walking the earth with no purpose and no drive - haru

Bonjour mon nom est Kichigai Haru, je suis un très vieux jeune homme de 34 ans depuis déjà quelques temps… Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 212 ans et que je sois d'origine japonaise. Je fais partie des vampires et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis métier/études. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour personne en particulier.


   

qualités    intelligent.    créatif.    protecteur.

défauts    apathique.    lunatique.    fou.

✝ Difficile de cerner le caractère de Haru, lui-même ne saurait plus vraiment se décrire précisément tant tout est flou dans son propre esprit. Il vit depuis trop longtemps et a perdu depuis longtemps le sens de certains concepts, surtout en matière d'interaction avec l'autre. Il a tout vu et tout connu et son trait de caractère principal à présent est directement lié avec la façon dont il conçoit désormais son existence : il s'ennuie, profondément, mortellement, et il est très souvent apathique.
✝ Cependant, sa longue existence n'a pas fait que le rendre détaché de tout, elle a eu des conséquences irrémédiables sur sa santé mentale. Pour le dire clairement, il est un peu fou à présent. Ce qui avait de la valeur avant n'en a plus aujourd'hui, ses émotions sont tronquées, les règles dictées par la société en matière de relations ne le concernent plus.
✝ Il est extrêmement lunatique, donc, et colérique, ce qui va souvent avec. Il peut entrer dans des rages incontrôlables comme garder son calme en toute circonstance et cela, lui-même ne peut pas le prévoir, tout dépend de la personne qu'il en face de lui et de la situation.
✝ Habitué à avoir tout ce qu'il veut, il est exigeant, capricieux, possessif dès qu'il trouve quelque chose ou quelqu'un le sortant de son ennui. Il n'accepte pas "non" comme réponse.
✝ Il peut se montrer violent, cruel, froid, mais pour des raisons précises, pas gratuitement. Tuer, faire couler le sang, ça ne l'amuse plus depuis longtemps, mais pour protéger un être cher ou assouvir une vengeance, il n'hésitera pas. Ses seuls moments de violence aveugle se font sous le coup de la colère quand il ne se maîtrise pas. Mais il sait aussi se contenir quand il le faut et se renferme alors derrière une carapace glaciale et impénétrable, ce qui est parfois pire.
✝ Il n'est pas faible, mais a forcément quelques faiblesses : cela, il ne supporte pas de le montrer. Ses cris, ses coups, lui servent de déguisement pour cacher souvent une douleur profonde. Son esprit embrumé et un peu cabossé est à nu, à fleur de peau, et il est en vérité ultrasensible sur certaines choses et surtout son calice.
✝ Il n'a pas vécu aussi longtemps en se tournant les pouces : il a acquis beaucoup de savoir, est très intelligent, en revanche il a un train de retard par rapport au 21e siècle, il regrette le bon vieux temps. Non non, il n'est pas un vieux con, mais il vit encore selon des codes qui n'ont plus lieu d'être et c'est pour cela que ceux de la société actuelle n'ont pas de valeur pour lui. Il a un esprit très créatif et artistique (peinture, poésie, écriture, musique, il sait tout faire) et beaucoup d'imagination, et il faut ça quand on s'ennuie autant que lui.
✝ Avec les gens qui ont su s'attirer ses faveurs, son attention, son intérêt ou son amitié, il est un peu plus supportable. A sa façon, il sait prendre soin d'eux, même s'il est parfois très envahissant en amitié et en amour.


