I hope you understand me .. Ft Scott Leon (-16) end

I hope you understand me..

ft. Scott Leon

Un long soupire sortant d’entre mes lèvres je portais ma cigarette entre mes lèvres avant de l’allumer vainement et d’en tirer ma première bouffée. Ma main droite rangait mon feu pendant que la gauche tenait ma cigarette que de temps à autre je portais entre mes lèvres pincées.

Il n’est pas très tard je viens à peine de finir ma journée de boulot dans l’équipe de jour au bar, s’il y a bien une chose que je déteste c’est bien travailler de jour parce que la clientèle est bien plus différente de celle de nuit ; assoiffée de sang ou d’alcool peu importe je trouve personnellement que l’éclate n’y est pas  ce qui a le don me souler rapidement. Heureusement que certains me tiennent parfois compagnie pour faire passer le temps sinon le temps serait tellement long. Mais malgré leurs présences fortes agréables je n’oublie pas pourquoi j’ai décidé de revenir ici. Revenir à Seoul avait été la plus grande décision de ma vie et pour me décidé il avait suffit d’une seule personne peu importe le résultat.
Je retrouvais mes vieilles habitudes et marcher dans les rues me faisait toujours aussi bizarre, chaque pas m’évoquait des tas de souvenirs bons ou moins bons.

Mon regard était rivé dans la direction dans laquelle il ne devrait pas tarder à arriver. J’écrase ma cigarette sur l’un des murs de la ruelle regardant l’heure afin de me rassurer.
Celui que j’attends n’est autre que Scott… Scott Léon… Surement la personne la plus importante pour moi. Notre lien à l’époque était assez particulier voir fusionnel, nous étions deux amis avant de devenirs meilleurs-amis bien qu’il soit humain et moi vampire déjà à l’époque.
J’ai toujours gardé mes distances avec lui sauf que je n’ai jamais pu m’empêcher d’être jaloux et possessif envers lui, la moindre mouche l’approchant avait le don de déclencher ma colère, en gros je pense bien que j’avais peu à peu craquer pour lui sans l’avouer haut et fort … On étaient rester très proches tout de même jusqu’à un jour, le jour de son accident de voiture ou je l’ai complètement abandonné de peur que ma possessivité de le blesse de nouveau certainement un tord car j’en suis persuadé Léon doit m’en vouloir.
En un an je n’ai ni pris de nouvelle ni chercher à le revoir bien que ça a été mon envie la plus profonde alors, j’appréhende un peu comment va-t-il prendre mon retour lorsqu’il l’apprendra. Sait-il déjà que je suis ici ?
En attendant je vivais un peu par procuration, chaque soir après son service je l’observais rentrer à son appartement, je le suivais parfois dans les rues. Le simple fait de m’assurer qu’il aille bien me faisait également énormément de bien. En attendant, je venais de me poser contre le mur les yeux rivés vers l’endroit ou il avait l’habitude de sortir.

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ft. Scott Leon

Je regardais la rue qui semblait particulièrement déserte aujourd’hui par rapport aux autres jours. Aucun évènement ne permettait de se distraire pendant qu’il ne sorte, rien c’était absolument plat et sans vie mis à part tous ceux qui se rendaient au restaurant donnant certainement un peu plus de boulot à Léon pour sa fin de journée. Un léger vent soufflait faisant se relever quelques unes de mes mèches de cheveux que de temps à autres je remettais en place avec grand agacement. Je me demandai s’il en avait encore pour longtemps car je commençais tout bonnement à m’impatienter. L’envie de le voir surpassait tout, mais malgré ça je n’avais pas osé entrer sur son lieu de travail et faire comme ci de rien n’était juste pour le voir. Je me demandais ce qu’on aurait bien pu se dire ? Ou simplement de quelle façon j’allais réagir moi même car si je connaissais la raison qui m’avait poussé à partir Léon lui l’ignorait certainement encore !

« Bon sang ce qu’il en met du temps aujourd’hui !! »

Ma patience commençait a être légèrement ébranler, je gigotai plus que d’avantage pour éviter l’ennui marmonnant quelques petites choses ou pestant contre l’un ou l’autre passant trop peu regardant « Tss ses humains, pourquoi mangent-ils tous à la même heures ! »
Arriver à ce stade je pense que voilà c’est fini je suis irrécupérable, j’ai perdu ma patience et l’heure avançant encore Léon ne semblait pas arrivé. Au coin de la rue une petite dispute de couple commençait a se faire sentir entre deux jeunes personnes, il n’en fallait pas plus pour m’attirer et placer sur mon visage un sourire en coin sauf qu’à ce moment là alors que mon visage était tourner de l’autre côté j’entends une voix si familière «  Min Ho.. Tu… Tu es là… »

