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 confidence.

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MessageSujet: confidence.   confidence. EmptyVen 17 Mai - 23:20


do you suppose she's a wildflower?


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kimmihyun&xiaoyul





“Don't have sex, man. It leads to kissing and pretty soon you have to start talking to them. ”




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MessageSujet: Re: confidence.   confidence. EmptyVen 17 Mai - 23:22

    Encore une journée d'humains agonisants avait passé sans que Yul n'ait eu le temps de se reposer. Il y avait des moments où il se disait que, oui, soigner des êtres était sa passion – et ce, malgré le temps qui passait. Néanmoins, il y avait des jours où il aurait aimé prendre cinq minutes pour lui. Cinq ridicules minutes. Était-ce trop demandé ? C'était à croire que oui. Il fronça les sourcils alors qu'une dame de certain âge venait se plaindre de son dos, lui ordonnant de se lever et de retirer le bout de tissu qui recouvrait son torse, il la fit se pencher en avant et posa ses mains glacées sur les vertèbres de la patiente. Elle émit un grognement de souffrance et il ne lui suffit pas plus de trois autres touchers pour comprendre la maladie qu'elle se traînait. Ils repassèrent dans la salle d'à côté. Le jeune chinois griffonna quelques inscriptions sur une feuille de soin et la tendit à la grand-mère, lui donnant quelques indications supplémentaires. Elle souhaita lui payer la consultation mais il refusa le chèque d’un geste de main amical. Il y eut quelques protestations mais Yul gagna la confrontation. Comme toujours. Faire payer les gens pour être en bonne santé était un système qu’il n’assimilait toujours pas bien. Evidemment, il devait s’y plier sous peine de se faire radier de l’ordre des médecins et de finir sous les ponts sans un sous. Mais les personnes âgées avaient généralement droit à un traitement de faveur spécial. Probablement que la mort approchant à grands pas pour eux était quelque chose qui touchait inconsciemment le jeune vampire déjà vieux de plus de deux cent ans. Et il maudit cette même gentillesse qui ne l’avait jamais quittée quand il ouvrit la porte de sa salle d’attente, constatant sans grande surprise que la plupart des patients présents avaient dépassé la soixantaine d’année. Il eut un petit sourire en coin. Oh, pour sûr il était incorrigible. Une jeune femme enceinte baissa poliment sa tête et entra dans son cabinet. Yul avait conscience qu’il plaisait à ses patients, que c’était sa gentillesse et son altruisme qui les ramenaient et qui les poussaient à inviter leurs amis à partager leur docteur attitré. Le seul point négatif qu’ils y trouvaient était ses doigts constamment glacés. Il parvenait à y remédier quand il frottait ses mains ensembles, mais la plupart du temps c’était un échec. Eh oui. C’était l’une des contreparties pour avoir la vie éternelle. Quelle ironie. Le seul moyen d’être immortel et donc de ne pas mourir … était d’être mort. Quand il y pensait, il trouvait la vie bien paradoxale et cruelle.

    Il s’était souvent demandé ce que cela ferait si il décidait subitement de soigner tous ses patients à coup de transformation. Si le monde entier devenait vampire, qu’est-ce que cela donnerait ? Mais la réponse était la même : rien de bon, assurément. Comment faire avancer un monde avec six milliards d’immortels qui s’ennuieraient de leurs vies ? Plus rien à boire, plus rien à faire … Non, définitivement une mauvaise idée. De toutes évidences, il avait toujours été contre les transformations. Bien entendu, il adorait sa race, mais à petites doses … Yul ouvrit une fois de plus la porte de la salle d’attente et fut sur-pris de ne voir personne à l’intérieur. Jetant un coup d’œil à sa montre, il se rendit compte que l’heure était passée et que sa journée était donc achevée. Attrapant son manteau et ses effets personnels, il salua sa secrétaire pas en-core partie et quitta le bâtiment en sifflotant. Voir des personnes âgées toute la journée lui avait quelque peu cassé le moral, lui rappelant le cycle instoppable de la mort auquel il avait lui-même dérogé et l’envie de rendre visite à une connaissance qu’il avait négligé se fit sentir. Le jeune-vieux garçon fit d’abord un tour chez lui, s’arrêtant quelques instants devant la chambre de Ma-son. Il avait encore fermé à clef. Bah, il ne pouvait pas lui en vouloir de se méfier de lui, après tout. Prenant une douche rapide, il s’habilla en prenant des vêtements un peu au hasard dans son armoire et ressortit aussitôt.

