Oh sweet heart, I'm gonna make you scream...ft. Min Hun ♥

Oh sweet heart, I'm gonna make you scream
Kwang Ho & Min Hun

Une fois de plus, ma journée avait été assez longue et pénible. Entre les multiples rendez-vous professionnels et mes aller-retours dans le pays, je commençais à fatiguer et pour aller mieux, il me fallait impérativement me nourrir. Seulement voilà…Depuis plusieurs jours, mes calices ne semblaient pas réellement vouloir coopérer et je devais avouer que cela commençait à bien faire. J’avais faim, très faim…Et qu’ils le veuillent ou non, je comptais bien me nourrir en rentrant à la maison ce soir. Mon attention se porta alors sur mon premier calice, Khenty qui semblait être en train de dormir puis sur mon second calice qui lui, était en train de travailler dans ce foutu bar qui ne me disait rien de bon. Tiens donc, pour une fois je n’allais pas demander à Khenty de venir en premier mais bien à Min Hun de venir. Histoire de ne pas lui laisser d’excuses, je lui demandai en premier lieu ou plutôt lui ordonnai de se rendre dans ma résidence en bordure de ville, le tout par la pensée. Mais bien évidemment ce dernier m’ignorait et refusait d’obéir à mes ordres. Un soupir se fit entendre au moment où j’entrais dans une voiture de luxe qui m’attendait devant l’entrée de mon entreprise. Confortablement calé sur la banquette arrière, je glissais une cigarette entre mes lèvres et observais ma montre du coin de l’œil. A ce rythme-là je me retrouverais sans calice à la maison et cela ne me plaisait pas du tout. Min Hun ne semblait pas vouloir coopérer alors je ne voyais pas l’utilité de m’évertuer à la tâche. D’un geste rapide, je sortis mon téléphone de ma poche pour envoyer un message à l’un de mes larbins pour que ce dernier aille chercher Min Hun par la peau des fesses pour le ramener chez moi. Pourquoi ne pas le faire à sa place ? Disons que je n’avais pas envie de me déplacer pour lui, après tout ce n’était pas à moi de lui courir après, pas vrai ? Mon égo surdimensionné ne supporterait jamais cela. Perdu dans mes pensées, je ne fais pas attention au temps qui passe et me surprends à ne pas avoir remarqué que nous venions d’arrivés devant ma résidence. Les yeux rivés sur ma cigarette, je ne mis pas de temps à sortir de la voiture pour rentrer chez moi tout en m’étirant longuement. Une odeur familière me fit alors frissonner d’impatience et d’envie. Mes pulsions venaient de se réveiller en l’espace de quelques secondes et cela promettait d’être explosif. Sans plus attendre, je repérais la présence de mon humain qui semblait attendre dans ma chambre et m’y rendais d’un pas rapide avant de m’arrêter une fois arrivé devant la porte. Les sens en alerte, je tendis une main vers la poignée de la porte en tremblant d’impatience rien qu’à l’idée de sentir son sang chaud couler à grande quantité dans ma gorge. Doucement, j’ouvris alors la porte et entrai dans la pièce en le cherchant des yeux. Aussitôt posés sur lui, je déglutis d’envie et le fixais d’un regard qui voulait en dire long sur mes pensées. Je voulais lui sauter à la gorge et le vider de son sang mais je ne fis rien, me contentant de lui lancer un regard d’animal prêt à le tuer d’un instant à un autre. « Tu sais que je n’aime pas quand on m’ignore…Pourquoi tu n’as pas répondu quand je t’ai demandé de venir chez moi tout à l’heure ? » Un soupir s’échappa alors de mes lèvres à ma question. Je détestais qu’on me manque de respect et il le savait pourtant. Comme pour le punir je défis alors ma ceinture et ouvrit mon pantalon avant d'aller attraper ses cheveux pour tirer violemment dessus et l'obliger à se mettre à genoux devant moi. « Suces » Je ne riais pas en lui demandant cela et le regard noir que je lui lançais était assez clair.

Le bar était plein à craquer, je soupirais face à ce tel vacarme. Bien que les ambiances sont à leur comble, ça me facilitait pas la tâche avec toutes les commandes. J'observais le moindre client et toujours avec un sourire marqué sur mon visage, j'aimais sourire à la clientèle. Des femmes aussi bien roulées les unes que les autres défilaient sous mon nez. J'étais aux anges, ravi de voir ces charmantes créatures m'adresser un regard tantinet coquin. Le comble quoi ! Tant dis que je préparais sagement les boissons de certaines commandes, je fus littéralement pris par un mal de crâne infernal. Bon dieux comme ça fait un mal de chien et pourtant, cette douleur de m'était pas inconnue. Étrangement, je viens à penser à lui et pourquoi... non ce chien de vampire ne devait pas pourrir ma soirée, je refuse merde. Mais là encore, je ne pouvais rien n'y faire. Il entrait dans mon crâne à sa guise en me laissant aucun choix. Pour qui il se prenait sérieux ? Ne devrait-il pas se satisfaire que de mon cou ? Prendre son pied avec ce liquide dégoûtant qui dégouline dans mon corps ? J’effaçais ma bonne humeur en affichant une grimace nonchalante. Sa voix m'ordonnait, comme elle l'a toujours fait et je gueulais dans mon propre esprit refusant de céder à ses caprices. Je l'ai toujours fait... me montrer infâme avec cette créature sans coeur. Pourquoi le devrais-je ? A chaque fois qu'il plante ses crocs afin de transpercer ma peau, ça m'arrachait des frissons et des gémissements de douleurs. Je détestais et je "le" détestais plus que tout. Pendant ce temps plongé dans mon esprit, j'ignorais tout le monde qui m'entouré jusqu'au moment où mon boss jugeait qu'il était tant pour moi de faire une pause. Sans plus attendre je sortais dans ce vacarme en appuyant mes tempes afin d'estomper la douleur. Une fois à l'extérieur, tout était calme et assombri. Seul un lampadaire fonctionnant à moitié me faisait office de compagnie. Je venais à me poser tranquillement sur un mur fermant les yeux afin de me plonger loin de cette ville... loin de lui. Malheureusement, je sentais une présence qui ne m'était pas familière. J'ouvris à peine les yeux que deux gringalets me fixaient. C'est quoi encore cette sérénade merde ! Ils me veulent quoi ces deux là ? Ils ont prononcé son nom mettant une conclusion sur leur présence. Fuck ! Il ne pouvait pas se déplacer lui même ? Sérieux quel pourri ! Je refusais tout simplement d’obtempérer avec ses deux larbins. Cependant, on me laisse aucun choix et je perdis tout simplement connaissance.

Ma vision était brouillé, je distinguais à peine l'endroit où je me situais, mais lorsque j'entendis le son de sa voix, je tressaillais... Tant dis qu'une douleur persistait dans mon crâne, j'ignorais le sermon de mon vis-à-vis comme je l'ai toujours su faire. A chaque fois qu'il me rendait visite, je réprimandais et finalement j'offrais mon coup dans le silence. J'en avais vraiment marre de cette situation vampire ou non, s'en était trop. Toutefois, il poussa son vice jusqu'au bout et sans m'y attendre il me prit de force en empoignant mes cheveux. Je gémissais de douleurs face à cette action de barbare, mais je fus totalement interloqué lorsqu'il pointait cette chose devant mon nez m'ordonnant de lui faire prendre son pied. Et puis quoi encore ? Comme si j'avais une bouche à me taper ce genre de chose ! Je fronçais les sourcils et pointais mon regard assombri droit dans le sien. Posant ma main sur son poignet, je tentais de me libérer de son emprise, mais en vin... - Ôtes cette chose de devant mon nez et trouves toi un autre jouet, je ne suis pas pd ok ? Je serrais les dents tout en détournant le regard assez timidement, car après tout cette chose était d'un point de vue "phénoménale". Sérieusement... il est culotté celui-là ! Je lui fais office de repas et maintenant il faut que je me plis à ses pulsions sexuelles ? Tsss !

Comme je l’avais imaginé en demandant à mes sbires d’aller chercher Min Hun, ces derniers n’y avaient pas été de mains mortes et l’avaient bien assommé. La légère bosse que je pouvais sentir sur l’arrière de son crâne n’était pas très impressionnante mais tout de même, je n’aimais pas qu’on abime mes calices…Ou plutôt je n’aimais pas que quelqu’un d’autre les abime. Possessif ? Oui…et pas qu’un peu. L’idée même de savoir que ce qui m’appartenait se faisait draguer et regarder me rendait fou mais pour mon bien j’évitais de tuer tous les humains qui se rapprochaient de loin ou de près de Min Hun et de Khenty. Je ne pouvais évidemment pas tuer tous les humains de Séoul...

