(ChanJie) Dirty little secrets.

ChanYuk & YiJie

Chaque personne a ses secrets, il est préférable de bien réfléchir avant de les déterrer. (+)

Une journée tranquille, à priori. Pas de ChanYuk à l'horizon, la petite qui est calée devant un énième épisode de pokémon avec une de ses peluches fétiches en forme de personnage d'Animal Crossing, et moi, assis sur une des chaises de la cuisine, à m'ennuyer de pied ferme. Je peux pas aller jouer avec Yi Mei parce qu'elle est absorbée par l'épisode et que je risque à tout les coups de me prendre un coussin en pleine tête. Oui, cette petit est déjà violente alors qu'elle n'a que huit ans. J'ai peur de la suite, vraiment. Mais bon, puisque c'est la petite puce, la petite princesse, la petite reine, je la laisse à son épisode. J'écrase finalement le mégot de ma cigarette sur le cendrier, et ouvre une des baies vitrées pour aérer un peu la pièce avant de faire un saut dans la chambre pour récupérer mon portable, une fois mes messages vérifiés, histoire de voir que je n'ai pas de messages d'un de mes collègues me demandant de le remplacer pour la soirée, je sors dans le couloir pile au moment où le générique de fin de pokémon se lance. J'ai ma soirée de libre, et trois.. deux.. un.. Oppaaaaaaa! Pokémon est finiiiii ! Bingo. Je le savais, je vois la petite déboulée entre mes pattes, sa jupe rose bouffante lui donnant un air de princesse tout droit sortie de disney. Je me baisse un peu, souriant. Tu veux regarder quelque chose d'autre, princesse? Elle me fait un signe négatif de la tête avant de la regarder  partir vers sa chambre. Bon. Cette intrusion dans mon espace personnel et intime était un peu inutile, Yi Mei. Je hausse les épaules, et me décide à faire une petite visite de l'appartement. Après tout, je ne l'ai pas vu entièrement. Je passe ma tête dans la chambre de la petite pour la voir jouer a un des derniers cadeaux de Chan : Une DS. Je ne le maudirais jamais assez pour cela. Bref, et pas de loups, je me dirige vers la pièce interdite, proscrite par le maître des lieux. Sérieusement, qu'est ce qu'il peut y avoir là dedans de si horrible? Si ça se trouve il garde ses victimes ou alors.. une salle de jeux sadomasos. STOP. Je me calme, et actionne doucement la poignée, et tâte le mur pour allumer la lumière. Oh mon dieu. Des pokémons..? Je crois que je suis bien resté dix minutes dans la pièce à buguer devant l'énormité de la chose. Des milliers de goodies pokémon. Ce type est cinglé, mais alors vraiment. Avec un souffle, je ferme la porte, et me redirige vers le salon. Finalement, la visite, stop. Je m'installe sur le canapé, et commence à zapper quand Yi Mei débarque avec une grosse peluche Pikachu que je n'avais jamais vu, que je ne lui ai jamais acheté, et vu l'immensité des choses pokémons dans la pièce, je pense que Chan se serrait bien garder de l'acheter pour lui que pour elle. Où tu as eu cette peluche ma puce? Elle n'eut pas le temps de répondre que je compris, et que j'entendais la porte de l'entrée claquée. Et merde, j'étais dans la merde jusqu'au cou. J'étais sensé ne pas ouvrir cette porte, je n'avais pas remarqué que Yi Mei était avec moi dans la pièce et encore moins qu'elle avait piqué la peluche.. Et oh bordel, j'étais fais comme un rat. Je soufflais à la puce de faire semblant de dormir pendant que je m'étalais sur le canapé dans l'espoir que la sentence se retarde un peu.. Oh bon dieu.

Codes par Wild Hunger.

