KIM JUN ϟ Never was a boy with a wicked mind.

Bonjour mon nom est Park Kim Jun, je suis un jeune homme de 20 ans depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement un peu plus de 20 ans et que je sois d'origine coréenne. Je fais partie des calices, Aureus Sanguis Et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis serveur . Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour la gente masculine.

Qualités Discret Émotionnel Attentionné Innocent Direct

Défauts Misanthrope Marginal Introvertie Froid Impassible

Je me demande encore si le ciel est réellement bleu. Si les nuages sont véritablement blancs. Et si le sang qui coule dans mes veines est bien rouge. Ou alors, si tout cela, si la vie elle-même n'est qu'une illusion. Si le bonheur si peu présent dans une seule existante n'est qu'un voile transparent destiné à recouvrir le malheur. Je n'ai pas la science infuse, mais j'ai la lucidité. J'ai compris tôt, bien trop tôt, que nous étions tous voués à souffrir. Une souffrance lente et délicate. Intense et envoûtante, reflet de l'être humain. Être humain qui n'est rien d'autre que dédaigneux, repoussant, infâme. Il se pense meilleur qu'autrui, indispensable et unique. Or c'est un simple ignorant se prenant pour Dieu, ou bien d'autres divinités. Il a réussi à se créer son monde, son environnement et par miracle il le développe. Nous devrions tous en être fier, mais entre fier et arrogant n'y a-t-il pas une différence ?

Je sais, je suis quelqu'un que l'on préfère éviter après une discussion. Ou même qu'on ne veut pas remarquer, pour la simple et bonne raison que je suis invisible. Invisible aux yeux de tous. Se faire bousculer dans la rue, se faire marcher dessus, cela est typique de l'espace urbain. Mais je vais finir par croire que l'on m'a accordé un pouvoir dit suprême, car cela arrive fréquemment. Je ne me fais pas voir par mon silence et mon regard vide. Je reste inexpressif, impassible, froid. Je n'ai pas spécialement envie de sortir du décor dans lequel je me suis si bien intégré. Tout comme je n'ai pas envie de me confronter aux autres. La commuter me fait vomir, l’entourage me débecte. Je veux être seul, simplement seul. Je ne désire rien de plus, rien de moins. La solitude a beau être étouffante, elle ne vous empêche pas de vivre. Cependant c'est impossible, je ne pourrais jamais m'enfermer définitivement dans une grotte sombre. J'en suis le premier navré.

J'ai pris l'habitude de courber l'échine, jusqu'à en laisser mon visage racler le sol. Je ne rétorque pas, je ne bronche pas, en d'autres mots je me la ferme. On pourrait également dire que je suis une brave bête bien élevée. Ce que je suis, ce que j'ai toujours été, ce que je continuerais d'être. Je n'ai pas d'autre choix. Je ne l'ai jamais eu... Oui jamais, je n'ai réussi à prendre les décisions par moi-même, on s'en charge très bien à ma place. Ma personne a donc si peu d'importance ? N'ai-je pas mon mot à dire sur le chemin qu'emprunte mon futur ? Apparemment non. Et je sais très bien que me rebeller ne servirait à rien. Que crier, râler et me plaindre n'engendreraient que des problèmes tous plus ennuyants les uns que les autres. Alors j'attends. J'attends que le temps passe. Que la pluie tombe pour la troisième fois de la journée. Et que le soleil se montre enfin. Je n'ai pas d'autre préoccupation que de regarder le temps s'écouler...

J'ai beau chercher je ne me trouve pas de qualité, en revanche les défauts viennent en nombre. Je pleure facilement en m'apitoyant sur mon pauvre sort, alors que selon eux je devrais être heureux. Mais heureux de quoi ? De me sentir manipuler ? De n'avoir d'autres choix que de suivre une route qui n'est pas la mienne et d’acquiescer bêtement ? Ce n'est pas l'idée que je me fais de la joie. Si au moins il y en a une... J'ai cessé de courir après une lumière bien trop loin pour que je puisse l'obtenir. J'ai cessé de penser que demain serait un jour meilleur. Et plus encore j'ai cessé de vivre. Bien sûr ce n'est qu'une image, pour ma plus grande peine. Oui, je suis bien trop spéciale pour mourir maintenant, sans jamais avoir servi. Je n'ai donc pas le droit d'être lâche non plus... Pourtant, tout ce que je voudrais c'est tout abandonner. Mais, l'avez-vous oublié ? On ne me demande pas ce que je veux, ce n'est pas utile, cela est secondaire, et sûrement pas dans l'ordre des choses.

