Le hasard d'une relation non-désiré...[feat Kiki]

Le soleil s’était couché depuis un moment, laissant place aux ténèbres de la nuit. Accoudé à la véranda ouverte sur le magnifique jardin, je levais mes yeux au ciel, admirant le clair de lune, ne pouvant retenir un sourire orner mes lèvres devant cette beauté divine. Un soupir m’échappe, la nuit née trop vite, les jours meurs trop vite, un siècle sera passé et je ne verrais rien passer. Tout ce que je connais mourra bien avant moi, me laissant sans espoir de pouvoir revenir en arrière. Les humains, petites créatures dont la vie éphémère n’est pas toujours utilisée à bon  escient, détruite, brisée, une vie ne vaut pas toujours la peine d’être vécu. N’ayez craintes, je n’ai pas toujours ce genre de pensée, mais si vous aviez vécus ce que j’ai traversé en tant que calice, il ne fait aucun doute que vous me donneriez raison.

Cependant, la roue du destin tourne et les souffrances prennent fins, mais les démons du passé, eux, restent encrés au plus profond de notre cœur. Un soupire à fendre l’âme sort de mes lèvres, j’aurais aimé naître avec le don de pouvoir lire dans l’avenir, cela m’aurait été d’une grande utilité, malheureusement, il se trouve que cela existe uniquement dans les dessins animés ou les films.

Sentant un coup de langue sur ma main, je baisse les yeux vers l’un des chiens de mon père. Tch ! Saleté de bestiole ! J’arque un sourcil lorsque je voie sa queue remuer « Tu me bave dessus et en plus t’es content ? Tsss… » Les cleps de mon paternel vampirique sont gentils, mais ils bavent n’importe où et sur n’importe qui et ça, c’est vraiment chiant ! En parlant de mon paternel, il m’a abandonné dans le salon pendant qu’il travaille dans son bureau avec pour ordre de rester sage. Je suis toujours sage pourtant…ou pas. Enfin bref, il ne veut pas me laisser seul dans la résidence et j’avoue que je ne vais pas m’en plaindre, encore trop peu rassuré pour accepter de rester à la maison sans lui.

Pour en revenir au destin, il nous joue parfois de sales tours même lorsqu’il a décidé de nous lâcher la grappe. Un calice nom de dieu ! J’ai un calice…que je n’ai jamais voulu, soit disant passant, il se nomme Ki Seol et notre rencontre se passa dans une ruelle. Tout à fait charmant pour un premier face à face ! Ce n’était pas prévu, faire de lui mon calice n’a jamais fait partie de mon programme, car ayant était un garde-manger vampirique, je sais à quel point ces humains peuvent souffrir. Et parce que mon passé me hante jour et nuit, je refuse de prendre le risque de faire subir la même chose que l’on m’a fait enduré. Pour ces raisons, je m’éloigne de lui pour le protéger et me rapproche par besoin d’être à ses côtés, sans vraiment comprendre pourquoi mon cœur me fait si mal quand je suis loin de lui et pourquoi mes sourires francs laissent place à une froideur presque inhumaine quand je suis près de lui.

Cette nuit-là resteras à jamais gravée dans ma mémoire, cette nuit ou j’ai dérapé et failli le vider de son sang. Mon père n’était pas bien loin et si mon calice est toujours en vie, c’est entièrement grâce à lui. Mes larmes ne pouvaient s’arrêter lorsqu’il fut entre la vie et la mort et je me suis tenu à ses côtés pendant toute sa convalescence, tenant sa main, comme si ce geste allait empêcher la mort de me l’arracher de force. A son réveil, je l’ai fait mien et c’est à cause de cela que je me rends compte à présent que je le veux uniquement pour moi, chose que je refuse d’avouer et qu’il a compris semble-t-il. Depuis, il me lance des piques et ne se gêne pas pour me faire des réflexions sur notre relation que je rends « bancale ». Un bruit m’arrache brusquement de mes pensées, me faisant sursauter. Faisant taire les chiens qui s’étaient mis à aboyer, je me dirige vers l’entrée en grognant, l’ouvrant à la volé « qu’est-ce que tu fous ici ?! », mon regard devint froid et mon corps tendu, je ne m’étais pas préparé à l’accueillir ce soir.

