pas bon en plus ! Vous vous empoisonneriez .. !

Timidement, je relève le regard vers lui, curieux de voir sa réaction qui, je dois l'avouer, m'étonne un peu. Son visage aux traits pourtant mignons affiche un air tout à fait blasé, sans doute face à la stupidité de mes propos. Mi paniqué, mi vexé, je tourne les talons en vitesse et pars trouver un autre employé à la hauteur de m'aider sans risquer de me dévorer. Une fois chose faite, j'explique les raisons de ma venue à l'homme qui se fait apparemment une joie de voir l'un des félins trouver un accueille.

Quelques dizaines de minutes plus tard, je me retrouve sur le trottoir accompagné de mon nouveau compagnon qui est sagement assit dans sa cage de transport. Durant le précédent laps de temps, j'ai prit grand soin d'éviter le vendeur au visage poupin. Simple précaution.
Heureux d'avoir enfin en ma possession l'animale tant désiré, je prends le premier bus que je vois dans l'idée de rentrer chez moi afin de présenter les lieux à mon nouveau colocataire.
Une fois arrivé, je saisis la clef cachée sous le paillasson et déverrouille la lourde porte de bois avant de replacer la petite clef à son emplacement d'origine. Je pénètre ensuite dans le petit studio que j'habite depuis maintenant deux mois et ferme de l'intérieur afin que personne ne vienne m'importuner. Une fois chose faite, je pose la cage de transport à terre et ouvre la grille qui retient mon chat prisonnier. Timidement, celui-ci sort la tête, actionnant son museau noircit pour analyser l'odeur. Lorsqu'il semble être décidé, il avance petit à petit en dehors de sa cachette, tournant la tête de tous côtés pour découvrir le lieu où il se trouve. Définitivement trop mignon. Impatient qu'il ne s'intéresse à moi, je m'assois à proximité de lui, les yeux brillants. J'observe avec attention ses pâtes se poser sur le sol exceptionnellement rangé de mon humble demeure. Ses yeux scrutent chaque recoin de l'appartement au fur et à mesure qu'il s'avance, jusqu'à ce que sa queue fine effleure ma jambe, le faisant sursauter. Il se tourne alors vers moi et me regarde un long moment avant de se frotter à moi. Trop heureux de ce geste, je le prends alors dans mes bras et prononce d'un ton émerveillé :

- T'es trop mignon ! Mmmh ... Et si je t'appelais Coffee ? Ça va bien avec ta couleur .. ~ Et puis c'est bon le café, tu ne trouves pas ? Ah, non, tu n'as jamais goûter ... Ça peut boire du café un chat ? Je suis certain que ça te plairait ! Surtout avec un peu de lait ... Oh, et pour l'accompagner, des cupcakes aux noix ! Aish, rien que d'en parler, ça me donne faim. Viens, allons cuisiner !

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Satisfait de mon idée, je me lève, tenant toujours Coffee contre moi, et me dirige vers la petite cuisine que je me suis aménagé afin d'y préparer quelques délices qui constitueraient d'ici un peu plus d'une heure mon goûter.


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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyJeu 16 Jan - 22:17



I want nobody but you.
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Sans un bruit, je l'observe, appuyé contre un rayonnage, entrain de regarder les chatons. Il est tout de même bien étrange d'être revenu... Mais bon je ne vais pas m'en plaindre vu que les seules choses qui traversent mon esprit en cet instant même, sont les souvenirs de son odeur et du goût de son sang...
A y repenser tout en le sachant si prêt avec sa délicieuse odeur briochée qui flotte jusqu'à mon nez, j'ai une terrible envie de le mordre à nouveau.
Bien que je sois moins assoiffé que la dernière fois, l'envie et tout aussi présente qu'il y'a deux semaine.
Ce n'est pas dans mes habitudes d'autant désirer le sang d'un humain... Il faut croire que le sien est une exception... Peut être  est ce un Aureus Sanguis ? Ou alors c'est moi qui ai un soucis avec cet en-cas la... Quoi qu'il en soit, son odeur me fait délirer.... Peut être encore plus que la fois dernière... Ça me rend fout... Si je pouvais je lui aurais déjà sauté à la gorge, la, maintenant...

Alors que je suis plongé dans mes égarements, le jeune blond en question vient de lui même m'aborder. Mauvaise idée... Son odeur se fait plus forte, j'en ai encore plus envie maintenant.... D'ailleurs il semble prendre conscience de sa stupidité puisque lorsqu'il me voit, son visage se déforme en une expression de peur panique et il recule de quelques pas.

Ok c'est décidé.... Je le veux... Je veux son sang... Je veux le mordre encore une fois. Mais pas ici...
Comme la dernière fois je vais attendre qu'il parte du magasin et tant pis si cette fois je suis un peu plus brusque, après tout c'est un humain, il n'a pas son mot à dire, je fais ce que je veux...
Sa voix babillarde vient alors rompre le silence pesant, du moins, pesant pour lui.
« - E..Ecoutez, je .. je veux juste mon chat ... Et après je pars ... ! N..Ne me mordez pas ... Je ne suis pas bon en plus ! Vous vous empoisonneriez .. ! »…. Ses mots me laissent... comment dire... assez perplexe... Il a beau être délicieux, il n'a pas l'air très futé... Bon après tout c'est un humain, hein ? On ne va pas s'attendre à des miracles.
Alors que j'arque un sourcil, lui faisant clairement comprendre du regard qu'il est idiot, il tourne les talons et se dirige vers mon collègue.

Bon maintenant patience...
Toujours appuyé contre le rayonnage, je l'observe discuter avec l'autre vendeur à propos de son chat.
Dommage une fois qu'il l'aura il ne reviendra peut être plus ici...  Pourtant, je sens bien que le mordre une deuxième fois ne me satisfera pas... Si je pouvais savoir ou il habite ou même son lieu de travail, je pourrais peut être le mordre plus régulièrement...
Plus je le regarde, plus l'envie et le désir de le posséder prend place... Et au fur et à mesure que les minutes s’égrènent, je sens l'idée  germer en moi... Peu à peu elle s’impose avec l'éclat ardent d'une allumette que l'on craque... Et ce désir montant, tel une petite flamme commence à brûler,  jusqu'à tout embraser. Impossible de l'éteindre ou de la calmer, l'incendie ravage tout sur son passage.
C'est alors que je vois l'objet de mes désirs franchir la porte du magasin avec son nouveau compagnon. Sur un un coup de tête, une envie, un caprice, la décision est prise.
Je vais en faire mon calice.
Tel une évidence, les arguments flottent dans mon esprit et sonnent comme une certitude. Le plus simple d'entre-eux : Plus besoin de courir à droite à gauche pour me nourrir. En ajoutant à ça le fait que je peux parfois être un peu difficile, tout sera plus pratique. Au moins j'aurais à disposition mon menu favori.

Bien que le désir de planter mes crocs dans sa peau laiteuse soit toujours présent, la certitude de le posséder sous peu arrive à me faire patienter.
Néanmoins il va falloir que je le retrouve, et vite parce que je n'ai pas envie d'attendre... Je veux en faire mon humain maintenant !
C'est d'ailleurs à ce moment qu'un petit détail me revient en tête, une information minime, certes mais qui pourrait très bien faciliter tous mes plans.
Sans plus attendre, je me dirige vers le comptoir et attrape une petite boite dans laquelle roulent quelques affaires oubliées.
Aussitôt, je me saisis du carré plastifié blanc et le porte sous mes yeux. La petite photo en haut à gauche m'offre une certitude à mes attentes, c'est bien lui.
Il s'agit la de sa carte de bus, sans doute oubliée après son premier passage à l'anialerie. Maintenant je me rappelle l'avoir retrouvé et l'avoir casé la pour si jamais il revenait la chercher.
Et bingo ! Son adresse et écrite la, juste en bas. Parfait.  ~ Maintenant plus qu'à attendre la fin de mon service.

Plus les heures défilent, plus je jubile à l'idée de ce qui va se passer. Le moment ou je peux quitter la boutique sonne comme une délivrance et c'est sans attendre que je prend la direction du quartier indiqué sur l'adresse. Dehors, le ciel se colore de moirure noires et mauves, la nuit et entrain de conquérir Séoul.

