kimi no koto mamori nuku kara - yul.

Bonjour mon nom est Xiao Yul, je suis un jeune homme de vingt ans depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement deux cent trente-trois ans et que je sois d'origine chinoise. Je fais partie des level 03. et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis médecin. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour ... la bouffe?

qualités altruiste. drôle. souriant.

défauts anticonformiste. maladroit. naïf.

Yul est quelqu'un d'extrêmement doux et gentil. Ce qui est plutôt atypique chez un vampire, direz-vous. Eh bien sachez que les créatures de la nuit ne sont pas toutes des monstres assoiffés de sang sautant sur le premier humain un peu con pour se rassasier tranquillement … ou du moins, ce n'est pas son cas. Avec toutes les années qui ont passées, il n'a pas pu oublier cette part d'humanité en lui qui le rend automatiquement chaleureux et sociable. Bien sûr, il a eu des périodes sombres. Deux en particulier, la première après la mort de sa sœur et quelques temps avant qu'elle ne meurt. C'était comme si son mental avait lâché, qu'il ne répondait plus de rien, qu'il ne vivait plus qu'à l'instinct sans se soucier de la morale, du bien ou du mal. La seconde fut quand il devient un vampire, bien entendu. Tout comme nouveau vampire, il a massacré des gens quand il n'arrivait pas encore à se contrôler. Mais à chaque fois qu'il avait un mort entre les doigts, il revoyait le cadavre de sa sœur. Il se remettait à se dégoûter, se haïr. Et il avait quelques instants lucides où il essayait réellement de ne plus attaquer personne ou de se contenter de prendre la dose dont il avait besoin et de les laisser en vie. C'est de cette manière qu'il parvint petit à petit à se contrôler. Il n'a de cesse que de rechercher la rédemption. Il se sent coupable de la mort de sa sœur, et l'est évidemment de tous ceux qui lui ont servi de nourriture. En étudiant énormément, il est devenu médecin pour cette raison. Il veut sauver des vies humaines pour se racheter – même s'il a conscience que la voix dans sa tête ne se taira jamais. Il se convainc plutôt que c'est le but de sa misérable et éternelle vie, sinon il déprimerait et serait pitoyable.
Yul est quelqu'un de très maladroit. Que ce soit dans les sentiments ou ses actions. Au début, il a tendance à effrayer ses patients quand ils le voient arriver et manquer de trébucher sur rien de particulier. Mais son sérieux au travail dépasse cette maladresse et il est quelqu'un de très doué qui sauve des vies plus qu'il n'en perd. Même si il ne peut pas empêcher le dieu de la mort de faire son travail, aussi. Il est plutôt protecteur et tactile, ce qui a tendance à déplaire car parfois il peut devenir vraiment très lourd au niveau de la protection. Mais c'est uniquement avec les personnes qu'il porte haut en estime. Il ne faut pas croire qu'il a un faible caractère pour autant. Certes, il est naïf et se laisse facilement mener en bateau, mais cela ne veut pas dire qu'il est con pour autant. Une fois qu'il a découvert qu'on s'est moqué de lui ou que l'on a abusé de lui, il peut entrer dans une colère noire et destructrice faisant ressortir en lui le côté vampirique – voire carrément le côté assassin des assoiffés de sang. Il fait beaucoup d'efforts pour être agréable à tout le monde et il a foi dans le fait que les êtres humains peuvent encore avoir du bon en eux et ne pas être complètement corrompus.