Mon sang froid ne fit qu’un tour, mon visage se tourna en sa direction si rapidement prit de stupeur d’avoir été surpris ainsi je crois que je réponds un peu mal sans une onde de grâce. Pas un peu d’amour d’amitié pourtant il ne sait pas à quel point je tiens à lui !
«  Tien, ben il faut croire …  les grands esprits se rencontrent »
Le jeune homme semble triste voir même il m’en veut lorsqu’il évoque mon départ ainsi que l’accident ce que je peux comprendre vu le peu d’explication qu’il a pu avoir de mon côté.
« Parce que… j’avais … Quelque chose à faire. Ca ne te regarde pas après tout ! Tu vas me demander de me justifier sur tout ce que j’ai fais il y a un an d’ici dans cette voiture ? Pourquoi comment et dans quel sens ??!! »
Je soupire et décolle mon dos du mur duquel j’étais adossé d’un air agacé «  Je te donnerais les réponses en tant voulu, là tu m’agaces … »
Ce que j’attendais c’était simplement un je suis content de te voir au lieu de reproches…
Léon était toujours aussi beau, son visage aussi parfait. Ses yeux brillaient avec l’obscurité qui commençait à tomber et aussi surement parce qu’il devait être triste … J’avais eu beau m’éloigner si longtemps ça semblait n’avoir aucun effet pour moi qui semblait toujours aussi sous le charme du beau brun.

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Je pensais pas être si désagréable que ça au départ pourtant je crois bien m’être braqué pour ne rien dévoiler, ne pas dire un mot de plus – un mot de trop. Bien qu’il soit celui a qui je me livrerai le plus volontiers Léon venait de me prendre de court et je me sentais à la limite de l’étouffement. Je n’ai pas envi de m’expliquer, pas envi de lui dire que si je suis parti il y a un an c’est parce que cet accident c’est moi qui l’ai causé et que je ne voulais plus le blesser… que le voir si mal m’avait fait une sorte de déclique. Bien que j’avais eu vraiment vraiment très mal au cœur j’avais fini par le laisser prenant soin de le laisser entre de bonnes mains même si comme il le dit si bien a son réveil il était seul et que ça a aussi du lui faire énormément de mal. Au moment ou je veux passer pour partir Léon se met mieux devant moi, je crois bien l’avoir énervé gentiment sauf qu’il est pas au courant qu’en agissant ainsi il m’énerve aussi ! Du coup je saisi son haut et le bloque d’une certaine façon a ce que la force soit renverser , Léon se retrouve contre le mur et j’approche très fortement de lui ne laissant entre nous aucune limite.
Mon regard plonger au fond du sien j’espère qu’il comprends que ce que je fais – ce que je dis n’est pas contre lui.

« Ne me commande pas je t’ai dis que je n’ai pas envi de revenir sur cet événement ne m’y force pas ! »

J’avale ma salive parce qu’on est vraiment proche et dis sur un ton plus doux

« Je suis désolé que tu te sois retrouvé seul … ! »

Quand je te parle une certaine haine personnelle m’anime. Mes mains accrocher à ton haut le serre toujours. D’un coup je me met à sourire d’une façon narquoise…« Tu ne comprendras jamais qu’il … valait mieux ça, à te… blesser a nouveau». Ayant livrer la seule et unique phrase que je ne dirais plus j’espère qu’il avait bien tendu l’oreille car plus rien ne sortirais de ma bouche à présent, mes doigts se desserrent de son haut doucement « Tu me déteste dis le ?! »

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ft. Scott Leon

Quand je l’ai vu détourné le visage ça a été assez difficile pour moi. Connaissant Léon je sais que quelque chose était rompu entre nous s’il n’arrivait pas à me regarder droit dans les yeux. Mes excuses ne suffisaient pas  alors que lui fallait-il ?

«  Je ne serais pas revenir un an en arrière Léon »

Je laisse un long soupire s’exprimer avant de continuer à parler.

« Prends le comme tu veux, lâcheté ou non… »

Il me parlait toujours sans aucun regard pour moi, comme du mépris à mon égard ...

« Bien sur que si tu peux… tu peux me détester de toutes tes forces… »

Je relève ma main, mes doigts caresses tes joues lorsque je te force un peu à me regarder.

«  Mais je te ferais changer d’avis, je suis revenu pour ça !! »

D’après ce qu’il dit je lui ai manqué, il m’a chercher partout. Je ne sais pas si de mon côté je dois lui dire quoi que ce soit. J’hésite, est-ce le bon moment ?