    La porte était fermée. Il croisa ses bras sur son torse et grimaça. Jetant un œil à droite et à gauche, le grand brun vérifia que personne n’était autour et il força la serrure afin de pénétrer dans l’appartement de son amie. Absente. Soupirant, il s’avança jusqu’au canapé et s’allongea dessus, extirpant son télé-phone portable de sa poche. Il s’amusa quelques minutes sur son jeu, mais cela ne dura pas plus longtemps car, enfin, la porte s’ouvrit. Un large sourire apparut sur son visage et, sans tourner la tête vers la personne qui venait d’entrer il lança un peu au hasard. « Tu me manquais alors j’ai forcé la porte. Désolé ? »


Dernière édition par Xiao Yul le Mer 22 Mai - 17:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: confidence.   confidence. EmptySam 18 Mai - 22:56



let's have some fun.
© Never-Utopia

what i'm wearing.
Les jours se suivent et se ressemblent. La routine, très peu pour moi, je l'ai en horreur, mais ces derniers temps rien de bien exceptionnel est arrivé. Je commence même à me faire peur à répéter systématiquement les mêmes gestes à la même heure. Hors de question que ma vie commence à être millimétré comme du papier à musique, je ne supporterais pas d'être coincée dans ce train train quotidien des siècles durant. Je décide de me couler un bain pour me changer les idées, et pour barboter un peu. Lentement, je tourne le robinet d'eau chaude avant de faire de même avec celui d'eau froide. Mes vêtements s'entassent peu à peu sur le carrelage de ma salle de bain, je décide d'attacher mes cheveux, ils demandent trop d'entretient et ce n'est pas le bon soir pour perdre du temps. Encore un grand évènement au club que je dois superviser; un client vient y fêter son enterrement de vie de garçon. Un pied après l'autre, je m'installe finalement dans ma baignoire, posant ma tête contre le rebord. Un soupire traverse mes lèvres. Du bon temps, c'est ce qu'il me faut, décompresser, parce que même si je suis immortelle et morte cliniquement parlant, j'ai l'impression que mon cerveau peut exposer à tout moment, sous pression avec toutes ces responsabilités. De plus, mon rang au seins de la Milice n'est pas de tout repos non plus, mais même si je me plains, avoir de quoi faire me plaît. Constamment en contradiction. Les minutes s'écoulent, puis les heures. Le crépuscule point le bout de son nez, il est temps de sortir. Ce qui est bien avec ma condition de vampire, au moins ma peau ne se fripe pas quand je reste aussi longtemps dans l'eau. Devant le miroir, j'observe mon reflet, le même depuis plus de deux-cent ans, et je commence seulement à m'y faire. D'un claquement de doigt, j'avertis mes filles que j'ai besoins d'elles. Sans un mot, elles s'occupent de moi, faisant de légères boucles à ma chevelure dorée, ajoutant quelques touches de maquillage à mon visage sans défaut pour l'embellir un peu plus, et me font des propositions pour ma tenue du soir.

Des rires, des verres qui s'entrechoquent, de la séduction, l'ambiance est là. D'une démarche gracieuse je me dirige vers la salle V.I.P où se trouve le groupe pour l'enterrement de vie de garçon, je toque rapidement avant de passer la porte pour vérifier que tout se passe bien, et c'est le cas. Un léger sourire, et mes talons claquent un à un sur les marches de l'escalier qui mène à mon appartement, au dernier étage. Je m'arrête soudainement, une drôle de sensation s'empare de moi. Quelqu'un dans mon appartement. Mes poils se dressent sur mon bras, mon petit cocon est constamment fermé à clé. Instinctivement, mes lèvres se retroussent légèrement, laissant mes canines légèrement pointues briller dans l'obscurité du couloir. Je me fais encore plus silencieuse avant d'ouvrir la porte, sur mes gardes, prête à sauter sur l'inconnu pour ma survie si il le faut. Une voix familière qui résonne dans la pièce, la tension s'évapore aussitôt. « Tu dois juste me payer une nouvelle serrure. » Je referme la porte puis m'approche de lui pour finalement attraper son téléphone portable d'un geste vif et regarder ce à quoi il s'occupait avant mon arrivée. Une grimace déforme mes lèvres avant de jeter l'objet un peu plus loin, sur le fauteuil pour ne pas le casser non plus. « Je te pardonne parce que tu m'as manqué aussi, et que tu tombe au bon moment. » Je pose mes fesses non loin de lui, le forçant à aller au fond du canapé, puis d'une main, je caresse comme si de rien n'était ses petits cheveux noirs. « Je ne sais pas quoi faire, je m'ennuie, alors trouve moi une occupation. »
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MessageSujet: Re: confidence.   confidence. EmptyDim 19 Mai - 13:25

