Ahem ... C'est moi que v'la

Bonjour mon nom est Lim Jong Shin, je suis un jeune homme de 22ans depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 293 ans et que je sois d'origine coréenne. Je fais partie des level 3 et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis patron d’une multinationale. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les femmes et seulement les femmes


 

calme   réfléchi   pas chieur   franc

froid   calculateur   ne fait pas confiance   peu locace

Lim Jong Shun. A mon époque humaine, il me semble que j’étais un jeune impertinent, curieux et en quête de perpétuelles aventures. Rien de bien intéressant. En tant que vampire, je me suis mis en tête d’évoluer, de me construire moi-même, de m’élever au top. De ma vie humaine, j’ai conservé cette envie de trouver des choses nouvelles. Il faut dire qu’on a le temps, lorsqu’on est un vampire. Et c’est peut-être ça qui me tue, petit à petit : l’ennui. Je suis un vampire qui peut s’ennuyer très rapidement. Si je n’ai pas une distraction, quelle qu’elle soit, je m’ennuie ferme. Et lorsque je m’ennuie, je ne suis pas de bonne humeur. Ronchon, colérique, difficile, donnez-moi tous les critères que vous voulez, ce sera moins. Je serais exécrable. Mais en temps normal, je ne suis pas non plus beaucoup plus agréable. Distant de mes confrères, on dit de moi que je suis plutôt froid. Rares sont les fois où l’on me voit esquisser un sourire, et pourtant ça peut m’arriver. Je ne préfère pas me mêler aux autres, dus à mes expériences passées. Pourtant, je sais m’entourer et je le suis d’une légère poignée de vampires que j’estime. Je me fiche du niveau, ce qui m’importe, c’est la confiance, l’estime, le sens des valeurs que je peux voir dans le vampire. Hormis ce cercle restreint, je considère tout le reste comme des ennemis potentiels. Et même si je suis solitaire et froid, n’allez pas croire que je ne sais pas montrer des crocs. Parfois cruel, parfois impitoyable, je n’hésite pas à faire savoir lorsque quelque chose ne me plait pas. Mais au moins, vous êtes prévenus.




force : ❚❚❚❚❚❚  régénération : ❚❚❚❚❚❚ sens : ❚❚❚❚❚❚

vitesse : ❚❚❚❚❚❚ adaptation : ❚❚❚❚❚❚ self-control : ❚❚❚❚❚❚

사람의 about the humans Les humains ? A vrai dire, je n’ai pas vraiment d’avis sur la question. Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne m’y intéresse pas particulièrement. Créatures inutiles, fragiles, mortels … Tous ces défauts qui font ce que l’on a simplement appelé l’homme. Pourtant, il m’est arrivé de croiser des spécimens qui se sont montré dignes de mon intérêt, moi l’éternel ennuyé. C’est vrai qu’à l’instar de ma race, les humains savent faire preuve de sentiments … particuliers. La colère, l’euphorie, la stupidité, l’insouciance, la joie de vivre. Celle qui me plait par-dessus tout est cette irrémédiable envie de vivre. Ils seraient prêts à faire n’importe quoi pour rester en vie ; et même les pires. C’est vrai, je le sais, je l’ai vu. Par moment, lorsque je m’ennuie, il m’arrive de jouer avec ces pauvres créatures. Ils font bien de même avec des souris. Je les teste, les étudie, les confronte. C’est assez amusant je dois dire. Ils n’imaginent pas à quel point, au gré de mes envies, ils peuvent être ma distraction, mes sujets d’expériences et … ma nourriture. C’est étrange pourtant. Ils pensaient être au sommet de la chaine alimentaire. Avec leur ridicule force et leurs pathétiques armes. Quoique … certaines sont dangereuses.

