i'll be right here

Bonjour mon nom est Ok Min Heon, je suis un jeune homme de 21 ans depuis déjà quelques temps… Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 50 ans et que je sois d'origine coréenne. Je fais partie des Level 2 et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis gérant d'une boutique de livres anciens, et techniquement de l'animalerie de Ok Han Ae. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les hommes comme pour les femmes.


   

qualités    attentionné    loyal    protecteur

défauts    râleur    têtu    méfiant

À la recherche d'une personne de confiance ? Ne demandez pas Min Heon ; ce dernier est dévoué corps et âme à son Maître, et à lui seul. Il râle, il rouspète, mais il sait très bien qu'il serait incapable d'abandonner Han Ae après tout ce temps. Parfois, il a l'impression d'avoir un fils, ou un petit frère, le seul hic étant que ce dernier ait cent soixante-et-onze ans de plus que lui et qu'il lui adresse plus de respect qu'un proche normal ne devrait.

Après tout, Han Ae lui a sauvé la vie, en quelque sorte, il l'a pris sous son aile... Bien qu'en fin de compte, c'est Min Heon qui se retrouve dans le rôle de la mère poule.

Humain, il était un jeune homme enjoué, souriant et toujours prêt à faire la fête. Maintenant, il est devenu plus calme, plus réfléchi, et méprisé par pas mal de vampires. D'un côté, qui aimerait un type qui dégage des ondes meurtrières devant tous ceux qui osent regarder son Maître de travers ? Être traité de chien de garde ne le gêne absolument pas. Il se dit que c'est toujours mieux que ''mère poule'', c'est quand même plus viril.
Très protecteur, voire trop, tous les moyens sont bons pour empêcher ceux qu'il apprécie de prendre quelque risque que ce soit, surtout lorsqu'il s'agit de Han Ae.

Il est quelqu'un de franc, ayant de la répartie et ne mâchant pas ses mots, qui peuvent en offenser certains. Il s'en fiche, il n'aime tout simplement pas tourner autour du pot. Quand il sourit, c'est la plupart du temps d'un sourire en coin. On pourrait prendre cela pour de l'arrogance, bien que parfois ce n'en soit pas.

Min Heon est un vampire qui fait attention aux autres, quelle que soit leur race. Il est prêt à aider ceux qui en ont besoin, tout comme il peut se montrer sans merci envers ceux qui abusent un peu trop de sa patience. Il reste assez méfiant vis-à-vis de tout ce qui l'entoure, excepté Han Ae, à qui il voue une confiance quasi-aveugle et une loyauté sans failles.




force : ❚❚❚❚❚❚  régénération : ❚❚❚❚❚❚ sens : ❚❚❚❚❚❚

vitesse : ❚❚❚❚❚❚ adaptation : ❚❚❚❚❚❚ self-control : ❚❚❚❚❚❚

사람의 about the humans En réalité, les vampires et les humains se ressemblent énormément. Tous ont besoin de ce liquide rouge pour survivre. Tous ont des Êtres ignobles et des gentils parmi eux. La seule différence majeure est physique. Nous, les vampires, sommes plus forts, plus rapides, avec des sens plus aiguisés que ce qu'un humain ne pourrait jamais avoir. Nos canines s'allongent lorsque nous nous nourrissons. Nous avons la vie éternelle. Cette différence paraît immense, mais elle ne l'est pas tant que cela, d'après moi. J'ai été humain, je sais à quel point les Hommes peuvent être cruels. Mais je sais également qu'ils ne sont pas tous à mettre dans le même sac. Parfois, je regrette de ne pas avoir pu être humain plus longtemps. Parfois, j'envie ces gens insouciants qui n'ont pas à s'inquiéter que quelqu'un se rende compte de leur véritable nature et tente de les tuer par haine ou par crainte envers eux. Je préfère rester aussi éloigné que possible d'eux, non pas parce que j'ai peur de ce qu'ils pourraient me faire, mais de ce que moi je pourrais leur faire. Même si cela fait un moment que je ne suis plus mortel, il m'arrive, à l'odeur du sang, d'avoir du mal à contenir ma soif. Je refuse de blesser des innocents à cause de cela, et c'est la raison pour laquelle j'ai décidé, en plus de ne boire du sang qu'avec le consentement de la personne, de tenir ma petite boutique à l'écart du centre ville. De nos jours, peu de monde s'intéresse aux vieilleries, ainsi je n'ai pas à côtoyer beaucoup d'humains. Je n'ai rien contre ces derniers, cela dit, je suis tout à fait capable de communiquer avec des personnes autres que Han Ae, sans pour autant que cela puisse être considéré comme une banalité – je reste encore un peu perdu lorsque le Maître n'est pas dans les parages. J'apprécie leur compagnie ; souvent je me demande ce que je serais devenu si je ne m'étais pas transformé en vampire. Je me demande si je me conduirais de la même façon qu'eux, si je serais capable de suivre le cours d'une vie sans Han Ae. Je me demande si je resterais sourd aux dires de ceux qui affirment qu'ils se sont fait sucer leur sang, ou si, au contraire, je partirais à la chasse aux sangsues. Je les aime bien, les humains.