Toujours face à lui, j’attendais que ce dernier m’offre une petite fellation pour le punir et surtout pour me préparer à la suite. Je comptais bien coucher avec lui, qu’il soit d’accord ou non cela m’était totalement égal. Qu’il soit gay ou hétéro, le refrain était le même : je m’en foutais. Il disait ne pas être gay mais je n’y croyais pas une seule seconde. Je ne faisais pas confiance en Min Hun et ça n’allait pas changer du jour au lendemain, bien malheureusement pour lui. Un soupir se fit alors entendre dans la pièce alors que je ne cessais de fixer ce regard noir qu’il me lançait. S’il croyait me faire peur il se foutait profondément le doigt dans l’œil. « Pour commencer tu n’as pas à me donner d’ordre et ensuite de cela j’ai envie que tu me suces alors tu le fais » Qu’il était agaçant à la fin ! Je comptais bien obtenir ce que je désirais et si ce dernier ne voulait pas me le donner, alors je l’y forcerais. Lâchant ses cheveux, je me dirigeais alors vers ma commode pour y prendre des menottes que j’allais attacher à ses poignets avec facilité avant de les accrocher au radiateur pour l’empêcher de fuir. Toujours assit devant moi, je savais que lui demander d’ouvrir la bouche serait inutile alors je préférais lui pincer le nez pour le forcer à respirer avant de faire entrer mon sexe dans sa bouche. Qu’il le veuille ou non, ce dernier n’avait pas le choix. « Si tu me mords je t’arrache la queue, c’est compris ? » J’étais sérieux en disant cela et si ce dernier tenait à ses bijoux de famille il ne valait mieux pas pour lui qu’il me fasse mal. Un sourire se dessina alors sur mes lèvres alors que je posais mes mains sur l’arrière de sa tête pour le forcer à faire glisser mon membre entre ses lèvres. Un râle de plaisir se fit entendre, cassant le silence qui prônait dans la pièce depuis plusieurs secondes. « Hm…c’est bien »

Mon regard était toujours ancré dans le sien. J'étais déterminé à refuser toutes actes de barbaries quelles qu'elles soient et puis quoi encore ? Je laissais à penser qu'il était vraiment dérangé du ciboulot et qui puis est en manque de sexe vue à sa demande pas vraiment alléchante. Bordel rien que d'y penser c'est répugnant. Je déglutissais rien qu'à l'idée d'avoir cette chose dans ma bouche. Il insistait fortement à ce qui je lui offre cette gâterie dans la seconde qui suit, mais je refusais encore et encore priant dans mon esprit afin qu'il me laisse tranquille. Lorsqu'il lâchait mon cuir chevelu, je pouvais soupirer de soulagement et pourtant, j'étais loin de douter ce qu'il se passerait par la suite. Bien que je me sentais rassuré de ne plus l'avoir à mes côtés, il revenait à la charge avec un gadget qui me laisse très réticent. Etait-il sérieux là ? Franchement il ne va tout de même pas... Je restais interloqué face à la scène. Aucuns mots ne venaient à sortir de ma bouche, mais lorsqu'il reprit sa décision à ce que je lui offre cette fellation, j'ai tout simplement ignoré en déviant mon regard du sien. Là s'en est trop quelle enflure ce gars sérieux, qu'il me tue directement sur place au lieu de me faire subir ce genre d'acte ! Menotté à ce radiateur c'était vraiment l'accent sur cette barbarie et ce qui suit n'était forcément agréable à vivre...

Je pinçais mes lèvres afin qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Malheureusement, il prit les devants en inclinant ma tête afin que mes lèvres s'offrent à cette chose répugnante. Je refusais toujours, mais ce gars n'avait pas dit son dernier mot. Culotté dans son genre, il venait à élaborer une stratégie en pinçant mon nez. C'est ainsi que le manque d'oxygène se faisait vite atteint et par un dégoût des plus total, je finis par céder. Il se glissait dans ma bouche avec facilité me poussant à fermer les yeux sur cette atrocité. Je le hais, ce vampire est vraiment le dernier des enfoirés ! Je ne mâchais pas mes mots dans mon esprit et la seule idée qui m'était venue était de terminer son plaisir au plus vite. Sans plus attendre, je m'attaquais à cette tâche imposante en appliquant fermement des vas et viens au point d'en avoir une nausée monumentale. Tout chez lui me répugnais, sa longueur dans ma bouche était infâme. La seule solution était d'accentuer le tout en entamant un rythme plus soutenu jusqu'au fond de ma gorge à présent endolorie. Si ses cris de délectations balayaient la pièce, toutes les injures à son sujet envahissaient mon esprit. Même si ses menaces sur le sujet de ma rébellion ont été instaurées, je refuserais qu'il se libère dans ma taverne humide. Autant perdre mes précieux bijoux de familles que d'être l'objet de son orgasme !

Pendant un court instant je m’étais dit que le jeune homme était capable de me mordre mais je préférais prendre le risque que de le laisser gagner. De toute façon mon corps guérirait rapidement s’il s’avérait que j’avais eu tord en pensant qu’il ne serait pas assez con pour le faire. Mais apparemment, le jeune homme semblait avoir changé d’avis à ma plus grande surprise…Min Hun était à présent en train de me sucer sans même que je n’aie à le forcer, accélérant rapidement la cadence sous mes yeux surpris et amusés à la fois. Un long gémissement se fit entendre dans la pièce, suivit d’un petit rire tandis que mes mains allaient s’enfuir dans sa chevelure une nouvelle fois. « C’est parfait…Bordel tu suces comme une pute de luxe, j’savais pas que t’avais bossé dans ce milieu » Ma remarque avait uniquement pour but de le blesser car au fond de moi je savais qu’il n’avait pas travaillé dans ce genre de domaine, ou du moins j’en étais persuadé. S’il s’avérait que je ne n’avais pas tord je risquerais fortement de m’énerver, par jalousie bien évidemment. Sentir ses lèvres glisser sur mon sexe était un supplice tout à fait délicieux qui s’accentua fortement lorsque je pus m’enfoncer plus profondément dans sa bouche jusqu’à aller taper contre sa gorge à plusieurs reprises. Plus les minutes défilaient et plus mon membre se gonflait de plaisir et ce n’était pas moi qui allais me plaindre de cela. Concentré sur ses pensées, j’entendis alors que ce dernier ne voulait pas que je jouisse dans sa bouche et comme pour le punir de m’insulter autant en pensant que je ne pouvais pas l’entendre, je décidais soudainement de me laisser aller. Les mains serrant ses cheveux, je me déversais dans sa bouche avant de rapidement me retirer pour ne pas me faire mordre puis je le forçais à fermer la bouche pour que Min Hun avale ce que je venais de si gentiment lui offrir. J’étais un monstre à ses yeux mais cela me plaisait assez… « allez avales…Je suis sûr que tu adores ça » Un nouveau rire s’échappa d’entre mes lèvres avant que je ne retire ma main et ne le détache. Ayant loin d’avoir fini avec lui je le redressais en tirant sur ses cheveux une nouvelle fois et le plaqua un peu brusquement face au mur tout en venant me coller contre lui. Un sourire s’était dessiné sur mon visage au moment où je commençais à glisser son propre pantalon pour qu’il finisse en boxer. Puis mes lèvres allèrent se poser sur sa nuque avant que je ne décide de tirer sur ses cheveux pour avoir accès à son cou que je léchais avec envie. « Tu veux que je te boive avant ou pendant que je te baise, hm ? »

Je m'appliquais à la tâche afin d'en finir avec ce calvaire en me demandant si j'avais fait le bon choix, si mourir n'était pas la meilleure solution que de lui donner son plaisir. De plus m'insulter de la sorte me donnait un tel courage de mordre à pleines dents sa longueur, mais je n'avais guère le temps. Hélas il m'empoigne mes cheveux au point de laisser échapper un gémissement de mes lèvres et lui donner un petit plus dans cette séance de fellation sordide. L'entendre prendre son pied de cette manière ça m'agaçait fortement, je ne pouvais plus contrôler mon envie de le détester, de m'échapper de ses crocs et pourtant, à chaque fois je me retrouve à ses côtés. Pourquoi ne pas tout simplement m'éloigner de cette créature ? Revivre loin de cette capitale du vice ? J'en avais pas la force, il me possédait et étrangement mes pensées n'arrivaient pas à se détacher de lui. Bon sang comme je le hais ce monstre... Tant dis que je m'entêtais à lui balancer autant d'injures, il jugea bon de me corriger et sans plus attendre je sentis que son point culminant était proche. Je refuse, non il ne va pas oser ? Je hochais la tête de tout les sens afin d'éloigner sa chose de ma bouche, quand subitement un liquide chaud et visqueux venait à remplir ma taverne. Ecœuré était un bien faible mot, si ce flux était salé à ma convenance je dédaigne à le laisser glisser le long de mon gosier. Cependant il insistait fortement ce qui me donnait encore moins l'envie de le faire, mais plutôt de l'asperger en plein visage pour son comportement abjecte. Lorsque cette idée saugrenue envahissait mon esprit, il prit encore les devants après ma libération. Je fus littéralement plaqué contre le mur et pas dans la délicatesse ce qui m'oblige à grogner de la sorte et à avaler son contenu par la même occasion. Cette enflure ne cessera donc jamais ? Coller ainsi son corps contre le mien, bizarrement j'en frissonnais et ne m'attendais à ce qui allait suivre. C'est seulement en sentant l'air frais sur mes cuisses, que je pouvais juger sur son envie pressante. Là il allait trop loin, comme si je désirais avoir ce moment intime avec ce monstre ! Il pouvait fourrer son doigt dans l'oeil. Des milliers de scénarios défilèrent devant mes yeux " des séances de tortures, lui à l'intérieur de moi". Vraiment absurde et d'autant plus répugnant, je voulais vraiment mourir à cet instant, mais sentir sa langue au contact de ma peau scintillante, c'était l'euphorie. Comment pouvais-je avoir un soupçon de plaisir dans sa brutalité ? Je me dégoûtais et étouffais mon gémissement en me mordant fortement la lèvre au point de faire jaillir quelques goûtes de sang. Heureusement il réussit à me détacher de ce moment en me faisant une offre totalement déplacée. - Je préfère crever que de te savoir à l'intérieur de moi ! La prochaine fois je n'hésiterais à t'arracher la queue pour échapper à ce calvaire. Va au diable... Kwang Ho ! C'est sur ces derniers mots que je laisse échapper un petit rire pour l'énerver encore plus. J'aimais me montrer si odieux envers lui et quitte à me corriger par la suite, je voulais tellement qu'il sache à quel point je le déteste. Désormais, je fermais les yeux tout en me mordant une nouvelle fois la lèvre et laisser un goût de fer envahir ma bouche. Bien que je n'étais pas prêt à recevoir mon sort, je ne pouvais m'échapper de son étreinte et n'osais guère penser à la douleur qui n'allait pas tarder à s'emparer de mon être. J'étais vraiment pris au piège par son vice et n’espérer qu'une seule chose, qu'il en finisse.