1 Je suis né à Séoul, à l’époque où la France était à l’époque des Lumières. Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de ma période humaine – d’ailleurs c’est totalement inutile que je m’en souvienne – comme je ne me souviens pas non plus comment je suis devenue cet être surpuissant que je suis aujourd’hui. J’ai appris plus tard, dans cette vie, qu’une certaine Lilith, avait laissé échapper un grimoire, prodiguant force et immortalité. Me connaissant, j’ai dû être séduit. Je crois qu’à l’époque où j’étais un malheureux humain, j’avais cette fichu manie d’être trop curieux et sacrément insatiable. Je crois que j’ai conservé ce dernier trait de caractère. Quoiqu’il en soit, je n’ai pas vraiment vécu avec les autres Sang-Purs. Plutôt solitaire, j’ai appris seul à me nourrir, à me construire dans cette nouvelle vie qu’était la mienne. Mais je ne suis pas à plaindre. Je ne suis pas de ce genre à faire pleurer les gens sur ma condition de solitaire. C’est moi qui l’ai cherché après tout. Les premiers Sang-Purs, d’après ce que j’ai vu, avaient plutôt l’habitude de rester en groupe ; peut-être pas forcément pour nouer des liens, mais pour se dire qu’ils n’étaient qu’une poignée à être particulier. Moi je trouvais ça pathétique. Ma solitude est devenue ma force. Je ne dois rien à personne. 2 Je ne dois rien à personne, donc. Mais par moment, ça a ces inconvénients de rester seul. Par exemple, quand on est extrêmement blessé par un de ces sals humains qu’on pensait pouvoir s’en faire son quatre heure. Et bien il n’y a personne pour nous soigner ; on doit malheureusement se débrouiller seul. Un jour, quelques mois après ma transformation – mon élévation comme j’aime le dire – j’avais grand soif. Un jeune homme me paraissait particulièrement délicieux. J’avais donc décidé de le suivre, de l’observer. Je vous avais dit que je suis quelqu’un de très observateur ? J’ai donc attendu mon moment, le moment où il serait seul, dans un endroit où personne ne pourrait l’entendre et venir le secourir. Non pas que je ne peux pas me débarrasser de plusieurs corps à la fois. Mais plus d’un, ça devient plus long et donc je dois attendre avant de manger. Et puis ça risque de se transformer rapidement en bain de sang, chose que je déteste par-dessus tout. Mais je m’éloigne. Donc je m’apprêtais à me nourrir de ce jeune homme, quand celui-ci, prit de panique, se saisit d’un bout de bois bien taillé qu’il me planta dans l’avant-bras, ce qui me fit arracher un cri et lui laissa le temps de s’enfuir. C’était la première fois que j’étais blessé et je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Je me suis donc replié pendant quelques jours et nota cette fâcheuse expérience. 3 Je fis bien d’autres expériences fâcheuses, qui me valurent d’être le vampire que je suis actuellement. Mes confrères me décrivent comme quelqu’un d’étrange, de glacial – pardonnez le jeu de mot – et même trop calme. Pourtant, il m’est arrivé de me mettre en colère. Gravement en colère. Je n’ai pas toujours été cette personne que l’on connait aujourd’hui. Il m’arrivait par moment de me mêler à mes semblables et même d’aller jusqu’à nouer des liens forts avec certains d’entre eux. Mais les vampires sont d’anciens humains et il reste malheureusement quelques résidus. Je me souviens de l’un d’entre eux, avec qui j’avais beaucoup de similitudes. Des amis, je crois qu’on pourrait nous qualifier de tel. Je ne m’éterniserais pas sur les sentiments, mais quoiqu’il en soit, je l’estimais beaucoup. Je me suis dit, après coup, que je n’aurais jamais dû. Mais maintenant, je me dis que cela m’a servi, dans ma construction personnelle. Cet ami, m’a simplement poignardé dans le dos, pas littéralement bien sûr, c’est mal vu dans notre société. Mais il m’a délibérément volé mon calice – la raison pour laquelle je n’aime pas trop avoir de calice – pour m’affaiblir, pour je ne sais quelle raison. Seconde mauvaise