im na rae - je suis l'anarchie.

Bonjour mon nom est Im Na Rae, je suis une jeune femme de 19 ans d'origine coréenne. Je me considère comme humaine, mais c'est une situation plutôt compliquée étant donné que j'ai rejoins les rebels tout en venant d'une famille d'aueus sanguis. Je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis gérante du bar le perséphone, idéal pour ramasser toutes sortes d'informations.  Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les hommes tout comme les femmes.


   

qualités    loyale & honnête    perspicace    généreuse   discrète   courageuse

défauts    solitaire    révoltée & anarchiste    susceptible   possessive    fière

na rae est un sacré bout de femme, pas du genre à se laisser avoir. caractère en acier, indomptable et très fier, la soumettre relève de l'exploit et tous ceux qui s'y sont essayé se sont plantés en beauté. leader dans l'âme, la miss fait souvent preuve d'une perspicacité sans faille et d'une facilité déconcertante à gérer les pires situations ; jamais angoissée, elle ne connait que le courage aveugle, quitte à hurler de douleur ensuite. toutes ces dispositions l'ont rapidement propulsée chez les rebels où elle est maintenant une figure de référence à laquelle bon nombre de petits nouveaux font appel, et ce malgré son jeune âge ; anarchiste depuis toujours, son plus grand plaisir est de bouleverser l'ordre établi et de le regarder s'écraser au sol. révoltée, contestataire, na rae devient malade dès que l'on parle d'un quelconque ordre. pourtant tout cela n'est pas hasardeux : intelligente et réfléchie, ce qui l'a mené jusqu'ici, c'est sa part d'ombre, qui n'est que trop présente. car c'est bien ce que l'on remarque au premier coup d'oeil chez elle : stigmates d'une vie mouvementée et désespérée, ses yeux luisent toujours de cette envie de hurler à la mort. malsaine sans égal capable d'avoir du sang sur les mains, elle n'en reste pas moins une fille dotée d'un véritable coeur en or. contradictoire ? absolument pas. la souffrance appelle la haine, la haine se tourne vers quelque chose de particulier... les vampires. tous les autres seront préservés et choyés par les mains sanglantes de na rae, jusqu'à pouvoir s'épanouir. pourtant solitaire et habituée à marcher seule, elle ne refuse jamais de tendre la main, dégoûtée par les injustices et la douleur du monde. seulement voilà, sa bipolarité pousse les autres à la laisse sur le bord du chemin, sa fragilité cachées proche du suicide en effraie certains tandis que sa difficulté à s'attacher en repousse d'autres. attirée depuis longtemps dans les méandres de l'univers, intellectuelle au bord du gouffre, anarchiste avec un pied dans la tombe, coeur prêt à se briser, elle marche dans un équilibre incertain, sur le point de tomber en récitant du musset, mais que je meure, entendez-vous, je ne mourrai pas silencieux comme tant d'autres.

사람의 about the vampires click clack bang bang we in the murda bizness. je sais pourtant qu'il leur reste des sentiments, qu'ils sont capables de souffrir comme tout le monde souffre ici. mais ils ont tué mon frère, ils ont tué mon jumeau, ils ont tué mon autre moitié. il voulait faire de lui un esclave, il ne s'en est pas sorti. il n'est plus là et il me faut un coupable. j'ai déjà brûlé une partie de la maison, j'ai foutu ma vie en l'air. il faut que quelqu'un paye, inévitablement. j'ai lutté, j'ai voulu me retenir, mais c'est impossible. c'est sur eux que ça tombe, c'est logique : les vampires sont mon cauchemar, et mon cauchemar est réel. alors je les extermine. mais en beauté, s'il vous plait. il est rare que je me salisse les mains ; en revanche je ramasse les infos et je décide qui n'a plus le droit de vivre, je donne des noms de victimes à mon groupe. mais je fais attention. on ne tue pas les innocents. car oui, chez les vampires aussi il y a des innocents, je ne suis pas dupe. les végétariens sont protégés, avec moi. certains autres sont préservés, quand je décèle en eux une once de justice. mais pas de pitié avec les ordres. ils doivent mourir, et la violence doit mourir avec eux.