1 Je marchais côte à côte avec mon meilleur ami, brandissant avec fierté le résultat du dernier examen de maths qu'on avait passé. Je voulais qu'il me félicite, lui qui avait toujours été le premier de la promo. J'avais travaillé tellement dur pour dépasser ma médiocre moyenne habituelle, je voulais rendre mes parents fiers, mes parents qui avaient fini par perdre espoir en leur fils unique au QI pas aussi développé que celui de son meilleur ami, un vrai génie. Ils auraient tellement préféré l'avoir pour fils, mais le destin en avait décidé autrement et ils durent se contenter de moi. Je n'étais pas si bête pourtant, je m'en sortais plutôt bien dans les autres matières, mais les mathématiques... Il me donna une tape amicale dans le dos et me félicita pour ma bonne note, ce qui aurait suffit à me donner le sourire jusqu'aux oreilles pendant au moins une semaine. Lorsque j'eus montré mon résultat à mes parents, il me sembla que c'était la première fois que je les voyais me regarder sans mépris ou déception dans le regard. C'était l'un des plus beaux jours de ma vie. J'étais vraiment heureux. Mais voilà, comme tous les autres étudiants, je n'approuvais pas l'idée de la fermeture soudaine des universités. Malheureusement, je ne pouvais rien y faire ; je n'étais qu'un étudiant. Un simple étudiant parmi des milliers. La seule chose dont nous étions capables était de manifester, et c'est ce que nous fîmes. Pas pour très longtemps, cependant, puisque le gouvernement avait décidé d'employer la manière forte afin de mettre fin à cette soit-disant rébellion. Je n'avais pas encore fait mon service militaire et n'avais aucune notion du combat. Et puis j'étais lâche, pas comme les autres. Eux, ils étaient courageux, ils avaient choisi de faire face aux militaires qui avaient envahi la ville. Je restai donc dans un coin, mort de peur, à les observer tous de loin. On m'aurait cru plus vaillant au vu de ma carrure, et pourtant... Je serrais les dents en voyant mes camarades se faire maîtriser bien trop rapidement à mon goût. Je souhaitais leur porter secours, mais j'avais trop peur. J'avais peur de mourir, peur d'avoir mal. Des craintes dignes de la mauviette que j'étais. Le temps s'arrêta en dépit de tout cela lorsque je vis mon meilleur ami s'écrouler après avoir reçu un coup fatal sur la tête. Oubliant toutes mes peurs, je m'élançai dans sa direction et me retrouvai à genoux auprès de lui en quelques secondes. J'appelai son nom, puis je le secouai, de plus en plus fort... mais rien. Il ne respirait déjà plus. 2 Je me dirigeai – "rampai" serait en vérité le terme le plus juste – vers une ruelle par laquelle j'étais persuadé que personne ne passerait, personne ne verrait le type pitoyable que j'étais. Autour de moi régnait le chaos total. Je pouvais entendre les cris de douleur des autres de tous les côtés. On n'aura pas tenu longtemps, me dis-je tandis que mes lèvres s'étiraient en un maigre rictus. Aveuglé par la colère, je m'étais relevé et précipité sur le militaire qui avait osé me prendre mon ami. Il n'eut aucune difficulté à me mettre à terre avant de me rouer de coups à l'aide de sa matraque. J'avais mal, il avait dû me briser quelques côtes. Pensant que je ne me relèverais pas, l'homme s'était détourné de moi et allait s'éloigner, mais il ignorait que ce qui faisait le plus mal, c'était la perte d'un être cher. À côté de cela, quelques os cassés n'étaient rien. L'espace d'un instant, la douleur physique s'était volatilisée tellement elle était forte, et je ne la sentais plus ; je savais qu'elle était toujours là, mais je ne la ressentais plus. En cet instant, tout ce qui comptait était le corps inerte de mon meilleur ami gisant au milieu