I raise the sail and ride the wind till the end.

Bonjour mon nom est Gu Myung Dae, je suis un jeune homme de 20 depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 20 ans (il est sur le point de se faire transformer en calice) et que je sois d'origine Coréenne. Je fais partie des Calices et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis Serveur au Camélia. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les hommes

qualités Généreux Curieux Sociable Perspicace

défauts Têtu Jaloux Possessif Arrogant

Mon père a toujours cru bon de faire les choses comme les familles aisées. Nous n’avons jamais été une famille riche mais nous n’avons jamais vécu dans la misère. Quoi qu’il en soit, il a toujours dis que ça faisait classe de voir un psychologue. Donc, depuis que je suis tout petit, je vais chez un psychologue. A croire que le professeur Son qui s’occupait de moi a su, avant même que je lui, que c’était la dernière fois qu’il me voyait. Ce jour-là, il me fit entrer dans son cabinet et la première chose qu’il me demandé, c’est de me décrire tel que je me sentais. A l’époque, j’avais 16 ans et mon père venait juste de mourir.
Que je me décrive monsieur ? Je pense être quelqu’un d’équilibré. Je sais que je ne devrais pas penser à des choses comme celles auxquelles je pense maintenant, et pourtant, je ne peux pas m’en empêcher. Vous savez, je suis quelqu’un de raisonnable, du moins je pense, mais je n’arrive pas à me résoudre à rester ici. J’ai besoin d’autre chose, de rencontrer d’autres personnes, de vivre pour moi et plus pour mes parents. J’ai toujours été le fils qu’ils ont voulu que je sois mais maintenant que mon père n’est plus là, je veux autre chose. Je sais bien que ce n’est pas juste de penser comme ça par rapport à ma mère mais pourtant, j’ai besoin d’air.
Après ça, il m’a dit que je pouvais partir, mais il m’a fait promettre une chose : de revenir un jour « mais pas avant d’être certain de pouvoir te décrire de façon sûre et certaine ». Il savait que j’allais changer, que je ne serais plus le même et qu’il ne me reconnaitrait pas. En passant devant son cabinet, je souris, ce n’est pas encore le moment, bientôt, mais pas encore. Il manque quelque chose en moi je le sens. J’ai appris à vivre seul et à me débrouiller, j’ai dû faire des concessions, arrêter d’accorder ma confiance aux gens. Bien sûr, je suis toujours généreux et gentil avec les personnes auxquelles je tiens. Mais j’ai surtout changé, je ne suis plus le petit garçon qui suivait les directives dictées par son père. J’ai pris confiance en moi, j’ai toujours une certaine appréhension à aller vers le danger mais j’y vais quand même. J’aime ressentir la peur dans mon ventre, j’aime me montrer supérieur à certaines personnes. Oui je suis petit et j’ai une tête d’ange, mais lorsque vous me regardez dans les yeux, c’est une personne déterminé, têtue même, et avec un côté arrogant assez prononcé. J’aime que les choses m’appartiennent et je fais tout pour les obtenir. Mais il y a une chose qui m’échappe, une personne encore qui ne m’appartient pas pleinement ou à laquelle je n’appartiens pas pleinement. J’ai besoin de lui pour me sentir entier et temps qu’il ne sera pas à moi, je ne pourrais pas me décrire de façon certaine…