« Tu m’as aussi manqué je n’ai jamais retrouver quelqu’un comme toi, parce que ... personne ne pouvait prendre ta place »

je fini par sourire un peu comme pour dédramatiser l’affaire.

« Même si je pense que pour toi ce ne doit pas être pareil… »

De ce que j’avais pu observé, Léon semblait être assez bien entouré ce qui m’avait déjà bien mis hors de moi. Je me demandais comment réagir à ce vas et vient d’amis ou d’amant ? Apparemment il n’avait pas si mal prit notre séparation et s’était assez bien remit selon moi.

" quest ce que tu veux savoir Léon ? En vrai ...? Est ce que .. tu accepterais que je reviennes dans ta vie maintenant ou est ce que tu veux juste mes explications avant de me lâcher ?! "

En vrai de mon côté je ne lui laisserai pas le choix, j'étais bel et bien décidé a revenir dans sa vie par n'importe quelle façon.

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ft. Scott Leon

J’avais passé ses derniers jours à le suivre dans ses moindres fais et gestes si j’en étais arrivé à cette question ça devait surement être parce que je suspectais une relation que pouvait avoir Léon. Avec qui… ça restait un point d’interrogation, mais ça me faisait quand même mal!
J’avais mal de le voir avec un autre sauf que je voulais savoir Qui et Quoi d’ou la question qui fâche : ou en est-il dans sa vie ?
Je ne pouvais pas le blâmer de m’avoir presque oublier durant un an sauf que le savoir dans les bras d’un autre Alors ça c’était impossible à mes yeux !

Ses bras me relâche. Une tension est palpable aussi bien de son côté que du mien.
« Hm… J’ai un petit ami. »
Oh Putain Il a du ajouté un mot de trop «  Petit… Ami ! » c'était donc ça. Cette odeur si proche de lui ne pouvait être que celle d'un autre vampire!
« Le prend pas mal mais mais … on était que ami toi et moi, tu ne voulais pas plus hein.. »

Et là c’est le drame de quel droit il parle pour moi ? De quel droit il ose supposer les choses pour moi alors que JAMAIS il ne m’a demandé mes véritables sentiments. A l’instant même je rage intérieurement et m’écarte un peu de toi le visage fermé.
« Oh rassure toi je le prends pas mal.. On était QUE ami toi et moi puis j’ai jamais voulu plus tu le dis tellement bien..
Tu l’as appris par cœur ce texte ? »
Je ris un soupçon d’ironie
« Ohw … Ou bien c’est ton petit ami qui te le murmure tous les soirs au lit en te disant : tien au cas ou tu retrouverais ton meilleur ami dis lui ça... Après tout t’en a rien a foutre de lui n’est ce pas...»
Je suis vraiment à cran et pose ma main sur ma nuque en me tournant pour te faire dos avant de te re regarder a nouveau et dieu seul sait que mes yeux ne sont plus si sage qu’avant.
« …. Un vampire n’est-ce pas, tu t’éclates avec ? Il a fait de toi son calice ? Tu mourrais pour lui Ou pas encore! »
Je ferme les poings très énerver même si aucune réponse n’est encore sorti de ta bouche et que je te balance des mots durs !  J’étais tellement dégouter que tu puisse dire que je ne ressentais rien pour toi alors qu’on était tellement proches l’un et l’autre à l’époque que pour moi c’est pareil que si tu disais qu’on était rien l’un pour l’autre.
«  Laisse tomber je sais même pas pourquoi on se parle.. On était que des amis.. Après un an je sais pas ce qu’on est. Mais si je le croise il est mort ! »

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J’en veux énormément à Léon de vouloir refaire sa vie. Il n’a pas le droit d’être heureux, pas sans moi. Je trouve égoïste de sa part de refaire sa vie avec un autre que moi, alors que pourtant c’est bel et bien moi qui me suis absenté durant plus d’un an en le laissant seul.... Ma jalousie ne m’a pas quitter – ma possessivité encore moins il était impossible de le laisser avec quelqu’un d’autre surtout devant mes propres yeux ça me rendait malade ! Ce qui a déclenché ma colère est surement le fait que le beau brun suppose que je ne l’ai jamais aimer… Bien qu’à l’époque mes sentiments étaient confus à son égard je ne peux pas dire qu’ils étaient absents, mais la façon avec laquelle il suppose que l’on est plus rien l’un pour l’autre a présent me fait vraiment mal et fait ressortir une mauvaise partie de moi même. Ma colère est palpable je crois qu’il la ressent puisque je ne le voit plus bouger, il est statique contre le mur de cette ruelle que nous n’avons pas quitter depuis tout à l’heure.
Pas très certain il fini par prononcer quelques mots. Je me dis intérieurement qu’il aurait mieux fait de rester muet plutôt que de me poser cette question si douloureuse pour moi, qu’allais-je réponse maintenant ou plutôt sur quel ton…

