Maeng Hwan Su ; terminé !

Bonjour mon nom est Maeng Hwan Su, je suis un jeune homme de 24 ans d'origine coréenne. Je fais partie des Humain, Aureus Sanguis et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis massothérapeute et informateur.  Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les hommes


   

qualités    intelligent    fonceur    doux   sensible

défauts    méfiant    moqueur    rancunier   dissimulateur

Hwan Su est une personnalité complexe qui fut surtout forgée par l’enfance particulière qu’il vécu, sous la responsabilité d’une mère calice vouant un culte sans borne aux vampires. Quelques uns de ses traits sautent un peu au visage dès qu’on pose le regard sur lui et le premier, c’est sans contredit sa féminité, peut-être un peu étrange pour un homme. Surtout un homme qui s’assume en tant que tel et ne prétend pas être une femme prise dans un corps qui ne lui convient pas. Non, rien de tel. Rien qu’un jeune homme qui cultive un look totalement différent de ses semblables, mais aussi une façon de penser et de se comporter qui n’a bien souvent rien à voir. Ongles parfaitement manucurés, maintient de princesse, démarche légèrement chaloupée et tenues qui mettent en valeur toute son attitude, Hwan Su n’a pas honte de ce qu’il est. Si les gens n’aiment pas, ils n’ont tout simplement qu’à détourner le regard, ce qui règle le problème vite fait, bien fait. De toute façon, on ne peut pas avoir une telle philosophie de vie sans s’assumer entièrement, vu le regard de plusieurs personnes. Il arrive souvent qu’il soit considéré comme une femme et ça l’amuse plus qu’autre chose même s’il n’en fait jamais de grand mystère.

Il possède de fait toute la douceur que l’ont accorde souvent aux femmes maternelles. Ce qui n’est pas plus mal sachant qu’il peut aussi avoir un sale caractère ! Mais, généralement, il ne le sort que lorsque la personne en face de lui le mérite vraiment. Autrement, il est tout désigné pour être l’épaule sur laquelle on pleure, sachant réconforter et user de mots qui rassureront. Toutefois, il faudra d’abord avoir toute sa confiance, ce qui n’est pas gagné d’avance, bien au contraire. Hwan Su est d’un naturel très méfiant, à cause de ce passé dont il ne parle jamais et sur lequel il a bien du mal à se confier, honteux. Ce n’est pas une méfiance maladive, mais elle plane toujours un peu au-dessus de ses nouvelles rencontres, y donnant parfois des allures de malaise légèrement dérangeantes. De fait, à première vue, Hwan Su peut sembler froid. Ce n’est néanmoins pas vraiment le cas ; il se demande seulement s’il peut vous faire confiance ou non. Les vampires rôdent, vous savez…

Toutefois, il sera réellement froid et moqueur s’il nourri une rancune quelconque envers qui que ce soit… et ça arrive dès qu’il a une bonne raison de vous en vouloir. Rancunier de nature, Hwan Su n’oublie pas facilement. Et même lorsqu’il pardonne, il se souvient toujours et vous le rappellera d’une façon ou d’une autre. Finalement, peut-être que le pardon n’est pas vraiment à sa mesure, mais il n’en a un peu rien à faire pour être franc. Indépendant, il vous dira que les gens qui le blessent n’ont tout simplement pas de place dans sa vie. Ça ne veut pas dire que perdre un ami ne fait pas mal, ou pire, un amoureux, mais il faut ce qu’il faut pour être heureux. Fonceur ? Incontestablement. Hwan Su sait ce qu’il veut depuis très longtemps et sait comment l’obtenir. Il n’est pas le genre d’homme à croire que la fin justifie tous les moyens, ayant malgré tout plus d’intégrité que ça, mais il peut concilier ses valeurs et ses envies assez facilement.

Que les gens croient qu’il est une femme, limite qu’ils l’insultent sur le sujet ne touche guère Hwan Su, bien que forcément, les insultes sont toujours un minimum blessantes. Toutefois, ce qui le met réellement hors de lui, c’est qu’on le considère comme une potiche blonde bonne à rester dans la cuisine. Ce genre de cliché débile le rend complètement fou, alors gare à vous ! Et au contraire, il est très intelligent et s’il n’étale pas sa science et qu’il n’a peut-être pas les études les plus prisées au monde, il a toutefois une bonne culture. Hwan Su est incontestablement un jeune homme entier.