사람의 about the vampires Les vampires ? Qu’est-ce que je pourrais dire sur eux. Ils sont là, nous sommes tellement habitués à les voir qu’ils font partis du décor. Personnellement j’en croise ça se passe bien, je n’en croise pas, ça se passe bien aussi. En fait, pour être honnête, j’en croise pas mal parce que je sors pas mal le soir et tout le monde sait qu’ils préfèrent la nuit au reste de la journée. Je sais faire attention cependant, je surveille mes arrières. Ce que je veux dire par là c’est que si jamais un jour je décide de devenir vampire, je voudrais le faire consciemment, pas parce qu’un jeune vampire m’aura trouvé sexy et qu’il aura voulu que je devienne comme lui. Personnellement, ils ne m’ont rien fait. Peut-être qu’ils ont eu ma mère, je n’en sais rien, depuis que je suis parti de chez moi je n’ai plus de nouvelles d’elle. Parfois je me dis que je devrais en prendre et puis finalement, je me dis qu’elle est mieux sans moi. C’est vrai, on ne peut pas dire que j’ai été un fils parfait… Franchement, je ne comprends pas les personnes qui veulent se débarrasser des vampires. Ils sont là maintenant, la nouvelle génération a appris à vivre avec, ils font partis de notre vie. Et puis ce n’est pas parce qu’on vit avec eux et qu’on les croise partout que nous allons tous finir transformé. Regardez, moi par exemple, ce n’est pas parce que je danse avec pas mal d’entre eux le soir que je suis accro à eux. Un vampire lié à moi ? Non, je ne crois pas… Enfin il y en a bien certains que je croise souvent mais je ne suis lié à aucun d’entre eux. Ou du moins, la seule personne à laquelle je me sens liée sans pouvoir expliquer ce lien n’est pas vampire. Il me l’aurait dit s’il avait été un vampire, non ?