1 Créature d’un jour qui t’agite une heure, de quoi viens-tu te plaindre et qui te fait gémir ? Ton âme t’inquiète, et tu crois qu’elle pleure : « Ton âme est immortelle et tes pleurs vont tarir. » ce qui revient dans toutes les histoires, ce que l'on observe dans toutes les vies, c'est cette source de douleur intarissable, le départ de tout, l'envie de se foutre en l'air : la famille. trop de gens qu'on doit faire semblant d'aimer, tant d'hypocrisie dans la même pièce, c'est affreux ; et puis avec ça, il faut s'écraser pour qu'ils puissent briller, supporter leurs caprices, croire que ça ira pour qu'ils nous piétinent. attachement soudain et inconditionnel, toutes ces conneries finissent toujours bien vite par terre. pour moi au moins, le problème est réglé : je n'ai pas de famille. oh, ne commencez pas à me voir comme la pauvre petite orpheline de service, élevée toute seule et rejetée par ses camarades à l'orphelinat. pour moi c'est plus simple : il n'y a pas d'orphelinat et encore moins de camarades. parce que voilà, sur les papiers, j'ai une famille. mais sur les papiers seulement. ils n'étaient pas méchants avec moi, mais ils n'étaient pas gentils non plus ; chez eux l'indifférence faisait rage. l'ambiance était glauque à souhait, on me disait des trucs clairement idiots comme prends soin de tes veines au lieu de me souhaiter bonne nuit. sérieusement, j'ai jamais pu comprendre ça. déjà parce qu'on ne peut pas prendre soin de ses veines, ensuite parce que je n'ai pas l'intention de laisser un de ses connards y planter ses crocs. dans la famille, les vampires sont la seule chose qui importe. il faut vivre pour eux, penser pour eux, tout faire pour eux. marcher tout en sachant que vous allez finir sous leurs dents et probablement aussi dans leur lit. depuis que je suis gamine, c'est ça qu'on me dit. rien d'autre. quand je me blessais, enfant, je n'avais droit à aucun réconfort, juste de remontrances parce que je devais faire plus attention, ne surtout pas m'abîmer. m'abîmer. comme on pourrait abîmer un objet lambda, une table, une chaise, un tapis. tout au plus, certains jours, j'avais l'impression d'être hissée au rang d'animal d'élevage. mais jamais personne n'a considéré mes sentiments ou mes envies. il n'y a plus d'humanité ici. le mot en lui-même ne veut plus rien dire, n'a plus aucune signification. je ne sais pas si toutes les familles d'aueus sanguis sont ainsi, mais les gens qui me servaient de parents biologiques étaient absolument terribles. à dix ans j'avais déjà envie de m'amocher le plus possible, un peu pour les contredire, beaucoup pour hurler que je voulais de l'aide. ça m'a rendue accro à l'adrénaline, ça m'a rendue dingue. se lever en se demandant à qui on appartiendra bientôt, il n'y a rien de pire. prier pour que le type soit doux, et puis pour qu'on puisse servir à autre chose qu'un frigo de remplacement, se dire que putain, c'est comme une forme de prostitution, je suis pas consentante, c'est dégueulasse. parce que je ne suis pas une traînée, et je n'en serais jamais une. 2 Tu te sens le cœur pris d’un caprice de femme et tu dis qu’il se brise à force de souffrir. Tu demandes à Dieu de soulager ton âme : « Ton âme est immortelle et ton cœur va guérir ! » et donc, j'ai viré anarchiste. je veux dire, sérieusement anarchiste. d'une façon étrange. dans ma chambre tout est ordonné, chez moi tout est ordonné, dans ma tête c'est plus ou moins clair également, la majorité du temps. l'ordre dans l'anarchie, ça vous parait tordu ? pourtant non, ça ne l'est pas. le monde idéal, l'utopie suprême, c'est ceci : un endroit où chacun serait suffisamment autonome pour se gérer seul, sans chef avide de pouvoir avec les esclaves en bas, et suffisamment moral pour agir bien, travailler comme un dingue pour mettre des choses en place, tendre la main pour que les gens ne crèvent plus dans la rue. faut s'unir, faut s'aider, l'injustice ne rime plus à rien, ouvrez les yeux. je veux le chaos, mais le chaos calme, celui qui libère de toutes les entraves, l'accès à la liberté. c'est comme ça que je les ai croisés, eux. mon présent, mon avenir, ma nouvelle famille, la vraie. rebels. ce nom vous fait tressaillir ? pourtant il est votre planche de salut, humains, il est la voix qui mettra tout le monde sur un pied d'égalité. certes, on fume les vampires. mais je protège les végétariens, en ce qui me concerne. je ne suis pas devenue un monstre. pas encore, tout du moins. bien sur, mon entrée chez les rebels a posé pas mal de problèmes. je ne l'ai jamais dit à qui que ce soit, me contentant d'agir dans l'ombre, mais le changement se ressentait, émanait de moi sans que je ne puisse le cacher. pour tenter de me ramener dans le droit chemin, mon père m'a nommée gérante de son bar, le perséphone. tentative ultime pour me voir entrer dans les rangs, accepter ce qu'il voulait faire de moi, me manipuler correctement. je lui ai dit qu'il pouvait aller se faire foutre, parce qu'il ne m'avait pas adressé la parole depuis exactement trois mois, deux jours et dix heures, alors qu'on vivait toujours dans la même maison. 