force : ❚❚❚❚❚❚  régénération : ❚❚❚❚❚❚ sens : ❚❚❚❚❚❚

vitesse : ❚❚❚❚❚❚ adaptation : ❚❚❚❚❚❚ self-control : ❚❚❚❚❚❚

사람의 about the humans Ça fait un moment que Haru ne pense plus grand-chose des humains. Même s’il en a été un il y a très longtemps, il ne se considère plus comme tel depuis un long moment. Cela veut dire qu’il les considère comme inférieurs, ils sont plus faibles, plus fragiles, vivent le temps d’un battement de paupière et leurs préoccupations sont vaines et éphémères. Il les considère avec distance, d’un œil froid et parfois condescendant. Mais il ne s’en méfie pas moins, malgré tout ça. Il a vu de quoi ils étaient capables au long des décennies. Plus dangereux, plus cruels parfois que les vampires. Et puis il y a toutes ces fois où il s’est attaché à certains d’entre eux… Le dernier en date étant son calice évidemment. Mais oui, malgré tous leurs défauts et leur vaine existence, ils réussissent parfois à tirer Haru de son ennui. Les observer de loin est parfois douloureux, parfois amusant, parfois plaisant, parfois sadique. Tant qu’ils se font du mal entre eux, tant qu’ils se font la guerre, s’aiment entre eux, restent entre eux, eh bien, il peut passer de longs moments à les observer. Comme on observe des fourmis. Avec curiosité, parfois ravissement, parfois dégoût. Oui, les humains déclenchent toutes sortes d’émotions en Haru mais le principal, c’est qu’il se considère tout de même meilleur qu’eux.