L'amour... Cela n'existe pas, ce n'est pas réel. Pourquoi devrait-il avoir un sentiment aussi niais que celui-ci ? On a toujours été dans l'incapacité de me satisfaire sentimentalement, et cela ne changera pas. J'ignore ce qu'une étreinte vous procure. Ce que vous pouvez ressentir lorsqu'un corps chaud se colle contre le vôtre. Les émotions... Les sentiments... Qu'est-ce ? Pour ma part, je ne vois que le noir, que l'obscur, que la haine. Le gouffre qui me sépare de ce monde est soudainement devenu si profond, que je ne pourrais donc pas en ressentir. Cela reste grisant, je vous l'accorde, autant pour vous que pour moi. Mais quand on y a pas encore goûté, on ne peut pas ressentir un réel manque. Alors j'ai peur... Oui peur ! De découvrir des choses que je ne connais pas, que je ne veux pas connaître. De changer, d'évoluer, ou au contraire de régresser... Tout cela n'est pas pour moi, j'ai besoin de me rassurer avec ce que je sais déjà. L'inconnu est trop effrayant et incontrôlable.

Alors, je ne suis qu'une ombre sur un mur, qui passe faiblement et qui finira bien par disparaître. Je ne suis que de passage... Même si je semble tout savoir sur les vices de l'homme, je reste quelqu'un de pur et innocent. Innocent dans le sens où, disons-le, je n'ai jamais rien fait. Je n'ai pas encore touché à un verre d'alcool, à la drogue, à la cigarette. Pour finir, aucun acte sexuel n'a été commit sur ma personne. N'est-ce pas adorable ? Non en vérité, je vous l'accorde c'est barbant. Je ne fais pas partie des jeunes qui passent leur temps à rire ou à pleurer. Je dois me contenter d'être un frigo prêt à l'emploi. Et ce, jusqu'à ma mort...

사람의 about the vampires Les vampires ? J’aurais tant voulu les voir dans les livres, les mythes et les légendes. Ne jamais me retrouver face à la réalité, était trop demandé ? Sûrement... Je voulais être normal, m'occuper de ma vie ennuyeuse comme tous les autres. Certes elle ne serait pas forcément agréable, mais elle pourrait m'appartenir. Malheureusement, pour moi du moins, tout cela n'est pas l'invention d'un auteur à succès. Tout est vrai... Absolument tout. Je suis destiné à les servir, sans protester, ainsi ils pourront prendre soin de moi. C'est ce qu'on m'a toujours dit. Je suis particulier, je ne suis pas n'importe qui, de ce fait je dois faire honneur aux autres Aureus Sanguis. Or je n'ai jamais demandé à être si spécial à leurs yeux ! Je n'ai encore jamais servi, et si cela était à choisir je préférais que les choses restent ainsi. J'ignore encore si une douleur vous déchire lorsque des canines se plantent dans votre chaire. Ou si au contraire vous vous prenez d'une éternelle passion. Je reste curieux à ce propos. Une partie de moi se demande si cela est mal, alors que l'autre pourrait trouver cela excitant. Je n'en sais encore rien... D'un point de vue objectif je ne peux pas détester ces buveurs de sang. Ils font ce qu'ils peuvent pour survivre, comme nous autres humains. Mais je dois l'avouer, je ne deviendrais certainement pas le défenseur de leur cause. Ils sont bien assez grands pour cela. Tout aide venant d'un microbe tel que moi serait inutile. Donc, pour répondre à votre question de manière plus générale ; j'en ai rien à foutre.