Par chance je m'y retrouve sans trop de mal et arrive rapidement devant l'immeuble qui porte le même nom que l'adresse figurant sur la carte.
« Lee Qiao »... Tient serait t-il chinois lui aussi ? Coïncidence... Bref, ne perdons pas de temps. Un petit coup d’œil aux boites aux lettres m'indique son numéro d'appartement.
Sans attendre je gravis les escalier, parcouru d'une sorte de jubilation. Est-ce l'effet habituel ressentit ? Après-tout, je n'ai jamais posséder de calice donc je n'en ai pas la moindre idée. Le concept ne m'a jamais effleuré et puis je n'en voyais pas l'utilité. Jusqu'à aujourd'hui... Je sais à peu prêt comment m'y prendre.... Et puis de toute façon, je verrai bien comme ça se passera...
Une fois arrivé devant la porte en question, je reste quelques secondes devant celle ci avant d'y frapper deux coups secs.
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyVen 17 Jan - 11:42





















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Du sucre, des oeufs, de la farine, des noix, du beurre, un peu de sucre glace, de la levure ... Je mélange le tout et obtient rapidement une pâte lisse et parfaitement homogène qui me donne drôlement envie de la manger crue. Je m'abstiens cependant et verse le mélange dans six moules en caoutchouc, chacun d'une couleur différente, et enfourne l'ensemble durant une vingtaine de minutes à 180°C. Durant ce temps, je m'active à touiller un tout autre mélange auquel j'ajoute un peu de colorant artificiel rose bonbon, alors que Coffee fait le tour du propriétaire, s'appropriant déjà le seul fauteuil que je possède.


Un sourire orne mes lèvres depuis l'instant même où j'ai décidé de préparer ces quelques pâtisseries. C'est l'une de mes activités favorites ! J'apprécie tellement donner vie aux recettes que j'ai décidé, et ce depuis mon enfance, de faire de cette passion mon métier. Pas une seule fois je ne me suis lassé de préparer des sucreries, bien au contraire. Essayant de nouvelles recettes, de nouveaux ingrédients, de nouvelles formes ou couleurs, je ne me suis jamais ennuyé à cuisiner. Pourtant, il m'a fallu bien du temps avant d'arriver au niveau auquel je peux prétendre aujourd'hui.


En effet, ma maladresse eut un malin plaisir à m'entraver, et ce à plusieurs reprises, jusqu'à ce que je parvienne à la contrôler, du moins dans ce domaine. A présent, je peux librement donner forme à une pâte sans qu'un désastre soit assuré, je peux me servir du four sans faire brûler la moitié de la maison, je peux également manger mes pâtisseries sans avoir peu de m'empoisonner avec. Quel plaisir que d'exercer ce que l'on aime sans crainte !


Mais il y a également un autre point que j'apprécie lorsque je cuisine. Dès lors que je me trouve derrière les fourneaux, je pense à elle. Elle qui m'a tout apprit de ce que
je fais à présent. Elle fut la première à m'apprendre comment touiller, la première à m'enseigner que mélanger tel et tel ingrédient donnait tel résultat. C'est grâce à elle que j'ai pu goûter au délice des sucreries.
Chaque mercredi, je m'installais à la table de la cuisine et l'observait allier le sucre et la farine. Je la suppliais sans cesse pour briser les oeufs et retournais à mes devoirs lorsque la tâche était accomplie. Dès que 16h30 sonnait, j'abandonnais les révisions pour déguster ses créations, jamais deux fois les mêmes. Et à chaque fois que je terminais mon assiette, je plantais mon regard déterminé dans le sien et déclarait fièrement "tu verras, quand je serai grand, c'est moi qui te préparerai des gâteaux pour le goûter !".
Malheureusement pour moi, la maladie l'emporta le jour même où je reçus mon diplôme de pâtissier. Certes, elle pu déguster quelques unes de mes oeuvres avant de monter au ciel, mais jamais elle ne pu prétendre être fière de mon titre.


Lorsque le "BIP" du four retentit et me sort de mes pensés, je retire les gâteaux de son antre et dépose sur leur tête la crème rosie façon glace italienne. J'observe avec attention mes oeuvres mais je n'en suis pas satisfait. Il manque quelque chose. Après un moment de réflexion, je trouve enfin le problème et fouille dans mon placard à pâtisserie pour en sortir un petit flacon d'étoiles en sucre. Celles-ci, de couleur argenté, iront très bien avec la teinte du glaçage ! Je dispose alors soigneusement les étoiles et place le tout au frigo durant 5 minutes à peu près.


Pour me faire patienter, je dégage rapidement le bar qui me sert de table et y dresse une assiette ainsi qu'un verre de lait. Sans doute interpellé par l'odeur du laitage, Coffee ramène son museau à proximité, cherchant d'où peu provenir ce met. Je verse alors un peu du liquide dans une assiette à soupe et lui installe à mes pieds avant qu'il ne s'y jette pour déguster son premier repas avec moi.


Ma gourmandise l'emportant sur ma raison, je ne patiente pas le temps qu'il faudrait et sort les préparations du réfrigérateur. Affamé, je prends l'un des cupcakes et le porte à mes lèvres lorsque soudain, deux coups secs retentissent. Ils proviennent de la porte d'entrée ce qui en soit est étonnant, puisque je n'attends personne. Mordant dans le gâteau, je pars ouvrir la porte accompagné de mon animal qui paraît aussi curieux que moi. Mais quelle n'est pas ma surprise lorsque la personne qui attend derrière la porte se révèle être l'employé de l'animalerie ! Tout s'embrouille alors dans ma tête trop étroite pour réfléchir à ce genre de situation. Premièrement, comment connait-il mon adresse ? Non ... Que fait- il là ? M'a-t-il suivit ? À moins qu'il ne soit arrivé là par hasard ..? Ce serait une étrange coïncidence... Mais pourquoi est- il là, et dans ce cas ? Que me veut-il ...?
Immédiatement, je repense à notre première rencontre, quelque peu embarrassante pour moi, et j'ai bien peur que la scène ne se reproduise. Après tout, pourquoi se serait-il donné la peine de venir jusqu'ici si ce n'est pas pour cela ? Oh, à moins qu'il ne veuille me rendre quelque chose que j'aurai, par inadvertance, oublié à la boutique ?


Dans le doute, je recule à pas lents en le fixant, apeuré. Je ne prends même pas la peine de fermer la porte. A vrai dire, l'idée ne m'effleure pas, je réfléchis trop à la raison de sa venue ici. Mais alors que je recule toujours plus, un objet se dérobe sous mon pied et me fait perdre l'équilibre. Déstabilisé, je tombe en arrière, la tête la première. Mon crâne heurte violemment le sol, faisant ainsi résonner une sorte d'écho entre mes deux oreilles. J'ai l'impression d'être assommé. Cependant, je fixe toujours la silhouette du jeune homme qui se dessine devant moi, et ce malgré ma vue qui s'obstrue au fil des secondes. La douleur se répand dans ma tête à une vitesse fulgurante, trompant ainsi mes sens et mon évaluation de la distance. J'aimerai reculer, mais le canapé-lit me bloque, je n'ai donc aucune échappatoire. Mais alors que la panique prend possession de moi, je peux constater que ce n'est pas le cas pour tout le monde. En effet, Coffee, qui ne semble pas le moins du monde affecté par les évènements, vient prendre place sur mon ventre, se roulant en boule contre mon estomac. Je suis tétanisé, je ne peux même pas lui indiquer de s'en aller, tant la peur et le choc du carrelage m'immobilisent.


Dernière édition par Lee Qiao le Dim 2 Fév - 14:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptySam 25 Jan - 23:14



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A peine m'a t-il reconnu que son visage se tord en une expression de peur mêlée à de la panique qui se traduit par son vif recule. Il faut croire que je l'ai plus ou moins traumatisé...Sans esquisser un mouvement, je le regarde s'emmêler avec ses propres jambes pour venir s'écraser de lui même au sol dans ce que je suppose être une tentative de fuite.... Pas très au point tout ça...
Calmement, je referme la porte derrière moi, et ce malgré mon sang bouillonnant d’excitation qui parcourt mes vaisseaux sanguins.  Après une brève hésitation, je m'accroupis devant lui, observant le félin qui vient tranquillement se loger sur son ventre, n'ayant pas conscience de la situation.
D'un petit geste du poignet je chasse la boule de poil beige et observe le dénommé Qiao avachit par terre. « Ca va ? ». Dans la mesure du possible, j'essaye d'adopter une voix calme voir douce pour ne pas l'effrayer d'avantage, mais pas de réponse...
Après quelques secondes d'attentes, je finis par me relever et le soulève doucement pour l'allonger sur son canapé. Une fois fait, je me place prêt de lui et pose ma tête contre son torse pour humer son odeur. Je peux même sentir son sang battre au rythme de la chamade de son cœur dans ses veines.
L'envie d'obtenir de nouveau ce précieux liquide rouge est plus présente que jamais, mais conforté dans l'idée qu'il m'appartient, ou plutôt qu'il m'appartient presque, je parviens à prendre mon mal en patience.