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Je le savais, ma vie allait s'arrêter aujourd'hui, Chan allait me lapider, complètement ! Il avait bien préciser que sous aucune excuse je ne devais aller dans cette pièce.. Et juste sous prétexte que je m'emmerdais profondément, j'y avais foutu les pieds, comme un demeuré. A croire que je voulais vraiment qu'il m'assassine.. Oh mon dieu, il me faisait peur en plus quand il s'énervait, et là, je pensais bien qu'il allait être énervé et passer toute sa colère sur moi.  Oh mon dieu. Je n'étais pas du genre trouillard comme ça, mais quand on a un buveur de sang juste en face de soit et que juste en une morsure, il peut nous tuer.. Ca refroidit un peu quand même, voyez vous. Et là, j'avais peur pour ma vie et pour celle de ma petite soeur. J'aurais préféré qu'elle ne rentre pas avec moi, et quoique.. je ne l'avais même pas vue rentré dedans ! C'était pas croyable. J'avais envie de la trucider sur le coup, mais bon, je ne pouvais pas, c'était ma petite princesse et j'étais bien incapable de lui faire le moindre mal. J'avais prié pour que ma soeur joue le jeu et fasse mine de dormir lorsque Chan rentrerait, mais.. non, je crois qu'elle n'avait pas compris puisqu'elle était restée assise, sagement sur le canapé, son pokémon entre ses petits bras. Je la vois courir vers Chan quand il arrive, et prend la petite peluche avec sa main libre, coinçant le pikachu sous son bras, admirant la petite peluche avant de faire un large sourire à Chan. Merci Oppa ! Elle est trop jolie ! Je la vois courir à nouveau jusqu'au canapé pour jouer avec les deux peluches, et je sens le regard de Chan sur moi. Eh merde. POURQUOI. Je me tourne vers lui, posant mes deux bras sur le dossier et l'observe en souriant. Oh coucou toi ! Comme c'est passé ta journée? Tu as faim?  Tu veux que je te prépare un truc? Grand sourire et yeux pétillants, faite que ça marche, please.  

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Eh merde, je le savais. grosse boulette, immense boulette, trè très très très grosse boulette. Je me sens vraiment ridicule sur le coup.. Ah, je devrais réfléchir parfois, avant de parler, ce ne serait pas mal du tout ! Je baisse la tête en soupirant, et jette un regard à Yi Mei, l'intimant de filer dans sa chambre d'un léger coup de tête, et heureusement pour moi, elle est obéissante, et file rapidement avec les deux peluches. Je ne veux pas qu'elle assiste à ma mort, si jamais il décide de me trucider. Ah oui, c'est vrai ! Et ta journée, tu m'as pas dis ! Ça c'est bien passé? Si j'essaye de me rattraper? oui, en effet, j'essaye, j'essaye mais je sais très bien qu'il ne tombera pas dans le panneau, il est loin d'être stupide. A son ton chantonnant, je sens bien que ma vie est sur la corde raide, et je tente de me reculer sur le canapé, le plus loin de lui, mais il s'approche, comme un prédateur, et je ne l'ai jamais dis mais là.. Il me fait terriblement peur, comme si j'avais assassiné tout sa famille bien que je doute qu'il en ai encore. Chaaan.. Mais qu'est ce qui te dit que je suis entré dans cette pièce, hein? Je croise les bras sur mon torse, et m'enfonce dans le fond du canapé, une moue boudeuse sur les lèvres. Si je joue la carte de l'innocence? Exactement, c'est ça. J'essaye de faire semblant mais je sais bien qu'il va me démasquer facilement. Jouer ta bonne? Bien sûr. Et avoir aucun contact avec l'extérieur, rester enfermer entre ses quatre murs à cause de ta paranoïa maladive, bien sûr. Je préfère encore retourner dans mon appartement minable plutôt qu'être ta bonne, tu vois. Il n'est même pas question que je quitte mes jobs, et je crois qu'on en a déjà parler ! Je soupire, et d'un geste rageur, je choppe la télécommande pour éteindre nerveusement la télé et le son insupportable du générique de pokémon.

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Aigoo, ça sentait la dispute à plein nez tout ça ! L'histoire de bonne, et tout ça.. Non mais il ne pouvait pas juste comprendre que je ne voulais pas devenir sa bonne et resté enfermer ici, toute la journée? Je lui lance un regard froid, limite dédaigneux. Je change de sujet si je veux, Chan Yuk. Rare était les fois où je l'appelais par son nom entier, c'était toujours "Chan" mais quand on s'engueulait, c'était "Chan Yuk". Je ne savais pas me montrer froid autrement, puisque j'étais de nature à donner des surnoms à n'importe qui alors bon. Mais non mais tu comprends pas ! Ah, tu m'agaces. J'avais éteins finalement la télé, non pas que pokémon m'agaçait, mais je savais que c'était aussi un moyen pour Chan de se détourner de notre discussion, or, il en était hors de question, non mais. Mais bien sûr. Alors on devrait chercher ensemble une solution pour ton pauvre petit coeur de pierre. claquais-je, passivement énervé. Oui, elle m'énervait, il m'agaçait, et il jouait terriblement avec ses nerfs. Je choppais ma bouteille d'eau sur la table basse et en prit une gorgée avant de le fusiller des yeux. Oh non, je ne crois pas non. Yi Mei ne dort pas, et je ne prendrais pas le risque. Je finis par me lever, toujours excédé et rejoins la cuisine et choppe une clémentine que j’épluche sans réelles convictions, au final. Je pose un quartier entre mes lèvres et le mâche en me tournant vers lui. Non, c'est vrai, je ne sais pas, et tu veux savoir pourquoi je ne sais pas? Parce que tu m'en parles pas, eh oui. Monsieur croit nous protéger, soit disant, en nous cachant toute la vérité. Autant sur toi que sur les autres buveurs de sang là.