3 Le regret d’un instant te trouble et te dévore, tu dis que le passé te voile l’avenir ; ne te plains pas d’hier, laisse venir l’aurore : « Ton âme est immortelle et le temps va s’enfuir ! » mais voilà, je me suis quand-même retrouvée avec le perséphone sur les bras. parce qu'on me l'a demandé. hanhae me l'a demandé, plus précisément. je ne crois pas avoir déjà parlé de lui. et c'est normal, parce qu'il est une plaie ouverte. lui et moi, on se connait depuis toujours. depuis le ventre de notre mère, plus précisément. la barrière qui protège de l'auto-destruction, c'est lui. alors quand il m'a dit « tu devrais accepter, ça rendrait la situation moins tendue » j'ai simplement dit ok. et le perséphone est devenu mon endroit. géré d'une main de fer, la mienne. aucun débordement, jamais. anonymat total. sauf pour moi, qui retient tous les noms de tous les clients, qui fréquente qui, défilé de gens à longueur de temps, vampires imbus d'eux-mêmes pour lesquels je fantasme des morts en tous genres sans rien laisser transparaître. j'aime le perséphone, maintenant. mais la situation ne s'est jamais arrangée, parce que mon frère est mort. il n'est jamais rentré, je me suis inquiétée. j'ai interrogé les parents qui m'ont regardé de leurs yeux froids. « Il est mort ». voilà, c'est tout, rien d'autre. pas une parole de réconfort, pas une main posée sur l'épaule, pas de compassion dans le regard. je me suis contentée de balancer « ok, c'est ok, c'est pas important, je vois pas où est le problème », le tout d'une voix douce, avec un petit sourire résigné et aucune larme. puis j'ai fait mon sac, avec presque rien dedans, parce que je ne voulais rien emmener de cet endroit de malheur, j'ai chopé des liasses de billets que j'ai fourrées dans ma poche, puis j'ai acheté un bidon d'essence et boom, allumette. j'ai jamais revu personne depuis, mais je sais qu'ils ne sont pas morts. ils ne m'en veulent pas, pour toujours indifférents. ils ne m'ont jamais recontactée, même pas par le biais du perséphone. voilà, de nouveau la solitude frappe à ma porte. 4 Ton corps est abattu du mal de ta pensée, tu sens ton front peser et les genoux fléchir ; tombe, agenouille-toi, créature insensée : « Ton âme est immortelle et la mort va venir ! » j'ai d'immenses chaines dans les tiroirs de mon nouvel appartement, de l'argent pur. tout est miteux ici, à part ces instruments de mort. je vis dans presque rien, et de presque rien. mais je suis mieux là que sous les dures mains d'un vampire. plutôt crever que de devenir calice. chez les rebels, je suis montée en grade. quand un level 3 meure, le business s'enclenche et j'ai le droit de me servir un peu de bloody steam. je ne sais pas pourquoi je fais ça, je crois que je perds pied. je crois que plus rien n'a d'importance. hanhae est mort en devenant calice ; à ce qu'il parait, il n'a pas survécu à toute cette douleur qu'il faut traverser, cette douleur que je ne ressentirai jamais, jamais, jamais. je suis fière d'être arrivée là où je suis, fière de la femme que je suis devenue, fière de pouvoir aider tant en sachant me protéger. mais j'ai toujours envie de sauter du haut d'un immeuble. je me dis qu'il ne faut pas, qu'il reste l'équilibre du monde à rétablir, avec les autres rebels et tout ceux qui voudront nous aider. mais mon équilibre personnel, lui, je ne sais pas où il est passé. na rae, t'es en train de sombrer. chez moi maintenant, il y a de l'argent partout, je passe mon temps à m’entraîner comme une forcenée, machine de mort infoutue de s'arrêter, je ne sais plus d'où je tire toute cette haine mais une chose est sûre, elle est plus présente que jamais. j'ai l'impression qu'elle me bouffe et quand je m'en rends compte je me reprends, je suis pacifiste dans l'âme, je ne veux pas perdre le dernier point qui me raccroche à la vie. j'ai soif de justice, soif d'égalité, soif de tout ce qui n'existe plus dans ce monde, et pourtant je divague, je divague, je divague. Je me suis fait à mon métier. Le vice a été pour moi un vêtement ; maintenant il est collé à ma peau. toujours musset. toujours les livres. toujours le papier et l'encre. bientôt ça ne suffira plus à me retenir. tu as pris, dans un but sublime, une route hideuse, et tu crois que tout ressemble à ce que tu as vu. 5 Tes os dans le cercueil vont tomber en poussière, ta mémoire, ton nom, ta gloire vont périr, mais non pas ton Amour, si ton Amour t’es chère : ton âme est immortelle et va s’en souvenir. » je n'ai plus rien à dire. passez votre chemin. laissez-moi. je m'en sors très bien, je parviens à rester debout. je tends la main, personne ne me tend jamais la sienne. pitié, sauvez-moi. que quelqu'un m'entende, s'il vous plait. sortez-moi de là, sortez-moi d'ici, je veux apprendre à sourire. il faut qu'on m'aide. maintenant il faut qu'on m'aide.

Code:

[*]<pr>wang fei fei (miss a)</pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u199]im na rae[/url]

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