Je laisse quelques minutes s’égrener sans qu'il ne m'offre une ébauche de réaction... Et finalement je décide de prendre place au dessus de lui, nichant mon visage contre son cou. Je connais le processus, et la première étape me met l'eau à la bouche....
Sans patienter plus je finis par enfoncer doucement mes crocs dans sa chaire toute tendre, prenant tout de même soin de ne pas aggraver la blessure que je suis entrain de lui causer.
Je le sens légèrement gigoter sous moi et je sais qu'il n'est pas encore inconscient mais qu'il est surtout sonné par le choque qu'il s'est lui même infligé.
A peine ai je entamer sa chaire que je sens le liquide sanguin s'écouler entre mes lèvres, se répandant sur ma langue et dans ma gorge.
Cette fois encore, je suis transporté par le goût de ce liquide sombre aux reflets rouges vifs. Sans se départir de ses arômes sucré, cette fois ci préfigure des parfums de fruits noires, de mûres, de cassis, de myrtille, de figues noires mûries au soleil...
Les yeux clos, je prend garde de ne pas perdre une seul goutte de ce nectar.... Comme la dernière fois, j'ai même du mal à me contrôler et à arrêter de lui sucer son liquide vital... Pourtant mon créateur m'a bien apprit à me contrôler... Néanmoins, le danger qui guette ma victime et future calice finit par me ramener à la raison et c'est avec une légère déception que je retire mes dents tranchantes de sa chaire, prenant tout de même soin de ne laisser échapper aucune goutte.
Il a cessé de s'agiter sous moi... Il est certainement tombé dans les pommes suite à la quantité non négligeable de sang que je lui ai volé...
Une fois que la plaie s'est décidée à ne plus me laisser ne serait ce qu'une micro goutte aux reflets framboises, je relève la tête et observe le jeune humain.
Il semble endormie et sa moue est enfin paisible comme si il été partit au pays des rêves.
Il est mignon comme ça.... C'est traits sont doux et ses cheveux platines lui donne un côté assez séduisant lorsque l'on ne l'a pas vu dans une de ses gaffes. Ses lèvres aux apparences douces et pulpeuses me donnent presque envie de les redessiner du bout des doigts... Si j'enlève sa maladresse de mes préoccupations, physiquement il est loin de me déplaire... ~


C'est après cette constatation que je me relève souriant légèrement. Tandis que je retire ma veste qui est pour le moins encombrante, j'observe les alentours de son petit appartement. La décoration n'a rien de spéciale et l'ensemble est simple et non de très grand goût. Mais l'espace dégage tout de même une atmosphère joviale, comme si les murs et les meubles étaient imprégnés de sa joie de vivre...
Pendant que je me perd dans cette courte réflexion, le félin récemment acquit vient ronronner dans mes jambes, échappant de temps à autres des miaulements aigus.
Étant de nature attiré par ces boules de poils débordant de grâce, de délicatesse et de fierté, je ne tarde pas à me saisir du chaton et le prendre dans mes bras, caressant son pelage café. « Tu dois avoir faim, non ? » murmurant surtout pour moi même.
Sans lâcher le petit félin je prend direction de la cuisine d’où s'échappe des relans d'odeur de pâtisserie. Je balaye rapidement la pièce du regard avant de poser les yeux sur un petit paquet de croquette,habituellement fournit par l'animalerie avec l'achat d'un animal.
Après avoir posé celui-ci à terre j'ouvre quelques placards avant de tomber sur une petite soucoupe, parfaite à l'utilisation que je lui prévois.


Et c'est après avoir servit une quantité calculée de nourriture au jeune chat que je retourne auprès de l'endormi dans sle canapé.
Je connais les étapes, mais n'ayant jamais eu de calice, c'est pour moi une nouvelle expérience... Néanmoins pour le moment les symptômes ne semblent pas très présent. Normal puisque nous en sommes à peine au premier jour...
Je finis par retourner moi aussi sur le canapé, m'asseyant sur le bord de celui-ci. Quand j'y repense ma décision paraît complètement irréfléchie, surtout pour quelqu'un comme moi. Mais étrangement, c'est comme une certitude, comme lorsqu'on est sûr de ce que l'on veut et que l'idée de posséder la chose convoitée fait battre notre cœur... Je désire réellement cet humain... Et c'est comme une certitude, je le veux lui et pas un autre.... Ce sentiment étrange et soudain de possession, je ne sais pas d’où il est naît, mais les liens calices/vampires peuvent parfois être imprévisible non ? Quoi qu'il en soit je ne renoncerai pas à lui et m'a décision est sûre...
Il m'attire irrésistiblement et je finis par m'allonger prêt de lui, plongé dans mes méditations...
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyDim 26 Jan - 18:14





















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Je ne sais trop comment les choses se sont enchaînées jusqu'à maintenant. Mon esprit est tant sonné que j'ai l'impression de ne plus suivre le cours de ma propre vie. Je sens une masse à côté de moi, mais je n'ai simplement pas le courage de tourner la tête pour l'examiner. Je me sens faible, la tête me tourne tandis que mon sang circule difficilement dans mes veines, laissant ainsi mon corps se refroidir. Je n'ose pas ouvrir les yeux de peur de rêver éveillé. Car en effet, dans mon étrange rêve, je me suis retrouvé face au vampire qui m'avait attaqué deux semaines auparavant. Je ne sais trop par quel moyen, mais je m'étais retrouvé à terre, totalement sonné, avant que l'être surnaturel ne me porte jusqu'à mon canapé pour entreprendre de se délecter de mon liquide vitale.


Cependant, malgré l'idée que je me fais que tout cela n'est qu'un songe, la douleur qui tiraille mon cou m'indique que les événements sont loin d'être le fruit de mon inconscient … Je prends alors mon courage à deux mains et ouvre les yeux. Pour le moment, seul le plafond se présente à moi. A en juger par la faible luminosité, la pièce est plongée dans le noir, sans doute le résultat de la tombée de la nuit. Quelle heure peut-il être pour qu'il fasse si sombre ? Je tourne doucement la tête sur la gauche et reconnaît après un temps à m'habituer aux ténèbres mon appartement. Rien ne semble avoir bougé, si ce n'est Coffee qui dort confortablement sur le fauteuil qu'il s'est approprié quelques heures plus tôt. Rassuré par ce point, je tourne la tête à l'opposer. Mais quelle n'est pas ma surprise en tombant nez à nez avec l'homme de la nuit apparu dans mon rêve ! … Non, Qiao, ce n'est pas un rêve … Tu t'es encore une fois fais mordre …


Surpris, j'émets un mouvement de recule qui me propulse directement en dehors du canapé, me faisait violemment heurté le sol … une seconde fois ! Ce n'est décidément pas mon jour … Par peur d'alerter l'intrus, je me recroqueville contre moi-même, formant une sorte de carapace qui ne me protégerait contre rien mais qui a pour vertu d'apaiser ma conscience. Après quelques silences passées dans un silence de mort, je me mets à ramper jusqu'à la cuisine délimitée par un petit bar. Là, et seulement là, je m'autorise à me relever, me croyant en sécurité. Je pris alors pour que l'air endormit du malotrus ne soit pas qu'une façade, mais n'ose tout de même pas vérifié par moi-même.  


Tout en silence, j'allume la lampe de la hotte afin d'y voir un peu plus clair. Après une petite minute de réflexion, j'ouvre tout doucement la frigo, bien trop bruyant à mon goût, et en sort de quoi faire un repas de fortune. Toujours sans bruit, je fouille dans mon placard avant de trouver du pain de mie. J'agis à présent comme si je marchais sur des œufs, mais la peur me tient au ventre, moins forte que ma faim, certes, mais elle reste tout de même présente. Mon silence est perturbé par divers craquement de plancher provoqués par mon poids, ou encore par le bruit des couverts qui se heurtent à l'assiette alors que je prépare mon sandwish. Cependant, le vampire ne semble par réagir. J'en profite alors pour manger rapidement mon en-cas, que j'agrémente finalement d'un des cupcakes restant. Une fois rassasié, je décide de me tourner vers un plus gros problème : l'homme étendu sur mon canapé. Première, c'est un dangereux vampire ayant apparemment décidé de me prendre pour seul repas, et deuxièmement, il m'empêche de dérouler le lit qui se cache sous les apparences de canapé, ce qui, en soit, est assez problématique .. !