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J'avais la douloureuse impression qu'il me prenait pour sa bonne petite poupée, son petit chien de garde, le bon petit con qui dit jamais rien et le laisse faire ses trucs en paix. Ca m'agace, mais alors vraiment. Comment veut-il que je me sente bien ici quand j'ai l'impression de vivre avec un inconnu qui me prendre pour son bon petit chien, sa bonne petite chienne, même, je dirais. Je trouve ça impossible, c'est invivable comme situation, enfin, moi, je le vis très très mal, au fond. Je ne le montre pas toujours, mais je me sens pas bien, ça me fait souffrir dans le fond, de vivre comme ça, reclus. Oh non, j'ai pas besoin de tout savoir, en effet, mais un minimum, ce serait pas du luxe ! J'ai l'impression de vivre avec un inconnu qui me prend pour sa bonne petit chienne. Sa petite chienne qui se plie à chacun de tes putains de désir de paranoïaque. Je ferme les yeux, et avale un nouveau quartier de clémentine, dans l'espoir que ça me détende un minimum, et ça marche, je me calme un peu, et me retourne à nouveau vers lui. Une question. Je me mets à réfléchir, passant mes doigts sur mes lèvres pour récupérer le léger jus de la clémentine qui s'est évaporé sur mes lèvres. Une seule question? Sérieux? Je soupire, et repose ma clémentine avant de me servir un verre d'eau que je bois d'une traite avant de passer ma main dans mes cheveux bruns. Il fallait que je réfléchisse à la bonne question, celle qui le contrariait sûrement. Pourquoi t'es si paranoïaque, à mon sujet et à celui de Mei?

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Je savais que ma question était une question salope et qu'il aurait du mal à y répondre, j'étais vicieux sur ce coup là. mais en même temps, il m'avait laissé une seule question, et il fallait bien que celle ci soit à la hauteur de ses espérances, et visiblement, il avait pas l'air déçu du voyage. Tant pis pour luiiiiiiiiiii ! Non mais oh. J'avais le droit d'imposer mes opinions moi aussi, tout n'était pas réservé à lui et à lui seul. Ok il nous hébergeait, nous nourrissait, et nous blanchissais gratuitement, mais c'était pas une raison pour avoir le contrôle sur tout aussi ! J'avais encore mon libre arbitre, et si j'avais envie de partir, demain, eh ben, rien ni personne ne m'en arrêtera, c'est comme ça. Il était ni mon père, ni ma mère, ni même mon petit ami, alors, hin, stop it. Et je ne vois pas en quoi cela concerne Yi Mei. Parce que ma question l'incluait aussi, si tu m'as bien écouté. J'avais croisé mes bras sur mon torse, et mordillais légèrement la lèvre inférieure, dans l'attente d'une meilleure réponse. Parce que oui, celle qu'il m'avait donné ne me convenait pas vraiment, en fait. Ah, tu as une triste et dangereuse vie, Chan Yuk, j'te plains. mon ton était.. platonique, on pourrait dire ça comme ça, à la limite du cynisme. J'étais vraiment infecte à l'instant, mais bizarrement, j'en avais que faire ! Na na na. Pourquoi j'étais jamais de son côté? Dur d'être du côté d'une personne quand on ne connait pas cette personne à part ses petites habitudes quotidiennes. Ouais, je connaissais que ça de lui, et sa passion pour les pokémons, à ce que j'ai compris avec la pièce interdite. J'voudrais bien être de ton côté, mais c'est dur d'être de ton côté puisque je ne te connais pas tant que ça au fond. Alors bon. Je suis pas aussi naïf que Yi Mei.