Ses lèvres, un goût, une chaleur unique et exquise. Douces tel un pétale de rose, tiède comme le sable fin un beau jour d’été, elles sont inégalables par leurs beautés et leurs don de me rendre fou. Electrisantes et délicates, elles créées un cocktail explosif de sensations paradoxales. Elles m’avaient terriblement manqué pendant ces deux semaines ou il avait cru bon de ne pas passer me voir. Non seulement ses lèvres mais aussi son odeur, son visage, ses regards, je crois devenir peu à peu dépendant de sa présence, si ce n’est pas déjà le cas. Des retrouvailles auxquels je n’avais pas songé, espéré, pensant qu’il m’aurait laissé le choix du premier pas ou qu’il aurait attendu que la mort vienne le chercher. Un seul détail vint briser ce moment ô combien agréable, une odeur imprégné sur sa peau, une sorte de présence envahissante, une odeur de vampire autre que la mienne. Jaloux et humilié. Jaloux de savoir qu’un autre que moi, ai pu poser ses mains sur ce qui m’appartient. Humilié de voir que je ne suis pas le centre de toute son attention.

Il me repousse, brisant le contact de nos lèvres unis pendant quelques secondes qui m’ont parus une éternité, rentrant dans ma demeure. Essuyant rageusement mes lèvres, je le maudissais intérieurement pour sa trahison  « je t’en prie, fait comme chez toi »Un ton ironique, lui faisant comprendre par le biais de cette phrase pseudo-polie qu’il devait attendre que je l’invite pour se permettre d’entrer, aussi et surtout, que je lui en voulais.

« Bonsoir, Du Hwan ! »

Je ne peu contenir un soupir d’exaspération sortir de l’antre de mes lèvres et referme la porte dans un claquement sec « taie-toi ! Mon père travail, ne le dérange pas avec tes marques de politesses stupides et inutiles ! » Il se tourne par la suite vers moi sans se départir de son sourire moqueur, presqu’insolent. Suis-je donc trop faible pour obtenir de mon propre calice le respect qu’il me devrait ? Mon maître m’a fait subir milles et unes tortures pour de simples regards mauvais et lui, Ki Seol, inconscient du danger que je pourrais représenter, agit comme bon lui semble sans se soucier de se que je peux ressentir.

« Je t’ai manqué… Je le sais. » S’est-il vraiment soucié de mes pensées ? J’en doute fortement et cela me procure une légère douleur à la poitrine que je tente d’ignorer sans trop de mal, l’esprit englouti par ma soudaine colère et mon ressentiment à l’égard de ce que je pensais tenir pour acquis « Pour ton information, tu as dû halluciner car non, tu ne m’a pas manqué. Je me portais parfaitement bien avant que tu arrive et aussi, je te prierais à l’avenir de prévenir quand tu souhaite venir chez moi, sale petit squatteur ! » Ces paroles servant uniquement à blesser, n’étaient bien entendu que mensonge. Son corps contre le mien m’a manqué, ses lèvres contre ma peau, ses baisers emplis de tendresse, ses gestes de sensualité. Passer deux semaines sans lui fut un enfer, chaque jours et chaque nuits à me demander s’il finira par retomber dans mes bras, m’ont empêché de trouver un repos dont j’avais grandement besoin. Las et fatiguais, je ressentais peu à peu le manque physique de son absence, me rendant irritable, bien plus que d’accoutumé.

