As you wish ▲ Yang Kylian

>>Je suis né à Jeju.

>> Je vis à Séoul depuis que j’ai commencé mes études dans le journalisme, soit, il y a 1 an de cela. Oui, comme tu peux le voir j’ai des années de retard car j’ai été dans l’obligeance de travailler afin d’économiser pour partir vivre à Séoul.

>> J’ai un grand frère âgé de 3 années de plus que moi.

>> Je suis quelqu’un de facile à vivre, j’aime la simplicité.

>> J’aime cuisiner.

>> Je suis quelqu’un qui positive toujours, j’aime les sourires et les happy ends. (Kylian est quelqu’un de souriant)

>> Il est toutefois un grand naïf

La première fois que nous nous sommes rencontrés ? Ce fut un jour en pleine semaine, par un temps pluvieux, on m’avait demandé il y a une semaine auparavant, d’aller interviewer la dessinatrice de manhwa qui nous avait fait l’honneur d’illustrer l’édition spéciale de notre magazine, celui de l’Université. Je fus donc chargé de me rendre jusqu’à chez elle, car tout un article lui avait été dédié dans cette édition. Elle n’avait pas souhaité se rendre à l’Université et avait simplement demandé si quelqu’un de la team de se déplacer jusqu’à chez elle. « Elle est vraiment bizarre, elle ne se déplace jamais, à croire qu’elle est présidente de notre nation ! Vas-y quand même, il nous faut cet article de toute façon ! » Et comme à chaque fois, je fus désigné. Je me rappelle encore de ce jour-là, cette horrible journée qui avait presque réussie à me faire renoncer à me rendre chez elle, je vous avoue que je l’avais bien maudite ce jour là. Et pourtant, pourtant lorsque je frappais à sa porte, attendant qu’elle vienne m’ouvrir, je ne pus m’empêcher de détourner mon regard du sien lorsqu’elle me fit face. Mes prunelles plongèrent dans les siens, tandis qu’elle cherchait quant à elle, à dévier mon regard trop insistant, sûrement. Je m’étais raclé la gorge avant de me présenter, me rendant soudainement compte de mon comportement inadapté qui la mettait mal à l’aise. « Je m’appelle Yang Kylian, je suis journaliste à l’Université Yonsei, nous avions pris rendez-vous pour une interview. »  Elle mit du temps avant de me répondre, et je pensais sincèrement l’avoir offensé. « Euuh … Mademoiselle ? » Je me suis senti réellement mal. « Pardon, entrez. » Avait-elle finalement laissé échapper de ses lèvres tandis que son regard cherchait refuge.

Durant toute l’interview cela fut difficile de me concentrer, j’avais beau pris des notes, mon regard restait figé sur sa personne. Je sais ce qui vous vient tout de suite à l’esprit, et m’éprenez-vous, je n’étais pas sexuellement attiré par elle.  C’était autre chose, quelque chose de bien plus fort, plus intense, plus désireux et incontrôlable. J’ignorai ce que c’était jusqu’à ce que nous nous retrouvions.
J’ai tenté, tant bien que mal à me rapprocher d’elle mais figurez-vous que j’ai mis du temps à parvenir à lui faire sortir quelques mots de la bouche, il faut dire qu’elle n’est pas très bavarde. Elles est surtout distante, mais je dirai qu’elle doit certainement prendre ses précautions. Non, c'est vraiment quelqu'un de bien, et qui est loin de ressembler aux descriptions faites.

C’est certainement bête et surtout étrange à dire, mais je suis passionné par Gao Sheng. Je tente toujours de la découvrir, elle semble si peinée par quelque chose dont j’ignore, quelque chose qui la déchire intérieurement à un point qu’elle ne peut le contenir d’avantage, alors elle semble vouloir se laisser mourir. Je me rends compte que je me suis attaché à cette fleur dépourvue d’attention, d’affection et d’amour. Je ne ressens aucune pitié, non, je ressens le simple besoin de l’avoir à mes côtés, uniquement.