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Mais pourquoi je ne serais pas là? Je ne comprenais vraiment pas tout là dedans, c'était tellement flou tout ça qu'au final, je me perdais parmi tout ça. J'avais vraiment envie de me taper la tête contre un mur tellement il m'agaçait. Et pourquoi je ne serais pas là? Parce que.. Tu me ferrais tellement peur que je n'oserais même pas t'approcher ? Je me rendais bien compte que Chan n'avait aucune confiance en moi. Il avait presque plus confiance en Mei que moi, c'était triste, blessant, et vexant en fait. Je me sentais encore plus inutile que je l'étais en fait, et je ne savais même pas comment me sentir. Comme un dommage collatéral? Tu considères Mei comme un putain de dommage collatéral? Si tu l'as considère comme ça, je me casse, sérieusement. Je l'ai pas embarqué avec moi ici pour que tu l'as considère comme un boulet. C'était trop pour moi. Ce mot avait été de trop, largement de trop. Je ne pouvais juste pas considérer la chose comme ça. Il avait l'air d'aimer tellement Yi Mei que l'entendre dire ça, c'était blessant. Je regardais les alentours, heureux de savoir que la petite n'était pas dans le coin. Je n'ai rien à te devoir, Chan Yuk. Rien. C'est TOI qui m'a embarqué ici, c'est TOI qui m'a transformé en .. ça là. C'est à cause de toi que je suis la cible de ses autres suceurs de sang, de ses meurtriers là. Ah j'en ai marre. J'en ai marre de parler à un mur de glace, j'en peux plus, tu m'agaces tellement ! Je soupirais, et me dirigeais en direction de la terrasse. J'avais besoin de prendre l'air, et l'atmosphère trop lourde de la pièce n'aidait en rien du tout.

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C'était ridiculement lâche, mais j'avais préféré fuir la situation, j'avais préféré fuir l'ambiance lourde qui pesait sur la pièce centrale de l'appartement.  C'était trop pour moi, et mes nerfs, et je n'en pouvais plus. On se battait à longueur de temps, et j'avais beau essayé de lui faire ouvrir les yeux, il n'y avait rien de concluant à cela, et oh dieu que cela m'agaçait. Je n'en pouvais juste plus. J'avais envie de prendre Yi Mei, de faire nos valises, et qu'on parte d'ici, qu'on reprenne un petit appartement, juste tout les deux, qu'on revive notre vie à deux tranquille. Depuis que Chan était entré dans ma vie, c'était le foutoir, le bordel complet. Il chamboulait mes convictions, mes sentiments, mon coeur s'emballait toujours de trop, et pour moi.. c'était de trop. Trop de nouveautés qui ne me permettait pas de vivre sereinement. Je choppais alors le paquet de cigarettes entamées sur la table de la terrasse, et en prit une pour la posée entre mes lèvres. Je l'allumais rapidement tout en m'appuyant sur la rambarde. Je sursautais en l'entendant arriver, et à ses mots, je me retournais brusquement. Tu veux que je te dise quoi, hein? Quoi? C'est pas à moi de dire les choses puisque bizarrement, tu sais pratiquement toute ma vie sur le bout des doigts !

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Je me tourne vers lui, les sourcils froncés et les lèvres pincées alors que je tire une latte sur ma cigarette. Oh parce qu'on a une relation maintenant? Moi qui pensais que nous étions que des inconnus, il m'étonne grandement, c'est énorme. Je m'attendais vraiment à autre chose, à ce qu'il nie qu'on ai peut-être une relation, mais allons bon ! Enfin, je n'étais moi même pas sûr qu'il y ai quelque chose entre nous, après tout.. A part lui donner mon sang, je ne fais pas grand chose. Je vis ici, lui offre mon sang, et c'est tout au fond. C'est génial. Je suis la banque du sang pour lui en fait, je suis son garde manger personnel quoi, c'est magnifique. Je ne sais même pas comment je fais pour supporter cette idée de n'être qu'un objet, de n'être qu'un corps qui contient un besoin. Parce que c'est ça, je suis un corps dont il a besoin parce qu'il y a ce dont il a besoin en moi. C'est juste.. frustrant de n'être que ça et strictement rien d'autre, ça m'agace tout de même.. Parce que tu ne me considères autrement que comme un garde manger? Tu penses même qu'il y a quelque chose entre nous? Je m'adosse a la barrière de la terrasse et tire une nouvelle latte tout en le fixant. Je ne peux m'empêcher d'observer ses traits, son visage et son corps. Mais souffrir de quoi? T'as qu'à me transformer, ce sera fait ! Ah tu m'énerves. Je soupirais et passais ma main sur mon visage, puis dans mes cheveux. Il m'épuisait, vraiment..

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