    Repayer une serrure n’était pas quelque chose de grave, de toute façon. Et puis, peut-être que ce ne serait pas la dernière qu’il ait à casser. Quoi ? Il n’avait envie de cambrioler personne, mais c’était quand même bien sympathique de s’installer chez elle de cette façon. Et puis … Elle le lui pardonnerait toujours, non ? … Tant qu’il lui accordait ce dont elle avait envie, cela ne devrait pas poser de problèmes … Il supposait. Un grognement sourd retentit du fond de sa gorge lorsqu’elle lui vola son téléphone pour aller l’envoyer paître plus loin. Heureusement qu’elle était assez consciencieuse pour ne pas le fracasser sur le sol où l’envie de la voir m’aurait subitement quittée. Je n’étais pas matériel ou vraiment très attaché à ce genre de nouvelles technologies que je n’ai jamais eu habitude d’utiliser, néanmoins c’est très pratique – et surtout assez cher. Pas pour un médecin, dîtes-vous ? Oh oui. Probablement pas pour un médecin – mais Yul n’était pas n’importe qui. Faisant payer une consultation sur deux, quand il en avait envie et quand il n’était pas fourré à l’hôpital pour aider bénévolement ceux qui étaient payés. De toutes évidences, même si elle l’avait dégommé sur le sol il n’aurait pas pu lui en vouloir longtemps. Pas quand elle lui annonça que sa personne lui avait manqué un petit peu aussi. Un large sourire se forma sur son visage. Large sourire qui s’estompa légèrement lorsque ses doigts se faufilèrent dans la chevelure brune du garçon. Il eut presque un rire dès qu’elle lui demanda de lui trouver une occupation. Sérieusement ? L’idée qu’elle devait avoir derrière la tête étant plus qu’explicite bien que pas prononcée. Il arqua un sourcil au-dessus de son œil et approcha son visage du sien. Allait-il lui sauter dessus immédiatement ? Hm … Il posa ses lèvres pulpeuses sur sa mâchoire, près de son oreille et chuchota doucement. « M’ennuie aussi … » Avant de se redresser et s’extirper du canapé avec un léger sourire en coin. Yul effectua quelques pas pour parvenir jusqu’au fauteuil et attrapa son téléphone pour l’éteindre et le ranger dans sa poche. Ses yeux prirent le temps de détailler la jeune femme et il se mit à rire doucement. « J’aime bien ta tenue elle est vraiment très … » Le chinois chercha ses mots pendant de longues secondes et acheva sa phrase en un sourire en coin. « … courte ? »

    Il ne faut pas se méprendre. Yul était à mille lieues d’être un quelconque pervers ou un dépravé totalement accro au sexe. Mais sa condition d’immortel le poussait à éviter les relations amoureuses, et même si son corps était techniquement mort il avait tout de même des envies bien particulières, et il ne pouvait les partager qu’avec Mihyun. Plus vieille que lui, certes, mais surtout immortelle. Et pas prise de tête en plus de ça, alors pourquoi s’interdirait-il ce genre de plaisir une fois de temps à autre ? Ce n’était pas comme s’il faisait du mal à qui que ce soit. Au début, cela l’avait fait flipper et il avait été contre. Mais avec un peu de recul, le brun avait eu vite fait de se rendre à l’évidence. « Et très chiante aussi. » ajouta-t-il en pouffant, pointant du doigt les drapés extravagants de sa robe. Le vieux vampire vint s’asseoir à ses côtés et plaça une main sur son bassin afin de la forcer à prendre place sur ses cuisses. Ses doigts s’emmêlèrent dans les filets de sa robe et il se mit à rire, appuyant ses lèvres contre l’épaule de la jeune femme. « Ils ne vont pas avoir besoin de toi, en bas ? » … Parce que sinon il allait devoir s’activer et il n’avait absolument aucune envie de se dépêcher dans l’immédiat.
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MessageSujet: Re: confidence.   confidence. EmptyLun 20 Mai - 20:02

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take me on the floor.