Tout doucement, je m'approche de l'anthropophage avec crainte et l'observe durant un moment. Son visage est lisse, semblable à celui d'un lycéen. Sa peau est un peu plus pâle que la mienne, rappelant son côté inhumain. Cependant, ses fossettes rehaussées lui donnent un air incroyablement mignon, presque enfantin, accentué par ses lèvres fines et rosées. Ainsi, il paraît tout à fait inoffensif, adorable et même quelque peu séduisant … Attendrit par la scène qu'il m'offre, j'attrape une couverture sur le dossier du canapé et la dépose avec délicatesse sur son corps étendu, de peur qu'il n'attrape froid. Ca peut attraper froid un vampire ? Vivent-ils au moins .. ? Ont-ils un cœur qui bat et des défenses immunitaires ? Il faudrait que je songe à l'interroger … Rah, Qiao, à quoi penses-tu encore ? La seule chose dont tu dois te soucier est de sauver ta vie, partir loin de ce monstre, ou du moins trouver un moyen pour qu'il parte !
Je soupire légèrement devant ma propre stupidité et attrape un coussin ainsi qu'une veste posée sur le rebord du sofa afin d'aller m'installer un peu plus loin pour dormir.


Caché derrière le bar, je me sens un peu plus en sécurité, mais un détail me perturbe. Je me relève finalement et attrape un post-it et un crayon avant de noter « C'est meilleur que moi, vous devriez essayer ! ». Je prends ensuite l'assiette de cupcake et y dépose le papier pour porter le tout jusqu'à la table basse faisant face au canapé. J'essaie de produire le moins de bruit possible, bien que ma maladresse habituelle semble s'acharner sur moi. En effet, alors que je m'apprête à repartir me terrer derrière mon bar, soigneusement caché sous ma veste, je remarque Coffee s'approcher de moi en miauler gaiement. Glissant un index sur mes lèvres, je lui indique de se taire, mais l'animal ne veut rien entendre et continu son chant, se rapprocher toujours plus. Arrivé à ma hauteur, il décide de se frotter à moi, slaloment habile entre mes jambes. Si il cesse pas dans les secondes qui suivent, mes efforts de discrétions seront officiellement vains, et je n'ose même pas imaginer ce qu'il adviendra de moi. Mais le chaton est têtu, trop têtu. Au détour d'un énième tour autour de mes jambes, je tente d'échapper au circuit de la boule de poil, mais celle-ci ne semble pas de cette avis et sautille légèrement pour tenter d'attraper le bas de mon jean alors que je tente de lui échapper en l'enjambant. Elle réussit si bien son entreprise que je perds l'équilibre et m'étale de tout mon lent sur le canapé, et plus précisément sur le vampire que je crois endormit. Sans pouvoir contrôler ma chute, mon visage se retrouve à quelques centimètres du sien, tandis que mon corps s'avachit lourdement sur le sien. Une jambe sur le bord du canapé, à deux doigts de tombée, l'autre fléchit entre ses deux jambes, les mains posées sur son torse pour amortir le coup, je panique, me rendant compte de la situation peu commode dans laquelle je me suis mise.


- P.. Pardon .. ! Je n'ai pas fait exprès .. ! Ne me faites pas de mal … !


L'angoisse est à son comble. Jusqu'ici, je suis parvenu à ne pas me faire remarquer, à être discret, ce qui est en soit un exploit, mais il a suffit d'avoir un geste sympathique pour que je tombe lamentablement dans la gueule du loup.
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyJeu 27 Fév - 21:34



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Plongé dans un doux repos, les yeux clos, la respiration lente, je laisse mes pensées vagabonder, passant d'un sujet à l'autre, sans totalement être endormis. Néanmoins, c'est assez régulièrement que le sujet de mes songes revient sur le jeune homme allongé à côté de moi. La raison pour laquelle j'ai décidé d'en faire mon Calice reste un encore un petit mystère si ce n'est que l'envie brutale qui m'a consumée m'a poussé à le faire. D'ailleurs c'est au milieu de la nuit, que je sens ma future propriété se mouvoir contre mon corps, sortant peu à peu du sommeil, ou de l'évanouissement...
Nullement inquiet, je le laisse faire, simulant un total sommeil, me doutant qu'il manque encore cruellement de force pour pouvoir s'échapper, et quand bien même, je m'occuperai de le rattraper.
Soudain, dans un brusque sursaut il s'éloigne de moi pour tomber du canapé. Étrangement, il me semble que je me suis déjà habitué à ses gaffes puisque je m'en trouve que peu étonné.
Décidant de continuer de faire semblant de dormir, je l'observe néanmoins faire, me basant sur les bruits et entrouvrant de temps à autres les yeux. Constatant qu'il se dirige vers sa cuisine, je n’esquisse pas un geste, il est préférable qu'il se restaure et prenne des forces. A ce que je peux voir et entendre, il tente d'être discret. Je dis bien tente... J'aimerai bien lui dire que c'est peine perdu et que même si il parvenait à se montrer réellement discret, mon ouïe bien plus développé que celle d'un humain aurait tout de même perçu les bruits les plus infimes. Mais bon, d'un côté, c'est plus amusant de l'observer galérer pour ne pas émettre de bruit.

Un petit moment après qu'il ait fini de se restaurer, je l'entend revenir au salon, non loin de moi. Que compte t-il faire ? Le silence qui s'empare de la pièce, uniquement perturbé pas nos respirations, m'indique qu'il s'est arrêté non loin de moi, sans doute pour m'observer. Cependant, peu de temps après, le silence est de nouveau troublé par l'arrivé du chat qui émet un miaulement avant de laisser vibrer ses cordes vocales, faisant monter un ronronnement sourd dans la pièce.
Curieux, j'ouvre une paupière pour l'observer tenter de se dépatouiller avec son chat. J'ai à peine le temps de me dire qu'il n'ai vraiment pas doué qu'il s'écroule sur moi de tout son long, me faisant me redresser par réflexe. Je le trouve alors complètement allongé sur moi, nos jambes emmêlées et son visage à quelques centimètres du mien. Gardant le silence, je plonge mon regard dans le sien tout de même incrédule face à une telle maladresse...
« - P.. Pardon .. ! Je n'ai pas fait exprès .. ! Ne me faites pas de mal … ! » Que dire ? S'en est presque difficile à croire qu'il n'ait réellement pas fait exprès. Son air à la fois paniqué et incrédule face à la situation, comme si il ne comprenait pas lui même ce qui venait de se passer, m'amuse légèrement.

Je l'observe pendant un long moment. Qu'est ce que je vais bien faire de lui en attendant ? Je ne sais pas si il est trop tôt ou non pour lui faire boire mon sang... Peut être que je devrais le mordre une seconde fois ? J'ignore si la première morsure de la soirée ainsi que celles datant d'avant suffisent...
Pour le moment je ne ressens pas vraiment les effets secondaires de la création d'un lien... Mais il est sûrement un peu trop tôt.
Et si je le remord maintenant, il ne faudrait pas qu'il lui arrive quelque chose... Je ne sais pas si il a reprit les forces nécessaire... Les humains sont tellement lent à récupérer... Il est peut être préférable d'attendre...
Ayant sentit l'odeur de nourriture dans la pièce je finis par déclarer « Tu as manger et repris des forces ? Ce serait bête que tu meurs pendant le processus, je m'en trouverais très déçu... »
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyMar 4 Mar - 13:32





















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Un long moment passe durant lequel il m'observe, un air pensif flottant dans ses iris aussi noir que la nuit. Totalement paniqué, je n'ose pas bouger et reste alors dans cette position inconfortable qu'est celle dans laquelle je suis tombé.

Tout à coup, son souffle mentholé effleure mes lèvres, me faisant vivement relever la tête afin de l'observer d'un air craintif. J'appréhende véritablement la suite des événements, et ses mots ne sont pas là pour me rassurer, bien au contraire.

" - Tu as manger et repris des forces ? Ce serait bête que tu meurs pendant le processus, je m'en trouverais très déçu ..."

A peine a-t-il terminé sa phrase que mon cœur se met à battre à tout rompre après avoir raté un battement, même si je ne comprends pas tout ce qu'il dit. Complètement affolé, je me redresse soudainement et me relève, non sans perdre l'équilibre. Dans un instant de panique, je recule lentement jusqu'à me retrouver bloqué bien trop tôt par le mur. Ce n'est qu'à cet instant que je regrette de ne pas avoir prit un studio plus grand.

