nam hyora ♦ as if evil was a point of view

Bonjour, mon nom est Nam Hyora, je suis une jeune femme de 23 ans depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 293 ans et que je sois d'origine coréenne. Je fais partie des level 3 et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis à la tête d'une bonne fortune et également propriétaire d'un bar à succès, juste pour avoir une petite occupation. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les hommes.


   

qualités    Calme.    Discrète.    Intelligente.   Virtuose.   Vive d'esprit.   Neutre.   Honnête.

défauts    Indécise.    Féroce.    Froide.   Manipulatrice.   Fière.   Impitoyable.   Curieuse.

Si on vous répond tout de suite de ne pas vous approcher de cette femme, quand vous mentionnez le nom qu'elle utilise pour se faire connaître, c'est parce qu'il y a de très bonnes raisons. Autant commencer par ce qui est le plus important, et cet aspect de sa personnalité en est le pilier. Hyora, très peu de personnes connaissent son vrai nom, elle se fait appeler « Mahikan » depuis pratiquement deux cents ans, ce qui signifie Loup en vieil indien. Plutôt cocasse, pour un vampire, n'est-ce pas ? De par son passé, et de ce qu'elle a fait à une certaine époque, c'est le genre de gonzesse qui pourrait affronter pratiquement n'importe qui et vaincre malgré tout, ou au moins en sortir vivante. Faisant partie des plus vieux vampires au monde, elle en a assez connu et vu pour n'éprouver ni pitié ni compassion, en tout cas concernant les sujets qu'elle estime importants. Si vous venez la chercher un peu, parce que d'apparence elle ne vous inquiète pas plus que ça, ou que vous vous sentez assez en confiance pour la défier, ce serait une terrible erreur si vous n'avez pas ce qu'il faut contre elle. Elle ne ressent pas la peur face à l'adversaire et n'hésite pas non plus à se montrer intransigeante voire cruelle s'il le faut. Comme ça, au moins, on est fixés.

Cependant, car il faut toujours un mais, cela fait très longtemps qu'ont la croit plus ou moins « rangée », qu'on n'entend plus tellement parler d'elle, tout simplement parce qu'un certain événement de sa vie, mêlé à d'autres choses, l'ont poussé au repli. Pas un repli par peur, simplement par lassitude de tout ce que ce combat sans fin contre les hommes apportait, tout ce sang versé et autant ses semblables que les humains, tous morts... Depuis lors, son comportant, sa personnalité ont radicalement changés. Dire qu'elle se met au pacifisme et qu'elle croit en la cohabitation naturelle des hommes et des vampires, serait un euphémisme mais, pourtant, quand on regarde bien, même elle ne sait pas vraiment quel est son rôle à jouer, en fin de comptes, concernant cette guerre perpétuelle.

C'est une fille complètement indécise sur à peu près tous les aspects de sa vie. N'ayant confiance en personne, doutant de tout et de tout le monde, il lui est très difficile de se livrer assez pour se lier à quelqu'un d'autre. Ça arrive, pourtant. Des amis, elle en a, pas forcément des masses, surtout depuis qu'elle a disparu de la circulation, mais elle a quand même de quoi l'entourer. Et heureusement ! Parce que, clairement, quand on apprend à la connaître et qu'on passe du temps avec elle, on peut facilement voir que ce n'est pas une mauvaise femme à proprement parler. Gentille, ouverte, très observatrice et de bon conseil, elle n'hésite pas à faire tout ce qui est en son pouvoir pour aider ses proches et ce en quoi elle croit. Elle possède beaucoup de valeur et une certaine forme de l'honneur qui font d'elle quelqu'un sur qui on peut compter. Uniquement si elle vous estime, il va de soit, le reste n'a pas grande importance à ses yeux, et elle se contente un peu de regarder pendant que les deux races se déchirent. Sinon, pour terminer avec des détails la concernant mais qui comptent malgré tout, c'est une virtuose et elle joue parfaitement bien du piano, de la guitare, de la harpe et du violon. Et ouais, rien que ça... Elle est passionnée par tout ce touche la musique et elle a eut de nombreuses, très nombreuses années pour s'adonner à ce qu'elle aimait. A coté de ça, elle aime aussi la danse, et plus surprenant – enfin plus ou moins, la moto et la vitesse. Même si elle pourrait aller sans doute aussi vite à pied, elle se déplace très souvent en moto et parfois avec une porsche ou quelque chose du même genre. Pas forcément très féminin, mais elle compense tout ça avec son aspect, qu'elle sait bien féminin et qu'elle entretient. Eh ! Pas la peine de trouver quoique ce soit de bon dans sa vie de vampire et de femme si on ne peut pas profiter de ce nous apportent les deux.