de la route ; ce meilleur ami qui avait fait tant pour moi, et à qui je n'avais jamais pu rendre la pareille. Je m'étais remis debout avec difficulté et, ramassant un couteau suisse que quelqu'un avait probablement fait tomber dans la panique, m'étais jeté de nouveau sur l'homme en poussant un cri enragé. Cette fois-ci il n'avait pas eu le temps de réagir avant que je ne lui plante la lame dans le dos et le poignarde à plusieurs reprises, les yeux grands ouverts et respirant à travers mes dents ; j'étais comme possédé. C'est un coup de feu qui avait réussi à m'arrêter dans mon acte. La balle était entrée par le bas du dos et avait transpercé mon abdomen, me figeant sur place, les bras en suspens au-dessus du cadavre du premier homme que je venais de tuer de mes propres mains. Mes sens me revenaient petit à petit, et je dus me mordre l'intérieur des joues pour ne pas hurler. J'avais mal, vraiment mal. J'aurais préféré mourir d'une balle dans la tête plutôt qu'avoir à endurer cela. Me calant contre le mur d'une maison, je décidai d'attendre là que mon heure vienne, et que la Mort fasse son apparition afin de s'emparer de mon âme. De la poche droite de ma veste je sortis mon contrôle de maths, plié en quatre et gardé soigneusement, bien au chaud, pour ne pas oublier cet exploit que j'avais réalisé suite à des efforts que je n'avais pas l'habitude de fournir. Je dépliai la feuille et l'observai, relisant les problèmes et équations sans vraiment chercher à comprendre. Je voulais juste essayer d'oublier la douleur à l'endroit qu'avait traversé la balle. Je regardai une dernière fois d'un air désolé le bout de papier, qui avait pris une teinte rougeâtre à cause de mes mains ensanglantées, avant de perdre connaissance. J'ignorais combien de temps j'étais resté inconscient – j'étais en fait persuadé d'être déjà mort – mais lorsque je rouvris difficilement les yeux, je parvins à distinguer une fine silhouette se tenant là, debout à côté de moi, m'observant. Si la Mort avait vraiment cette apparence de jeune et charmant garçon, je voulais bien la suivre sans protester. Mais apparemment, ce n'était pas la Mort. Apparemment, c'était une chose toute autre. J'étais en si piteux état que je ne me rappelle que très vaguement ce qui se passa alors. Cette personne m'offrit d'échapper à la mort et de vivre à nouveau. Il ne me fallut pas très longtemps pour me décider. Je n'avais pas encore conscience de ce que j'allais devenir suite à ce "miracle". Je m'étais juste dit que j'étais trop jeune pour mourir et que si quelqu'un se voyait offrir une telle opportunité, il la saisirait ; ce que je fis. Tout ce dont je me souviens encore, ce sont les heures passées à me tordre de douleur, la tête entre les mains avec la terrible impression qu'elle allait exploser. Je ne comprenais rien à ce qui était en train de m'arriver. De nouveau, j'avais peur. 3 En une seule journée, j'avais connu la joie, puis la peine, la peur, la plus terrible des souffrances, la mort, et enfin la vie. Ce vampire prénommé Han Ae m'avait donné la chance de vivre à nouveau, différemment d'avant. Au début, je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Je pouvais entendre à des dizaines de mètres la respiration saccadée de mes camarades agonisant au sol, je pouvais sentir l'odeur du sang s'échappant des plaies sur leurs corps. C'était comme si tous mes sens avaient été décuplés ; c'était probablement la raison pour laquelle j'avais l'impression que ma tête allait exploser. Je n'avais jamais vraiment cru en l'existence des vampires, mais il était temps que cela change. J'en étais devenu un moi-même. J'ignorais ce que j'étais censé faire ; fuir, ou rester et continuer de vivre là, comme