사람의 about the vampires Les vampires… Leur présence suit Hwan Su depuis son plus jeune âge et ce, pas nécessairement de son plein gré. De générations en générations dans sa famille et ce, depuis bien plus longtemps qu’il ne le faut pour ne plus s’en souvenir (ou du moins, ne plus désirer s’en rappeler), tous les membres sont devenus calices d’une façon ou d’une autre. Hwan Su est né avec ce concept dans la peau. Élevé par sa mère seule, n’ayant jamais connu son père, il sait quels ravages une adoration sans borne peu faire. Cette dernière avait une fascination incroyable pour le vampire auquel elle était liée et croyait que la destinée d’un calice était la plus noble qu’il soit. Toutefois, Hwan Su déchanta vite pour sa part lorsque dès ses douze ans, elle voulu le « vendre » à un de ces suceurs de sang. Le gamin qu’il était alors fugua. Dès lors, il se promit de ne jamais devenir calice. Toutefois, étonnamment, il est informateur pour le compte de vampires qui sont prêts à payer cher. Il s’infiltre et récupère des informations importantes sur les rebelles humains. Après tout, ne dit-on pas que l’on doit rester près de ses amis, mais encore plus près de ses ennemis ? Hwan Su garde un œil sur l’évolution des plans vampiriques à sa façon et essaie de ne jamais franchir la ligne entre professionnalisme et intimité. On ne sait jamais quand ces bêtes peuvent se montrer violentes et possessives… Hwan Su n'a aucune envie de rébellion contre les vampires. Toutefois, il préservera sa liberté à tout prix.