« Pourquoi mes sentiments maintenant t’intéressent tant ! »

Disons que je ne voyais pas ou parler de ça allait nous mener. Si je lui avouais … allait-il me dire : ok je plaque mon mec pour toi baby ! * rire * Non sérieusement je rêve un peu trop rien de tout cela n’arriverai je le connais il aurait trop «  mal au cœur » pour son petit ami et moi je réapparais après un an d’absence autant dire que je suis un inconnu aujourd’hui … Il ne fera rien pour moi…
Sauf que si je ne dis rien qu’est ce qu’on fait l’un en face de l’autre ? Notre relation n’avancera jamais et je serais revenu pour rien j’aurais beau être revenu ici s’il ne sait pas pourquoi je suis venu me battre cela n’aura aucune importance !
D’un coup je suis perdu. Dois-je le lui avouer ou pas.  Mon souffle est plus rapide suis-je en train de perdre mon self contrôle ?

«   J … »

En fait parler c’est bien agir est surement mieux, de quoi faire un sacré pied de nez à son petit ami également. J’approche me plaçant très proche presque un corps à corps, ma paume de main délicatement mise sur sa joue de mes lèvres je captive les siennes pour un baiser unique qu’il prolongera s’il souhaite… ou non.
La voici sa fameuse réponse.  

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ft. Scott Leon

Je me voyais mal entrer dans les détails avec un grands discours pour lui expliquer à quel point mes sentiments étaient incertains à l’époque, a quel point j’avais pensé lui avouer mais que cet accident m’avait prit de court. A quoi est ce que cela aurait servi ? Cet évènement avait véritablement changé ma façon de voir les choses à cette époque là, d’ou le fait que je me soi éloigné sauf qu’il ne comprenait pas encore tout ça !
J’ai préféré l’embrasser et lui faire passer le message ainsi que mes sentiments dans un seul geste sauf que sa réaction ne fut pas du tout celle que moi j’attendais. En gros il n’en avait rien à faire de moi à présent… J’étais juste présent de corps c’était l’essentiel et ce que je pouvais ressentir pour lui il s’en foutait vraiment !
N'avait-il jamais remarquer ma jalousie envers tous ceux qui l'approchaient d'un peu trop près. N'avait-il jamais fait le rapprochement avec un sentiment d'amour....
Etonnement je ne savais pas si je devais être frustrer – offusquer – ou très blesser de sa réaction. Est-ce que je devais partir maintenant ou attendre encore un peu parce que là, j’avoue que franchement je me tâtais.

«  Ca n’a… pas l’air d’avoir plus d’importance pour toi maintenant que ca n’en avait à l’époque. On étaient meilleurs amis, dis moi quel meilleur ami risquerait de briser sa relation pour…… ! »
Je fini par rire, il valait mieux que de craquer complètement.
« Rah … de toute façon tu t’en fiche tout ce qui compte c’est que je sois là, c’est vraiment tout ce qui te passe par l’esprit a cet instant ? Rien de plus ? »
J’étais bien déçu de ton raisonnement, en fait je me demandais si réellement je comptais pour toi. Si à un moment donné tu avais eu des sentiments à mon égard ou si tu en aurais. Je ne voudrais pas passer au second plan…
« Tu sais quoi t’as raison allons ailleurs nous amuser j'ai assez vu ce coin pour ce soir.»

Je réfléchi un peu, il avait peut-être perdu l'habitude de me voir si arrogant lorsque je me sentais attaqué.

«Allons boire un verre, nous souler la gueule… ou retrouver ton mec  tes yeux me disent que tu en crève d’envie. Puis il doit surement t'attendre patiemment comme un bon toutou à la maison. »
Il était tellement pour moi que mon monde s’écroulait doucement après ce qu’il venait de me dire. Je n’avais pas envie d’être gentil. J’étais triste à l’intérieur du coup je ne lui laissai pas le choix et venait prendre son bras «  Alors ? On va ou ? Dans tous les cas c’est moi qui le dis on va s’amuser »  dis-je ironiquement en pensant que je ferais la misère a son mec....