L'ennuie est monnaie courante chez les vampires, quand on vit éternellement, on a largement le temps de faire tout ce que l'on souhaite et rapidement le monde lui-même devient trop petit, on se sent comme enfermé dans une jolie cage dorée, à répéter sans cesse les mêmes gestes. Comme maintenant. Cette situation réveille un très vieux souvenir en moi, l'époque où Yul et moi étions compagnon de route. Au début c'était un petit chaton tout apeuré, avec mon âge je l'impressionnais, maintenant j'espère que ce n'est plus le cas, et le pauvre n'osait rien faire. Mais faire route avec moi c'est devoir supporter mes moindres désirs, et, oui je désirais cette petite bouille de bébé, j'ai un faible pour les hommes avec une certaine innocence gravé sur leur visage, ils ont l'air si vulnérable qu'on a envie de les protéger, mais moi c'est le contraire. Autant dire que le vampire en a vu de toutes les couleurs avec moi, mais au moins j'ai atteint mon objectif, maintenant quand l'un à besoins de l'autre pour ses petites affaires on n'hésite plus. Aujourd'hui je ne vais me gêner de lui faire comprendre, et apparemment il a comprit, c'est très bien mon mignon, je suis patiente mais quand on est sage depuis trop longtemps il y a des limites. Ma main dans ses cheveux, j'entortille les rares mèches qu'il y a autour de mon index. Ils sont doux, soyeux et brilles comme une pierre précieuse. Une couleur si profonde qui donne envie d'y plonger, de s'y frotter des heures durant. Je ne me lasse pas de ce contact, bien au contraire, j'ai toujours joué avec ses cheveux ainsi, ma petite habitude avec lui.

J'avoue être légèrement surprise de sa réaction, m'attendant à une autre de sa part, un peu plus enfantine. Je reste stoïque face à cette phrase bourrée de sous-entendus, mais qui répond à ma requête indirectement. Je le regarde partir éteindre son téléphone portable, gardant toujours la même expression au visage, impassible, pour tenter de le déstabiliser, et surtout m'amuser un peu avec ces nerfs, comme avant, mais à entendre sa dernière remarque, un léger rire s'échappe de ma gorge. Je place délicatement une mèche rebelle derrière mon oreille. « C'est ce que porte les filles de nos jours, tu n'aimes pas ? De toute façon cette robe n'est pas pour toi au départ. » Je pose mon regard ailleurs, sur la fenêtre plus précisément pour observer d'un air distrait le bâtiment d'en face. Sa présence ramène bon nombre de souvenirs, c'est incroyable, dès que sa gueule d'ange est dans les parages je nous revois sur la route, tous les deux à parcourir la moitié du monde, insouciants, avec les aléas des créatures de la nuit, et nos petits moments débridés si on peut dire ça comme ça. C'est peut-être orgueilleux de ma part d'affirmer ça, mais j'ai dévergondé ce petit ange, du moins une partie, et la meilleure. Son rire me parvient rapidement aux oreilles, je pose mes yeux rouges vifs - ayant oublié de mettre mes lentilles - sur lui en arquant un sourcil, puis je comprend qu'il parle des ficelles accrochées à ma robe. « Tu m'as dis aimer les défis, en voilà un. » Je lui lance un sourire, celui que l'on affiche quand on veut défier quelqu'un. Je le défie d'abandonner son rôle d'innocent pour quelques heures, ou toute la nuit.

Docile pour le moment, je le laisse me faire asseoir sur ses jambes, tirant mes cheveux d'un seul côté pour les faire tomber sur mon épaule gauche. Mon léger rire cristallin se fait entendre derechef à sa question. Heureusement que depuis peu une assistante m'aide, avec mes deux métier de gérante du Lunatic Club et membre de la Milice ça devient difficile d'être présente chaque soir pour tout surveiller. « Mon assistante s'occupe de tout. Le chaton a envie de jouer toute la nuit ? » Je tourne un peu mon visage pour pouvoir le voir, sourire aux coins des lèvres, tandis qu'une de mes mains se pose sur la sienne, sur ma hanche. Je penche finalement la tête en arrière en faisant une petite moue toute mignonne. « Ça me rappel quand on est allé au Japon…. tu as dis la même chose du kimono que je portais… pourtant tu t'en es débarrassé en dix secondes même pas. Si ton petit esprit pur parle bien de ce genre d'occupation. Sinon j'ai un jeu de cartes si tu préfère. »
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MessageSujet: Re: confidence.   confidence. EmptyMer 22 Mai - 17:57