force : ❚❚❚❚❚❚ régénération : ❚❚❚❚❚❚ sens : ❚❚❚❚❚❚

vitesse : ❚❚❚❚❚❚ adaptation : ❚❚❚❚❚❚ self-control : ❚❚❚❚❚❚

사람의 about the humans Je me fais beaucoup haïr pour ce côté de moi-même. J'ai été moi-même humain, vous savez. Même si ce fut il y a des années et des années. Comment pourrais-je détesté ces êtres et en faire des gardes manger ? Je sais que les humains font cela quand ils tuent des bœuf, des poissons ou n'importe quel autre animal afin de subvenir à leurs besoins. C'est ainsi, n'est-ce pas ? La chaîne alimentaire. Elle est inévitable. Et quand bien même nous éviterions de faire couler le sang, notre corps a besoin de cette viande. Ce n'est pas aller à l'encontre de Dieu, puisque c'est lui-même qui l'a décidé. Je sais, un vampire qui parle de Dieu ? J'ai été croyant, avant. Maintenant je ne le suis plus, mais cela n'importe peu. Je ne suis pas un vampire végétarien. Je ne me contente pas de sang animal pour vivre. Bien entendu que j'ai besoin d'humains pour cela. J'essaie d'alléger ma conscience en disant que tant que les humains ne sont pas en voie d'extinction, tout devrait aller. J'ai une rancœur personnelle contre eux pour avoir exterminé nos rangs – mais je les comprends également. Étrange dites-vous ? Pas qu'un peu. Surtout lorsque l'on sait ce que je fais, ce que je suis. Médecin. Médecin ? Je tente le diable en me foutant la nourriture sous les yeux ? Exactement. Mais avant que je deviennes un vampire, je voulais devenir médecin pour raisons personnelles. En quel honneur cela aurait-il bien pu changer ? J'ai toujours envie d'aider les êtres humains à prospérer. Ainsi, j'ai beaucoup de relations avec eux. À vrai dire, je suis un médecin plutôt réputé. Je change de villes constamment dès que je commence à passer trop de temps dans l'une d'elles, mais à chaque fois que je m'installe, je me fais rapidement une clientèle. Probablement parce qu'à l'époque où les soins n'avaient pas de pris généralisés par l'État, je fixais moi même les prix les plus bas possible. Ce n'est pas l'argent qui m’intéressait, c'était de sauver et soigner des êtres. Bien sûr, je ne suis pas un Saint, même si j'aimerais l'être. Dès qu'un patient diagnostiqué sans espoir apparaît, et dans le cas où il ne possède aucune maladie liée au sang, alors j'attends ces derniers instants et j'en fais mon 'repas'. C'est ainsi que j'ai toujours réussi à vivre. C'était plus facile avant que maintenant. Où toutes ces technologies et médicaments n'existaient pas. Quand je devais amputer un homme, je gardais le membre coupé. J'ai toujours fonctionné ainsi, ce qui fait que je n'ai eu aucuns problèmes pour vivre. Cela devient de plus en plus compliqué, mais je crois que je préfère être aux abois que me résoudre à attaquer un pauvre humain dans une ruelle sombre, vous voyez ?