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ft. Scott Leon

Il comptait m’emmener chez lui et ce n’est surement pas moi qui le contredirais donc je le suis. Je le laisse avancer avant moi ce qui me permet de le mater un peu avant de le rejoindre à même hauteur.  « Je sais ! »
Il n’avait même pas besoin de me dire que lorsqu’il est soul il fait n’importe quoi ou dit n’importe quoi, ensemble on avait assez fait les 400 coups pour que je connaisse ses qualités – ses défauts.
Une fois chez lui je me fais plus petit. Je tire mes chaussures à l’entrée avant d’avancer vers le salon ou déjà il dégaine deux verres d’un alcool fort.
Mon regard se relève sur lui puisque je sais qu’il ne tiendra pas trois verre, à l’époque au quatrième je pouvais limite en faire mon pantin …
« Léon… »
Evoquer son nom n’avait servit a rien, le verre passait aussi vite qu’il venait d’être versé. Il devait surement avoir oublié que pour un vampire l’alcool était comme de l’eau, sans propriétés apparentes ça ne me rendra pas saoul loin de là , mais jamais je ne buevrais le sang de l’humain qui face à moi est si précieux a mes yeux.
Léon fini par boire non pas un verre mais deux.. avant d’en arriver aux grandes révélations c’est vraiment là que je comprends que nous n’étions pas vraiment sur la même longueur d’onde, nous qui pourtant avant n’avions qu’à nous regarder pour si bien nous comprendre. Avant notre relation était tellement unique et indestructible que sa réaction me fit l’effet d’un électro choc. Lorsqu’il m’avoue qu’il s’est imaginé qu’un inconnu était moi … De suite je descends de mon pied d’hestale. Je voulais vraiment qu’on se retrouve. Ce qu’il me dit me fait mal au cœur parce enfin il me laisse vraiment entendre que je lui ai manqué de la plus grande des manières. A l’instant même ma poitrine me fait mal, j’avais l’impression d’avoir trahis la seule personne qui croyait en moi… ou plutôt en nous.

Au fond je pouvais comparer ce sentiment – cette souffrance ; a cette soirée ou ce vampire m’avait entrainé  au fin fond de cette salle profitant de moi pour se servir à mon cou. Je m’étais senti tellement seul – tellement désemparer face à cela… qu’au fond c’est vrai, l’avoir laisser se remettre seul de ses blessures n’a pas forcément été une idée très judicieuse. Il avait du souffrir !! Et moi pauvre idiot je n’avais rien vu venir. Idiotement on s’était fait du mal l’un et l’autre pour rien. S’éloigner avait au fond été le coup de grâce, à présent il restait à tout reconstruire entre nous.

«  Je ne voulais pas te faire du mal… Quand j’ai pensé à partir j’ai perdu la seule personne qui comptait pour moi. Toi Leon ! »

Je vois que tu louches sur la bouteille, un grognement sourd sort de ma bouche.
« Tu as assez bu pour l’instant… écoute moi. »

Je viens près de toi.
«  Le jour ou on s’est disputé j’ai cru que ça recommencerait encore et encore, je voulais éviter ça a tout prix. Pour éviter ça, mais surtout pour éviter de te blesser encore et encore je me suis mis en tête de partir. »
Je mords ma lèvre inferieure nerveusement, comment avouer la suite …
« Ca faisait longtemps que mes sentiments pour toi étaient présent, seulement je savais pas si a l’époque s’était véritablement de l’amour ou plus une très forte amitié.
Je me suis toujours demandé ou toi tu en étais si tu m’aimerais ou si ça briserai notre amitié, alors j’ai jamais osé! Ok on déconnaient on se disait tout  etc…  Sauf que ça ne justifiait pas de se dire nos sentiments selon moi et j’ai peut-être eu tord ! Si je l’avais fait rien ne serait arrivé, je ne serais pas parti…
Dans tout ça il y a pire parce que je me rends compte que, je t’ai laissé de coté et tu en as souffert. Je suis désolé Léon… »

Je crois que tout ce que j’avais sur le cœur depuis un an ou plus venait de sortir en l’espace de quelques longues minutes. Lui qui cherchait a avoir le pourquoi du comment et bien voilà – il l’avait. Sauf qu’il y avait une chose que je voulais récupérer par dessus tout. Après tout peu importe la méthode a employer pour la récupérer je le voulais même si ce n’était pas dans la minute ou l’instant.
Doucement je venais poser ma tête contre son torse et enlacer mes bras autour de sa taille.
« Mais dis moi que tu vas bien ?… Léon… Je suis désolé… d’avoir été un si mauvais meilleur ami … tu... veux encore de moi ? Qu’on s’éclatera encore comme avant ! Qu’on se dira tout, vraiment tout. Qu’on pourra compter l’un sur l’autre… »