Enfin bref, pour le reste, si vous êtes assez tentés pour vous frotter à elle - de quelle manière, cela dépend de vous, vous verrez en temps et en heure. Elle ne mord pas si fort que ça !




force : ❚❚❚❚❚❚  régénération : ❚❚❚❚❚❚ sens : ❚❚❚❚❚❚

vitesse : ❚❚❚❚❚❚ adaptation : ❚❚❚❚❚❚ self-control : ❚❚❚❚❚❚

사람의 about the humans Vous lui auriez posé la question un petit siècle en arrière, Hyora vous aurait sûrement répondu que ce sont des êtres stupides, inoffensifs, frêles, faibles et qu'ils ne forment qu'un garde-mangé géant. Dire qu'elle les haïssait plus que tout ne serait pas peu dire, elle les avait en horreur, le seul intérêt qu'elle leur trouvait consistait à ce qui coulait dans leurs veines et qui lui permettait de se nourrir. Néanmoins, aujourd'hui ce n'est plus tellement le cas. Elle ne les apprécie pas plus que ça, mais ne ressent plus non plus une haine infinie contre eux. En fait, pour être rapide et concis elle n'en a pratiquement rien à carrer. Puisqu'ils ne représentent pas vraiment un danger pour elle, du moins tant qu'ils ne sont pas armés et nombreux, ils n'ont pas la moindre importance à ses yeux. Ce qui reste curieux, c'est qu'elle a cessé de les considérer comme des moins que rien, chose qu'elle pensait sans limite à une certaine époque. Ils n'ont pas très grande valeur, peut-être, mais ils restent des créatures vivantes qui, peut-être, mériteraient quelque part de vivre. En vérité Hyora est confrontée à un dilemme terrible concernant les humains, car même si, au fond d'elle, elle pense qu'ils pourraient vivre, il y a encore une douleur profonde, une cicatrice qui ne partira jamais totalement et dont les responsabilités se partagent entre eux et sa propre race. Les pertes subies, les dégâts ineffaçables, qui étaient les vrais coupables ? N'étaient-ce pas les vampires, qui ont finalement choisi de se rebeller, qui ont engendré tout cela ? Ou les humains, qui n'ont eu aucune pitié autant que les vampires, et qui ont massacré jusqu'aux derniers les suceurs de sang, jusqu'à ce qu'ils doivent se replier par la force et rester dans l'ombre de nouveau, ravagés ? Ha aah … Qui pourrait être dans le vrai, qui pourrait être dans le faux là-dessus, qui sait ? Hyora n'a donc pas vraiment d'avis définit sur ces hommes qui lui ont tout pris, mais qui n'ont fait que se défendre. Actuellement, on pourrait dire sans trop se risquer qu'elle joue à l'autruche, et ce n'est pas la peine de le lui faire remarquer si vous ne voulez pas vous retrouver avec trois membres en moins la seconde d'après, car elle le sait très bien. Et elle sait aussi qu'elle ne pourra pas jouer à ce jeu là éternellement.