    S’il n’aimait pas la longueur de sa robe ? Hm, si, peut-être bien en fin de compte. Du tissu restait du tissu – il s’en tapait totalement. Et puis, il n’avait pas besoin d’aller dans un tel lieu pour trouver des jeunes filles en tenue légère. En fait, il en voyait tout le temps. Des jeunes et des vieilles. Bon, malades, bien sûr mais cela ne l’empêchait pas de jeter un regard indiscret sur certaines d’entre elles quand il se trouvait qu’elles n’étaient pas si mal en point que cela – ou juste vraiment un petit peu. Même à l’heure actuelle, beaucoup d’asiatiques continuaient obstinément de jouer les prudes, gênés par un simple bout de peau dévoilé, néanmoins Yul avait dépassé ce stade. Voir de la chair était son métier. Et cela faisait de très longues années qu’il avait décidé de ranger son humanité innocente au placard. A cause d’elle, c’était vrai. Mais maintenant qu’il y pensait, ce n’était pas franchement grave. C’était dérisoire, même. Il en avait besoin comme n’importe quel être vivant sur cette terre – même les morts. Ce point-là était probablement le seul qui entachait sa réputation d’homme pur. S’il en faisait des cauchemars ? Pas vraiment.

    « Toute la nuit simplement parce que je vais devoir bosser demain. » Grogna-t-il entre ses lèvres, se remémorant qu’il allait de nouveau avoir à faire à sa tarée de secrétaire. Pas qu’il ne l’aimait pas mais, un de ses fantasmes étant les secrétaires, il s’était forcé à en prendre une hideuse pour éviter de succomber à la tentation. Malheureusement pour lui, elle venait toujours le voir quand elle le pouvait. S’accrochant à son bras ou battant des cils à toute allure. Il mettait toute son énergie dans ses efforts à ne pas grimacer de dégout. Ses yeux croisèrent ceux de Mihyun, le visage de la jeune femme chassant bien rapidement le souvenir de l’autre. Le Japon ? Aah, oui. Le Japon. Comment oublier ce délicieux pays, et ce foutredieu de kimono. Finalement Yul était peut-être plus doué de ses doigts qu’il ne le pensait. Un bref ricanement s’échappa de sa gorge et il vint poser ses lèvres pulpeuses dans le cou de la jeune femme. « C’est un défi pour voir si je n’ai pas perdu la main, donc ... » Murmura-t-il. Cela le titillait un peu, mais pas de quoi en faire tout un plat non plus. Au pire, il pouvait toujours lui demander de se déshabiller elle-même sous ses yeux – quoi ? C’était tout aussi plaisant. « Les cartes semblent être une bonne idée. » Haussement de sourcil. Quoi, le strip poker était une idée parmi tant d’autres, et il était excellent à ce jeu depuis qu’on lui avait appris à tricher comme un maître. Le chinois déposa un simple baiser dans son cou et remonta une main le long du dos de la jeune (vieille) femme, s’arrêtant à ses omoplates. Son regard sombre revint pénétrer la sien et il s’humecta la bouche avant de venir laper sa lèvre inférieure avec lenteur. « Je crois qu’on a déjà fait toutes les pièces d’un appartement, non ? » Souffla-t-il avant de lui mordiller cette même partie de son visage. Dans ses souvenirs, ils faisaient ça un peu n’importe où, essayant de nouveaux endroits à chaque fois. Tiens, en parlant du Japon, il se rappelait comment il avait fuir les femmes des sources d’eau chaude juste pour venir en profiter avec Mihyun. Son visage se rabaissa sur ses clavicules et il entreprit de suçoter légèrement un bout de peau attrapé entre ses lèvres. « T’as envie de quelque chose de spécial ? » S’enquit-il, habitué à satisfaire ses moindres désirs plus que lui-même.
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MessageSujet: Re: confidence.   confidence. EmptyLun 10 Juin - 2:03

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let's play a little game..