Tu es cruel Yang Ki Seol et tu le sais, souhaitais-tu me punir car je suis un mauvais maître ? Soit, je te le conçois, je n’égal pas les meilleurs mais tu es un piètre calice. Abandonné, tu m’as abandonné. Je te veux. Je te désire. Trop, trop. Beaucoup trop, et tu me le refuse car je ne suis pas près à te céder corps et âme. J’ai besoin de toi, c’est indéniable, incontestable, il serait stupide de déclarer le contraire, je ne veux pas mentir, je ne veux pas te mentir. Et pourtant, t’avouer la vérité est une chose non envisageable car par fierté, je refuse de t’offrir la possibilité de croire que tu possède un quelconque pouvoir sur ma personne.

Et c’est pour toutes ses raisons que je souhaite savoir pourquoi tu es revenu à moi, me comprends-tu ?  « Je suis venu te nourrir et me garder en vie, Babo. » Ses paroles me font baisser les yeux « Pourquoi que maintenant… » Une pensé sans rancune, seulement triste, amer, espérant tout de même que, trop occupé à caresser Vick et Peach, il n’y accorde aucune importance. « J’ai déjà mangé » encore un mensonge. Je n’avais, certes, pas attendu qu’il daigne me faire honneur de sa présence pour me nourrir, cela dit, je n’avais pas encore mangé ce soir et le manque de sang commençais à se faire sentir. « Tu crois quand même pas que je vais boire ton sang, non ? » Me dirigeant vers la pièce voisine d’un pas assuré, je ne savais plus ce que je devais penser, mais une chose était sûr, je ne prendrais plus de son liquide vitale « Un calice n’a pas forcément besoin de se faire sucer le sang par son maître pour rester en vie, rester ensemble quelques temps suffis à sa survie. Tu es venu ici, tu survivras, alors tu peux à présent repartir. » Je parlais sans vraiment savoir si ce que je disais été faux ou non, mais je ne voulais plus de ce corps souillé par un autre, en tout cas pas pour le moment « Il me semble que tu connais la sortie alors, je t’en prie, pars…la politesse oblige à raccompagner ses invités jusqu’au portail mais nous savons tout les deux que tu n’as pas ta place ici ».

Prenant un livre, je m’installe sur l’un des grands canapés ornant le salon magnifiquement décoré –je dois bien avouer que mon père à de très bons goûts en matière de décoration intérieur-, commençant à lire, le cœur serré.

L'extase langoureuse d'un jeu à l'arrière goût amer et passionné

Tenter de faire abstraction de sa présence n’était pas mince affaire, et pour cause : l’envie de le prendre dans mes bras et lui prouver à quel point il m’a manqué se faisait oppressent. Il bouillonnait, mon amant bouillonnait intérieurement face à mes paroles tranchantes et mes gestes glacials mais peu m’importais ses sentiments. Contradictoire je suis, stupide il est. Stupide, idiot, Cet humain, ce calice, ne se rendait pas compte à quel point il fallait brosser un vampire, son vampire, dans le sens du poil, ne pas le provoquer, ne pas se penser supérieur à lui. Ne pas désirer le posséder. Il le voudrait, mais je n’en ai guère envie. Je ne veux plus appartenir à qui que ce soit, les conséquences sont bien trop douloureuses.

Plongé dans mon livre, je ne fait cependant pas attention aux mots, guettant silencieusement le moindre de ses faits et gestes. J’entends des bruits d’ustensiles s’entrechoquant provenir de la cuisine, me demandant ce qu’il pouvait bien faire comme connerie encore une fois. Retournant à ma pseudo-lecture, je ne faisais plus attention à mon calice, en espérant que cela le découragerait de venir me taper sur les nerfs. Manque de bol, il vint se mettre à califourchon sur mes genoux, sans oublier de m’arracher le livre des mains et l’envoyer, je ne sais ou, dans la pièce. Je soupire bruyamment, dépité « mon livre… », Relevant par la suite mon regard vers lui, j’arque un sourcil « Tu te crois ou exactement petit kiki ? » Insistant bien, sur petit en espérant l’énerver « Vas ramasser mon livre tout de suite ! » Capricieux, je suis un sale gosse capricieux et je l’assume complètement ! Ne rajoutant rien de plus, l’écoutant déblatérer des propos qui s’avéraient être véridiques mais qu’il ne devrait pas connaître…à moins que le vampire avec qui il baise lui aurait révélé ces détails ? Tch.