1 « Un fait que l'on ne pourra jamais nier à propos des vampires, c'est que plus tu te fais vieux, plus tu oublies. Ma première naissance ? Je n'en ai que très peu de souvenirs. Cela remonte au 18ème siècle, durant les années 1700 pendant la dynastie Joseon. A cette époque, le christianisme n'existait pas encore en Corée et les deux pays que nous connaissons actuellement, séparés d'un no man's land, étaient unifiés en un puissant royaume. Si je vous dis que j'ai pratiquement tout oublié, c'est bien le cas, ce que je sais je le sais en partie aussi grâce aux livres d'histoire et à tout ce que j'ai pu lire sur nôtre cher pays. Dans ma mémoire à moi, floue, brouillée et incomplète, il n'y a que des fragments de souvenirs, pourtant je me rappelle bien avoir connu une misère absolue. Je vivais dans un village reclus, pauvre et frappé par une malédiction, une maladie qui emportait un à un les habitants dans des délires fiévreux avant qu'ils ne meurent de paralysie totale, incapables de se nourrir. J'avais déjà perdu la quasi totalité de ma famille, et du haut de mes 23 ans, je ne désirais qu'une seule chose, pouvoir réparer tout ce mal, pouvoir changer le cours des choses, car à cette époque là nous savions tous ce que signifiait cette contagion. Nôtre village allait être éradiqué. Mesure préventive prise par les hauts-placés, cela s'était déjà produit et ce n'était qu'une question de jours avant que le même destin funeste ne s'abatte sur nous. Plus que tout, je refusais de mourir. Voir ma vie s'éteindre à un moment si crucial, je ne pouvais l’accepter. Pour tout ceux qui étaient parti avant moi, mes parents, mes frères et sœurs, je me suis jurée de trouver le moyen d'empêcher un massacre orchestré par nôtre gouvernement, et dans mon désir presque fou de survivre j'ai cherché partout, demandé partout et j'ai pactisé avec des choses et des gens qui, dans d'autres circonstances, m'auraient fait froid dans le dos et mettait à mal ma dignité... Pendant un an, mes efforts ne trouvaient aucun répit et je n'avais aucune réponse ni aucun moyen efficace qui aurait pu me permettre de sauver ce qui restait de mes racines. J'ai petit à petit perdu de vue mes objectifs en même temps que je perdais mes espoirs et mon courage, j'ai sombré lentement dans une déchéance certaine jusqu'à ce que je finisse par tomber, par un hasard qui au final était bien trop improbable pour n'en n'être qu'un, sur un être aussi sublime qu'effrayant, au détour d'une rue quelconque. Quand bien même j'en avais peur, j'éprouvais aussi une attirance incontrôlable pour lui, et quand enfin il ouvrit la bouche pour me parler, ses mots m'attiraient irrésistiblement, comme une sorte d'hypnose contre laquelle je ne pouvais rien. Il m'a tendu un livre à l'aspect vieux et ancien, en me disant que la solution à tous mes soucis se trouvait là dedans, et que si je désirais vivre, cet ouvrage me donnerait toutes les réponses que je cherchais. Quelle ironie... Moi qui fuyait la mort comme la peste, c'est elle qui m'a trouvée avant même que je ne le réalise, et quand ce fut le cas, il était déjà trop tard. Mon corps, ma voix, mes sens, mon être tout entier avait déjà commencé à changer, et alors que je croyais que j'allais finir emportée par la même maladie que mon village, me tordant de douleur à même le sol du pitoyable endroit dans lequel je vivais, ce n'était pas la fin. Je suis morte, pour mieux revivre. » 2 « Les premiers temps ont été très difficiles. Quand tu te réveilles et que tu découvres que tout ton corps s'est transformé, que tu possèdes une force et des facultés inouïes, tu comprends tout ce suite qu'il s'est passé quelque chose. Quelque chose d'important et de potentiellement grave. Mais le pire, c'était la soif incontrôlable que je ne comprenais pas, au tout début. L'eau ne m'apaisait plus et l'odeur du sang humain était devenue tout d'un coup la chose la plus exquise que je n'avais jamais senti. Rapidement, j'ai compris, et bien que je croyais ça impossible et que je me suis crue folle l'espace de quelques