« Ce n'est pas un défi insurmontable pour toi il me semble. » Une main dans ses cheveux, j'entortille une mèche de sa chevelure sombre autour de mon doigt, jouant avec comme un chat s'amuse avec sa pelote de laine. Je la laisse finalement retomber jusqu'à sa mâchoire pour la caresser du bout des doigts, me plaisant à effleurer cette peau lisse et tellement douce. Je frissonne à chacun de ses mouvements, fermant les yeux quelques instants pour mieux les savourer. De délicieux souvenir qui me reviennent comme une charmante mélodie, rien de tel pour me redonner le sourire. Je me lève finalement, à contre coeur, abandonnant ce petit homme sur le canapé pour me diriger vers l'imposant meuble d'entrée, laissant ma main glisser sur ce dernier avant d'y fouiller dans un tiroir pour en sortir un jeu de cartes. J'en ai toujours un sous la main, parfois dans les soirées entre filles on aime bien passer le temps autour d'une table, cartes en mains. Je reviens vers lui, montrant le paquet, avant de l'ouvrir pour lui tendre. Mais une idée soudaine me traverse l'esprit, et finalement d'un geste, je jette les cartes, qui virevoltes dans la pièces, pour recouvrir le sol. « Ça va prendre trop de temps, tu n'as que la nuit à m'accorder et je ne suis pas patiente pour ce genre de chose. Oublions les cartes si tu veux bien. » Un sourire, puis je retrouve ma place sur ses genoux, mais cette fois face à lui. Je le regarde droit dans les yeux, d'un air légèrement supérieur, enroulant mes bras autour de son large cou. Je m'amuse à griffer légèrement sa nuque. On ne va pas tourner autour du pot longtemps, la nuit passe plutôt vite, au pire j'irais lui rendre visite à son cabinet pour une troisième mi-temps, mais pour le moment c'est ici, chez moi que ça se passe. « Hm… je crois qu'on a pas testé les toilettes, mais il y en a pas ici. » Un baiser, furtif, mais assez puissant, plaquant mes lèvres contre les siennes avec une force, pas excessive mais assez pour lui faire comprendre.

« Pas spécialement, tu sais ce que j'aime après toutes ces années. Quoi que… si surprends moi mon petit Yuli. » Un peu de nouveauté ne fait pas de mal bien, au contraire. J'enfouis mon visage au creux de son cou, puis le serre tout contre moi quelques secondes. Rare moment de tendresse, surtout de ma part, mais je connais Yul depuis tellement longtemps, qu'il est pratiquement mon seul repère dans cette ville, et que le perdre, je l'admet, me ferait un peu mal. De toute façon il a l'habitude de ce genre d'élan d'affection juste avant nos petits moments. Montrer que je tiens à lui un minimum, que c'est mon petit jouet comme un ami. Mais ce n'est pas le moment d'avoir ce genre de pensées. Je laisse ma langue se promener sur la peau de son cou, avant de soudainement le mordre, assez violemment, plantant mes crocs dans sa jugulaire. Non pas que je sois assoiffée, de toute façon il est interdit de boire le sang de ses confrères, je me bat même pour faire respecter cette règle, mais c'est une marque d'autorité. Certes je suis supérieure à ce petit homme dans la vie de tous les jours, mais il sait que lorsque l'on se rejoint ainsi, j'aime échanger un peu les rôles, mais je préfère quand même m'assurer de mon rang. Une seconde morsure, au niveau du poignet cette fois. J'aime abîmer ce corps, cette peau parfaite que je jalouse. Il m'énerve à être aussi beau. Ses patientes doivent se battre pour avoir une auscultation privée, et il n'a qu'a claquer des doigts pour avoir de quoi s'occuper. Mais ce soir il est à moi. Un léger goût sucré coule le long de ma gorge, quelques gouttes de son sang dégoulinent sur le coin de mes lèvres. L'envie, et l'excitation me gagnent peu à peu, ça fait tellement longtemps… Je plaque subitement mes mains sur son buste, le poussant de toutes mes forces, le faisant ainsi tomber avec le canapé, tandis que mes vieux réflexes me permettent de rester sur mes pieds. « Tu vieillis mal, on perd ses réflexes à ce que je vois. » Je contourne le canapé pour me place à côté de lui, non loin, penchant la tête pour l'observer. Même dans cette position il reste attirant, qu'est-ce qu'il m'agace. Sans prendre de gants, j'attrape le col de son t-shirt pour le redresser avant de le jeter derechef, mais contre le mur cette fois, faisant tomber au passage un vieux vase, l'un de mes préféré. Tant pis j'en achèterais un autre, ce n'est pas important.
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