Décidément ce jeune homme n’était pas capable de faire preuve de respect à mon égard. Même s’il ne parlait pas ouvertement puisque mon sexe occupait sa bouche, je pouvais entendre ces multiples insultes qu’il se criait à lui-même me concernant. Il me haïssait et à la fois s’intéressait à moi si j’en jugeais par ses pensées bien souvent tournées vers moi. J’aimais l’idée d’être dans sa tête en permanence et encore plus de savoir qu’il pensait plus que je ne l’avais imaginé à ma personne. Alors que mes yeux étaient rivés sur lui, je ne rajoutai rien, préférant jouir dans sa bouche pour le punir une fois de plus avant d’aller le plaquer contre le mur, juste à côté du grand lit qui m’appartenait. Si j’allais le violer ? Cette idée me plaisait assez sur le coup…Et puis il fallait dire qu’à force de se montrer insolent il fallait bien que j’agisse pour lui faire comprendre qu’il me devait un minimum de respect. J’étais son maitre et par conséquent il devait m’obéir et tout faire pour me satisfaire en permanence. Malheureusement Min Hun semblait trop borner pour accepter son rôle de calice et d’esclave…Quel idiot. « Essaies un jour de m’arracher la queue et je te viderais de ton sang pour que tu crèves… » Sa réponse m’énervait et me donnait encore plus envie de lui faire mal pour lui faire payer son irrespect total. Je baissai son boxer et donnai alors une tape sur sa fesse plus pour l’humilier que pour le taquiner avant de glisser mes mains sur son bas ventre puis sur son sexe que j’empoignais avec fermeté. Lui donner du plaisir ? Ce n’était pas mon idée…Disons plutôt que je voulais le pousser à gémir pour qu’il se trahisse tout seul. Ma main de libre toujours accrochée à sa chevelure, je continuai de lécher sa peau légèrement réchauffée par mes coups de langue répétés alors que mon autre main entamait des va-et-vient rapides pour l’exciter. « ça te plait… ? » Je demandais cela assez froidement pour le faire frissonner de peur et non de plaisir. Puis je le retournai face à moi en sentant cette odeur si particulière qui venait titiller tous mes sens avant de sourire à la vue de la très fine coulée de sang sur son menton. Cette vue m’excitait pleinement et ce fut pour cette raison que je me penchais pour lécher le sang avant de l’embrasser pour ne perdre aucune goûte. Puis je le retournai brusquement à nouveau et collai mon bassin contre ses fesses dénudées en souriant légèrement. « Hm… Tu sens ? J’suis dur à nouveau…Mon pauvre tu vas morfler »

Vider de mon sang ? Je n'attendais que cela, crever sous ses crocs et qu'il me fiche une bonne fois pour toute la paix. Je n'avais strictement rien à perdre puisque tout dans ce monde me dégoûte, il me dégoûte. Des frissons parcourant mes cuisses, c'était autour de mon intimité ainsi que de mes fesses d'être à l'air libre. J'appréhendais chaque seconde et priais de tout mon être qu'il passe vite à l'action afin d'être satisfait. Sa claque me laissait envahir par un courant électrique longeant ma colonne vertébrale, je venais à serrer les poings. Cette douleur n'était rien à celle qui n'allait pas tarder à jaillir. Bien que je le savais, je m'obstinais à croire que c'est juste un passage en enfer dans mon existence misérable. Sa caresse jusqu'à mon bas ventre m'ôtait quelques frissons de délectation jusqu'au moment où il empoigne mon membre. Une autre morsure sur ma lèvre, je ne pouvais déclarer forfait en exprimant ma douleur. Cependant, je fus plutôt agréablement étonné qu'il m'inflige un tel délice sur ma propre longueur, mais je ne voulais rien admettre, surtout pas en compagnie d'un mec et qui puis est d'un monstre tel-que lui. C'est ainsi que j'étouffais mes gémissements en malmenant ma pauvre lèvre. Malheureusement sa langue au contact de ma peau me faisait tressaillir, j'étais faible face à ce tel régal. Sa voix roque et glacial fredonnait dans mon esprit, mais je ne fis qu'un simple hochement de la tête comme office de refus.

Il me retourna toujours dans une manière aussi brusque, ne connaissait-il pas la douceur ? Un rire s'échappait de mes lèvres face à cette pensée. Bien sûr que non Min Hun... pas venant de cette enflure. Son visage en face du mien, je dessinais ses traits de mes yeux et trouvais le moindre détail qui me poussait au dégoût, mais en vin. Ce mec est grave bien roulé, même si les femmes restent pour moi les plus belles créatures de ce monde. Sa langue remontant à mes lèvres, je pouvais ressentir des sensations affriolantes parcourir mon être et son baiser que dire... je refuse d'y prendre plaisir. Ce fut un cour instant avant qu'il plaque à nouveau ma tête face au mur et coller une fois de plus son corps si près du mien. Ma colère ne cessait que de s’accroître au fil du temps où il se jouait de moi. Je désirais qu'une seule chose "qu'il en finisse". Ainsi je me mis à lui répondre d'une façon hautaine pour le provoquer davantage. - Ben alors qu'est ce que tu attends ? T'en as tellement envie depuis toute à l'heure ! Fourres la ta queue et je te promets que la prochaine fois, qui t'à crever je te l'arracherais quand même ! Je finis par fermer les yeux afin de recevoir mon châtiment de toute manière c'est ce qu'il désire depuis un certain moment non ?

Les caresses que je prodiguais à mon cadet semblaient gentiment mais sûrement faire leur effet. Son sexe se tendait au fur et à mesure que les minutes passaient tout comme mon entrejambe qui n’était pas non plus insensible à ce rapprochement si soudain avec le jeune homme. Min Hun était séduisant, personne n’allait contredire ce que je disais et c’était sans doute pour cette raison qu’il m’était venu en tête d’en faire mon calice pour le punir. Avoir un buffet sur pattes laid n’était pas une chose envisageable…Tout comme avoir une femme pour calice. Je détestais les femmes depuis longtemps et je n’avais aucun mal à assumer mon attirance pour les hommes. Après tout qui oserait m’en faire des commentaires ? Les humains étaient idiots mais pas assez pour avoir envie de se faire tuer par un vampire.

Plus les minutes passaient et plus le jeune homme collé au mur semblait apprécier ce que je faisais. Je décidais alors de le retourner face à moi pour l’embrasser avec une certaine retenue, ne voulant pas lui en donner trop. Ce baiser tout comme les caresses que je lui avais offertes semblaient lui plaire plus qu’il ne l’avouerait. Quand je le retournais contre le mur, je pus l’entendre penser plusieurs choses qui me firent rire. Ainsi donc il voulait que je me dépêche ? Si tel était son souhait, je ferais en sorte d’être lent, très lent pour que la souffrance dure le plus longtemps possible. Mes mains se dirigèrent vers mon sexe que je commençais alors à faire entrer dans le corps du plus jeune assez lentement. Je n’avais pas mis de lubrifiant, ne voulant pas lui faire le plaisir de lui éviter cette douleur qu’il ressentirait bien rapidement. Sadique, moi ? Oui et pas qu’un peu malheureusement… « Alors c’est bon non ? Tu la sens bien ma queue ? J’aurais pu être rapide mais j’ai envie que tu la sentes bien , ça serait gâcher ton plaisir sinon » Ma voix était glaciale et je ne faisais rien pour changer cela. Si j'étais effrayant par moment ? Oui et malheureusement pour lui cela ne changera probablement jamais . Doucement, je m’enfonçais dans son corps si étroit et m’arrêtais une fois entièrement rentré pour lui laisser tout de même quelques secondes de répit. Puis je sortais de son corps et le pénétrais à nouveau avec violence pour lui arracher un cri de douleur. A plusieurs reprises je décidais d’enchainer la cadence, étant une fois sur deux très lent puis brusque. Min Hun n’allait plus rien comprendre à force et je devais avouer adorer cela…Mais plus les minutes passaient et plus je trouvais cela ennuyant. Pour égayer un peu tout ça je me mis alors en tête de lui donner un peu de plaisir en venant taper contre sa prostate sans m’arrêter alors que mes lèvres se posaient à plusieurs reprises sur son dos que je m’amusais de temps à autre à lécher. « C’est bon hm ? Gémis pour ton maitre… »