expérience. Depuis, je fais attention à mes choix d’amis. 4 Peu d’amis, un caractère plutôt froid. C’est comme ça que je me construisis au fur et à mesure. Et j’étais assez fier de cet homme que je devenais petit à petit. J’avançais en âge, mais rien ne paraissait sur mon visage ou le reste de mon corps. Plutôt orgueilleux du don que je m’étais offert, je n’ai jamais souhaité transmettre ce don à quiconque. Enfin, c’était ce à quoi je croyais au plus profond de moi, jusqu’à ce jour-là. Je voyageais, comme à mon habitude, et mon errance m’avait menée au Vietnam. J’avais soif, comme à mon habitude. Et cet homme là-bas, seul dans cette ruelle, ferait bien l’affaire. Ce coupe-gorge. Et ce jeu de mot le fit rire – ce qui était bien rare. Il n’avait pas le temps de jouer, alors je le croquai sans autre forme de procès. Il se débattit un peu, mais ça ne me dérangeait pas. Je m’en fichais en fait. Une fois fini, je le laissai tomber et regarda sa victime gisant sur le sol. Mais mes yeux se posèrent sur cette minuscule enfant, à l’autre bout de la rue. Ça m’embêtait qu’elle voyait ça. Traumatisme, peur et du bruit. Je n’avais pas envie de la tuer, c’était trop cruel. Et puis, il n’y avait pas beaucoup à boire ; et j’avais déjà diné. C’est là que la jeune enfant m’étonna. Elle ne cria pas, ne pleura pas, ne s’enfuit même pas. Au contraire, elle s’approcha et voulu m’essuyer le sang qu’il y avait sur la commissure de mes lèvres ; lèvres qui s’étaient étirées en un sourire. Cet enfant m’intriguait. Il y avait tant d’intelligence qui brillaient dans ces yeux, que je crus un instant qu’elle était une enfant vampire. Mais je me trompais. C’est comme ça que j’ai rencontré ma seule et unique : Mai. 5 Ngo Thanh Mai. Jeune vietnamienne de parents tous deux de sexe féminin. Je la regardais évoluer. Elle ne ressemblait vraiment pas du tout aux autres enfants qui évoluaient avec elle. Plus adulte, plus mature. Mais encore plus mature que les adultes eux-mêmes. Comme si elle évoluait dans une autre sphère, celle un peu plus des vampires. Ça m’amusait et j’aimais l’observer. Je m’étais donc acheté un appartement, quelque part au Vietnam. Pas très loin de chez la petite Mai. Je murissais l’idée. Je ne voulais pas transmettre mon don. Mais maintenant que je la voyais, l’idée germait doucement en moi. Je me disais « et pourquoi pas ». Et au fur et à mesure que je la voyais grandir, je me décidais à lui offrir ce don. Mais elle devra s’n montrer digne. Et pour ne pas faire mon monstre, j’attendis qu’elle commette une bêtise. N’importe quoi : mauvaise décision, insolence vis-à-vis de ses mères, à des plus graves … J’étais patient, je l’ai déjà dit ? J’attendais, je faisais ma vie à côté. J’avais tout mon temps après tout. Mais un jour, elle fauta. Je suivais l’affaire, ce qui me fit bien rire. Elle ne manquait pas de culot, c’était le mot. Elle ne ressentait rien, lorsque son amante est morte. Et pourtant, elle l’avait vu. Mais rien. Qu’elle était cruelle, pensais-je, le sourire aux lèvres. Elle serait mienne maintenant. J’en avais décidé. Alors j’attendis la nuit tombée, je passais par la fenêtre de sa chambre et je me penchais au-dessus de la belle endormie. Elle n’était pas mal non plus, je devrais faire attention à ce point. Je crois qu’elle m’entendit, alors je ne tardai pas trop et je la transformai. Elle ne pouvait plus rester là, alors je l’emmenais en Corée. Je ne vais pas raconter ici sa transformation, ce serait long et ennuyeux. Et puis, ce n’est pas l’intérêt ici. Mais ce qui me charma, c’est qu’à son réveil elle ne se souvint plus de qui elle était. Je pouvais donc la façonner comme je le voulais, et je m’en réjouissais d’avance. Ça y est, je m’étais trouvé une distraction.

Code:

[*]<pr>Lee Jun Ho [Groupe] </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/t412-ahem-c-est-moi-que-v-la#4526]Lim Jong Shun[/url][*]

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