Plus les secondes défilent, plus je perds mes moyens, cédant peu à peu à la panique.

" - Quel processus .. ? Pourquoi seriez vous déçu que je meurs .. ? Après tout c'est ce que vous comptez faire, non .. ? Boire mon sang jusqu'à ce que je meurs .. ! "

Après tout, n'ai-je pas raison ? C'est toujours ce qu'il se passe dans les films. Le vampire trouve sa victime et aspire son sang jusqu'à la dernière goutte, entraînant ainsi le décès du pauvre humain. Et aujourd'hui, je suis cet humain.
A cette pensé, je sens mes forces m'abandonner une fois de plus et me laisse glisser contre le mur, regardant d'un air terrorisé le vampire installé sur mon canapé. Je sens d'ailleurs mes yeux devenir humides. J'ai peur de mourir, je suis trop jeune, il me reste encore tellement de pâtisseries à déguster et à créer .. ! Et si je ne suis plus là, qui s'occupera de Coffee ? Qui écrira sur du papier à lettre enfantin à mon père ?

Spoiler:
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptySam 8 Mar - 20:44



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A peine ai je prononcé ces mots qu'il s'éloigne brusquement -et maladroitement de moi-. Il faut croire que mon manque de tact l'a un peu trop effrayé... Me redressant en position assise, je l'observe se blottir contre un pend du mur, se montrant ainsi parfaitement faible et ridicule.
Sa panique est tellement perceptible que je peux entendre les battements de son cœur et sa respiration hachée rompre le silence.

« - Quel processus .. ? Pourquoi seriez vous déçu que je meurs .. ? Après tout c'est ce que vous comptez faire, non .. ? Boire mon sang jusqu'à ce que je meurs .. ! »

Un léger rire m'échappe tandis que je pose mon regard sur le sien. Je pensais qu'il se serait au moins douté de quel processus je parlais, mais apparemment même pas. Quant à sa voix tremblante indique son appréhension et sa panique grimpante.
Il n'y a pas de quoi avoir si peur tout de même... Du moins, c'est vrai qu'il ne me connaît pas... Mais sinon je n'ai pas spécialement de mauvaises intentions. Il y'a juste cette incroyable envie qui m'a possédé de façon aussi brutale qui m'a poussé à faire ça...

Après quelques minutes, je finis par me lever pour venir m'accroupir devant lui.
« Si j'avais eu dans l'idée de te tuer je l'aurais déjà fait il y'a un moment... Je ne compte pas du tout te tuer, mais plutôt te faire devenir calice. Mon calice. »

Encore une fois je manque de tact, mais bon autant qu'il soit au courant, je ne vais pas tourner autour du pot.

Le fixant silencieusement, je pense aux prochaines étapes du processus. Je sais que je dois lui faire boire mon sang avant de coucher avec lui, mais j'ignore si c'est encore trop tôt ou non... Par précaution, je vais peut être attendre encore un peu...

Silencieux, je continu de l'observer et finis par me pencher au-dessus du lit rapprochant mon visage du sien, avant d'effleurer ses lèvres des miennes dans un élan qui m'est tout à fait inconnu... Une simple envie peut être... ?
J'ignore pourquoi je ressens ce genre de chose vis à vis de lui, mais il est certain qu'il m'attire beaucoup... Est ce ça un coup de foudre... ?

Méditant sur mes propres sentiments, je me lève avant de lui tendre la main pour l'aider à faire de même.

« Aller vient le canapé et sûrement plus confortable que ton mur et ton sol. »
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptySam 8 Mar - 21:28





















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Son rire m'effraie. Il est pourtant clair et élégant, pourtant, c'est un rire à me glacer le sang. Sans doute cela provient-il du fait que se soit son rire à lui.
Comme si la peur n'était pas à son apogée, il se lève et vient s'accroupir devant moi. Je peux alors observer de plus près son visage semblable à celui d'un lutin. Bien qu'il soit un vampire, ses traits sont fins et tout à fait délicat, le faisant paraître doux.

" - Si j'avais eu dans l'idée de te tuer je l'aurais déjà fait il y a un moment... Je ne compte du tout te tuer, mais plutôt te faire devenir calice. Mon calice."

Suite à ses paroles, un court moment d'hésitation me prend. Calice ... J'ai déjà entendu ce nom quelque part. Ne serait-ce pas ses humains transformés en frigo sur patte ? Dans l'absolue, cela doit être assez pratique pour ces créatures de l'ombre ... Une petite faim, et hop, il n'y a qu'à mordre dans le cou de cet humain qui leur appartient. Si seulement je pouvais moi aussi avoir un réfrigérateur portable ! Se serait vraiment pratique !

Mais alors que je me perds dans mon sens de la pratique, je distingue soudainement son visage à seulement quelques centimètres du mien, m'arrachant ainsi un sursaut. Perdu dans mes réflexions, je ne l'ai pas vu se rapprocher ... Tandis que je le regarde, totalement incrédule, je sens ses lèvres effleurer les miennes, ce qui a pour effet immédiat de faire manquer plusieurs battements à mon pauvre petit cœur pas mal maltraité depuis ces derniers jours. J'aimerai me reculer, ou même m'enfoncer dans le mur, mais malheureusement, tout cela m'est bien impossible ...

Par soulagement, il ne tarde pas à se relever et à me tendre la main, laquelle je fixe d'un œil méfiant et hésitant.

" - Aller vient, le canapé est sûrement plus confortable que ton mur et ton sol."

Perturbé par ces derniers geste, je continu de le fixer sans un mot, avant de finalement secouer négativement la tête.

" - Je ne veux pas devenir votre calice ... Moi je fais la nourriture, je n'en suis pas .. ! "

Je ne sais quel élan de courage m'a poussé à dire ça, mais les mots m'ont échappé d'eux-mêmes, ces traîtres !

En guise de défense, je me recroqueville un peu plus contre moi-même, rentrant timidement ma tête contre mes genoux. Cette fois c'est sur, je suis fini. Adieu Cupcake, adieu délicieux macarons à la fraise, adieu chocolat chaud pour tremper les beignets ...

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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyDim 9 Mar - 18:42



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«- Je ne veux pas devenir votre calice ... Moi je fais la nourriture, je n'en suis pas .. ! »

Arquant un sourcil, je l'observe se recroqueviller sur lui même, ne pouvant retenir un soupire exaspéré. Je dois avouer que le voir se montrer aussi faible est légèrement énervant... Comme si ça allait le protéger de se rendre aussi pathétique ! Et puis... Pense t-il réellement qu'il ale choix ? Comme si un simple humain avait la possibilité de s'opposer à un vampire... Un autre que moi aurait sans doute perdu patience avec un idiot comme lui. Mais bon, je ne suis pas du genre à aimer violenter les gens...
Me sentant de plus en plus impatienté par la situation, je finis par me relever, levant les yeux au ciel. Si il préfère rester ici comme un idiot, il n'a qu'a y rester. Tournant les talons je lâche : « Si tu tiens à rester ici tu n'a qu'à y rester alors ! »


Ayant comme intention de me diriger vers la cuisine, c'est alors que je remarque sur la table basse l'assiette de cupcakes. Arquant un sourcil amusé, je saisis le petit bout de papier qui porte l'inscription « C'est meilleur que moi, vous devriez essayer ! ». Un faible rire s'échappe d'entre mes lèvres, amusé par cette innocence. Il n'a vraiment pas idée de qui il a à faire... Sa naïveté impressionnante en est presque mignonne... Souriant toujours je lui jette un coup d’œil avant de finalement prendre la direction de la cuisine. Je dois avouer que je ne m'y attendais pas à celle la... Je ne pensais pas que certain humain pouvaient être aussi ignorant à notre sujet... Ou alors, il semblerait qu'il soit le seul dans ce cas...


Une fois dans la pièce destinée à la préparation des repas humains, je fouille dans quelques tiroirs avant de trouver celui destiné aux couverts. Me saisissant alors d'un petit couteau, je reviens ensuite vers lui.
Il est vrai que je suis toujours impatient d'en faire mon calice.
Je n'ai qu'a passer à l'étape suivante maintenant, on verra bien ce que ça donne... Au pire je peux toujours recommencer si c'est un échec...
Revenant m'agenouiller auprès de lui, couteau à la main, je viens placer la lame contre ma peau, juste en dessous de ma clavicule, avant d'entailler celle ci d'un coup sec, laissant ainsi mon sang s'échapper de la plaie.
Sans tenir compte de sa réaction, je m'approche un peu plus, me retrouvant ainsi vraiment proche de lui. "Bois."