jours, il a très vite fallu que je me rende à l'évidence : je n'avais plus rien à voir avec la personne que j'étais il y avait à peine trois jours. J'étais... autre chose. J'ai commencé alors à me construire seule, car évidemment je n'avais derrière moi ni soutien ni créateur pour me venir en aide dans les moments les plus durs de ma jeunesse, si ce n'était qu'un vieux bouquin qui a en plus disparu comme par magie pendant ma transformation. J'étais seule, et j'allais devoir me débrouiller seule. Les années ont donc passé ainsi. J'ai appris petit à petit à me maîtriser, à user de la ruse pour survivre car à cette époque, les vampires n'étaient pas connu du grand monde et en très petite minorité en comparaison avec la race humaine. Si je voulais vivre il fallait que j'utilise mon cerveau et non ma force ou mon instinct, sinon je n'aurais pas donné cher de ma peau. Pourtant, pourtant... J'ai survécu. Et plus je survivais, plus je gagnais en force, en puissance, en sagesse, en intelligence. J'ai traversé au moins cinq époques différentes en suivant les lignes, en mangeant quand j'en avais envie, et en occupant tout mon temps libre en me cultivant, je passais des nuits entières dans des bibliothèques, dans mon repère à jouer et à étudier la musique, la danse, je connais désormais un nombre incalculable de choses et je peux aisément me fondre dans la masse sans qu'on ne s’aperçoive de rien, du moins en pleine nuit. Cela n'a pas été facile, j'ai mis beaucoup de temps à me maîtriser totalement, quelques premières centaines d'années où j'ai parcouru plusieurs pays différents, traversé des continents en quête de gens comme moi, de réponses à mes questions car en sommes, si je savais énormément de choses, j'ignorais pratiquement tout de ce que j'étais devenue et de mes semblables, et j'en étais sûre, il y en avaient d'autres comme moi, je le sentais. Instinct ou non, j'avais raison et lorsque je suis tombé pour la première fois sur un véritable "nid" de vampires, je n'avais qu'une seule idée en tête : les rallier à moi, les entraîner pour suivre ce qui se tramait déjà à l'Ouest, le soulèvement des vampires. C'est à ce moment là que les humains ont découvert notre existence. La guerre qui s'en suivit fut désastreuse, et j'étais au plein cœur du mouvement. Je me suis rapidement fait une réputation au sein de ma race, le nom "Mahikan" m'est venu naturellement après un passage en Amérique, à l'époque où les blancs n'avaient pas encore colonisé tout le territoire indien, et que je suis tombé sur un Apache immortel qui m'a pratiquement tout appris sur nos origines. Si au début mon nom n'étaient que murmures traversant les forêts et les villes, le bruit s'est étendu et mes actions ont fait froid dans le dos autant aux hommes qu'aux miens. J'étais sanguinaire, glaciale, sans pitié ni cœur, et tout le monde me croyait complètement folle à lier, et en même temps il y avait de quoi, vu tout ce que je faisais sans même hésiter ni ciller une seule seconde. Décapitations, tortures, meurtres lents ou rapides, terrassements, je tuais sans vergogne et je ne désirais qu'une seule chose : détruire et anéantir jusqu'au dernier être humain sur Terre. La guerre ne pouvait tourner en la faveur de ces frêles petites choses, et alors que je gagnais en pouvoir et que ma réputation atteint très vite absolument tout le monde, même les plus puissants, on a commencé à me craindre et à m'admirer. J'étais âgée, j'étais forte, j'étais dangereuse et je savais me faire respecter, et plus que tout : même mes semblables avaient peur de moi et savaient qui j'étais, car dès que Mahikan était prononcé, c'était signe de tempête, de destruction et de mort. Une machine à tuer dans un corps de jeune femme. » 3 « Chef de guerre, membre de La Milice, je possédais tout mais une chose me manquait cruellement et m'attirait de plus en plus au fil du temps, un enfant. Je n'étais pas sans ignorer comment on crée un nouveau vampire, je savais parfaitement jusque dans les détails – car j'en avais déjà été spectatrice, de la façon