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Cette fois je voulais vraiment voir sa réaction. Avant j’aurais peut-être pu l’anticipé sauf qu’aujourd’hui notre relation en étant perturbé je n’étais pas sur d’avoir la bonne interprétation des choses. Allait-il m’arrêter directement ou au contraire me laisser continuer un peu ? Cette question je me la posais réellement à présent, mais surtout depuis qu’il m’avait annoncé ses sentiments. Sont-ils encore présents ou bien a-il fait le trait dessus... En tout cas selon moi : s’il avait définitivement tiré un trait sur ses sentiments pour moi il ne m’aurait même pas laissé l’approcher ni même le toucher.
Une chose est sûre avant moi il y en avait deux autres mais mes chances ne sont pas réduites à néant car je n’abandonnerai rien !
Personne mise à part moi ne peut connaître ma détermination, si je suis revenu ici c’était bel et bien pour le retrouver donc peu importe la liste d’attente ma patience n’aura pas de faille – ma détermination n’aura pas de limite ! J’aurais ce que je veux ou du moins je protègerai ce que je souhaite.

J’avais tellement envie de faire un bon en arrière, redevenir la première personne importante dans sa vie que je commençais à m’emballer. Ma main venait de plonger sous son haut alors que mes lèvres frôlaient – embrassaient tantôt son cou tantôt ses lèvres … Ma façon de faire est surement pas la meilleure : débarquer pour l’observer en douce et une fois réconcilier, sauter sur l’occasion et même sur lui tout court pas sur que cela lui plaise parce qu’au fond il a un copain…

Pourtant je le sens faiblir, est-ce l’alcool ou simplement moi ? Je l’ignore. Sa peau est chaude, il me semble qu’elle frissonne sur mon passage et à chacun de mes baisser je sens qu’il souffle pour se reprendre/se donner du courage. Il se retient de craquer… se retient ... Car …
D’un coup ses lèvres se posent sur ma joue, j’entends un petit rire sortir de sa bouche avant qu’il ne me repousse, ça en est frustrant surtout que si mon cœur aurait pu battre il battrait tout les records. Je mords ma lèvre en me remettant mieux.

Bon le toucher le 1er soir ça n’a pas l’air de lui plaire du coup je me demandais ce que j’allais bien pouvoir faire avec lui de la soirée. Si Léon avait l’alcool pour passer le temps je n’avais pas grand chose mis à part lui.
Il faut savoir que pour nous vampire, goutter aux effets de l’alcool n’est possible que par apport de sang mais impossible pour moi de me servir au cou du beau Léon ce ne serait que trop douloureux pour lui ! Je le regarde se servir un nouveau verre aisément sans l’en empêcher répondant honnêtement a toutes ses phrases répondant avec un léger sourire aux coins des lèvres.

Finalement je m’avance de nouveau de lui et pose mes lèvres auprès de ton oreilles, j’y susurre quelques mots d’un ton assez déterminé peu importe si je me prends de nouveau une claque : « En fait des deux, le plus facile c’est moi. Et si je veux te faire oublier les deux autres il va falloir que je m’y prenne assez tôt. »

Lentement le bout de mes lèvres caresse la courbe de son cou, je souffle sur sa peau. Je veux vraiment qu’il soit hors de lui – perturbé – désireux voilà pourquoi je lui offre un de mes plus passionné baisers après avoir murmurer « J’ai du retard à rattraper… Léon… Je suis tellement désolé ».

BISOU MAGIQUE

De tous les humains Léon est bien l’un des seuls que je n’aurais jamais envi de mordre par pulsion, lui embrasser le cou ne me pose donc pas de souci. A vrai dire s’en est même presque rassurant qu’il soit près de moi dans cette position et non près d’un autre parce que dans cette même situation je ne sais pas comment réagiraient ses prétendants…Bref si je continue d’y penser je risque de me rendre malade, le moment est assez agréable il vaudrait mieux en profiter.

Je ne tardais donc pas à me mettre à califourchon sur lui, qu’importe ce qu’il en pense je le voulais que pour moi. Tout ce que j’avais voulu faire il y a plus d’un an je m’autorisai à le faire à présent avec ou sans son accord au final !
Mordant ma lèvre inférieure dans un premier temps je remontais mes mains sur tes bras en les longeant pour bien prendre conscience de tout ton corps, mes doigts ont ensuite finis leurs coursent sur tes épaules ou après un regard « complice » et un sourire en coin j’avais saisi ton haut pour te l’enlever avec désir et sensualité ! Ca n’allait pas s’arrêter là pour moi je voulais mon dernier baiser..