Dernière édition par Miao Liu le Lun 10 Mar - 17:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyDim 9 Mar - 20:52





















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- Si tu tiens à rester ici tu n'as qu'à y rester !

Sans s'en plus de cérémonie que je le devine tourner les talons et s'éloigner. L'ai-je vraiment fait fuir ? Il va réellement quitter mon studio et me laisser tranquille ? Dans un fol espoir, je redresse légèrement la tête afin de l'observer et découvre avec déception qu'il lit le papier déposé dans l'assiette. Ce n'est qu'en entendant son rire que je repose ma tête contre mes genoux, vexé par son rire et l'anéantissement de tous mes espoirs.

Sans faire attention au vampire qui rode autour de moi, je ferme les yeux et me perds dans mes pensés. Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire ? Si je ne le mets pas à la porte rapidement, il va me vider de mon sang, c'est certain ! Mais je ne suis ni assez courageux, ni assez fort, pour forcer cet être démoniaque à partir.

Mais alors que je réfléchis en faisant fuser toutes mes neurones, sa présence auprès de moi me force à relever la tête une fois de plus. Lorsque mes yeux se pose sur lui, il est agenouillé devant moi, un couteau à la main, tandis que du sang s'échappe de sa clavicule. Je l'observe d'un air affolé, totalement incrédule et paniqué. Pourquoi a-t-il fait ça ? C'est mon sang qui est censé couler, pas le sien !

- Bois.

Alors qu'il s'approche, je m'écrase un peu plus contre le mur, refusant catégoriquement de m'abreuver de son sang.

- Non, j'ai déjà mangé ! Et puis c'est pas bon .. ! Je préfère encore une meringue au citron .. !

Tout en prononçant ces mots, je le repoussais d'une main sur son torse, masquant ma bouche de l'autre. Du peu de sang que j'avais pu goûté lorsque je m'étais coupé à plusieurs reprise, je n'avais pas aimé son goût. Je le trouvais franchement écœurant. Et puis, il faut bien l'avouer, je préfère le sucre à la viande .. !

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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyLun 10 Mar - 17:18



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«- Non, j'ai déjà mangé ! Et puis c'est pas bon .. ! Je préfère encore une meringue au citron .. !  »


A ces mots, il s'écrase encore plus contre le mur, tenant -inutilement- de me repousser, plaquant une main sur mon torse tandis que son autre main vient couvrir ses lèvres.
Un soupire m'échappe alors que je lève les yeux au ciel. Pourquoi les humains se montrent t-ils aussi chiant ? Ils ne peuvent pas faire tout simplement ce qu'on leur demande ? Surtout qu'ils savent pertinemment qu'ils n'auront pas le choix, que ce soit de leur grès ou non face à un vampire.


Après avoir posé le couteau un peu plus loin -on ne sait jamais avec lui-, je saisis doucement ses poignets afin de dégager ses lèvres et parce qu'il ne s'agit pas de lui briser si il décide de s'obstiner et si je force un peu.
Ne lui laissant par la suite pas le temps de réagir, je me place au-dessus de lui, me retrouvant quasiment à califourchon sur lui.


Restant parfaitement calme et silencieux, je glisse une main dans ses cheveux blond caramel avant d'user de ma force vampiriques pour l'obliger, par une simple pression de ma main sur son crâne, à venir coller ses lèvres sur ma plaie qui ne cesse pas de saigner. A ce contact, je sens un long frisson parcourir ma colonne vertébrale tandis qu'un léger sourire étire mes lèvres lorsque je relève la tête pour lui laisser un meilleur accès.


Sentant son corps complètement crispé contre le mien, je me vois contraint de le maintenir ainsi par la force, me doutant bien que si je relâche la pression il me repoussera.
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyLun 10 Mar - 20:57





















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Sans me laisser le choix, sans que je ne puisse comprendre ce qu'il m'arrive, il saisit mes poignets avec douceur, tout en restant ferme, de façon à dégager mes lèvres qui se pincent soudainement au contact de l'air. Je ne peux faire un geste de plus qu'il se retrouve soudainement au-dessus de moi, me surprenant par sa rapidité.

Avec l'air le plus serein du monde, il passe une main dans mes cheveux, exerçant ainsi une légère pression sur mon crâne qui me précipite contre lui, de façon à ce que mes lèvres toujours close se heurtent à la plaie ouverte. J'aimerai le repousser, m'échapper, ou tout simplement me réveiller pour découvrir que tout cela n'est qu'un cauchemar, mais rien y fait, je n'ai ni la force ni la chance de remédier à cette situation.

Mes lèvres resserrées au maximum ne suffisent malheureusement pas à empêcher le liquide rougeâtre d'entrer en contact avec ma bouche, puisque, rapidement, je sens une texture désagréable se glisser contre ma lippe, juste avant que mes papilles ne détectent un goût particulièrement écœurant. Ce goût rouillé suffit parfaitement à ce que je me représente le tableau. Quelque soit sa provenance, cette substance à toujours la même saveur que je ne peux apprécier.  Qu'il soit accompagné d'un steak haché avec des frites, d'un morceau de roast-beef sur son lit de pâte, ou encore d'une part d’entrecôte accompagnée d'une purée de pomme de terre, ou tout simplement d'une vilaine coupure, ce raisiné garde son goût de fer qui me donnerai presque des hauts-le-cœur.

Bien trop faible pour résister à ce vampire qui me maintient fermement contre lui, je me résigne à entre-ouvrir les lèvres et laisse le liquide se déverser dans ma cavité buccale, glissant par la suite dans ma gorge. Cela manque cruellement de sucre .. ! Mon pauvre petit estomac, comment va-t-il survivre à un repas si fade ?

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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyMar 11 Mar - 11:54



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Continuant de le maintenir fermement contre moi, je me permet cependant de caresser ses cheveux du bout des doigts, satisfait de son consentement. Ignorant si je dois lui administrer beaucoup de sang ou si quelques gouttes suffisent, je continue de la maintenir contre moi quelques instants, sentant que la quantité de sang s'écoulant de la blessure et assez importante.
Je ne choisis de l'éloigner que lorsque je sens que le saignement de la plaie se réduit, relâchant finalement la pression que j'exerce avec ma main.
Restant cependant au-dessus de lui, je l'observe, silencieux. J'aimerai bien avoir un signe du lien, pourtant j'ai toujours l'impression qu'il n'y a rien... Peut être que j'ai agit trop vite...?
Du moins pour ma part, je n'ai pas l'impression de ressentir quoi que ce soit... Est ce que pour lui c'est différent ?
Pour le moment, je ne me suis pas éloigné de lui et je ne compte pas le faire pour le moment alors je ne ressens pas encore de manque...


Après quelques instant passés dans le silence, je finis par me relever, constatant que mon haut et en partie taché de sang, tout comme ma peau lorsque je passe ma main sur la plaie. J'ai sûrement du couper profond sans m'en rendre compte...
Mais bon ce n'est pas spécialement grave pour moi... Peut être un peu plus pour la déco de son appartement.


Après un coup d’œil à la fenêtre, je constate que le jour ne va pas tarder à se lever. J'ai l'impression que la nuit a filé à toute vitesse...
Reportant ensuite mon attention sur l'humain toujours par terre, je le prend cette fois par la main, ne lui posant pas la question.
"Aller arrête de faire l'enfant, lève toi. De toute façon tes caprices ne changeront rien a ma décision."


Attendant qu'il se lève une impression traverse mon esprit... Étrangement je viens de me montrer assez tendre avec lui alors que tout à l'heure je l'ai laissé par terre sans aucun scrupule, énervé par son comportement puérile. Peut être que cet élan de tendresse, même si il parait infime et une première manifestation ? Je sais que je n'ai pas l'habitude de me comporter ainsi.
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyMar 11 Mar - 14:35





















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Petit à petit, je m'habitue à ce goût désagréable, me contentant de le laisser couler dans ma gorge, afin qu'il finisse par se mêler à mon propre sang. Je ne suis toujours pas enchanté à l'idée de faire de son liquide vitale mon repas, mais je n'ai pas le choix, car sa poigne de fer me maintient toujours contre lui. Cependant, au fur et à mesure que je consomme son sang, je sens une impression étrange se former en moi. Ses doigts qui caressent à présent mes cheveux ne me gênent plus autant que les premières secondes, et sentir sa présence est presque agréable. Mais qu'est ce que je dis, moi .. ? Le manque de sucre me monte à la tête, c'est certain !