si de rien n'était ? Non. J'avais entendu dire que les vampires avaient la vie éternelle. Si je restais à Gwangju, que diraient les gens lorsque j'aurai atteint la quarantaine en n'ayant aucunement changé physiquement ? Je refusais de m'imaginer ce que penseraient mes parents. Leur incapable de fils s'était transformé en monstre. C'est ce qui se passa peu de temps après qui mit fin à toutes mes incertitudes. Dans la panique, j'avais perdu Han Ae de vue et, le vampire étant désormais mon unique repère, je partis à sa recherche. Alors que je déambulais dans les ruelles de la ville, je tombai nez à nez avec un ami de l'université, avec lequel j'avais l'habitude de déjeuner en compagnie de mon défunt meilleur ami et quelques autres camarades de classe. Il me jeta un regard empli d'effroi, me suppliant de l'aider ; ce que j'allais faire avant d'aviser la profonde entaille dans son épaule. Le sang coulait, coulait, et coulait. J'étais incapable d'en détacher les yeux, comme hypnotisé par cet afflux d'hémoglobine. Un frisson parcourut le long de mon échine, et j'eus une soudaine sensation de gêne dans la bouche. Je déglutis, entrouvrant les lèvres. Mon ami écarquilla les yeux et lâcha un hoquet de surprise. Je n'étais plus moi-même. En cet instant, je n'étais plus qu'un vampire assoiffé de sang, peu importait de qui il provenait. Sans prévenir, je saisis le jeune homme par les bras avec une force telle qu'il lui fut impossible de se débattre, me jetai sur lui, et plantai mes dents dans son épaule, aspirant avidement le liquide vital au goût de fer qui faisait battre son coeur. Il ne fallut pas plus de cinq minutes avant que j'entende les battements de ce dernier ralentir, puis s'arrêter définitivement. Petit à petit, je regagnai la raison, et, réalisant ce que je venais de faire, lâchai le corps de ma victime, qui tomba par terre dans un bruit sourd. Je tournai la tête et mon regard rencontra celui de mon reflet dans la fenêtre d'une épicerie vide. Je fis quelques pas en avant et portai les mains à mon visage. Mes canines s'étaient allongées et tout le bas de mon visage était rouge de sang, dont je savais qu'il n'était pas le mien. Je restai planté là, perdu et effrayé, dégoûté par mes propres actions. Je ne pouvais décidément pas rester et faire courir un tel risque à mes parents. Si jamais je les blessais d'une quelconque manière, je ne me le pardonnerais pas. 4 Les mains agrippant fermement le col du vampire face à moi, je me contentai de le fixer droit dans les yeux, sans un mot. Son regard se faisait fuyant, appelant silencieusement à l'aide son ami qui n'en menait pas large, étalé par terre, la tête dans un sac poubelle que j'avais pris soin d'ouvrir avant de l'y enfouir. « Répète. » dis-je calmement. Mon interlocuteur se mordit la lèvre, l'air ahuri, n'osant dire quoi que ce soit. Je relâchai mon emprise sur son vêtement et à la place, agrippai son menton d'une main. Le soulevant légèrement, je l'observai longuement avant d'articuler : « Tu veux que je te rafraîchisse la mémoire ? » Il secoua la tête tandis que je poursuivais. « Je te déconseille d'ouvrir la bouche si c'est pour cracher sur le dos de Han Ae. » Je ne supportais pas que l'on dise quoi que ce soit de négatif à propos de ce vampire avec lequel j'avais passé plus de la moitié de ma vie. Ils ne le connaissaient pas aussi bien que moi je le connaissais. Ils ignoraient que toutes ces choses qu'ils lui reprochaient étaient en vérité des qualités, à mes yeux. Cette soif de liberté, cette insouciance, ce comportement qu'il se permettait d'être enfantin malgré les circonstances, étaient tous des traits que je ne possédais pas, et que j'admirais chez lui. - Chancelant, je