Mes paupières fermées, je pouvais sentir son étreinte contre mon corps si honteusement dénudé. Je ne supportais pas sa présence et encore moins d'avoir sa longueur collé à mon postérieur. Il me faisait tellement pitié... se jouer ainsi de moi, j'en possédais une forte amertume parcourant ma cavité. Sa main dans ma chevelure, son emprise sur mon corps frêle d'être humain et aucune échappatoire à portée de main. Cependant, je refusais d'être considéré comme une merde face à ses yeux immergés de férocité. Lorsqu'il prit finalement la décision de s'introduire en moi, c'était l'enfer. Une douleur abominable s'emparait de mes entrailles, il me déchirait à petit feu. Il me poussait instinctivement à planter mes ongles dans l'un de ses poignets tant dis que mon autre main se plaquait contre le mur. Un cri rauque se faufilait de mes lèvres balayant la salle, mais je pris soin de l'étouffer en serrant les dents. Jamais il n'obtiendra de moi ce qu'il désire quitte à souffrir dans le silence. Sa voix m'était si lointaine, j'étais seul face à cette souffrance me rongeant de l'intérieur. Malheureusement, je ne pouvais retenir mes larmes, mes yeux si humides, qu'une goûte se mit à caresser ma joue. J'haletais pleinement lorsqu'il m'accordait un moment de répit et par la suite, il enchaîna une succession de coups virulents et irréguliers afin dé déguster davantage à sa barbarie. A chaque poussée, un nouveau grognement, je dédaignais tout simplement à jaillir un autre cri. Fuck ! Quelle enflure ce type et je n'étais pas au bout de mes peines. Il trouva en moi un plaisir insoupçonné m'obligeant à tenir ma tête en arrière de manière à m'exprimer librement. Je me sentais honteux de gémir si subitement. Et pourtant, je ne m'avouais guère vaincu, ce n'était pas mon genre de me plier à ses souhaits. Sans plus attendre, je maintenais mes gémissements dans un mordillement de lèvres tout en luttant contre cette torture transformée peu à peu en une sensation attrayante . Sentir sa langue à nouveau sur ma peau, ce moment était devenu un supplice. Pourquoi devait-il en rajouter une couche, me faire sentir si appauvrit à travers ses coups ?

Je finis par répondre à son absurdité entre deux halètements. - Aaah... Crèves ! Je te déteste... Je fis une longue pose avant d'ouvrir délicatement mes paupières. Je voulais absolument croiser son regard afin de rétorquer une nouvelle fois. - Ordure... tu me fais... Hmmm... tellement pitié ! Même dans ce moment de calvaire, je laissais un sourire se dessiner sur mes lèvres. Jouir de ma provocation, c'était tout ce que je pouvais faire. L'énerver encore plus et prouver à quel point il en avait besoin de son jouet. Oui ce mec, il me faisait vraiment pitié. Quitte à souffrir ou crever de ses propres mains, ma vie a été réduite à ce que mon bonheur n'appartient qu'à mon enfance.

Le sentir se tendre puis se détendre alors que je tapais au bon endroit me faisait rire. Il se plaignait de ma brusquerie mais appréciait ce que je lui faisais au point d’en gémir. Bien malheureusement il trouvait cela intelligent de retenir ses bruits pour m’emmerder et cela faisait plutôt bien son effet. J’aimais entendre mes partenaires, que ce soit pour gémir de plaisir comme de douleur, cela m’excitait. Ne pas l’entendre m’agaçait au plus haut point mais je ne dis rien, me contentant de lui faire croire que je m’en foutais royalement et que ses manières ne me touchaient guère. J’enchainais alors les coups de reins en lui, rentrant et sortant de son corps à maintes reprises sans lui faire entendre la moindre exclamation de plaisir. Il ne voulait pas gémir alors pourquoi le ferais-je ? « Bordel…T’es encore moins excitant qu’un mort » Je disais cela mais je ne m’étais jamais tapé un mort, bien évidemment. Je voulais juste le provoquer, le pousser à croire que cela ne me plaisait pas. Lorsqu’il me dit que je lui faisais pitié je ne pus m’empêcher de rire. Min Hun pouvait dire ce qu’il voulait, je savais que ce n’était pas le cas et que le seul qui faisait pitié dans cette pièce se trouvait être Min Hun. Comme pour le punir je le tirais brusquement et l’obligeais à se mettre à quatre pattes sur le sol afin de pouvoir m’enfoncer en lui encore plus. Ma brusquerie ne cessait d’augmenter au fil des minutes et je savais que cela ferait souffrir le plus jeune. Je faisais exprès de ne plus toucher sa prostate pour lui retirer ce plaisir qui s’était installé depuis tout à l’heure et plantais mes ongles dans la peau de ses hanches que je tenais fermement pour me montrer plus violent encore dans mes mouvements. Mais rapidement ce petit jeu devenait lassant et pour retrouver un peu d’amusement je recommençai à toucher sa partie sensible pour lui donner un orgasme. J’étais persuadé que le jeune homme n’en avait jamais ressenti auparavant et voulais lui démontrer que j’étais capable de lui en donner un malgré ce qu’il pouvait dire. Plus je tapais contre sa prostate et plus je sentais son corps réagir à mes gestes. « J’suis certain que tu kiffes… avoues le »

Qu'est-ce qui m'a pris ce jour-là ? Croiser son chemin et rester planté devant son dîner ? Je ne cesse de regretter notre rencontre, être devenu qu'un simple jouet à ses yeux. Je me plaignais d'être sa banque de globules rouges, mais dorénavant, je suis entièrement soumis à ses pulsions sexuelles et souffrant de cet acharnement à l'heure actuelle. Cependant, il trouvait en moi le moyen de me faire prendre un moment de délectation, bien que je dédaigne à l'avouer. Borné et surtout honteux d'être le dominé dans l'histoire, je fermais ma gueule quitte à le soûler en me montrant impassible à son vice. Il me fit très vite savoir de son mécontentement, en m'obligeant à me trouver dans une situation encore plus embarrassante. Je me demandais à quel point on en est arrivé là ? M'offrir à lui alors que j'étais un putain d'hétéro bon sang. Il se glissa brusquement une nouvelle fois en moi sans vergogne, tant dis que je souffrais intérieurement. Je priais pour que ce moment de calvaire cesse au point d'oublier ma maltraitance sur ma propre lèvre. Vaincre cette douleur en m'infligeant une deuxième, c'était totalement absurde et pourtant, grâce à cela j'étouffais mes gémissements. Mes larmes caressaient mes joues m'offrant un moment de douceur dans cette barbarie. Bizarrement je venais à me demander, si il était autant brute avec son calice. Il brisa cette pensée en plantant ses ongles dans mes hanches et me poussa à crier d'avantage. Un vent d'injures venaient à traverser mon esprit, me répétant sans cesses que je le détestais. Pour moi c'était formel, mais quand n'était-il pour lui ? Trop de questions étaient tournées vers cette enflure, comme si sa présence à l'intérieure de moi n'était pas encore suffisante.

Il finit par délaisser ses coups brusques ce qui m'ôtaient un soupir de soulagement ainsi que l'interruption de mes pleurs. Cependant il n'en avait pas fini avec mon corps... voilà qu'il revenait à la charge à l'endroit où s'émanait un sentiment alléchant, je frissonnais. Que voulait-il de moi exactement ? Ce mec me rendait dingue en alternant deux sensations divergentes. Je ne pouvais retenir la réaction de mon propre corps face à ce tel délice et pourtant, mon esprit s'opposait. Sa voix m'obnubilait et sans prêter aucune attention je finis par laisser échapper un long gémissement avant de rétorquer à ses propos. - Hummm... en... foiré ! Ja...mais tu.. tu n'obtiendras ce que... tu désires de moi ! Mes ongles agrippant le sol, une âme d’appréhension parcourrait mon esprit. Voulait-il vraiment me pousser à bout ?

Sentir son corps si étroit réagir à mes coups de reins était un pur délice et même si j’avais voulu le cacher je commençais à avoir du mal à cacher mes exclamations de plaisir. Je prenais mon pied même si j’aurais préféré que ce soit le cas du jeune homme entre mes bras également. Pour cette raison j’avais donc décidé de changer de position pour pouvoir glisser en lui plus aisément et toucher cette partie si sensible qui lui donnerait du plaisir malgré lui. Il aurait beau être tendu et vouloir se retenir, il n’y arriverait pas. Si j’avais de la chance, j’arriverais même à le faire jouir sans le toucher…J’espérais secrètement que ce soit le cas pour pouvoir me moquer un peu de lui par la suite. Bien que je ne le dise pas, j’avais également envie qu’il prenne du plaisir pour ne pas considérer cette première fois ensemble comme un véritable calvaire uniquement. Si je lui faisais avoir un orgasme, je pourrais au moins avec le mérite de m’en vanter un peu après. Alors que je continuais à le posséder, je me penchais alors pour embrasser son dos et le mordiller doucement sans avoir l’attention de le mordre pour de vrai. Pour l’instant la soif de se faisait pas encore sentir, peut-être car j’étais absorbé par mes coups de reins qui se faisaient de plus en plus rapides. Puis je glissais une main dans ses cheveux pour tirer dessus et le forcer à redresser son dos. Ainsi collés l’un contre l’autre je devais avouer trouver cette position plus qu’excitante. Son cou à ma disposition, je m’amusais à le lécher et à suçoter sa peau pour la marquer. J’étais son maître et par conséquent je m’octroyais le droit de le marquer autant que je le voulais. Sans arrêter de taper contre sa prostate je gémissais de plaisir près de son oreille. « Hm…c’est bon…Détends toi bordel et profites au lieu de faire l’emmerdeur… » murmurais-je entre deux soupirs de plaisir avant de mordiller doucement son cou. « Profites… » pensais-je alors pour ne pas avoir à le répéter à haute voix. Peut-être qu’en entrant dans sa tête il le comprendrait mieux et se laisserait aller. Pour ma part je n’étais pas contre l’idée de jouir dans les minutes à venir…