1 Chapitre un. C'est dans une petite maison mal-chauffée que je vis le jour. Au milieu de l'eau et du sang. Il paraît que j'ai mis des heures à vouloir sortir du ventre de ma mère et qu'elle a hurlé pendant des heures dans une demeure perdue au milieu de la campagne qu'elle me détestait de pas vouloir pointer ma tête hors d'elle. Je sais, ce sont des paroles pas sérieuses. Les femmes en l'air sont insupportables, c'est connu. Néanmoins, je dois bel et bien avouer que quand on me l'a raconté quelques temps après, quand je n'étais encore qu'un enfant, ça m'a totalement glacé. À cette époque-là, les accouchements n'étaient pas chose aisée. Beaucoup de mères décédaient avant de donner naissance à leur enfant à cause de l'insoutenable douleur. Bien entendu que je comprenais pourquoi ses hurlements et sa haine passagère étaient justifiés. Cela dit, c'est toujours resté ancré dans mon cerveau d'une manière ou une autre. Si bien que deux cent ans plus tard, je peux encore en parler. Ma mère était à la fois quelqu'un d'aimant et distant. Elle venait me dire bonsoir en s'asseyant sur le bord de mon lit, me caressait les cheveux chaleureusement avant d'ouvrir un gros livre poussiéreux qui contenait divers contes et légendes. J'aimais les entendre, parce que j'aimais la voix de ma mère. Même si je ne l'entendais pas souvent. La journée, elle était occupée à la maison et vaquait à ses activités sans se soucier de moi. Elle ne me regardait pas. Elle s'arrêtait des fois pour poser ses mains usées par le temps sur le sommet de mon crâne, mais cela n'allait pas plus loin. Ses yeux ne croisaient jamais les miens. Je doute même qu'au lit de sa mort elle ai pu répondre à la question de quelle couleur sont les cheveux de ton enfant aîné? En fait, je crois que ma mère ne m'a jamais vraiment aimé. 2 Chapitre deux. C'est dans une petite maison mal-chauffée que ma sœur vit le jour. Au milieu de l'eau, du sang et d'un grand frère complètement paniqué qui courait dans tous les sens, paniqué par les cris d'agonie de sa génitrice. Je n'avais que trois petites années à cette époque-là. Je ne savais même pas comment on faisait les enfants quand elle a montré le bout de son nez. Couverte de sang et hurlante. Le docteur disait que c'était normal, que tout allait bien. Et les quelques femmes à ses côtés s'étaient dépêchées pour la nettoyer. La curiosité m'a poussé à les suivre et je les ai vues la plonger dans une bassine d'eau tiède, frottant son corps visqueux. L'eau prit rapidement une teinte rouge et les cris cessèrent petit à petit. L'une des femmes se poussa, sourire aux lèvres, m'invitant à venir voir ma jeune sœur. Je me souviens encore comment mes jambes tremblaient quand je me suis approchée d'elle. Elle était toute blanche, les joues rosies par ses cris. Et elle était toute … nue. Logique, bien entendu. Mais à mon âge c'était embarrassant. Extrêmement, même. Je me rappelle très bien ma réaction à ce moment-là. J'ai tendu les bras pour la serrer contre moi, et c'est là que j'ai remarqué son anatomie différente. J'ai reculé de deux ou dix pas, jusqu'à ce que je me cogne contre le mur, paniqué. Mon visage avait viré au rouge et je bégayais des mots incompréhensibles. Cela avait fait rire ces vieilles femmes qui étaient passées dans la pièce d'à côté pour mettre ma sœur dans les bras de ma mère. Mon père était venu à côté de moi. C'était un homme dépourvu de maturité et de sérieux. Lui et moi chahutions plus que de raisons lorsque ma mère hurlait. Nous courrions dans tous les sens et la seule chose qui avait calmé mon père pendant l'accouchement, c'était lorsqu'il avait eu l’inattention de se prendre un mur de plein fouet, le regard vissé vers sa femme. Il était venu à ce moment-là, près de moi, avec une énorme trace rougeâtre sur le visage. Il avait posé son épaule sur la mienne et m'avait soufflé quelques paroles c'est impressionnant, n'est-ce pas ? La force des femmes lorsqu'elles donnent la vie. J'avais simplement hoché la tête. À ce moment-là, j'avais essayé de me convaincre que mon cœur qui battait à tout rompre dans ma cage thoracique n'était dû qu'à la panique et l'excitation d'avoir eu une sœur. Rien de plus. 3 Chapitre trois. Plus le temps passait, plus je grandissais. Elle aussi, elle grandissait. À mon plus grand désarroi. Elle avait appris à marcher, à parler et elle était constamment fourrée derrière les jambes de ma mère dès que le moindre bruit parvenait jusqu'à ses oreilles. Elle avait l'ouïe très fine, très développée. Le moindre choc sec la mettait à terre pour se tenir les oreilles en espérant que la source du bruit ne cesse rapidement. Je me demandais si elle était humaine. Pas que je la considérais comme un monstre. Mais posséder cette ouïe si fine était soit un don, soit une malédiction. Dans tous les cas, elle était bien au dessus de la moyenne. Lorsque j'eus douze ans et qu'elle en eut neuf, le plus grand des malheurs s’abattit sur mon être. Ma précieuse enfant. Malade. Elle venait toujours me rejoindre dans mon lit lorsque le tonnerre grondait. Mais cette nuit-là, elle n'était pas venue. Je commençais à me poser des questions, alors je m'étais faufilé dans sa chambre. Et c'est là que je l'ai trouvée. Étalée sur le sol. En sang. À cet instant, elle nageait dans du sang. Impossible de savoir ce qui clochait. Ce fut lorsque je la retournai que je vis que la source du problème venait de sa bouche. Elle ne saignait de nulle part autre que la bouche. Les médecins ont dit qu'elle avait dû violemment se cogner en tombant et que c'était la cause de son évanouissement et de ce sang. Mais je n'y croyais pas. C'était évident. Quelque chose clochait. J'ai