pénétrai dans l'immeuble et montai les marches en prenant appui sur le mur. Je n'avais pas prévu que cinq autres vampires se ramèneraient à la rescousse des deux que j'avais mis K.O. Je n'étais plus le lâche que j'avais été une quinzaine d'années plus tôt, alors j'étais resté. Ils s'étaient tous jetés sur moi en même temps. J'avais réussi à les mettre hors d'état de nuire au bout d'un bon quart d'heure, non sans avoir encaissé une cinquantaine de coups au préalable. Ce n'était rien, j'avais connu pire. Du moment que c'était moi et pas Han Ae, je me moquais d'être amoché. J'allai directement jusqu'à la chambre du Maître, où ce dernier dormait paisiblement. Je m'appuyai le dos contre le mur et souris légèrement en l'observant. Tant qu'il allait bien, c'était tout ce qui comptait. 5 J'étais sur le chemin pour rentrer à mon appartement après avoir fermé ma boutique lorsque j'entendis des cris étouffés venant d'une ruelle non loin de là. Je m'étais souvent dit que je ne devrais pas me mêler des affaires des autres, mais parfois, c'était plus fort que moi. Parfois, j'avais besoin de soulager quelque peu ma conscience car oui, j'en avais toujours une bien que, désormais vampire à l'air presque imperturbable, on ne l'aurait pas cru. Même s'ils me donnaient leur accord, ma conscience me pesait de boire leur sang aux humains. Je pivotai donc sur moi-même et me dirigeai en direction de l'endroit d'où m'était parvenus ces cris. En quelques instants, je me tenais devant un vampire affamé et une jeune fille qui, d'après les circonstances, devait être le dîner qu'il avait l'intention de s'offrir. Généralement, je ne m'immisçais pas dans les histoires qui ne me concernaient pas, mais comme je l'ai dit, ma conscience ne me laissait pas un temps de répit. Quand ce n'était pas le Maître – que je protégeais même quand il n'en avait pas forcément besoin –, il fallait que je vole à la rescousse d'inconnus juste pour la soulager. Quelle poisse. Bref. Le vampire comprit probablement que je n'allais pas simplement rester là à l'observer vider sa victime de son sang, alors il s'élança vers moi dans un grognement menaçant, comme celui d'un chat à qui un autre essaierait de piquer sa nourriture. Je l'évitai sans difficulté et après un combat un peu trop court à mon goût, l'autre préféra prendre ses jambes à son cou et s'enfuir en se tenant le bras. Me tournant vers la jeune fille à que je venais de, disons-le, sauver la vie, je la vis me regarder avec un air terrorisé. À peine eu-je fait un pas vers elle qu'elle en fit deux en arrière. « Ne t'approche pas de moi, sale vampire, » dit-elle avant tant de hargne que ma bouche s'entrouvrit dans un 'oh' muet, sous la surprise. « Vous êtes tous des monstres... Tous autant que vous êtes ! Qu'est-ce qu'ils attendent pour vous détruire !? » Sur ces paroles, elle tourna les talons et s'enfuit dans la direction opposée à celle de l'autre vampire. Je savais que les Hommes détestaient les créatures telles que moi, mais je gardais espoir que certains d'entre eux seraient différents, qu'ils nous accepteraient, même sans nous apprécier. Malheureusement, cet incident me fit revenir à la dure réalité que ce jour n'arrivera probablement jamais. J'aurais juré que je ressentis un pincement au cœur au moment où je me dis que je devais me rendre à cette évidence. Mais cette croyance de jeune humain que ''les vampires devaient être insensibles'' que je m'étais mise en tête n'ayant jamais quitté mon esprit, je me dis que ce n'était qu'une impression.

Code:

[*]<pr>Bang Sungjoon [Groupe] </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/t267-i-ll-be-right-here]Ok Min Heon[/url]

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