1 « Allons, mon amour. », murmure doucement la femme, son sourire étant tout aussi doux que son regard fou. « Ne pleure pas comme ça. C’est un grand honneur. Cet homme est très vieux et très sage. Il aurait pu choisir n’importe qui d’autre, mais c’est toi qu’il veut. » Avec la tendresse des mères pour leur progéniture, la femme essuie les larmes qui baignent les joues de son tout petit. À douze ans, Hwan Su était déjà grand, élancé et possédait des traits de jeune adolescente qui avaient attiré l’attention d’un vampire ancien et noble qui venait souvent là où ils habitaient. On ne pouvait pas vraiment dire chez eux… car c’était davantage chez le vampire qui avait fait de sa mère son calice. Ils vivaient dans une aile réservée, étaient bien traités et sa mère se plaisait à cette vie. Mais, il n’en restait pas moins que le petit garçon ne s’était jamais vraiment senti comme chez lui et ça, c’était un manque important dans son développement, bien qu’à l’époque il ne voyait pas les choses exactement de cette façon. Il faut parfois beaucoup de recul pour comprendre ce qu’une situation qu’on a toujours connu a de malsain et celle-ci était indéniablement la pire. Celle-ci… et celle qui s’en venait. Ce vampire qu’il voyait depuis sa plus tendre enfance sans jamais s’en approché avait finalement désiré le voir de plus près. Après un entretien très court pendant lequel il avait essayé de toute ses forces d’être le plus poli possible malgré son effroi, Hwan Su était ressorti les jambes tremblantes, remerciant le ciel avec toute sa naïveté enfantine que ce moment soit terminé pour de bon. Mais peu de temps après, une demande singulière fut faite à sa mère : ce vampire voulait Hwan Su. Une mère normalement constituée aurait vivement refusé, sachant exactement de quoi il en retournait. Mais pas la sienne, une fanatique du premier ordre. Alors elle le préparait avec assiduité. Le lendemain, il allait passer les quatre jours rituels avec « son » vampire. Et le petit garçon était mort de peur et, étonnamment, d’un tout nouveau sentiment qu’il n’avait jusque là jamais ressenti : une rage meurtrière. Sa mère lui sourit, mais son regard lui renvoie un froid mordant qui fait reculer la femme d’un pas ou deux, sous la surprise et peut-être même la peur. Elle revient toutefois rapidement à la charge, le serrant tendrement contre elle, comme pour se prouver qu’elle était une bonne mère. Ce qui ne changeait strictement rien… « Dans quatre jours, ce sera déjà terminé. Dans à peine une semaine, tu auras oublié. Tu seras plus fort. Et tu garderas ta beauté toute ta vie. », assure doucement la femme tout en caressant ce petit visage humide de larmes. « Je t’ai déjà dit à quel point tu étais magnifique, mon amour ? » « Oui. Et lui aussi, le sait. C’est tout ce qu’il veut. », répond Hwan Su avec une hargne qu'il ne se connaissait pas. Ce sont les dernières paroles qu’il avait prononcé à sa mère. Elle le vendait à un vieil homme immoral, voilà ce qu’elle faisait. Elle ne l’aimait pas… Elle préférait de loin ces bêtes sanguinaires. 2 Les poumons en feu, le dos ruisselant de sueur, le petit garçon courait à en perdre haleine. Il n’y avait pas une seule seconde à perdre. Il devait fuir le plus loin possible de ces gens, de cette vie. Il était tard, près d’une heure du matin et pourtant, il avait réussi à s’échapper de sa prison dorée. Le lendemain matin, sa mère l’échangeait contre un peu de tendresse vampirique… et il n’en était pas question. Alors, il avait pris la décision la plus difficile de toute sa vie. Celle qui lui sauverait la peau. Il avait pris un sac pendant que sa mère était avec son vampire et l’avait empli de quelques morceaux de vêtements, d’un peu d’argent qu’il lui avait volé et de quelques petites choses qui lui tenaient à cœur. Puis, il avait caché le dit sac sous le lit et avait sagement attendu que tout le monde dorme pour prendre ses jambes à son coup. Le plus difficile, ça avait été d’être assez furtif pour que les vampires ne le remarquent pas… Mais, on ne soupçonnait pas une seule seconde que le si doux et si gentil petit Hwan Su puisse se révéler aussi téméraire. De fait, on n’en fit probablement pas de cas pour cette raison. Grave erreur… Il venait tout juste de s’arrêter dans un métro, le cœur battant la chamade, cherchant du regard le tableau indicateur. Mais pour aller où ? Il n’était jamais sorti de ce grand manoir. On lui faisait même les cours là. Il avait le vertige rien qu’à songer comment prendre le métro. Pourtant, Hwan Su prouve qu’il ne manque pas de réserves. Il réussi à prendre un billet après maints essais et l’aide d’une gentille dame, puis se glisse dans un wagon vide. Ou presque. Un homme était posé dans le fond. S’approche. Et Hwan Su n’hésite pas, sortant un couteau pour le menacer. « Si vous approchez… », murmure lentement le pré-adolescent, la voix grondante. L’autre l’observe peut-être pendant tout le trajet, mais ne quitte plus son siège. Voilà comme on apprend la dure loi de la jungle. Mais cette soirée-là, Hwan Su avait bel et bien réussi à s’éclipser. Il se sauva jusqu’à l’autre bout de la ville, dans un commissariat. Les flics crurent qu’il s’était échappé d’une secte. Il avait feint l’amnésie partielle sous le choc, ce qui était bien passé et finalement, il avait été envoyé dans un foyer d’accueil charmant. Oui… parfois, il faut faire des sacrifices. Et parfois, même si on aime énormément, il faut se détacher de certaines personnes. Comme sa mère. Ce fut le plus difficile, mais Hwan Su sait que sa vie aurait été infernale s’il n’avait pas pris la bonne décision. S’en veut-il ? Oui, parfois. Mais tout au fond de lui, il sait qu’il s’est comporté comme il le devait. 