dont on devait s'y prendre, seulement jusqu'à maintenant je n'avais eu ni occasion ni courage pour être la créatrice d'un autre vampire, pour changer radicalement l'existence d'un être humain. Je savais que trop bien ce que cela signifiait, et les conséquences que ça aurait pour moi, je savais qu'un enfant et son créateur étaient éternellement liés par le sang, et que le lien en lui-même n'était pas à prendre à la légère car il t'attachait définitivement à un autre. Je le savais, et avec le temps au lieu d'en être méfiante j'ai fini par le désirer plus que tout. C'est donc ce que j'ai fait. Je me suis trouvé une victime idéale, à deux doigts de mourir sur un champ de fin de bataille, une jeune fille qui devait être à peine moins âgée que moi, pour ce qui était de mon âge apparent. Je me suis occupée d'elle, je l'ai élevé comme un nouveau-né quand la transformation s'est achevée, je lui ai tout appris et pendant un autre siècle nous avons toujours été ensemble. Je l'ai emmenée partout, et elle me suivait sans se poser de questions, tel un bras droit qui protégeait au péril de sa vie celle de son capitaine. Elle s'appelait Miran. Miran et moi étions très proches. Aucunement amantes, nous étions comme des sœurs, comme une mère avec sa fille, je me savais prête à tout pour elle et, alors que nous avions soufflé une défaite quelques années auparavant, et que nous nous regroupions en secret un peu partout pour lancer une nouvelle offensive, elle était à mes cotés, toujours, veillant sur moi et moi veillant sur elle comme la prunelle de mes yeux, la seule personne qui avait de l'importance dans ma triste et longue existence. Le grand jour venu, nous étions prêts. Une seconde guerre éclata, au moment exact de celle qui déchirait déjà les hommes entre eux, nous avons profité de l'état instable du monde des humains pour les mettre à bas une bonne fois pour toute, et alors que nous reprenions espoir face aux échos positifs qui s'en suivirent, nous allions très vite déchanter. Les hommes sont faibles, mais il faut leur reconnaître une chose, ils savent créer et parer. Ce que nous n'avions pas prévu s'abattit sur nous comme un raz-de-marée, ils avaient crée dans un silence totale des armes contre nous grâce aux nouvelles technologies, des armes plus efficaces et contre lesquelles nous ne faisions par le poids. Trop peu nombreux, et eux au moins le triple de ce que nous étions, nous nous sommes rapidement retrouvé en danger, et ce qui devait arriver, arriva. La mort croisa à nouveau mon chemin. » 4 « Ce fut rapide. Je n'ai rien eu le temps de faire quand Miran s'est retrouvée encerclée, à quelques pas de moi. Je défendais déjà ma propre vie face à plusieurs adversaires, la situation tournait largement à notre désavantage et la moitié des vampires que j'avais sous mes ordres avait déjà péri. Il aurait fallu qu'on se repli, sauf que nous n'en avons même pas eu l'occasion. Les humains nous ont tendu une embuscade et quand nous nous sommes retourné pour fuir, un bataillons entier nous attendait déjà en arrière. J'ai crié qu'il fallait battre en retraite, mes seuls ordres étaient que chacun devait sauver sa propre vie car vu où nous en étions rendu, c'était la seule chose encore possible. Certains ont réussi à s'éloigner du combat, mais nous avions déjà été ravagés, il restait si peu, si peu d'entre nous... Quand je l'ai vue elle, à la merci d'au moins une vingtaine d'hommes, l'horreur montait déjà en moi. Je me suis déchaînée, je hurlais son nom alors que mon corps bougeait tout seul, tuant un à un ceux qui se dressaient contre moi, mais le temps que je puisse me dégager pour la rejoindre, il était trop tard. Une balle en argent transperça le cœur de mon enfant et mis fin à sa vie, ouvrant la porte du néant que j'allais très bientôt traverser et qui perdurera longtemps. Inexplicablement, je ne sais comment, j'ai réussi à fuir, abandonnant sur place avec un dernier regard en arrière le corps inanimé de tout ce pour quoi je vivais, de la personne que je chérissais le plus et qui avait