Le contact de ses lèvres sur ma peau étaient un vrai supplice. Pourquoi mon corps fut littéralement envahi d'une soif d'aisance ? Ses coups, je les refusais tellement, mais mon être appréciait d'être ainsi malmené par le désir. Je ne comprenais pas cette euphorie si soudaine, il m'était impossible de réfléchir aux conséquences de ses délices. La douleur était toujours omniprésente, mais je m'en foutais. J'étais focalisé par ce sentiment qui m'était jusqu'à présent étranger. Allait-il vraiment me faire céder ? Bien que je sois dur comme de la feuille, sentir son corps se blottir ainsi contre le mien me poussait à fermer les yeux afin de garder le self control. Qu'est-ce qu'il tournait pas rond chez loi bordel ? Ressentir ce genres de choses si obscènes avec un monstre, je venais à me détester. Lui qui n'a pas hésité à me déchirer les entrailles, que cherchait-il désormais ? Que j'exclame son nom à travers une jouissance qui m'était inconnue ? Diable, je me sentais si sale et pourtant, le plaisir était omniprésent. Il finira par le payer tôt ou tard et ne comptera plus sur moi pour ses désirs si abjectes ! Malheureusement son torse collé à mon dos me laissait envahir par une décharge affriolante. Je ne voulais pas y croire, lorsque soudainement il prit l'initiative avec ses marques dans mon cou, le contact de sa langue me faisant frémir. Toute cette scène était apparu dans mon esprit comme un moment très aguicheur, je m'en léchais discrètement le palais. Le son de sa voix envahissait mes sens et mon envie de prononcer son prénom se faisait plus dense. Cependant, il en était hors de question ! Je luttais maintes et maintes fois, mais ne pouvais aller à l'encontre de ce que mon corps désirait plus que tout "lui".

Sans plus attendre, je grimaçais tout en m'agrippant à sa chevelure afin d'ancrer mon regard droit dans le sien. Même si celui gisait une onde d'amertume, je laissais échapper quelques gémissements à travers mes lèvres. Haaa... ordure ! Honteux ? Oui je l''étais,, voir même misérable. Voilà qu'à présent un flot d'euphorie s’accroît peu à peu et je ne me tardais plus à exclamer cette jouissance. Ainsi je me mis à fermer subitement mes paupières et penchais délicatement ma tête en arrière sur son épaule. Je savourais ce moment divin et un orgasme dont je prenais connaissance si étrangement soit-il ! Je venais à m'exprimer librement par des gémissements bombardant la pièce. Bon sang enflure, jouit bien de ce moment !

Qui aurait pu croire qu’en m’amusant avec mon calice, cela prendrait une tournure aussi plaisante ? Alors que j’avais tout d’abord imaginé que cela se passerait rapidement et qu’il ne prendrait pas de plaisir du tout, j’étais agréablement surpris par sa façon de réagir à mes coups de reins. Il m’en voulait, personne ne pouvait le nier…Mais il gémissait de plaisir à ce que je lui faisais et il n’y avait rien de plus jouissif que d’entendre sa voix se tordre de plaisir. Lorsque le plus jeune glissa une main dans mes cheveux pour s’y agripper et me forcer à le regarder, je ne pus m’empêcher de me pencher pour emprisonner ses lèvres dans un baiser un peu forcé. S’il n’en voulait pas cela m’importait peu, tant que je pouvais sentir ses lèvres cela me suffirait amplement. Puis ce fut l’extase pour le jeune homme qui se contractait et se détendait à plusieurs reprises, pris de spasmes incontrôlés qui confirmaient ce que je pensais : j’avais réussi à lui donner un orgasme. Je profitais d’avoir à nouveau son cou à ma disposition pour l’embrasser avec envie tout en continuant à enchainer les coups de reins brusques et profonds. Plus je glissais en lui et plus je prenais mon pied…Mes gémissements prouvaient aisément que j’étais en train de prendre beaucoup de plaisir et même si mon corps était capable de tenir beaucoup plus longtemps, je me concentrais pour venir plus vite avant de jouir dans son corps si étroit. Le souffle légèrement haletant, j’appuyais mon front sur son épaule avant de me retirer doucement. Puis je me redressais et le tirais pour le pousser un peu brusquement sur le lit. Sans attendre plus longtemps j’allais me coucher près de lui et allais frôler son cou à l’aide de mes lèvres, laissant mes crocs sortir sous l’envie. La soif se faisait sentir à présent et je ne pourrais en aucun cas la faire disparaitre sans boire un peu de sang. Ma gorge commençait doucement à brûler, me donnant l’impression de ne pas avoir bu depuis des jours et des jours. Je soupirais doucement contre sa peau, désireux de le mordre et à la fois désolé de lui faire mal à présent. « Faut que je te morde, détends toi ça passera plus vite… » Aussitôt dit, je plantais mes crocs dans la peau de son cou avant de soupirer de plaisir en sentant son sang couler dans ma gorge. Je n’étais pas rassasié mais ma gorge brûlait moins qu’avant alors je n’allais pas m’en plaindre… Pendant que je le buvais, je caressais doucement son torse pour lui faire oublier la douleur qui devait s’estomper avec le temps. Quelques minutes passèrent alors et je finis par sortir mes crocs avant de lécher le sang qui coulait encore sur son cou. « Hm…ça va ? »

Ses lèvres caressaient les miennes, un contact qui me laisse envahir par une multitude de frissons. Cette douceur dans son baiser me figeait directement sur place, mais je devais en aucun cas répondre à ce moment divin. Après tout je ne suis qu'un calice, son jouet en quelque sorte... Et puis merde je devais songer à ne plus ressentir la moindre goûte d'extase dans ses gestes. Seulement la situation était critique et je ne pouvais plus du tout reculer. Accordes toi juste cette fragment de seconde MIn Hun, profite autant que lui. Nul n'aurait cru que cette pensée parcourrait mon esprit. Mes gémissements emmêlés aux siens offraient une scène aguichante, j'en perdais mes mots lorsqu'il arriva au point culminant. Mon orgasme fut si intense, qu'il m'emportait au-delà d'un simple torrent de plaisir. Sa langue accompagnait le tout dans une dégustation de mon cou et finit par m'octroyer le droit de jouir pleinement sans me soucier de mon vis-à-vis. Celui-ci ne tardait pas à me suivre en recouvrant mon être de son flot laiteux, je grimaçais rien qu'à l'idée de sentir cette chose. Cependant, je me sentais si fatigué qu'il m'était impossible de cacher cette honte me collant au visage.

Je n'avais guère le temps de récupérer, qu'il me jeta brusquement sur le lit et s'empressa de se joindre à mes côtés. Mon envie de le laisser là et prendre les jambes à mon cou était omniprésente, mais mon corps décidait ne plus bouger. Sérieusement... cette séance ne lui a t-elle pas suffit ? Pourquoi être aussi gourmand ? Je détestais sa manière de se comporter, enfin je le détestais tout simplement. Malheureusement je 'n'avais pas le courage de m'y opposer en utilisant la manière forte. Seul mes mots s'échappaient de mes lèvres dans un chuchotement . - Ne me touche plus... Alors que je restais inerte sur le lit, je pouvais apercevoir son approche, ses lèvres qui frôlèrent une nouvelle fois mon cou. Ce moment dont je n'arrive pas à m'en faire dégoûter, car même si je refuse de l'admettre, c'était un réel délice. Malheureusement je fus vite déchanté et me préparais au pire. Cette sensation parcourant mon corps ne m'était pas étrangère. Je frissonnais de nouveau quand il m'adressa son intention. Ses crocs plantés dans mon épiderme m'accordait un gémissement face à la douceur. Je portais cette scène en horreur. Son élixir qu'il se procurait de mon cou se déversant le long de sa trachée me donnait la nausée. C'est ainsi que je venais à fermer les paupières m'imaginant loin de lui et prêt des miens m'offrant leur plus beau sourire. Cette scène euphorique qui s'effaçait rapidement lorsque je sentais ses caresses sur mon torse. Pourquoi se montrait-il si délicat ? C'était bien la première fois depuis que je suis devenu son nouveau calice. Je pouvais même envier son autre si il se montrait aussi doux avec celui-ci... Sa langue remontant le long de mon cou était la preuve qu'il en avait fini. Je refusais de rester plus d'une minute à ses côtés, j'en possédais pas la force.

Tant dis que mon envie de partir d'ici me donna le courage de me redresser, j'oubliais la conséquence de son dîner sur mon état physique. Ma vision se troublait et mon âme s'émanait de mon corps appauvri. Je luttais contre cet affaiblissement en frottant de manière virulente mes yeux, mais en vin... Kwang Ho m'avait tout simplement achevé !

Coucher avec Min Hun était une première et pourtant j’étais persuadé d’avoir réussi à lui donner du plaisir. Je voulais qu’il se souvienne de cette première fois avec un homme et surtout avec son maître…Si cela allait être le cas ? J’espérais sincèrement que oui, après tout je lui avais donné un orgasme qu’il n’avait jamais du connaitre auparavant avec ses conquêtes féminines. Il me haïssait je pouvais le sentir et pourtant je savais qu’avec le temps, il finirait bien par s’y habituer. Du moins…C’est ce que j’espérais.

