Go Min Woo

Bonjour mon nom est Go Min Woo, je suis un jeune homme de 26 ans d'origine coréenne. Je fais partie des humains et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis photographe.  Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les femmes.


   

qualités    franc    courtois    sociable

défauts    instable    infidèle    incapable de faire preuve de ponctualité…

Il n’y a rien de plus facile que d’être moi. Levez-vous le matin, l’après-midi, le soir, quand bon vous semble. Faites ce qu’il vous plait et ne rendez de comptes à personne d’autre que…vous. N’est-ce pas le scénario idéal que l’on rêverait applicable à chaque individu sur Terre ? Et bien, c’est mon quotidien ! Il est vrai que pour bénéficier d’un tel luxe, certains sacrifices sont nécessaires : l’aspect matériel de mon univers idyllique est assez spartiate, aussi sûr que mes finances sont maigres…et je ne vous parle pas des attaches sentimentales inexistantes ! Cette vie de bohème a un prix et rares sont ceux qui franchissent le cap du règlement…

Je suis un vagabond. Une âme errante qui jamais ne se pose et vogue perpétuellement à la recherche d’une nouvelle rencontre, d’une énième aventure, d’une occasion inespérée de vivre pleinement. Je déteste la contrainte et refuse de m’y soumettre, si bien que la seule voie que je suis en mesure d’emprunter est celle des artistes. Ces hommes et ces femmes que j’admire pour leurs choix et que j’essaye de prendre en exemple chaque jour. Je vis tous les instants et me contente de peu, observant d’un œil moqueur les petits tracas qui deviennent soudain d’insurmontables sommets pour les séoulites lambdas. Oui, j’ai un parti pris. J’estime être en droit de les jauger de la même manière qu’ils se permettent de le faire à mon égard. Il est vrai que mon jugement se trouve, la plupart du temps, faussé par des a priori…mais n’est-ce pas également le cas dans l’autre sens ?

Je ne manque pas d’assurance ni d’imagination, j’apprends vite, je suis un fervent pratiquant de multiples et diverses formes de jouissances : drogues douces, licites et moins tolérées, pratiques sexuelles courantes ou non, un esprit libre a besoin de toutes les évasions possibles pour être épanoui ! Je ne cache pas que j’ai une attirance toute particulière pour le danger. Le frisson, l’adrénaline, chaque interdit me fascine et me pousse parfois –souvent- à dépasser les limites du raisonnable. J’ai foi en ce que je fais, en qui je suis et peu m’importe que cela plaise ou non. Je suis physionomiste et rancunier, irritable et adepte du second degré, gourmand de maladresses et avide d’intérêt pour tout.

사람의 about the vampires N’ai-je pas dit être quelqu’un de curieux ? Certainement pas au péril de ma vie, cependant. Je suis naturellement intéressé par tout ce qu’il se passe au cœur de ma ville, sans jamais m’essayer à des prises de risques bien trop dangereuses. Ces êtres ont maintes et maintes fois été craints, adulés, vénérés par toutes sortes de détraqués incapables de se satisfaire de leur morne existence. Les vampires ne sont pour moi ni une distraction, ni un objet de convoitise. Ni même un futur envisageable ! Je n’ai pas été confronté à l’un d’entre eux et ne saurais, d’ailleurs, pas vraiment comment m’y prendre si l’occasion –si l’on peut nommer cela ainsi- se présentait. J’avoue avoir une certaine fascination purement artistique pour la beauté qu’on leur prête, la capacité avec laquelle ils charment et dominent ou encore leur goût pour le sang. Malgré la peur qu’ils suscitent, certains seraient prêts à tout pour les voir, les effleurer, croiser leur regard l’espace de quelques secondes et s’offrir à eux en ultime geste de dévotion. Une partie de moi aimerait assister à cette emprise. Une partie perverse et visiblement malsaine…mais tellement excitante ! Sait-on jamais ? Je finirai peut-être par devenir comme eux et, dans un élan de folie, finirai-je par présenter ma gorge en offrande ! Fin tragique pour un artiste, ne serait-ce pas un oxymore ?