3 Hwan Su dépose un baiser sur la joue de sa mère d’adoption, clés de voiture en mains. Un sourire étire les lèvres de la vieille femme alors qu’elle se retient de pleurer avec peine. Hwan Su lui répond de la même façon, tout en venant la serrer avec douceur et tendresse contre lui. Il était dans cette famille depuis ses douze ans et aussi invraisemblable que cela puisse paraître, le couple avait décidé de l’adopter. Le courant était si bien passé entre eux et c’était toujours le cas. Hwan Su s’était fait une vraie famille, cette fois, en dehors de toutes ces bizarreries dont il ne leur avait jamais parlé. Ici, pas de conversations sur les vampires. Pas d’espoirs de le voir devenir calice. Oh, il savait que sa mère et son père d’adoption s’étaient parfois douté de quelque chose en voyant un jeune vampire ou deux un peu trop tourner autour de lui, mais rien qui ne les ait poussé non plus à l’interroger. Ce n’était pas important pour eux ou du moins, c’est le message que Hwan Su avait capté. Et là… eh bien là, il s’apprêtait un peu à les « abandonner ». C’est-à-dire qu’il allait aménager dans son premier appartement et commencer une formation pour devenir massothérapeute. C’était la folie furieuse dans la maison car sa mère avait voulu faire son trousseau de façon toute méthodique ! Et à présent, la poussière retombait. C’était le grand jour. « Sois prudent. Verrouille toujours bien les portes. Fais-toi trois repas équilibrés par jour. Appelle si tu as besoin de quoi que ce soit. Viens nous voir souvent. », commence à énumérer la vieille dame. Son mari pose une main sur son épaule pour l’arrêter un peu et ils s’échangent un sourire tendre. Leur amour avait été une bénédiction pour Hwan Su. « Pardon, pardon. Mais mon petit garçon s’en va…! » Hwan Su rit doucement tout en revenant serrer sa mère dans ses bras. Il fait un petit clin d’œil à son père. L’homme vient à son tour chercher un peu de tendresse toute paternelle avant d’étonnamment l’entraîner à l’écart. Et lorsqu’ils sont loin des oreilles indiscrètes, il murmure tout près de celles de son fils adoptif : « Tiens-toi loin des vampires, mon garçon. Je ne leur fais pas confiance et je souhaite une toute autre vie pour toi… » Cette fois, Hwan Su ne peut retenir ses larmes. Ses parents n’étaient peut-être pas ceux qui l’avaient conçu, ni même vu grandir, mais ils étaient indéniablement faits pour lui. Ils étaient, à ses yeux, ses parents biologiques, voilà tout… 4 « Ça fait… urgh ! Ça fait un peu mal là, Hwannie ! », s’exclame finalement le jeune homme tout en se tordant un peu sur la table de massage. « Tu veux me rendre paraplégique, avoue ! » « Oh mais arrête de te plaindre, Tae Sun ! J’essaie juste de faire comme dans le bouquin ! », réplique Hwan Su, furibond, tout en continuant de maltraiter son ami. « T’étais partant pour une séance de massage gratuite, alors endure ! » « Mais t’es sûr que t’es pas en train de lire un livre sur la torture médiévale ?! » Ah… les premiers cours de massage. Disons que ce n’était pas complètement au point ! Hwan Su s’en souvient comme si c’était hier et malgré quelques amis démontés, c’était une belle époque. Il avait vite pris ses marques dans ses classes, bien qu’essentiellement composées de filles. Après tout, on pouvait admettre qu’il se fondait bien dans la masse, sûrement… De nombreuses fois, les professeurs furent interloqués en le voyant répondre à l’appel d’un prénom masculin, mais ça ne durait jamais vraiment longtemps et au final, tout le monde s’en fichait. Il était tombé sur la classe rêvée et s’y était fait de nombreux amis. À cette époque, il n’avait que peu de temps pour lui, cumulant deux petits emplois en même temps pour subvenir à ses besoins. Il travaillait dans un petit café les jours de congé et dans un night club en soirée. C’est dans ce night club qu’il aborda le monde vampirique d’une toute autre façon et commença à échanger informations contre argent. Rapidement, le boulot dans le café ne fut plus d’aucune utilité. Il se faufilait parfois, tendait l’oreille et vendait ses renseignements au plus offrant. Ce n’est pas pour autant qu’il abandonna la massothérapie, parce que lorsqu’on bosse pour des vampires, il vaut toujours mieux avoir un plan B. Mais il est vrai que maintenant, c’est sa principale source de revenu… 5 Assis dans un fauteuil luxueux, Hwan Su observe avec un peu d’intérêt et beaucoup de méfiance le vampire qui lui tournait présentement le dos, posé devant un agréable feu de foyer. Il était comme un poisson dans l’eau avec ces sales bêtes et pourtant, il ne baissait jamais ses gardes. Téméraire, mais pas complètement idiot non plus… il ne fallait pas le prendre pour l’imbécile qu’il n’était pas, surtout. « Alors, une attaque se prépare ? », demande finalement le vampire après un long moment de silence désagréable. « C’est ce que j’ai entendu dire. Mais vous savez ce que le monde des informations est… », murmure lentement Hwan Su, boudant résolument le verre qu’il tenait pourtant encore à la main. « Je sais toutefois que ce n’est pas une fausse information mise en circulation et ce, de source sûre. » Et il ne se trompait jamais. La guerre grondait à nouveau, pas vrai ? Un fin sourire étire finalement les lèvres de Hwan Su alors qu’il se relève gracieusement, posant la coupe sur une petite table d’appoint près du fauteuil. Il s’approche du vampire, l’observant alors que ce dernier se tourne sans se presser vers lui. Était-ce de la curiosité qui brillait dans le regard de cette vieille branche ? Oui, quelque chose du genre… « Je ne te comprendrai jamais, Hwan Su. », murmure lentement le vampire. « Tu n’aime pas les vampires et pourtant, tu leur offres ton aide. Joues-tu avec moi ? » Hwan Su a un rire chantant, mais bref. Il secoue lentement la tête de gauche à droite. Vrai… ce vampire désirait le faire siens. Mais, c’était peine perdue. Il ne vendrait pas son âme. Pas même au plus offrant. D’ailleurs, le plus offrant, c’était l’homme en face de lui, pour le moment. « Je n’offre mon aide à personne, mais mes services. Lorsque tu comprendras la subtilité qui en découle, tu sauras peut-être pourquoi. », murmure doucement Hwan Su avant de finalement tourner les talons. « J’ai à faire. Bonne soirée, Jiang Li. » Et sur ce, il laisse derrière lui le Chinois, déjà prêt à retourner à la chasse aux informations…

Code:

[*]<pr>Choi Min Ki (Ren) [NU'EST] </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u143]Maeng Hwan Su[/url]

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