Alors que je venais de prendre mon pieds je me redressais et le poussais sur le lit avant de rapidement l’y rejoindre. Qu’il le veuille ou non, je m’amusais à goûter sa peau pendant plusieurs longues secondes avant de sourire à sa remarque. Il ne voulait plus que je le touche ? Trop tard, je venais tout juste de planter mes crocs dans sa peau pour aspirer son énergie vitale à petites doses. L’idée de le vider de son sang m’était venue à la tête mais il fallait dire que son sang était définitivement trop bon pour le gâcher de la sorte. Je préférais l’avoir à ma disposition encore longtemps afin de pouvoir profiter de ce sang si exquis qui coulait dans ses veines. Même si je ne l’avouais pas, le sang de Min Hun me plaisait plus que celui de Khenty sans que je n’en connaisse les raisons. Peut-être était-ce son groupe sanguin qui faisait la différence… ? Probable. Une fois fini je léchais alors sa plaie et me laissais retomber sur le dos pour m’allumer une nouvelle cigarette. Le jeune homme semblait vouloir se lever lorsque j’aspirais une nouvelle fois de la fumée dans les poumons, ce qui me fit rire doucement. Décidément les humains étaient des êtres bien faibles. Les yeux rivés sur lui, je le laissais se battre avec sa fatigue pendant que je fumais avant d’éteindre ma cigarette pour me lever à mon tour et enfiler un jogging sans trouver l’utilité de mettre un boxer. Puis je me rapprochais de lui et le repoussais sur le lit avant de lui mettre son boxer comme je le ferais avec un enfant. « Allez viens ici stupide humain, j’vais te faire à manger… » dis-je alors en le tirant comme une vulgaire poupée avant de le soulever dans mes bras. Puis je l’amenais ensuite dans la cuisine et l’assis de force sur le plan de travail avant de sortir de la viande et des pates que je commençais à faire cuire pour lui. Une fois prêt, je mis le tout dans une assiette que je déposais à côté de lui. Puis je me calais entre ses cuisses et l’embrassais de force à nouveau. « Reprends des forces et après je te tirais une pipe si tu es gentil~ »

Je refusais de rester encore une minute de plus à ses côtés, mais j'étais cloué à son lit. La fatigue envahit tous mes sens, je voulais plonger dans un sommeil infini, je n'en pouvais plus. Tant dis que je luttais contre la fermeture de mes paupières, Kwang Ho en profita pour me pousser à nouveau contre les draps. Je me demandais quand est-ce qu'il finira par ce lacer de moi. Ainsi j'étais faible entièrement à sa merci, ce qui me déplaisait fortement. Je n'aimais pas être dans cet état et encore moins en compagnie d'un vampire. Je ne portais pas ces créatures dans mon coeur et ce n'est prêt de changer.

Je me livrais à lui, mais fut étonné lorsqu'il m'aida à me rhabiller. On pouvait lire une onde de soulagement sur mon visage, je n'arrivais pas à comprendre réellement ses intentions. Il me prit dans ses bras et j'en fus extrêmement gêné. Qu'était-il pour me prendre ainsi ? Je n'étais pas ce qu'on appelle "Une princesse". Prendre soin de moi ? Voilà longtemps que cet état de pensée n'était pas apparu. C'était plutôt le contraire envers les miens et surtout avec Sei Wong. Ce gamin dont je dois sans cesse chouchouter, à croire que je remplis parfaitement le rôle d'une Umma. Un sourire soulignait mes lèvres rien qu'en imaginant le visage apaisant de Sei Woing, je refuserais qu'un jour il venait à rencontrer Kwang Ho. Qui sait ce qu'il pourrait faire à mon petit protégé ? Quitte à devenir son esclave afin qu'il évite interférer dans ma vie privée, je le ferais malheureusement.

Il me déposa sur son plan de travail, j'étais à peine conscient et chaque membre de mon corps me paraissait comme une lourde charge à transporter. Cependant, je portais une certaine intention sur les actions de mon vis-à-vis. Cuisinait-il vraiment ? Je n'avais guère la force de rire, mais il fallait avouer que cette situation était vraiment cocasse. Cet brute qui sans cesse me malmener, serait une crème ? Non absurde, c'est sans doute une autre de ses mises en scènes afin de se jouer de ma personne. Il finit par disposer le tout dans une assiette et se cala entre mes jambes. Avant que je ne dise quoi que se soit sur son comportement étrange, il captura mes lèvres ce qui fit subitement battre mon coeur à tout rompre. Je voulais calmer ma réaction face à ce contact affriolant, car tout simplement je détestais Kwang Ho. Tout chez lui me répugnait, alors pourquoi son baiser si insistant viendrait à chambouler mes ressentiments ? Malheureusement, j'étais dans un était apathique pour résister à la tentation de répondre. C'est ainsi que je pressais un peu plus mes lèvres sur les siennes. Je me laissais emporter par une sensation attrayante, mais lorsque celle-ci se fut plus intense, je rassemblais tout mon courage pour le repousser en agrippant à son torse. Nos lèvres se détachèrent et il prit cette occasion pour instaurer son chantage. Une pipe ? Se foutait-il de moi là ? Je grimaçais rien qu'à l'idée de le voir à l’œuvre sur ma longueur. Un frisson parcourrait mon corps et je finis par rétorquer dans un ton de voix affaibli. - Jamais tu mettras tes lèvres autour de ma queue... Gentil ? Etait-il vraiment sérieux ? Je pouvais échapper un rire rien qu'à l'idée d'être un ange en sa présence. Jamais il obtiendra de moi "la gentillesse" et ça je m'y engage personnellement !

Alors que j’aurais très bien pu laisser mon calice agoniser sur mon lit ou encore le foutre dehors complétement nu pour le punir j’avais préféré être plutôt doux avec lui en l’habillant et en l’amenant avec moi dans la cuisine. Habituellement je ne cuisinais ni pour lui ni pour Khenty mais pour une fois je ferais une petite exception pour excuser ce comportement brutal que j’avais eu quelques minutes auparavant en sa présence. Je savais qu’à force de violer mes calices et de les brutaliser, ces derniers finiraient par me planter un pieu dans le cœur dans mon sommeil et je l’aurais bien mérité. Il fallait que je me montre un minimum sympathique avec ces derniers pour que l’idée de m’offrir leur sang leur vienne à l’idée sans que je n’aie besoin de le réclamer de force. Bien évidemment je pouvais rêver pour que ce jour arrive mais ma fois, tant pis. Je pouvais toujours espérer comme on dit !

Dos à lui, je me mis alors à lui cuisiner un steak qui me donnait tout sauf envie tandis que Min Hun s’endormait à moitié, assit sur le plan de travail de la cuisine. Bien que je ne sois pas très friand de l’odeur de la viande morte je fis attention à l’assaisonner le plus parfaitement possible avant de lui tendre la nourriture pour qu’il en mange un peu. Mais avant cela je ne pus m’empêcher de capturer une énième fois ses lèvres avec envie avant d’écarquiller un peu les yeux en le sentant réceptif à ce dernier. Malheureusement cela ne dura pas longtemps et Min Hun me repoussa assez rapidement. Reculant alors je lui tendis l’assiette et appuyai mon dos contre le frigo en attendant. Ce dernier ne voulait pas que je le suce mais au fond, je n’en avais strictement rien à cirer de son avis. Qu’il le veuille ou non je le ferais pour m’amuser et surtout pour lui prouver une fois de plus qu’il pouvait prendre du plaisir avec moi-même s’il était persuadé de me détester. Au fond je savais que ce n’était pas le cas. Pourquoi ? Les battements de son cœur étaient beaucoup trop rapides lorsque je l’embrassais ou étais doux avec et comme il ne s’agissait pas de peur, il s’agissait forcément d’attirance. Je savais ou plutôt pouvais sentir si ce que je faisais lui plaisait ou non et le baiser de tout à l’heure semblait l’avoir perturbé. J’étais plutôt fier de moi sur le coup et d’ailleurs le sourire qui venait de s’afficher sur mon visage le prouvait. Toujours placé face à lui j’attendais, encore et toujours qu’il termine avant de tendre la main pour balader mes doigts sur son entrejambe couverte par son jeans. Sans perdre mon sourire je la massais doucement, essayant de réveiller un peu ses pulsions sans pour autant le brusquer. « j’suis sûr que t’as envie que je te suce sauf que t’es trop fier pour l’avouer » finis-je par dire en lui faisant un clin d’œil. Puis alors qu’il semblait encore occupé à manger j’ouvris son pantalon et le tirais un peu brusquement pour laisser apparaître son sexe. Depuis que j’étais devenu un vampire mes pulsions se réveillaient beaucoup plus souvent que la normale et je ne me gênais pas pour lui faire part de cette envie soudaine. Ne lui laissant pas le temps de finir je me penchais alors pour aller directement le prendre en mes lèvres que je resserrais autour de ce dernier afin qu’il n’ait pas le temps de me repousser. Puis j’entamais une série de va-et-vient rapides sans le quitter des yeux.