commencé à traîner dans les rues à ce moment-là, je frappais à la porte de qui voulait bien m'ouvrir et demandait à avoir accès à des livres de médecine. Certains riches me laissaient entrer, d'autres non. Certains m'exploitaient avant de me prêter les bouquins, d'autres m'offraient du thé. Je passais mon temps à demander à ma sœur où elle avait eu mal et ce qu'elle avait ressenti précisément, mais ses souvenirs étaient flous. Je finis par laisser tomber, en me disant que c'était une crise provisoire. Jusqu'à ce qu'elle le refasse une, deux, trois, quatre, dix fois. C’en était trop. Les docteurs ne trouvaient pas le problème, alors j'ai commencé par m'éloigner d'elle, de la famille entière. Je voulais savoir de quoi il retournait, de quoi elle souffrait. Je me disais que j'étais le seul à m'en soucier. Au fond, je voulais juste être le plus loin d'elle possible.. 4 Chapitre quatre. Elle a grandi plus vite que je ne le croyais. À force de passer mon temps dehors, je ne me rendais pas compte de tous ces détails qui changeaient chez elle. J'y faisais attention, parfois, quand je rentrais chez moi le soir et que mon père chouinait en disant que son bébé grandissait trop vite. Je le remarquais, parfois, quand je remontais l'allée jusqu'à ma maison et que mon père était sur le pallier avec de grands couteaux dans les doigts, chassant les garçons qui s'aventuraient sur notre domaine familial en hurlant que sa fille n'était qu'à lui. Sa maladie empirait et j'y étais impuissant – c'était tout ce que j'étais capable de remarquer à cette époque. Je passais devant la porte de sa chambre et je l'entendais tousser jusqu'à ce qu'elle crache du sang. Je ne dormais pas de mes nuits, du moins pas toutes. Je restais assis devant la porte de la chambre de ma sœur, les genoux repliés contre mon torse, et je l'écoutais tousser à l'agonie. Que pouvais-je faire pour l'aider ? Les divers livres que je lisais ne me servaient pas. Rien ne mentionnait de pareils symptômes. Rien ne semblait se rapportait à ce qu'elle avait. J'étais allongé sur les couvertures de mon lit quand elle est venue me rejoindre, cette nuit-là. Elle a beau remonter à plus de deux cent ans, je m'en rappelle encore. J'avais vingt ans. Elle, dix-sept. Elle était entrée dans ma chambre, timidement. Je ne dormais pas encore, alors j'avais tourné la tête vers elle. Je me rappelle de ses doigts noués par l'anxiété, jouant nerveusement les uns avec les autres. Nous sommes restés de longues secondes à se fixer ainsi. Moi, les bras derrière ma tête. Elle, nerveuse. Puis elle a déglutit et elle est venue vers moi. J'avais voulu me relever, mais comment le pouvais-je quand son frêle corps s'installait au dessus du mien ? Elle me surplombait, ses mains près de mes coudes, ses genoux appuyés sur le matelas près de mes cuisses. Même dans l'obscurité de la nuit, j'avais pu distinguer ses yeux humides par les larmes. Cela m'avait inquiété autant que les restes de sang qui étaient encore au coin de sa bouche. Elle essayait de parler mais les mots ne semblaient pas franchir ses lèvres. J'avais dénoué mes bras de derrière ma nuque, passant mon pouce sur ce sang incrusté sur sa peau tandis que l'autre s'était reposé la long de mon corps. L'extrémité de mes doigts touchait ses genoux. Pourquoi me fuis-tu ? Est ce qu'elle avait enfin réussi à prononcer. J'avais répondu que je cherchais une manière de savoir ce qu'elle avait, pour la sauver. À cette réponse, une de ses larmes avait roulé sur mes pommettes. Je n'ai pas besoin d'être sauvée avait-elle osé me dire, je n'ai besoin que de toi. Impertinente. Cette vague de frisson avait de nouveau sévi en moi. Elle venait à chaque fois que je la voyais, quand je lui parlais, quand elle se blottissait contre moi les soirs d'orage. Et ce, depuis qu'elle était née. J'avais répliqué que j'étais là, mais elle avait négativement secoué la tête. Son visage s'était approché du mien. Ses lèvres chuchotant à mon oreille. Et j'ai commis l'irréparable. Avec ma propre sœur. J'en avais rêvé tellement de fois que j'avais bien cru devenir fou. Je pensais à cet instant que j'avais dû m'assoupir sur mon lit sans m'en rendre compte. Je devais halluciner. C'était impossible. Le lendemain matin, lorsque j'ouvris les yeux, la seule chose que je sentis fut un corps froid collé au mien. Elle était morte. Quel monstre j'étais. C'était dégoûtant. « Pas comme ça, grand-frère, tu n'es plus là. J'ai besoin … non, j'ai envie de toi. » 5 Chapitre cinq. Je fus accusé de l'avoir tué parce que Dieu ne permettait pas l'inceste. Mes parents me chassèrent. Ma mère manqua de m'étrangler de ses propres mains. Mais ce fut mon père, en larmes, qui l'arrêta en lui disant qu'ils ne pouvaient pas tuer leur second enfant. En échange de ma vie sauve, je devais déguerpir au loin, ne plus jamais revenir ici. Je n'eus pas de scrupules. J'aimais mon père et ma mère. Mais elle, elle ne m'avait probablement jamais aimé. Et lui n'avait pu digérer la mort de sa fille. Deux chocs à la fois étaient trop. C'était normal. J'ai vécu dans la rue un bout de temps, continuant de lire des livres. Sa mort ne m'arrêtait pas. Je voulais sauver des vies. C'était la seule solution que j'avais trouvé pour parvenir à ma rédemption. Par erreur, un bouquin de magie noire tomba entre mes doigts, et de cette manière je devins inhumain. La première chose que je fis quand je me réveillai en temps que vampire ? Rire. Je riais parce que ma première pensée était que j'étais devenu un monstre. Mais la réalité était que j'en étais un depuis ma naissance.

Code:

[*]<pr>Park Chanyeol [EXO-K] </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u37]Xiao Yul.[/url]