« Tu n’en sais rien, tu ne sais pas si je survivrais si tu ne bois pas mon sang. » Certes, et c’est donc moi qui est droit de vie ou de mort sur toi. C’est pour cela, que tu devrais m’obéir « Tu aimes mon sang… Sinon tu ne t’en nourrirais pas comme tu le fais à chaque fois. Et ne me sort pas quelque chose comme ‘Du sang reste du sang’, je n’y croirais pas.» Un sourire mauvais étire mes lèvres « effectivement Ki Seol, pour moi, le sang reste du sang, et peu m’importe celui que je bois » mensonge « sauf exception bien entendu. Si ton sang était vraiment aussi important pour moi que tu le prétends, ne serais-je pas en piteux état ? Ne serais-je pas là, à te supplier de me l'offrir ? » Tapotant doucement sur ses cuisses, je le regardais comme s’il était idiot « Le sang dont j’ai besoin est celui de mon père, et soit, j’aime le goût de ton sang, mais mon père, lui, est toujours là quand il m’en faut » penchant la tête sur le côté, m’acharnant par jalousie. La simple idée qu’un autre que moi, vampire ou pas, ai pu le toucher me faisait enrager « Et toi, Kiki ? Ou étais-tu pendant ces deux semaines ? Ou étais-tu lorsque j’avais besoin de sang ? ». L’art et la manière de dire les choses, l’art et la manière de cacher des choses, pour ma part, je n’étais pas vraiment doué pour manier les mots, de ce fait, je ne pouvais cacher ce que je ressentais et ce qui me déplaisais.

Il prit mon visage entre ses douces mains, m’obligeant à le regarder, lui et son foutue sourire « Tch ! Cesse de sourire comme ça ! Je t’interdis de te moquer de moi ! » Susceptible au possible et fier de l’être. Une chose que je détestais : que l’on se frotte à ma fierté. Il se taille la langue, me laissant sans voix, puis pose ses lèvres contre les miennes pour un baiser enflammé, un ballait de langue ensanglanté. N’osant plus bouger quelques secondes, les yeux écarquillés, j’étais à sa totale merci, le laissant guider nos lèvres. Je réponds finalement à ce baiser, au fond, tant désiré, taquinant sa langue de la mienne, suçotant ses lèvres, aspirant les quelques gouttelettes de sang coulant de sa plaie. Si seulement…si seulement cette instant pouvait durer…éternellement.

« Tu sais bien que mon sang à lui seul peut te suffire. Tu sais aussi que toi et moi ça pourrait marcher. Alors pourquoi toujours lutter contre moi et contre toi-même au passage ? » Sa voix dans ma tête, me ramène sur terre. Je le veux, je le désire, être à tes côtés. Ki Seol, je crois…je crois que…Je t’aime…
Comme dans toutes situations et ce, malgré l’atmosphère convenue, il y a toujours un détail qui vient entacher le magnifique décor. Ce détail : son infidélité. ô bien entendu, nous n’étions pas encore ensemble, cela dit, il est mon calice, il est à moi, il m’appartient, à moi et à personne d’autre. Je mords sa langue et le pousse d’un coup sec au sol, me relevant par la suite en essuyant mes lèvres, me relevant et mettant une certaine distance entre lui et moi « Ne me touche pas ! J’ai pas besoin de toi ! » Ma rage déformée mes traits « Dégage ! Vas donc te faire baiser par cet autre vampire, salope ! »

L'extase langoureuse d'un jeu à l'arrière goût amer et passionné

Je l’ai perdu. Il va à présent partir de ma vie et je ne pourrais rien faire pour l’en empêcher, s’effaçant de mon existence, comme s’il n’avait jamais existé. Ou alors, ne m’avait-il jamais appartenu. Jamais vraiment en tout cas….
Buvant la moindre de ses paroles, je baissais la tête, sachant que j’étais en réalité le seul fautif de ce que je lui reprochais. Son regard haineux me fit l’effet d’un coup de poignard en plein cœur, et pour accompagner mes pensées, Ki Seol me lança le couteau qu’il tenait entre ses mains quelques minutes plus tôt, m’éraflant la joue, seulement la joue…en apparence. Sentant un léger filet pourpre couler, je ne fis rien pour me défendre, donnant amplement raison à cet acte.

