[nc-18] He Does Every Things He Wants of This Human.

Cela faisait un petit moment qu’il n’avait pas vu Ki Seol. Le vampire s’était dit cela en planchant sur un dossier particulièrement fastidieux (oui, il était très concentré à ce moment-là). Il ne comprendra jamais pourquoi les humains se prennent la tête avec X millions de papiers soi-disant importants. Revoyant tous les visages de ses sexfriends, c’est là qu’il a réalisé qu’il les a complètement éclipsés depuis quelques temps. Depuis qu’il a eu Jung Wan à la maison, plus précisément. Il s’est donc empressé de les contacté. Sauf que la plupart se trouvaient en vacances, et que les autres avaient d’autres obligations ailleurs. Ne restait que Ki Seol. Ce dernier était libre comme l’air paraît-il. Son vampire était vraiment insouciant…mais tant pis. Lui, il fonça sur l’occasion. Ce n’était pas son problème après tout. Il avait de le revoir, s’éloigner de ses plus proches amis n’était jamais bon. Ce n’était pas parce qu’il avait Jung Wan qu’il fallait les passer en second plan. Même si ça incluait des suppléments. Ce n’est jamais que du sexe. Et puis, ce n’est pas comme s’il allait lui faire un enfant dans le dos.

Il s’était arrangé pour que rien ne les dérange dans les quelques heures qui vont suivre. Il a choisi une heure dans rendez-vous qui était dans les horaires de travail de son cher calice. Ainsi, pas moyen que ce dernier rentre pendant leur occupation. En s’habillant, Se Hwan avait tombé le traditionnel costard/cravate de son bureau pour une tenue plus décontractée mais tout aussi habillée. Il prit également le soin d’y rajouter un petit supplément, histoire de régaler les yeux de son « ami ». Quelques derniers petits rangements, et le vampire était parti. Il le rejoignit, où un langoureux baiser l’accueillit. La soirée commençait bien. L’invitant dans un café, il put prendre de ses nouvelles. Puis après, le vampire fit son moulin à paroles. Quand on ne l’arrête pas, il parle de tout et de rien. De son travail (qui va bien), de son calice (THE truc à savoir maintenant), etc. Mais à la fin, ils allèrent à l’essentiel. C’est-à-dire, chez lui.

Le temps de sortir, le bâton d’encens qu’il avait allumé dans sa chambre avait eu le temps d’embaumer l’intérieur. Il avait aussi prit le soin de changer les draps ; troquant les habituels qui sont blancs contre des noirs, et vis versa pour les rideaux. Ceux-ci étaient tirés. L’éclairage était assuré seulement par les lampes de chevets de chaque côté du lit, mais leurs ampoules n’éclairaient pas des masses. Les humains sont sensibles à leur environnement, presque autant qu’eux, vampires. Et c’était aussi son petit plaisir à lui, Se Hwan, de préparer les lieux.

Une fois tous deux dans la chambre, l’immortel put voir un autre aspect de son « ami ». Une facette qu’il préférait, à titre personnel. Lui-même s’était rapproché de lui, lui enserrant la taille d’un bras. Il vint l’embrasser plusieurs fois, de plus en plus profondément. Son autre main s’était posée sur son cou, glissant jusqu’à sa nuque pour le faire légèrement se pencher et lui faire ressentir ce baiser différemment. Chaud. Il sentit son propre corps, mort, se réchauffer au contact du sien. Bien sûr, il le serait réellement s’il le mordait (et il en avait la possibilité), mais il n’en ferait rien. Il était bien au courant des problèmes du jeune Ki Seol entre lui et son vampire, et il ne voulait pas plus en créer. Le perdant dans ses baisers, il le sortit de sa transe en descendant dans son cou. Dieu que cet endroit était chaud chez les humains. Il eut quelques frissons, ne se retenant pas de murmurer. « Mmh...Ki Seol... » Il laissa traîner une langue, remontant jusqu’à son lobe. Il le mordilla tendrement avant de lui chuchoter sensuellement un ordre. « Sur le lit. Maintenant. » Ne le prenez pas pour quelqu’un de violent, au contraire. Seulement, un peu de fermeté augmente le plaisir dans le sexe. Et puis Ki Seol connaît bien ses manières. Ces quelques touchers, ce n’était qu’un entracte.

Le temps qu’il le fasse, il ne se priva pas pour regarder son corps, et particulièrement son « postérieur ». Il le rejoignit peu après, d’un pas lent pour lui, mais rapide pour Ki Seol. Il retira déjà son haut, ne se sentant pas prêt de perdre des heurs et des heures en préliminaires. Se penchant sur lui, il goûta déjà à sa peau claire et tendre. Ce qu’il y a d’excitant chez les humains, c’est de sentir le battement de tous leurs organes. Embrassant son torse, il descendit par petits baisers jusqu’à son ventre, se régalant des frissons qu’il lui procurait. Arrivé à terme, il lui embrassa le creux du thorax. Ah ça, il pouvait être sûr que l’humain aimait. Calé entre ses cuisses, il exerça de légères pressions contre son sexe pour l’exciter. Levant les yeux sur lui, il porta une main à sa joue avec une voix enjôleuse. « Ça te plaît, mon joli ? On continue ? On continue ou tu en as déjà marre ? » Question rhétorique bien sûr, mais la réponse était toujours Ô combien attendue. Comme si elle était capitale pour la suite. Remarque, ce n’était pas tout à fait faux dans le contexte, elle faisait partie du décor.