Lorsque le débit de son sang finit par diminuer, je glisse timidement ma langue contre la plaie, espérant par ce geste lui permettre de mieux cicatriser. La pression exercée par le vampire se relâche, me laissant plus libre de mes mouvements, mais je ne ressens plus le besoin de m'échapper. Je ne comprends pas ce sentiment qui se répand en moi, cette sorte de chaleur mêlée à l'apaisement.

Alors qu'il reste au-dessus de moi et m'observe, je sens mon regard se perdre dans le sien. C'est bizarre, il ne me dérange pas autant qu'avant ... M'aurait-il ensorceler ?! C'est lâche, je n'ai rien pu faire pour ma défense .. ! Je ne veux pas devenir le sbire d'un vampire, je suis trop jeune pour ça .. !

Je n'ai pas le temps de plus débattre sur le sujet qu'il se relève, dévoilant ainsi son t-shirt entièrement taché par le sang. A cette vue, un haut le cœur me saisit, tandis qu'une légère inquiétude prend place en moi. Combien de litre de sang ai-je absorber ? Va-t-il bien, ou risque-t-il de tomber dans les pommes d'ici quelques minutes ? A moins que je ne le fasse avant, ne supportant pas la vue d'une telle blessure ...
Alors qu'il prend ma main dans la sienne, je m'apprête à le questionner sur son état, mais il m'interrompt avant.

" - Aller arrête de faire l'enfant, lève toi. De toute façon tes caprices ne changeront rien à ma décision."

Vexé, je me lève à mon tour, le regardant d'un air boudeur. Je sais pertinemment que je n'ai pas un comportement très mature, mais la façon dont il a tourné les choses m'irrite. Il dit cela alors que j'étais prêt à ne pas riposter ... Et puis, même, je n'ai rien fait de mal, je l'ai écouté, j'ai bu son sang, je lui ai même fait des cupcakes .. ! Léchant le sang qu'il reste sur mes lèvres, je décide néanmoins de prendre sur moi pour avoir un comportement mature ... du moins, j'essaie ..!

" - Vous étiez sur moi ... Et puis vous feriez mieux de vous soigner plutôt que de me gronder ..! C'est vrai, j'ai fait ce que vous vouliez, alors qu'est ce que vous attendez de moi maintenant ..? "

Craignant sa réponse, j'essaie de dégager ma main en partant vers la salle de bain à quelques mètres de là dans l'idée de lui ramener de quoi panser sa plaie.

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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyLun 17 Mar - 22:54



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Une fois débout, son air boudeur m'arrache un sourire. Je n'ai vraiment jamais vu d'humain comme ça... Il peut être amusant en y réfléchissant...
Mais il n'y a pas que la moue qui étire ses traits, il y'a autre chose... C'est comme si je pouvais sentir son air bougon... Étrangement, je me sens comme fasciné par ce minuscule ressentit, cette infime connexion qui vient de s'installer entre nous... J'ai envie qu'elle prenne de l'ampleur... Comme par magie, elle vient d’apparaître, de se créer, provoquant une sorte de jubilation en moi. J'ignore ce qu'il se passe si ce n'est que notre lien est sûrement entrain de se former, mais j'ignore tout des effets subits. Je ressens cependant le curieux besoin de connaitre chacun de ses sentiments en moi, de façon à pouvoir me sentir comme si moi aussi je les éprouvais...


Il n'y a pas tellement d'explication possible, notre lien est bel et bien entrain de se créer, et ce malgré ma maladresse. Je l’observe alors silencieusement, ayant garder sa main dans la mienne lorsqu'il déclare " - Vous étiez sur moi ... Et puis vous feriez mieux de vous soigner plutôt que de me gronder ..! C'est vrai, j'ai fait ce que vous vouliez, alors qu'est ce que vous attendez de moi maintenant ..? "

Un effort... Cette fois c'est un effort que je ressens... Mais la sensation est encore floue.... Je n'arrive pas à déterminer sur quoi il tente de réaliser un effort... Peut être sur son comportement à en juger par ses paroles... Quoi qu'il en soit je constate que ce n'est pas très bien réussis...
Néanmoins, mais si cet échec pourrait être amusant, ce n'est pas ce qui m'interpelle le plus... Non c'est tout autre chose... Il vient de s'inquiéter pour moi... A cette pensée, une sorte de satisfaction, mêlé à un sentiment rassurant... S'en est presque agréable...

Le laissant alors se dégager lorsqu'il tente de partir, je garde cependant les yeux rivés sur lui, observant chacun de ses faits et gestes jusqu'à ce qu'il disparaisse dans ce qui semble être la salle d'eau. Complètement obnubilé par ce lien, j'en oublie complètement de réponde.
M'asseyant alors sur son canapé, je tend l'oreille pour entendre ce qu'il fait. L'entendant brassé je ne sais quels objets, je tente alors de me concentrer afin de ressentir plus de cette liaison en attendant qu'il revienne, ne tenant pas compte de ses intentions.
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyMar 18 Mar - 14:39





















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Alors que je fouille dans les placards de la salle de bain, une drôle d'impression se répand en moi, en plus de la crainte et toutes les émotions ressenties auparavant. De la satisfaction. Du soulagement. Une sensation agréable ... Toutes ces impressions sont faibles, elles ne sont qu'une brise légère dans la tempête de mes émotions, mais je le ressens tout de même, bien que je n'en trouve pas la justification.

Si on récapitule, je me suis fait mordre par un vampire qui m'a séquestré chez moi, je suis tombé sur lui alors qu'il dormait, et il vient de me demander de boire son sang ... Pourquoi est-ce que je ressens ce genre de chose ?! Je ne devrais pas être satisfait du tout, au contraire ! Je devrai chercher un moyen de m'évader ou de me débarrasser de l'intrus qui trône chez moi, mais non, moi, je ressens un soulagement. Pourquoi ?!

Perdu dans tous ces questionnements, je ne remarque pas Coffee se glisser discrètement dans la salle de bain. Tout en grommelant intérieurement, ne faisant attention qu'à mes troubles, je pose un genoux sur le lavabo afin d'inspecter les étagères qui se trouvent au dessus, laissant mon autre jambe à terre, sur la pointe du pied. Mais lorsque je trouve enfin la petite trousse de secours sur la dernière étagère, je sens le petit chat se frotter à ma jambe. Amusé par la boule de poil, je me retrouve quelque peu distrait de ma mission première. Cependant, un bruit sourd vient rapidement troublé ce petit moment de joie. Ce bruit ... C'est un peu comme le vrombissement d'un moteur. C'est sourd, régulier, rauque ... Plus les secondes défilent, plus le bruit se fait intense et présent.

Ne voulant pas traîner plus auprès de cette étrange nuisance, je me hâte d'attraper l'objet de mes recherches. Je n'ai pas le temps de reposer les deux pieds à terre qu'un cri tout à fait semblable à un miaulement, mais bien trop bruyant pour n'être que cela, retentit dans la pièce. Pris de court et paniqué, je sursaute et lâche prise de toute part, tombant ainsi du lavabo sur lequel je suis perché dans un glapissement de frayeur. Ma chute, bien que peu élevée, se fait tout de même dans un incroyable fracas, sans doute causé par les nombreux objets qui tombent chacun leur tour sur mon pauvre corps engourdi.

Tout ce remue ménage fait fuir mon petit compagnon, me laissant ainsi seul avec tout ce bazar. Paniqué à l'idée de rester sans personne d'autre dans la pièce même où sont survenu ces étranges bruits, je me redresse rapidement et regarde autour de moi. C'est avec effroi que je constate quelques tâches de sang dispersées ci et là de l'endroit où se tenait ma main gauche. Intrigué, j'analyse celle ci et remarque alors que des morceaux du miroir qui se trouvait jusque là sur l'une des étagères y sont plantés. Un mince filet de sang s'échappe de chacune des plaies, provoquant en moi une plus grande panique.
Que faire lorsque nous sommes seul dans un appartement avec un vampire assoiffé qui vous attend dans votre salon ?