1 I can see in your eyes. L'homme peut vouloir des choses au point que cela en devient malsain. Il y a des personnes impropres à la conception de l'enfant, eux font tout leur possible pour obtenir l'être tant envié. Ils ont besoin d'une petite bouille adorable pour combler un certain manque. D'autres ne méritent même pas que l'on pose nos yeux sur eux. À commencer par mes géniteurs. Pourquoi je ne dis pas mes parents ? Parce qu'ils n'ont rien à voir avec l'image parfaite que l'on peut se faire d'un père et d'une mère. Nous ne sommes pas une famille, du moins pas une véritablement. Il n'y a ni affection ni sentiments entre nous. La seule preuve de notre attachement est écrite sur un vulgaire bout de papier. Alors nous sommes liés qu'administrativement et biologiquement. Je refuse de les voir autrement que comme de misérables inconnus, ayant eu la prétention de me donner la vie. Une vie qui de vous à moi j'aurais préféré éviter. Mais quand on a besoin d'une chose qui n'est malheureusement pas disponible dans le rayon légume de votre super marché favoris, nous n'avons d'autres choix que de le produire nous-même. Je fais bien sur allusion à la reproduction. Et oui vous ne venez donc pas d'une quelconque foire. Je m'excuse d'avoir cassé votre mythe, mais passons. Vous devez maintenant vous demander pourquoi le simple fait de croiser le regard de « père » et « mère » me donne des nausées ? Cela peut sans doute paraître ridicule pour vous, mais pour moi cela a une grande importance. Je n'étais pas désiré comme j'aurais dû l'être. Je n'étais pas voulu par amour... Uniquement par intérêt... Un intérêt qui ne disparaîtra jamais... 2 Empty mind Je n'ai pas été traité comme un enfant normal... Je n'ai pas été éduqué comme un enfant normal... Je n'étais pas normal... Ma vie sociale pouvait se résumer en un mot, inexistante. Pour mon plus grand malheur, je n'ai jamais connu la proximité, l'amitié, l'amour. Ces sentiments, pouvaient nuire à mon métabolisme si bien préservé. Non, en réalité, cela pouvait nuire aux lavages de cerveau auquel j'avais constamment le droit... Il y a tant de choses que je ne pouvais posséder. Cela m'était interdit, proscrit. On m'a toujours dit que je ne pouvais pas avoir d'ami, que personne ne voudrait de moi. Mais un jour, oui un jour seulement, je serais désiré. Je suis resté un nombre incalculable d'heure dans la même pièce, entre les quartes mêmes murs. Je regardais le soleil se lever, puis se coucher. Je regardais le ciel s’assombrir, puis s'éclaircir. On m'a manipulé dans le but de me faire comprendre certaines choses. Des choses... Que même aujourd'hui je ne peux pas cerner. Ce manoir aux allures européennes, loin de la ville, loin de la campagne, loin de tout, était ma prison. Je ne pouvais en sortir, mais je ne pouvais pas y vivre non plus. Non ! Car vivre ce n'est pas être enfermé ! Vivre ce n'est pas craindre un nouveau lendemain ! Vivre c'est ce que je ne connaissais pas... Hocher la tête, baisser les yeux et se taire. Voilà ce que je devais faire sagement, sans déranger mon monde. Si la sombre idée de troubler le calme de cette affreuse demeure me venait en tête, alors... Je devais être puni... 3 And I’m tired of waiting here in line, hoping that I’ll find what I’ve been chasing. Vous êtes vous déjà fait punir par vos parents ? Punir, dans le sens où on vous inflige une telle douleur physique que vous ne pouvez plus vous en relever. Et cela parce que vous n'avez pas respecté les règles. Parce que vous vous êtes mal conduit. Parce que obéir vous sembliez inutile. Pour ma part, oui. Je devais me contentais de baisser les yeux lorsqu'un vampire s'approchait de moi. Je devais me contenter de la fermer, bien que ma bouche débordait de questions. Et enfin je devais être invisible, me faire remarquer était incorrect. Mais cela, je ne l'ai pas suffisamment compris. C'est pourquoi parfois, je ne baissais pas les yeux, j'avais encore une question de trop, et je n'étais pas transparent. J'étais un enfant, éduqué de manière affreuse certes, et j'avais également besoin de m'épanouir comme tous les autres. Je devais me soumettre à un règlement ridicule, mais surtout inutile. Pourquoi de simples ordres devraient vous empêcher de