Serrant les poings, je m’élançais vers lui d’une démarche assuré, près à tenter le tout pour le tout…pour quelles raisons déjà ? Je ne sais pas. Je ne sais plus ce que je veux et encore moins ce que j’attends réellement de lui, excepté le fait que je ressens le besoin de le voir.  Empoignant son bras avant qu’il n’aille plus loin que le pas de la porte, je le ramenais à l’intérieur et claque la porte brusquement. « Je vais être très clair, tu pars pas de cette maison tant que je ne t’en donnerais pas le droit. Tu es mon calice, c’est moi qui commande et toi, tu m’obéis. Et pour ta gouverne, ouai t’es pas mon p’tit ami mais tu m’appartiens, je suis donc le seul qui puisse te baiser et je pense que tu l’as oublié mais j’ai la possibilité de remonter jusqu’à l’odeur de ce connard pour le retrouver et l’écorcher vif » Je marquais un temps d’arrêt, puis renchérit sans le lâcher du regard « Effectivement Kiki, ce que tu penses est vrai, je suis jaloux, et alors ? N’est-ce-pas légitime ? Pour moi, ça l’est. »

Au cour de ma courte vie, j’avais perdu des êtres qui étaient très chers à mon cœur. Mes parents biologiques, des amis, mon tout premier amour et à présent, il semblerait que ce soit le tour de mon calice. Seulement, plus je pensais à cette perte et davantage cela m’effrayais et en cet instant, je me rendis compte que non seulement il était trop tard pour rattraper mes erreurs mais je ne savais pas comment remonter la pente de la médiocrité de mes actions.

Attrapant son visage entre mes mains, je posais mes lèvres sur les siennes, lui transmettant par se baiser à la fois triste et passionné, tout mon amour, ma jalousie et mon amertume. « Tu tentes d’avoir le dessus sur moi, tu tentes de me soumettre à toi et c’est pour cette raison que je me montre si hargneux envers ta petite personne, mon très cher calice. Si tu avais la décence de te montrer un tant soit peu docile, tu ne ressentirais pas le besoin de te faire fourrer l’anus par le premier pénis qui passe par là. Et pour ton information, je ne suis pas un enfant » Je sais, cela n’a aucun rapport avec ce que j’étais en train de lui dire précédemment, néanmoins, vexé,  je continuais sur ma lancée « Alors cesse de me voir comme tel et surtout, cesse de me comparer à eux ! ».  

Je posais doucement ma main contre sa joue, l’observant, cherchant à marquer mon esprit du moindre trait de son visage « Laisse-moi te boire une dernière fois… » Et sans attendre sa réponses, je lèche son cou de ma langue, humidifiant sa peau si douce, puis, lentement, je perfore sa chaire et aspire son sang, avec un peu trop d’ardeur semblerait-il…mais il était si exquis que je pourrais en boire pour l’éternité qu’il me reste à vivre. Unique, bien que la qualité ne puisse dépasser celle du breuvage de mon père, mais ce liquide avait un goût magique. Un lien étrange et étroit nous unissais Ki Seol et moi, et ce lien si particulier, cette attache à la fois si passionnelle et agressive, se reflétée dans son sang, le rendant à mon goût, miraculeux. « Pardonne ma stupidité… » Pensais-je alors, tandis que je perdais peu à peu l’envie de me décrocher de sa gorge, désirant le garder contre mon corps pour toujours et à jamais.

L'extase langoureuse d'un jeu à l'arrière goût amer et passionné