Son sourire me glaçait le sang, comment pouvait-il agir ainsi alors que je me montrais extrêmement odieux envers lui ? Je soupirais face à cela, mais mon intention se dirigeait vers l'assiette qu'il m'avait tendu. Mon ventre n'en pouvait plus de cette odeur et il s'exclamait à travers quelques bruits. Je me doutais bien que Kwang Ho s'était nourri avec mon flux sanguin, mais pour ma part je crevais de faim. Sans plus attendre j'acceptais et pris quelques bouchés en admettant que ce n'était pas mauvais. C'était plutôt étrange pour moi étant donné que j'étais le seul à l'appart à faire à manger, alors qu'on me cuisine un truc c'était plutôt une première. Je tenais fermement le plat en main suite au léger tremblement, car après tout je me remettais peu à peu sur pied. Il est vrai que les premières cuillères m'ont été difficile à atteindre, mais plus je mangeais et plus je me ressentais requinqué.

Le regard dont Kwang Ho m'apportait me foutait un peu mal alaise. Pourquoi devait-il rester là à m'observer hein ? Je haussais les épaules en étant moi même incompréhensif de son comportement jusqu'au moment où il s'approcha de nouveau. Je ne le quittais pas des yeux et j'étais plutôt méfiant sur son sujet. Qui sait... peut être a-t-il une autre idée en tête ? Ce n'était pas loupé ! Tant dis que je mangeais ma dernière bouchée, je ne manquais pas de m'étouffer avec celle-ci, surtout en sentant ses doigts si prêt de mon membre... Je n'avais guère le temps de m'y opposer, qu'il vint à insister sur les caresses révélant encore en moi cette sensation inexpliquée. Non il était hors de question que ça recommence ! C'est ainsi que je pris la décision de déposer mon assiette à mes côtés pour le repousser davantage, mais je ne m'attendais pas à ce qui allait suivre. Mon regard quittait à peine le sien qu'il sortait ma longueur et s'empressa d'y goûter m'octroyant un gémissement. - Oh bordel... Kwang... Non je ne pouvais admettre une telle situation, sûrement pas après ce que je venais de subir. Malheureusement j'étais encore bien faible pour intervenir et lorsqu'il se mit à faire ses caresses buccales, bon dieu je ne pouvais résister à l'envie d'exalter ce plaisir.

Ses yeux dans les miens, je me sentais bien trop honteux pour le regarder. C'est ainsi qu'il était impossible pour ma part, d'obtenir ce plaisir surtout pas avec lui... Avec une grande prise de courage, je venais à déposer ma main sur son épaule afin de le repousser. Je tremblais de nouveau face à mon impuissance et mes membres étaient encore endoloris. Bon sang Min Hun repousse le merde... avec tant d'efforts je finis par céder et arquais mon dos par délectation. - Hmmm... putain arrêtes... si tu continus je vais... Ainsi je balayais la pièce de mes gémissements se faisant plus denses au fur et à mesure qu'il accentuait. Ma tête disposé en arrière, je fermais les paupières afin d'exténuer la honte qui me rongeait en sa compagnie. J'espérais qu'il n'achève pas ce moment aguicheur, car après tout si il continuait, je ne pourrais même plus me regarder dans un miroir sans songer à ce qu'il me fait subir en sa présence.

Provoquer mon jeune calice était un jeu qui me plaisait beaucoup, il fallait l’avouer. J’aimais également le remettre à sa place lorsqu’il me manquait de respect, ce qui avait été le cas quelques minutes auparavant. C’était pour cette raison que j’avais forcé le jeune homme à subir sa punition en le violant sans le ménager une seule seconde. Min Hun devait néanmoins ne pas oublier que j’avais été plutôt gentil en lui donnant un orgasme que j’aurais pu, si je l’avais décidé, ne pas lui offrir. Seulement voilà j’avais pour habitude de partager un minimum de plaisir avec mes partenaires d’un soir et le voir souffrir n’était pas réellement amusant. Je préférais de loin l’entendre gémir de plaisir que de douleur…

Tous les deux dans la cuisine je l’observais manger en souriant légèrement. Je pouvais son visage reprendre des couleurs, ce qui signifiait que Min Hun commençait à reprendre petit à petit des forces. Les calices récupéraient plus vite qu’un humain normal mais mettaient tout de même du temps à guérir entièrement. Même si la soif était encore présente, je devais attendre que son corps refasse le plein de sang avant de me servir à nouveau et pour l’instant ce n’était de loin pas le cas. Je pouvais entendre son cœur s’accélérait lorsque je me rapprochais de lui pour l’embrasser avec envie. Min Hun mettait plus de temps que Khenty pour se montrer plus docile mais je ne lui en voulais pas. Après tout je l’avais obligé à m’appartenir et il finirait bien par s’y habituer un jour ou l’autre. Khenty avait mis du temps lui aussi mais au final avait fini par me demander de lui-même de le mordre. Je savais que mes calices me détestaient de les avoir transformés contre leur gré et en même temps je savais aussi que chacun d’eux m’appréciaient tout de même un peu sans pour autant l’avouer. Ma première petite tête blonde tenait peut-être plus à son maître que Min Hun mais ça ne tarderait pas à venir aussi. Je n’avais pas peur d’attendre, après tout j’avais devant moi l’éternité alors pourquoi vouloir tout, tout de suite ? Si je remarquais dans quelques années que mes calices ne me servaient plus à rien je finirais par les tuer et je m’en trouverais des autres plus dociles et surtout plus jeunes.

Perdu dans mes pensées pendant quelques secondes je repris ce que j’étais en train de faire depuis maintenant plusieurs minutes, à savoir le sucer. J’avais profité de ma force et de ma rapidité pour l’empêcher de me repousser une fois de plus. Pourquoi agissais-je de la sorte ? Tout simplement pour me divertir et pour lui donner du plaisir à nouveau. Je savais qu’à force il finirait par se rendre compte qu’il me désirait tout autant que je le désirais. Ou du moins je l’espérais. En attendant, mes caresses buccales semblaient lui plaire et pour rien au monde je n’échangerais ses gémissements de plaisir contre autre chose. C’était si agréable d’entendre sa voix se tordre et devenir plus aigue. En sentant qu’il était proche de la fin je fis exprès de le prendre entièrement en bouche pour lui offrir plus de sensations avant de recommencer à plusieurs reprises tout en jouant avec la base de son sexe. Plus j’accélérais et plus je le sentais se tendre jusqu’à le sentir se déverser dans ma bouche. Pas du tout dégouté, j’avalais en souriant ce qu’il m’avait offert et me redressais pour aller embrasser doucement son cou. « Jouir deux fois en l’espace d’une heure, c’est pas mal non ? J’ai le droit de m’en vanter je crois~ » dis-je en riant doucement.

Seuls mes gémissements brisaient le silence dans la pièce, se fut tellement si attrayant, qu'il m'était indéniable d'exprimer un tel plaisir. Bien sûr j'en étais loin d'être fière surtout pas avec ses lèvres autour de ma longueur, mais merde fallait avouer qu'il était aussi bon que toutes ces princesses qui m'offraient ce moment de délectation. Ainsi il me jugea de pute lorsque je lui offrais cette euphorie auparavant, mais lui... dans l'histoire qu'était-il vraiment pour faire prendre mon pied ainsi ? Je fronçais les sourcils afin de me concentrer pour ne pas céder à une telle jouissance. Cependant je retenais fermement mes roulements de hanches. Cette envie oppressante d'approfondir chaque poussée, mais en vint, je refusais toujours autant d'exalter un tel bonheur. Malheureusement, il n'était pas du même avis... cette ordure s'empressa d'accentuer le tout jusqu'à m'en faire perdre tous mes esprits. Mon alerte lui suffisait-elle pas ? Fuck ! J'arrivais à un stade où je ne pouvais plus contenir ce flot de plaisir ainsi cette sensation qui m'était guère étrangère venait à surgir. J'ouvris mes paupières tout en émanant un gémissement bien plus intense que les précédents. Ahhh... Kwang... hmmm.. Ho C'est en gémissant son nom que je finis par lâcher prise et jouir pleinement dans sa bouche, sans vraiment me soucier de ses moqueries après tout c'est ce qu'il désirait non ? Me voir ainsi perdre le contrôle et qu'il puisse se jouir de ce tel spectacle, je me sentais si sale.

Je haletais gardant ma tête en arrière pendant quelques secondes et m'imaginais dans un autre endroit où je n'aurais pas à subir toutes ces scènes avec lui. Malheureusement il ne fallait peu de temps pour lui afin de coller ses lèvres à mon cou. A croire qu'il ne pouvait se passer de ses baisers affriolants sur ma peau malmenée par ses crocs. Un mordillement de lèvre pour ne pas flancher face à cette tendresse et je finis par reprendre mes esprits calmant mon souffle. Je venais à poser l'une de mes mains sur son torse pour le repousser une nouvelle fois, obligeant nos regards à se croiser lorsque je redressais délicatement ma tête. Je me décidais à mon tour de me jouer de lui approchant dangereusement mes lèvres des siennes les frôlant de peu, puis je finis par échapper mes mots par un léger brin de voix. - J'espère que tu as su apprécier autant que moi, car c'était la première et la dernière fois que tu me touches ordure. Je choppais sa lèvre la grignotant légèrement avant d'émettre un sourire très moqueur. Aimais-je le chercher ainsi ? Bien sûr que j'adorais cela puisque c'était sans doute le seul moyen pour qu'il m'achève pour de bon, qu'il se lasse facilement de mon caractère odieux.

Je me glissais entre son corps et le plan de travail tentant de m'échapper de son emprise quitte à ce qu'il me punisse maintenant, j'étais en quelque sorte habitué à recevoir tant de souffrances, car en y repensant, ce n'était pas la première fois qu'on se jouait de mon sang...