DESHABILLEZ MOI, MAIS PAS TROP VITE XD

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ft. Scott Leon

A l’instant présent je voulais que Léon soit désinhibé par son ressenti. Que ce que j’aurais du lui apporter il y a un an de cela il puisse le sentir ce soir et tous les autres jours à partir d’aujourd’hui. Il avait certes un copain – un amant ça pouvait être une expérience assez chouette pendant un certain temps, on se sent désiré… Mais se sent-il aimer ?
Je veux lui apporter tous ses sentiments qui lui ont manqué ses derniers temps. Qu’il se sente bien, non pas parce qu’il a bu… parce que je suis de nouveau auprès de lui !

Je n’avais pas tardé à me mettre sur lui, yeux dans les yeux j’avais captivé son regard pour retrouver la profondeur de ses yeux marrons. Mes mains étaient remontées le long de ses bras que je trouvai un peu plus musclé, en fait Léon avait prit de l’assurance depuis mon départ je me demandai s’il avait voulu se protéger de quelque chose en faisant cela …  J’étais totalement dans l’optique de profiter avec lui, lui faire apparaître de nouvelles émotions – de nouvelles sensations ; Au début tout se passe bien je l’embrasse, mordille ses lèvres puis les relâches et dés qu’il est libre son regard se focalise sur son ventre entrant avec mon regard.  Son torse musclé donnerait envie à plus d’un sauf que ce qui le tracassait ce n’était pas ça mais ce qui y était un petit peu plus bas, soudain alors que mes yeux étaient rivés sur ton torse je vois une larme tomber sur ma cuisse … une autre … puis le flot ne s’arrêtant plus je relève mon regard.

« Lé..on.. »

Ses cicatrices il ne les avaient pas avant notre accident de voiture, je supposai donc que cet évènement l’avait marqué dans tous les sens du terme.

« Léon, calme toi »

Sa cicatrice devait lui rappeler chaque jour, chaque nuit cette souffrance de ce jour abominable. Lui rappeler mon départ. Chaque coup d’œil devait lui remettre en mémoire ma fuite. Sur le moment je me sens suffoquer comme si on venait de me tuer une nouvelle fois, je m’imaginai que Leon avait du ressentir cela lui aussi ce jour là et je n’avais même pas eté présent… J’étais un lâche. Si tout ça arrive c’est de ma faute ! Léon est en crise. Il pleure, sanglote sans s’arrêter même mes mots ne le rassurent pas  je pense que son mal être est bien plus profond qu’il ne le laisse entendre.

Là s’en est trop je me sens très mal, coupable car tout arrive de ma faute, si sa peau est marquée ça l’est tout autant. J’aurais voulu le marquer d’une manière plus sensuelle. Est-ce qu’un jour il sera capable de me pardonner, d’oublier ?

Je veux plus que tout passer l’étape de la culpabilité et être là pour lui aujourd’hui, reprendre mon rôle de meilleur ami – confident. Le consoler quand il y a besoin. L’écouter s’il le faut. Aller plus loin s’il le veut !
Donc je l’enlace malgré son hystérie tout gardant mon calme «  Je suis là maintenant, j’ai promis d’être toujours la pour toi à partir d’aujourd’hui »
Mes bras font des mouvements réconfortant sur ton dos je veux qu’il se sente mieux, qu’il oublie ses marques bien qu’elles soient présente à vie elle ne doivent pas la lui pourrir non plus !
«  Léon, j’espère que tu pourras me pardonner pour le passer. Je serais près de toi a présent. Calme toi. »
Doucement mes bras se desserrent un peu de toi, les paumes de mes mains se posent sur tes joues ou j’essuie tes larmes de mes pouces.
« Je n’avais pas compris qu’un meilleur ami avait autant d’importance … maintenant je le sais, plus jamais je n’abandonnerai mon rôle <3 »
Mon regard plonger dans le tien, j’étais assez ému en te disant tout ça à cœur ouvert. J’espérai pouvoir te calmer – te rassurer aussi.
«  Quand je te regarde, je te regarde toi non tes blessures Léon. Je…. Je … veux être là pour tous les autres moments de ta vie ! »
Te tenir dans mes bras avait l’air de fonctionner, tu semblais te calmer doucement ce qui m’apaisait moi aussi.

« Tu te sens mieux ? »

Je voulais qu’on reparle de ce moment ou tu t’étais retrouver seul à l’hôpital, mais j’avais peur que ce soit un peu tôt.  J’allais essayé d’aborder le sujet..
Je ne pense pas qu’il comprendra que j’avais peur. Au moment ou on avait eu l’accident j’avais pris peur car tous les éléments m’accusait moi : la dispute , la possessivité, la conduite , et l’accident. Du coup j’avais voulu vraiment prendre mes distances en pensant que loin de toi je ne pourrais plus te faire de mal, mais j’étais loin d’imaginer que moralement je t’en ferai autant !