désormais disparu. J'avais tout perdu. Plus qu'une amie, plus qu'un être cher, j'avais aussi perdu mes convictions, mon courage, ma violence. Tout ce que j'étais s'effondra, et je me noyais dans la peine et le chagrin, incapable d'oublier son visage, le son de sa voix, sa présence à mes cotés. Sa mort m'avait complètement anéanti, mes pensées étaient remplies d'elle et de tout ce que j'avais fait, tout le mal que j'avais vu, toutes les années que j'avais passé à combattre ce que je croyais n'être que des cafards, et alors que ces questions tournaient depuis quelques temps dans ma tête, elles prirent désormais le dessus sur tout le reste et me poussèrent à l'exil. Je n'avais plus envie, je n'avais plus la force de me dresser contre eux. Je voulais que tout cela cesse pour moi, je voulais partir loin, très loin et me faire oublier, oublier tout ce que j'avais vu, ne devenir qu'une ombre et un souvenir pour ce qu'il restait des miens. Je me suis rangée, et du jour au lendemain j'ai disparu de la circulation. Plus personne n'entendit parler de moi, ou très peu, et quand mon nom sortait dans certaines conversations on prenait peur, on se rappelait et on se demandait, où est-elle ? Est-elle toujours en vie ? Que fait-elle ? Les années passèrent, renforçant les réflexions et les questionnements, alourdissant le brouillard qu'il y avait entre moi et le reste du monde. » 5 « Je prenais un malin plaisir à ne pas faire un bruit. Cachée de tous, je suis peu à peu montée à la tête de plusieurs fortunes, et notamment d'un bar à succès dont je suis propriétaire, dans l'ombre. Voici ce qui nous amène à aujourd'hui. Dans une situation plus que confortable, j'ai de nouveau mis les pieds sur le sol coréen, et plus précisément la capitale, dans laquelle je me suis forgé un nouveau repère. La rumeur monte, grandit, elle a déjà atteint la moitié de la ville, les vampires parlent et répandent cette nouvelle comme une traînée de poudre. Mahikan aurait refait surface, après des années de silence total. Ceux qui me connaissent bien sont les seuls à savoir le vrai et le faux de tout cet amas de blabla. Certains m'ont même suivit depuis que je me suis retirée, me promettant de ne jamais rien dévoiler, et aujourd'hui, maintenant que je reviens parmi les miens pour de bon, ils peuvent enfin arrêter de mentir sans se soucier des effets et des conséquences que cela pourrait avoir. Oui, Nam Hyora est revenu sur ses terres, réapparaît de nouveau en public, alors qu'on croit à un mirage quand on la voit devant nous, elle est bel et bien là et, une chose est sûr... Elle n'est plus la même. Je sais très bien pourquoi cela surprend, choque même quand on dit que j'ai changé, surtout de quelle façon. Je ne suis plus le vampire assoiffé de sang, victime de sa rage et de sa haine envers les humains, l'être le plus instable et tête brûlé jamais connu. Je ne réagis plus à la moindre remarque, je ne tue plus par simple plaisir, j'ai arrêté de n'être que ce vampire qui n'obéit à rien ni à personne et qui n'écoute qu'elle-même, anéantissant tout sur son passage. Je suis maintenant une toute autre femme, je n'éprouve certes aucun remord à me nourrir autant que je veux – et de sang humain, il va sans dire, mais je ne suis plus dans cette optique "à mort la race des hommes", et encore moins dans La Milice. Ce que je veux ? C'est une très, très bonne question. En vérité, je ne sais pas vraiment ce que je cherche en réapparaissant sans crier gare, je prétends ne pas vouloir aider les humains mais à coté je ne suis pas en train non plus de monter des plans contre eux et de tuer tous ceux que je croise. Tout ce que je sais, c'est que je ne peux plus rester dans l'ombre sans rien faire, et qu'il est temps pour moi de revenir sur le devant de la scène. Mahikan, ce nom vous fait peur n'est-ce pas ? C'est bien. Craignez-moi, c'est la chose la plus sage à faire. »

Code:

[*]<pr>Lee Chae Rin - CL [2ne1] </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/t693-nam-hyora-as-if-evil-was-a-point-of-view#8855]Nam Hyora[/url]

[*]