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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptySam 22 Mar - 9:28



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Toujours assis sur le canapé, le regard dans le vide, un coude posé sur l’accoudoir et ma tête appuyée contre mon poing, je tente d'approfondir notre minuscule connexion. Je la sens... Elle est juste la, au fond de moi... Mais j'ai envie qu'elle soit plus forte, j'ai envie de pouvoir la ressentir de façon plus intense, de connaître ses pensées et ses ressentis... Mais pour le moment, il semble que je ne sois pas  apte à ressentir plus que ce mince fil invisible mais percevable qui nous lie à présent. J'ai même l'impression qu'il est fragile... Qu'il pourrait se rompre facilement... Ce dont, je n'ai aucune envie. J'ai décidé de faire de cet humain mon calice, et il est hors de question qu'il en soit autrement !


Soudain, alors que je me perds moi même dans le fil de mes méditations, un bruit sourd suivit d'un fort brouhaha me ramène brusquement à la réalité, me sortant de mes pensées dans un sursaut assez violent pour me faire sauter sur mes deux pieds.
Sans que je ne sache pourquoi, mon rythme cardiaque accélère brusquement, comme si je venais de subir une petite frayeur. Ça ne peut pas venir du bruit... Je suis une vampire d'un peu plus d'une quarantaine d'années maintenant, il m'en faudrait bien plus pour me mettre dans cet état !


Tournant la tête en direction de la salle d'eau, je m'élance aussitôt vers elle-ci, ne prenant pas le temps d'approfondir sur ce qu'il vient de m'arriver.
Je me doute bien que la cause de ce fracas n'est autre que ce jeune humain aussi maladroit qu'un manche à balais... Et c'est d'ailleurs en entrant dans la salle de bain que je le trouve assis sur le carrelage, un air effrayé sur le visage, entouré de morceaux de verres ainsi que de diverse boites et paquetages dont les contenus se sont répandus sur le sol. Sans perdre une seconde je vais m'agenouiller prêt de lui et retire les quelques coffrets qui se trouvent encore sur son corps. A peine me suis je approché, qu'il ne faut pas plus d'une seconde pour que l'odeur du sang vienne flotter à mes narine. Heureusement, j'ai pour le moment assez bu pour ne pas me laisser tenter par l'odeur à la fois fruité et sucrée qui ne me laisse cependant pas indifférent... Mais me sentant malgré moi inquiet pour lui, je ne m'attarde pas sur la douce envie qui me parcourt et  le questionne sur son état.  Il a l'air sonné mais je n'ai pas l'impression que ce soit trop grave. Heureusement...


« Ne bouge pas. » J’entreprends de l'examiner de façon, certes, assez succincte, mais je tiens au moins à vérifier qu'il n'a rien de grave. Le plus inquiétant son sûrement les deux morceaux de verres plantés dans sa peau, et je constate également un petit hématome sur sa joue sûrement dû a un des objets lui étant tombée dessus, ainsi qu'un plus important sur son épaule qui a dû heurter assez durement le sol, j'examine rapidement les quelques produits pharmaceutiques afin de trouver quelque chose d’efficace pour lui, déclarant « Qu'est ce que tu comptais faire ? Fait un peu plus attention, regarde ce que tu as fait ! Tu t'es blessé ! ». Malgré moi, mon ton se fait presque sévère...
Prenant délicatement sa main blessée dans la mienne, j'examine comment les morceaux tranchants se sont logés dans sa peau... Rassuré par le fait qu'ils ne sont pas plantés très profond je pose un regard rassurant sur lui « Ne regarde pas et essaye de penser à autre chose ». Lui faisant en même temps détourner la tête dans une direction opposé, posant ma main libre sur sa joue avant de reporté mon attention sur la blessure.
Ayant repéré un désinfectant et des pansages ainsi que des cotons, je rassemble le tout auprès de moi et imbibe un des morceaux blancs de la lotion avant de le poser à proximité pour ensuite retirer délicatement chaque morceaux de verres. Aussitôt, le sang s'échappe des plaies, laissant des gouttes rouges courir sur sa peau avant de venir s'écraser sur le carrelage blanc. L'odeur se fait alors plus présente, accentuant mon envie tandis que je tente de ne pas respirer le délicieux parfum flottant autour de moi. Cependant, la vue du liquide sanguin créant une petite flaque rouge sur le sol, s'en est trop... Après une légère hésitation, je porte sa main à mes lèvres et pose celles ci sur la plaie d’où s'échappe le plus de sang, glissant doucement ma langue sur celle-ci, me délectant aussitôt du liquide qui vient s'écouler dans ma gorge. Peu à peu, l'écoulement finit par devenir minime avant de presque se stopper. Sans en perdre une goutte, je fais de même pour la seconde plaie, plus petite, qui ne tarde pas non plus à cesser son hémorragie.


Sans perdre trop de temps, j'attrape le coton préparé un peu plus tôt et tamponne les deux coupures pour les désinfecter. Une fois ceci fait je bande soigneusement sa main après m'être une dernière fois assuré, grâce à ma vue plus perçante que celle des humains, qu'il ne reste aucun morceau, même minuscule. Lorsque j'ai terminé je lève les yeux vers lui constatant alors que je suis penché au dessus de lui et que de ce fait nos visage se trouvent seulement espacés de quelques centimètres. Posant sans le vouloir mon regard sur ses lèvres, je sens que cette proximité provoque en moi une certaine attirance qui me donne envie de rompre la distance pour venir coller mon corps au sien... Sans réfléchir, je ferme mes yeux et m'approche tandis, me laissant céder sans réellement chercher à résister, tandis que cette tentation monte en crescendo. En arrivant jusqu'à venir coller mes lèvres aux siennes, me permettant cette fois-ci de les mouvoir doucement, m'appuyant sur le plat de mes mains, les posant de part et d'autre de lui pour ainsi me retrouver presque à quatre pattes au dessus de lui, parcouru d'un désir qui s'impose en moi presque comme une caprice...
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MessageSujet: Re: If you'll, I'll   If you'll, I'll EmptyMer 26 Mar - 18:39





















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Ses lèvres si douces contre les miennes ... Ça me fait bizarre, j'ai l'impression que des milliers de papillons s'envolent dans mon estomac ... C'est agréable, j'en oublis totalement la douleur qui lançait ma main il y a quelques secondes de cela. Lorsque ses lèvres se mouvent contre les miennes, je ne réagis, un peu trop surpris et anesthésié par la douce sensation qui prend possession de mon être. Nos corps sont si proches, s'en devient presque gênant ...

Wait ... C'est gênant ! J'ouvre soudainement mes paupières qui s'étaient jusque là fermées pour profiter du baiser pour apercevoir son visage beaucoup trop proche du mien. Qu'est ce que je fais moi ? Pourquoi .. ? Qu'est ce que ... ? Je laisse un vampire m'embrasser ! Non, non, ça ne va pas du tout ! Je n'ai jamais fait ça, pourquoi faut-il que ce soit avec quelqu'un dont je ne connais rien, quelqu'un que je n'apprécie même pas ? Quoi que ... A en juger par les pensés que j'ai eu ... Yah, tais-toi Qiao !  Tu as du perdre trop de sang, tu n'as plus toute ta tête.

Lentement, certes, mais je me ressaisis, appuyant mes deux mains contre son torse pour l'écarter de moi, tournant la tête vers la gauche pour rompre l'échange qu'il a de lui même instauré. Mon souffle est court et mon pouls rapide. Il faut que je rassemble mes idées avant qu'il ne dise ou fasse quoi que ce soit.
Mais quelque chose m'échappe. Pourquoi ai-je apprécier .. ? J'aurai dû me débattre immédiatement, empêcher que ses lèvres rencontrent les miennes, mais je n'ai rien fait, je me suis laissé faire, envoûter par sa présence. Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. Je devrai vouloir fuir, hurler, appeler de l'aide, mais à la place : rien. Le vide, le néant. Je suis simplement là, choqué par tout cet enchaînement de choses étranges.

En fait, non ... Je ne suis pas totalement vide ....
Je relève doucement la tête pour observer le vampire toujours aussi proche de moi, plongeant timidement mon regard dans ses pupilles profondes. Un étrange sentiment se répand alors en moi. D'un côté, je reste campé sur mes positions, voulant déguerpir à toutes vitesses, mais de l'autre, au fin fond de moi, je ressens cette envie, ce caprice ... J'ai envie de poser une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes, j'ai envie de sentir la chaleur de son souffle s'écraser contre mon visage ... C'est absurde, je me contredis moi même, mais pourtant, j'en ai tellement envie ...

Sans réfléchir, je ferme les yeux et rapproche mon visage du sien, n'osant cependant pas combler toute la distance qui nous sépare, préférant le laisser faire.

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