« Tu as vraiment, vraiment du te sentir seul a cause de moi. Je n’imagine pas la douleur que tu as du ressentir à cause de moi. Je suis désolé tu sais, même si être désolé ne suffit pas… »

Les larmes me viennent aux yeux.
« J’aurai du rester, te protéger. Être là à ton réveil, te tenir la main malgré notre dispute.  »
Bon on a décidé de ne pas pleurer alors on enlève ses lames aux bords des yeux là !
«  Je vais prendre soin de toi ce soir »
Bah quoi, arrêtez de vous imaginez des choses là, oh ! Léon n’est pas bien en plus de ça il a bu donc je décide de prendre soin de lui comme j’aurais du le faire il y a un an ! Et la il pouvait me pousser par la fenêtre, rien a foutre je resterais.

texte ocean wings / img onyxeyes@tumblr / code diesel

I hope you understand me..

ft. Scott Leon

Je m’étais tellement senti mal fasse à sa détresse que je voulais être présent pour lui ce soir. Le voir pleurer était très douloureux. Les marques sur son corps l’étaient tout autant car elle me faisait revivre ce moment lâche de ma vie. Ce moment ou j’aurais du être le plus présent pour lui ! Donc je le rassure, lui fait comprendre que tout va bien parce que maintenant je suis là à ses côtés. Ses pleurs s’atténuent, il s’essuie les yeux comme un enfant et j’esquisse un léger sourie dés que je le sens mieux.
Léon me remercie et me dit de dormir ici cette nuit, mais pas seulement. L’idée de vivre comme avant me tente bien sauf que tout ça me fait bizarre j’en ai un grand frisson qui me parcourt. Qu’est ce qui nous attends si l’on reprends cette vie là ?
Je sors un peu de mes pensées quand il me pousse sur le côté. Je le regarde avant de me remettre convenablement. En le regardant j’avais envi de lui dire une seule chose qu’il est fort ! Lui seul est assez fort pour dire a celui qui l’a blesser de rester a ses côtés…

« Je vais prendre soin de toi .... »

En fait je ne sais pas si je vais rester vivre ici comme avant… je pense qu’il est important pour moi de réfléchir avant de prendre une décision.
Il me propose de regarder un film et me guide jusqu’à ses pyjamas. Je lui souri en hochant la tête.
« On peut regarder un film oui, je te laisse le choisir ? Tu as toujours été doué pour ça. »

J’attends un petit peu avant de venir te rejoindre pour piquer un pyjama. Au bout de la pièce je peux t’observer tu me semble très pensif j’ai presque de la peine d’interrompre tes pensées.

« Je suis obligé de choisir un Pyjama ? Tu sais bien que … je déteste ça en plus »

Oh quoi ? Il faut bien détendre l’atmosphère… puis ce n’est pas faux je déteste dormir avec quelque chose sur le dos c’est une habitude. Néanmoins si ça lui fait plaisir je veux bien me ridiculiser avec ha ha ha.
J’avance vers ses armoires puisqu’il m’a dit de faire comme chez moi je fais comme chez moi il ne faut pas me le dire deux fois.

« Des pères noëls ? T’es sérieux ? Me dit pas que tu en a un avec des poussins je serais offusquer là ! Je t’ai quand même appris à être plus classe que ça »

Je ris et repose le pyjama. « Je vais plutôt aller préparer quelque chose à manger… pour toi pendant que tu choisis le film »

Ni une ni deux je retourne vers le salon et investigue la cuisine afin de préparer un petit apéro comme au bon vieux temps sauf qu’avant il y trainait quand même quelques poches de sang. Ici il n’y avait rien… rien du tout, de quoi éveiller ma curiosité quant à ses deux autres « petits amis » j’avais bien peur que Léon servait de verre à cocktail pour vampire lorsque ses amis venaient à la maison. Avais-je tord ?
L’esprit un peu tracasser j’apporte mon apéro a table et attends Léon qui semblait trainer dans la chambre depuis tout à l’heure déjà.
« Léon ? Tu viens ? Si dans 3 minutes tu es pas la je mets un film de fesse »
Bien sur je rigole tout en le disant même si ça m’arrive d’en regarder comme tous les hommes, que celui qui n’en a jamais regardé me jette la première pierre.

« 3….2…………..LEON ? ……… Bon tu l’auras voulu …1 »

J’avais dit quoi ? Ah oui qu’à trois je zapperai sur les films de fesses et bien le décompte était bel et bien fini donc me voilà en train de zapper et un grand gémissement se fait entendre dans la pièce tout entière me surprenant même ! Du genre « OOOHH OHHH OOHHHH » je dégluti et reste sage devant le poste de télévision.

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