1 Sakoku. Ce mot désigne la période d’isolationnisme du Japon, après que les Français, les Portugais, les Anglais et les Hollandais aient débarqué sur l’île pour vendre au peuple japonais leurs armes et leur poudre.  Haru est né en 1767, vers la fin de la période Sakoku, dans une famille noble. Son père était un proche conseiller de l’empereur et un fervent défenseur de la fermeture du pays aux étrangers. Fils unique, Haru a été élevé dans le but de devenir à son tour un notable et a eu une éducation de grande qualité : mathématique, astronomie, arts, kendô et surtout, langues étrangères. Son avenir était tracé et sans que cela lui convienne, cela ne lui faisait rien non plus. Il passa les examens pour entrer au service impérial et à vingt-deux ans, devint émissaire du Japon auprès des délégations étrangères qui venaient régulièrement tenter de convaincre l’empereur de les laisser revenir faire du commerce au Japon.  Il voyagea beaucoup, en Asie mais aussi en Occident. Son rôle : charmer les étrangers, les occuper, leur refuser toutes leurs demandes officielles et les renvoyer chez eux. Et parce qu'il parlait bien, était beau et intelligent, il était très doué. 2 C’est une femme bien sûr qui a fait basculer sa vie. Des femmes, il en connut beaucoup, mais aussi belles et exotiques étaient-elles, elles restaient humaines. Celle-là, il ne le sut que trop tard, était un vampire. Elle accompagnait une délégation d’émissaires coréens et quand Haru la vit, il n’en tomba pas amoureux, non, mais il décida qu’il la lui fallait. Et il crut jusqu’au bout que c’était lui qui menait la danse, alors qu’évidemment, c’était elle qui le contrôlait. Elle resta au Japon de longs mois et leur liaison étrange et qui n’avait rien à voir avec l’amour dura autant de mois. Elle lui apportait ce qui manquait dans sa vie et petit à petit, empoisonna son esprit, du moins c’est ce que prétendait son père. Haru, lui, vécut cela comme une délivrance. Mais plus la femme lui parlait de toutes ces choses qu’il ne connaissait pas, de cette vie sans saveur qu’il menait, de ce qu’il aurait dû faire au lieu de pourrir sur place, plus il s’attachait à elle et plus, comme un drogué. Elle lui apprit beaucoup de choses, dont sa langue, et quand elle repartit en Corée, Haru plaqua tout et la suivit. Son père le renia, il perdit tous ses privilèges, mais il s’en fichait. En 1800, il débarqua en Corée avec la femme, et un an plus tard, elle l’abandonna, non sans le transformer en vampire avant de disparaître, purement et simplement. 3 Séoul, au fil des décennies. Un pays tellement plus arriéré que le Japon. De toute façon, plus rien ne comptait pour Haru. Il avait changé, dans sa tête et dans son corps, et elle l’avait quitté. Il n’avait jamais compté pour elle – mais pourquoi l’avait-elle transformé dans ce cas ? Il se fichait bien de ne plus être humain, se fichait de devoir se nourrir de sang, laissait avec joie la colère, la rage, même, et la haine l’envahir et prendre le contrôle de son corps, l’aveuglant. Des massacres, en tant que jeune vampire, il en fit. Le contrôle, ça n’était vraiment pas son truc. Et il était seul. Toujours tout seul. Personne pour lui apprendre, personne pour lui parler, alors il parlait tout seul. Alors il apprit tout seul. Déformé, cabossé, plus tout à fait sain d’esprit de toute façon, et l’avait-il jamais été, n’avait-il pas été complètement fou dès le début, pour s’être fait avoir par cette garce, et surtout, pour avoir encore besoin d’elle, même après tout ça ? A partir de ses premières années en tant que vampire et aujourd’hui encore, il rêva souvent qu’il lui tordait le cou. Les années passèrent, les décennies, les siècles, le monde changeaient et les hommes aussi, mais les cycles étaient les mêmes : vie, mort, amour et guerre, des villes de plus en plus grandes, des immeubles de plus en plus hauts, Séoul devenait moderne, une Babel qui connaîtrait le même destin que cette dernière. Alors Haru se détacha de tout cela. Lunatique, il s’attachait parfois au destin des hommes, préférait parfois ne fréquenter que ceux de sa race, mais au final, l’ennui était toujours là. Plusieurs fois sa folie reprit le dessus et il voulut mourir. Il ne savait même pas comment. Et toujours, il errait dans les rues à la recherche de quelque chose pour lui rendre la vie. Son seul refuge était les arts : la poésie, la musique, la peinture, la danse, des vestiges d’un passé sans importance et qu’il ne regrettait même pas. 4 2005. Il fait froid en Corée, ce pays que Haru n’a jamais quitté, pas pour revenir au Japon qui l’a vu naître et qui l’a renié. Cette nuit-là était une mauvaise nuit pour lui. Des fantômes du passé, l’ennui mortel qui le pousse vers le vide, même la musique n’avait pas réussi à adoucir son humeur et il errait dans les rues de la ville, laissant une colère venue de nulle part et vieille de deux cents ans le consumer et réchauffer son corps. Son esprit, lui, était quelque part, inaccessible, et seule la rage le guidait. Chaque son le faisait souffrir, blessait ses oreilles, les voitures, les cris. Les rires. Des rires. Ce fut le hasard et la folie, et surtout les rires qui le menèrent jusqu’à cette maison. Un homme, une femme, le corps plein de vie, le cœur plein d’amour l’un pour l’autre, et qui riaient. Insupportable pour Haru. Il entra dans la maison et pour la première fois depuis longtemps, tua des humains, dans un pur accès de rage. Le sang était partout mais il ne les goûta même pas, ne donna aucun sens à son crime, autre que le hasard et le fait qu’il pouvait les tuer simplement parce qu’il le voulait, de quoi donner une explication à sa propre vie, et tant pis ça cela devait passer par la mort de deux inconnus. Debout dans ce salon ensanglanté du sol au plafond, entre les deux cadavres, Haru vit alors l’enfant. Il regardait le vampire, les corps, puis le vampire, les yeux écarquillés de terreur pure, et puis Haru vit clairement la lumière s’éteindre dans ces yeux. La folie, là aussi. L’enfant deviendrait fou, sûrement. Autant le tuer. Lui rendre service. Mais sa rage s’était calmée. Alors il se saisit de l’enfant et planta ses dents dans la chair tendre du poignet. Le goût de ce sang fut comme une brûlure dans sa gorge et l’ancra brutalement dans la réalité. Toute la colère glissa hors du corps de Haru et sa folie s’apaisa et soudain, il lâcha l’enfant. Le laissa là, debout, les yeux ouverts, mais plus vraiment là, entre les corps déchiquetés de ses parents. Grava ses traits dans sa mémoire, le goût de son sang dans ses souvenirs. Et n’oublia jamais. Et pendant neuf années, vécut plus intensément que ces deux derniers siècles. 5 Anecdote numéro 5 à décrire ici.

Code:

[*]<pr>Camui Gackt </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/t875-walking-the-earth-with-no-purpose-and-no-drive-haru#10910]Kichigai Haru[/url]

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