1 Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Mais aussi toute une flopée d’emmerdes qui s’enchaînent à sa cheville. C’est certainement ce qui a décidé mes parents à me confier au temple de Gwangju, la ville où ils avaient grandi et partagés bien plus qu’un trajet en autocar. Dès lors, je me suis retrouvé dans un foyer où j’ai passé la plupart de mon enfance avec Hye Jin, une fille trop petite pour ses vêtements et trop grande pour traîner un doudou. Min Woo était le nom de sa peluche…et bientôt celui de son deuxième meilleur acolyte : moi. 2 C’est lors de notre cinquième anniversaire ensemble que Hye Jin me l’a offert. Un polaroïd dégoté dans un marché de Nam-gu. Un peu vieilli sans être défectueux, les premiers clichés ont été une véritable découverte pour moi. Une envie aussi. De pouvoir capturer toutes sortes d’expressions, d’émotions, de sentiments l’espace d’un clic, d’une petite seconde. Il n’a pas quitté mes bagages des années durant, toujours avec moi dans chacun de mes déplacements. Aujourd’hui encore, même si j’utilise plusieurs appareils aux performances variables, il reste l’un de mes préférés. Sans pellicule, pas de négatifs. Aucune possibilité de revenir en arrière. Une seule prise, réussie ou non : c’est là toute la magie de ce cadeau. 3 L’esprit ailleurs, le regard vague, mes aspirations n’ont jamais été ancrées à Gwangju. Il fallait que je bouge, que je prenne mon indépendance et que je devienne quelqu’un. J’ai fait part à Hye Jin de mes projets et elle m’a suivi…mais à peine arrivés à Seoul, nous avons chacun pris notre chemin. Elle du côté de l’université et moi du côté des bars. Je voulais gagner ma vie le plus rapidement possible et zapper la case études, au contraire de mon amie. Je pensais ne pas pouvoir accepter cette séparation brutale, mais la facilité avec laquelle nous nous sommes détachés m’a fait voir cette relation sous un autre angle. Nous étions restés ensemble par habitude et ne cherchions qu’un moyen de passer à autre chose. Elle le nez dans les bouquins et moi…et bien, dans de nombreux décolletés dirais-je ? Host est un boulot qui paie bien et ne demande rien que je ne sois pas en mesure d’apporter : une présence de quelques heures, des compliments à outrance ou un comportement retenu, tout dépend de la clientèle. Les femmes sont devenues plus qu’une simple attirance pour moi, un véritable gagne-pain qui ne manquait pas de remplir mes bourses ! Ou qui n’a pas manqué, plutôt… 4 En devenant membre à part entière de la vie nocturne de Seoul, il m’est arrivé pas mal de bricoles. De mauvaises rencontres, aussi bien troublantes que douteuses, qui m’ont poussé à envisager une autre voie. Plus sage peut-être ? Dans la forme, certainement. J’avais désormais un carnet d’adresses assez étoffé et connaissais du beau monde. Suffisamment pour pouvoir envisager de vivre de l’une de mes passions les plus chères : la photographie. Je ne dirais pas qu’il m’a simplement fallu  quelques coups de fil pour obtenir une galerie digne de ce nom ! J’ai donné de ma personne, au sens propre comme au figuré, sans jamais regretter ce choix. Je suis désormais libre de créer, de concevoir, d’imaginer quelle sera ma prochaine exposition…dans la mesure où quelqu’un accepte mon travail gracieusement. Et c’est là le vrai fond du problème : je suis à sec. Pas un rond en poche et encore moins placé dans une quelconque banque ! Mes vices ont eu raison de moi et il m’est désormais difficile de faire face aux douloureuses réalités de la vie d’adulte responsable… 5 Depuis plusieurs mois, je perds le fil. Je m’accroche avec ferveur cependant et essaye de remonter la pente sans jamais en voir le bout. Je crains de devoir frapper à d’autres portes, celles-là même que j’ai fièrement claquées quelques années auparavant. Je sais que je dois assumer mes actes mais j’ai l’impression que ma bonne étoile m’a quitté. Je vais ravaler ma fierté et entrer en scène, encore. Quitte à amuser la galerie, autant le faire avec de la classe ! Il me faut étonner, surprendre, user de stratagèmes et pourquoi ne pas m’allier à certaines personnalités influentes ? Je l’ai déjà fait par le passé, avec d’autres. Cette fois-ci, j’ai la ferme intention d’aller encore plus loin…jusqu’à pactiser avec le diable ? Il n’y a que les fous pour envisager pareille solution. Et devinez quoi ? Je n’ai plus toute ma tête !

Code:

[*]<pr>Kim Jae Wook [Humains]</pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u150]Go Min Woo[/url]

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