vivre ? C'est ce que je me suis toujours demandé... Hélas, je n'ai jamais eu de réponse. Fais ce qu'on te dit et tais-toi. Et naturellement, sans même chercher à comprendre pourquoi, je répondais machinalement oui. Les non, les soupirs, les remarques, cela étaient interdits. Je n'étais qu'un criminel en détention, espérant voir un jour sa peine disparaître. Je rêvais... Oui je rêvais de tant de choses ! Je voulais vivre en ville, avoir des activités toutes plus excitantes les unes que les autres. Mais plus que tout, je désirais être heureux. Je me fichais bien d'être normal, de suivre un quotidien répétitif, du moment que cela pouvait m'apporter le bonheur. Cependant plus le temps passait plus mes idées de grandeur se dissipaient... Tous devenaient flous, je n'avais plus aucune idée d'avenir... C'était le néant... 4 sometimes when I close my eyes I pretend I'm alright. J'ai fait tout mon possible pour faire semblant. Je devais avoir des idées qui n'étaient pas les miennes, courir après un but qui n'était pas les miens. Ainsi, je me faisais bien voir, j'étais tranquille. Mais personne ne savait ce que je ressentais réellement, et personne ne s'en préoccupait. J'étais le Kim Jun soumis aux autres, je n'étais pas moi-même. Mais après tout, je ne l'ai jamais été... Tous ces moments où j'ai été celui qu'on voulait que je sois, ont finit par payer. On me faisait confiance, il n'y avait plus aucune crainte à avoir concernant une quelconque rébellion. Souvent on disait de moi que je n'étais qu'un gosse a problèmes. Que jamais je ne me laisserais mordre, et surtout, que jamais je ne me laisserais réduire en esclavage. Pourquoi ? Parce que j'étais l'un des seuls qui osaient penser différemment des autres. Je me voyais autrement que comme un vulgaire calice, autrement dit un frigo sur pattes. Ces doutes n'avaient plus raison d'être, et ils le savaient. Cependant je n'étais pas mieux qu'eux, j'ai moi aussi réussi à tromper mon monde. Est-ce si mal ? Quoi qu'il en soit, ils m'ont rendu ma liberté, mais malheureusement sans m'ôter ce titre monstrueux que je porte depuis ma naissance. J'ai dit vouloir devenir autonome, d'envie de culture, et de la recherche d'un vampire auquel me lier. Il suffisait d’aligner les mots « lier » et « vampire » dans la même phrase pour les convaincre. Je partais pour la capitale, Séoul, pour commencer une nouvelle vie. Ou pour tout simplement, vivre... 5 I get lost under these lights. Et aujourd'hui ? Et bien ma vie n'est plus si lugubre. Je ne pourrais tout de même pas vous dire que je nage dans le bonheur. J'ai dû apprendre à vivre seul, entièrement seul, en ne comptant que sur moi-même. Il est vrai qu'au début c’était plutôt difficile, il y avait un tas de choses que je ne connaissais pas. Mais petit à petit j'ai réussi à m'habituer à tout cela. Je n'ai toujours pas d'ami, ils n'avaient sans doute pas tort quand ils disaient que personne ne voudrait de moi... Mais passons, ce n'est pas d'une grande importance. Je n'aime pas particulièrement sortir, et faire la fête, alors la plupart du temps je reste chez moi et j’attends, je ne sais pas trop quoi, mais je l'attends. Finalement, ce quotidien répétitif je l'ai obtenu. Je me lève, je travaille, et pour finir je dors. Avouons-le, un peu de piment ne me ferait pas de mal. C'est à croire que je ne sais pas ce que je veux. J'aimerais trouver quelque chose qui me tienne a cœur, quelque chose qui me ferait sourire, mais j'en demande trop. Je ne serais donc jamais satisfait ? Je ne crois pas. Je n'ai pas de revenus dignes d'un roi de ce fait les fins de mois se font parfois difficile et tout n'est pas rose. Je ne savais pas que ville voulait dire problèmes à répétition. Comme par exemple des voisins défoncés à longueur de journée, ou encore un appartement sur le point de rendre l'âme. Je vous l'accorde à premier vu vous n'avez rien à m'envier, or voir le soleil se lever puis se coucher tous les jours, moi voyez-vous cela me comble. Mais tout cela n'est qu'une illusion, car ce passé que je refoule temps, est toujours présent, et ils ne me quitteront jamais...

Code:

[*]<pr> Park Hyeong Seok (Hara) [ULZZANG]  </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u69]Park Kim Jun[/url]