1 La première fois que je me suis rendu dans le cabinet du professeur Son, ma mère m’accompagnait. Il lui a tout de suite dit qu’il voulait me voir seul. J’avais 10 ans la première fois et la seule chose qu’il trouva à dire à la fin de cet entretien qui dura environ une heure, c’est que j’étais un enfant équilibré. Sur le moment, je n’ai pas compris pourquoi il a hoché la tête pensivement lorsque je lui ai montré le dessin que je venais de dessiner. Maintenant je comprends. Ce jour-là, j’avais dessiné une sorte de tornade vu du dessus. Le centre était d’un bleu très clair, presque pur, puis il virait au gris clair, puis au gris plus foncé, jusqu’à aller jusqu’au noir. « Tu es où dans ton dessin Myung Dae ? » « Juste ici, au milieu, avec mes parents. » « Et pourquoi ça devient beaucoup plus noir ensuite ? » « C’est la vie… Au début je suis au centre et après je me déplace dans le gris puis dans le noir. » Cette image me fait sourire maintenant, c’est un peu comme si j’avais deviné que j’allais passer d’une vie bien rangée à une vie où j’aime le danger. 2 Aller chez un psychologue était devenu une routine pour moi. Au début je ne comprenais pas pourquoi mon père pensait que c’était indispensable pour mon développement et puis finalement j’ai compris. Le professeur Son me servait de journal intime en quelque sorte. Tout ce que je pensais, je le lui disais, ce que je ressentais aussi. Je crois qu’une de mes séances préférées fut celle où il me demanda si j’avais une petite amie ou un petit ami. J’étais tellement gêné que j’ai rougis comme pas possible. Il s’excusa mais laissa échapper un rire quand je lui ai expliqué que de toute façon je n’avais personne dans ma vie : ce n’est pas la peine de prendre cette couleur si tu n’as pas de raison d’être gêné et puis tu n’as que 14 ans, tu as le temps. Voilà ce qui l’avait fait rire. « Quand tu auras une petite amie plus tard, tu vous imagines comment Myung Dae ? » « Dans une maison… Je travaillerais dans la même entreprise que mes parents comme c’est prévu et nous aurons des enfants… » « Et est-ce que ça te plait ? Est-ce que tu as envie de cette vie-là ? » « … Non… Non je n’en n’ai pas envie, pas du tout envie. » J’étais encore jeune mais je savais que je ne voulais pas de cette vie-là. Le professeur n’en dit jamais rien à mes parents, mais lui il savait très bien que je ne resterais pas pour faire face à cette vie qu’on avait dicté pour moi. 3 Mon père est tombé malade pendant cette époque-là. Comprenant que de toutJ’ai pleuré une seule fois lors de ces séances avec le professeur Son, une seule et unique fois. Je venais d’enterrer mon père le jour précédent et j’avais besoin de parler. Lorsque j’ai débarqué à son cabinet, notre rendez-vous n’était pas programmé et pourtant, il me reçut. J’ai toujours su qu’il me comprenait mieux que personne. Selon lui, je n’avais pas besoin de venir le voir à la base mais que maintenant que j’étais habitué à le voir toutes les semaines, j’avais besoin de me confier. Ce jour-là j’avais à peine 16 ans et mon père était mort d’un cancer. Bien sûr j’étais triste, mais ce n’est pas ça qui me faisait me sentir mal et qui faisait couler mes larmes. Je pleurais parce que je m’en voulais. J’avais promis à mon père de suivre la voie qu’il m’avait tracé, d’écouter ma mère et de tout faire comme il fallait. Je lui avais promis en sachant très bien que je ne le ferais pas. Je n’en dis pas un mot au professeur, je voulais garder ça pour moi. Ce jour-là, il se contenta de me changer les idées, mais il avait déjà compris. Compris que je ne prendrais pas le chemin de droite, le chemin qu’on m’avait répété d’emprunter, mais que je prendrais celui de gauche parce que c’était ma décision et que personne ne pourrait m’en empêcher. 4 Deux après mon départ, j’ai écrit une lettre au professeur Son. Je ne pensais pas qu’il allait me manquer autant. En fait, sans vraiment le savoir, mon père m’a offert un second père, plus à l’écoute, plus compréhensif et plus ouvert sur le monde. « Cher professeur, ici Myung Dae, j’espère que vous vous souvenez de moi. Je sais que j’aurais dû donner des nouvelles beaucoup plus tôt, mais il fallait vraiment que je coupe les ponts, que je change de vie et que je perde mes habitudes. Cela fait maintenant deux ans que je suis parti. Vous savez, vous avez été comme un père pour moi, vous m’avez donné confiance en moi. Peut-être que vous regrettez maintenant que j’ai changé mes plans de vie, mais personnellement, je vous en suis extrêmement reconnaissant. Tout se passe bien pour moi, j’ai trouvé un petit boulot, je vis modestement mais j’ai tout ce qu’il me faut. Si vous me voyez… Vous seriez surpris, j’ai bien changé vous savez. Je reviendrais, je vous l’ai promis après tout, mais pas encore, ma vraie vie ne fait que commencer et je ne me suis pas encore posé assez de questions pour pouvoir vous répondre. Mais le jour où je reviendrais, soyez sûr que je saurais ce que je vais dire. » 5 Cela fait maintenant deux ans que j’ai envoyé cette lettre. Vous vous demandez si le professeur a répondu ? Oui il l’a fait. Il m’a remercié d’avoir donné de mes nouvelles et il a aussi dit que même s’il s’en voulait un peu de m’avoir poussé, il était heureux que je vole de mes propres ailes. Il m’a aussi dit qu’il savait qu’il ne me reconnaitrait pas, que je ne serais plus le même. Il l’a su bien avant comment je serais. Actuellement, si j’allais le voir, je lui dirais très certainement que je suis devenu quelqu’un de possessif et sûr de lui. C’est en partie vrai mais il manque des choses. Je pourrais lui dire aussi que je suis satisfait de ma vie mais ça ne serait pas tout à fait le cas. Depuis que je lui ai envoyé ma lettre, je n’ai pas changé de travail, mais j’aspire à d’autres choses. Jiao. Je le veux, je veux lui appartenir, je veux être le seul à l’approcher. Ce que je cherche depuis si longtemps, je l’ai trouvé mais ça ne m’appartient pas encore. Je sais que ce n’est plus très loin mais ce n’est pas encore le cas. La prochaine fois que j’irais voir le professeur Son, il verra que j’ai trouvé ce que j’ai cherché, que j’ai trouvé ce qu’il me fallait, que je me suis trouvé moi. Mais il ne verra pas que ça, il verra également que celui que j’ai trouvé me consume petit à petit. Mais ce n’est pas le moment encore parce la combustion ne fait que commencer, et je sais que plus ça va aller, plus elle sera douloureuse. Je lève une dernière fois les yeux vers la fenêtre du cabinet du professeur Son avant de tourner les talons. Bientôt, mais pas encore.

Code:

[*]<pr>Do Kyungsoo [EXO] </pr> D.O [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u74]Gu Myung Dae[/url]