Etre capable de faire jouir mon jeune calice était une satisfaction dont je n’arriverais sans doute jamais à me passer. Entre lui et Min ça risquerait de rester aussi tendu pendant encore des mois s’il continuait à se montrer si insolent à mon égard. Je ne comprenais définitivement pas pourquoi il refusait de comprendre qu’il allait rester mon calice jusqu’à la fin de ses jours. Pourquoi ne l’acceptait-il tout simplement pas ? Idiot…

Toujours calé entre ses cuisses, je le suçais à merveille pour le faire prendre son pied et peut-être même avouer qu’il aimait ce que je faisais. Malheureusement mon calice ne semblait pas du genre à faire ce genre de remarques même si cela m’énervait un peu. Je me contentais alors de lui faire atteindre le summum du plaisir avant de me redresser en léchant ma lèvre inférieure pour ne perdre aucune goûte de ce qu’il venait de me donner. Min Hun avait gémit mon prénom et je devais avouer avoir apprécié cela à sa juste valeur. Me moquer ? Je n’en voyais pas l’utilité. Pour m’amuser un peu j’embrassais alors la peau de son con avant de me faire repousser une nouvelle fois. A force j’allais m’y habituer s’il continuait à refuser que je le touche…Puis alors que je m’attendais à le voir essayer de fuir je fus surpris de voir ses lèvres se rapprocher dangereusement des miennes. Allait-il m’embrasser…de son plein gré ? Trop choqué par sa façon de se comporter je ne fis pas tout de suite attention à sa remarque, trop préoccupé par cette proximité qui me plaisait. Puis je manquais une respiration lorsqu’il mordilla ma lèvre sans plus d’explications. A quoi jouait-il ? Je n’en savais strictement rien pour être honnête ! Toujours surpris, je le laissais retrouver le sol avant d’attraper son poignet pour le retenir. Je n’avais pas encore dis qu’il pouvait partir à ce que je sache, pas vrai ? Je le tirais alors et le plaquai contre le frigo avant de venir l’embrasser avec force. Cette fois-ci je ne capitulerais pas et ne le laisserais pas me repousser. Je le tenais beaucoup trop fermement pour qu’il puisse me repousser. Collé à lui, les lèvres sur les siennes, je forçais un peu l’entrée à sa bouche avant d’essayer de le pousser à répondre à ce foutu baiser. Une fois, seulement une…J’avais envie qu’il y réponde et arrête de jouer au plus con avec moi. Je ne comptais ni me moquer ni le punir par la suite, désirant juste partager un vrai baiser avec lui. Pourquoi ne comprenait-il pas cela ? S’il se comportait mieux je le laisserais un peu tranquille en échange.

Je me sentais soulagé, tellement soulagé d'échapper à son emprise. Malheureusement ce fut de cours instant. C'était bien trop beau, trop vrai pour qu'il me laisse faufiler et me tenir si loin de lui. Je ne possédais plus la force de rester à ses côtés voir même de lutter. Il emprisonna mon poignet assez fermement pour que je gémis. Mon cœur battait à tout rompre, est-ce dû à son comportement effrayant ? Apeuré ? Oui je l'étais, mais pour différentes raisons que je ne peux expliquer, comme cette euphorie s'émanant de mon être à chaque fois qu'il dépose ses lèvres sur les miennes. Pour lui, ça l'amusait et pour moi c'était juste un calvaire. Me malmener, me blesser et ensuite m'octroyer du plaisir c'est tout ce qu'il savait faire. A présent une intuition surgit de mon esprit, celle qu'il voulait exprimer sa violence à nouveau sur mon corps démuni. Ce n'était pas vraiment loupé. Il me plaqua violemment sur le frigo laissant ma tête atterrir brusquement. Un autre cri de douleur s'échappait de ma bouche et celui-ci s'étouffait subitement par un autre baiser . Interloqué par ses devants, j'écarquillais les yeux en essayant tant bien que mal de le repousser. Pourquoi tenait-il tant à m'embrasser ? Je n'étais pas du même avis du moins mon esprit puisque mon cœur et mon corps désiraient le contraire. Cette organe qui ne voulait jamais cesser ses battements et mes lèvres qui réclamaient les siennes. Bordel j'étais pris au piège.

Il força le passage en poussant sa langue entre mes parois brûlantes d'envies. Aller à le rencontre de la mienne afin d'effectuer une danse charnelle, je laissais faire à quoi bon de résister. Mon corps frêle collait au sien, il était si froid, si différent de touts les corps dont j'avais pris soin de toucher jusqu'à présent. Je frissonnais par ce contact affriolant, ce baiser sauvage et à la fois euphorique. Je tentais de vouloir dominer rien qu'une seule fois, mais en vain. Il possédait le contrôle, même dans cet échange. Malheureusement pour lui, je n'avais guère annoncé mon dernier mot. Glissant mes bras autour son cou, je le tirais encore plus dans cette étreinte, l'embrasser davantage avec fougue et poussais un léger gémissement entre ses lèvres. Mes mains empoignaient ses cheveux dans un instant minime et se plaquèrent sur ses joues.

Je rompu ce baiser plongeant mon regard assombri dans le sien et souriais de plus belle avant de réattaquer ses lèvres. Par quelques mordillements par ci par là, je m'amusais tout en passant ma langue sur ses parcelles aguichantes. - C'est ce que tu veux hein ? Un autre baiser laconique cette foi si, je lui susurrais frôlant sa bouche exquise. - Que je me livre à toi ? Mon regard croisa une nouvelle fois le sien, je riais niaisement à ma bêtise puis emprisonnais encore ses parois glacées. Cette fois si j'étais bien déterminé à profiter aussi de ce moment de délectation sans oublier ma véritable raison "le narguer et ne pas céder à ce qu'il désire le plus". Si il croit qu'en m'obligeant à agir comme un calice, je finirais par m'offrir à lui ? Je riais intérieurement ôtant mes mains de ses joues, puis plongeais mes baisers sur sa mâchoire dessinant celle-ci jusqu'à son cou. Remontant mes lèvres jusqu'au coin de son oreille, je mordillais celle-ci et l'enivrais par le son de ma voix. - Seulement... jamais je m'offrirais à toi. T'as compris ? Jamais... je te déteste ! Oui je le détestais, mon esprit persistait à le détester, à trouver le moindre dégoût chez lui et pourtant, au fond de moi ces sentiments m'effraient, ceux dont on va jamais à l'encontre, ceux qui vous poussent à agir sans réfléchir et qu'un jour vous force à avouer...

Je commençais sérieusement à me demander si Min Hun finirait par comprendre un jour qu’en jouant de la sorte il n’obtiendrait rien de bon avec moi. Je n’aimais pas les gens qui me manquaient de respect et encore moins ceux qui se foutaient ouvertement de ma gueule. J’avais beau essayer de trouver quelque chose de bon chez lui et pourtant je n’y arrivais pas. Il me détestait, ce n’était pas nouveau et je l’avais rapidement compris. Mais s’il me détestait autant qu’il le disait, pourquoi semblait-il si perdu par moment ? Pourquoi son cœur battait-il aussi rapidement à chaque fois que je me collais à lui ? Min Hun était un jeune homme bien trop compliqué à mon goût…Et pourtant j’étais irrésistiblement attiré par cet abruti qui me refusait le moindre contact physique sans que je ne comprenne pourquoi. Sans savoir pourquoi j’étais attiré par sa façon de me repousser, ce qui n’était pas très logique en y repensant un peu. Je devais être aussi étrange que lui au fond.

Alors que je venais brusquement de lui imposer ce baiser, je restais longuement accroché à ses lèvres sans vouloir les quitter pour l’instant. J’étais plus que surpris de le sentir répondre à ce baiser alors que d’habitude il trouvait toujours le moyen de me repousser. Pour une fois il se laissait aller et cela me plaisait beaucoup. D’ailleurs je ne fis même pas attention à ce qu’il pensait, trop surpris par ses gestes qui avaient pour but de nous rapprocher davantage et non de nous éloigner. Etait-il malade ? Je n’en savais strictement rien mais une chose était sûre : je n’allais pas m’en plaindre. Ses mains ci et là je finis par étirer un sourire conquis sur le visage lorsqu’il mit fin au baiser sans pour autant arrêter de jouer avec mes lèvres. A fond dans son jeu je ne remarquais même pas que le jeune homme qui me servait de calice se moquait de moi ouvertement. Je me contentais naïvement de l’écouter en souriant, heureux de croire qu’il allait se livrer à moi une bonne fois pour toute. Loin de me douter qu’il jouait avec moi, je le laissais embrasser ma peau en frissonnant, appréciant ses gestes à leur juste valeur. Et alors que je m’attendais à l’entendre me susurrer des mots agréables je fus surpris de l’entendre me dire qu’il me détestait, encore. Un long soupir s’échappait d’entre mes lèvres lorsqu’il me dit ça. Décidément ce calice était un vrai connard, il n’y avait pas de doute à ce sujet…Je le repoussais alors brusquement, collant mon poing dans ses côtes pour lui faire regretter d’avoir joué avec moi. S’il croyait que j’allais passer ça il se foutait le doigt dans l’œil. Je le tirais ensuite par les cheveux avant de le jeter par terre, devant la porte d’entrée. Le regard noir, je lui montrais alors la porte du doigt. « Dégages, et ça sert à rien de vouloir tes affaires, je te laisserais pas aller les chercher. Sors en jogging, je m’en tape que tu tombes malade. »