huisun ☆ I think I lied when I said I could live without you

Bonjour mon nom est zhang hui sun, je suis un jeune homme de 21 ans depuis déjà quelques temps…Mon âge réel ? Il semblerait que j’aie actuellement 21 ans et que je sois d'origine chinoise. Je fais partie des calices et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis étudiant en médecine, pianiste dans un restaurant chic et poledancer. Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire, il faut croire et je ressens une forte attirance pour les hommes

qualités tactile. calme. sensible.

défauts impulsif. renfermé. trop silencieux.

L’un des premiers traits de caractère de Hui Sun est probablement la bulle de silence qui semble être accrochée à lui en permanence. Il semble lunatique, dans son propre petit monde qui semble impénétrable. D’ailleurs, aux premiers abords, il ne semble pas accessible. Comme si ce petit monde secret le coupait de la vie réelle. Lorsque son regard se posera sur vous pour la première fois, probablement que la première chose qui vous viendra en tête sera qu’il semble froid et distant. Ce qui n’est pas totalement faux. Ayant toujours été mis à l’écart, il n’eut d’autre choix que se forger une personnalité solitaire. Cet écart fit de lui une personne extrêmement docile. Il est clair que le blond n’aime pas se faire marcher sur les pieds, mais il vous laissera pratiquement faire tout ce que vous voulez. N’allez pas croire qu’il est timide, au contraire. Ce voile de neutralité s’efface totalement lorsque la confiance s’installe.
Délicat dans sa démarche ou dans ses gestes, ce trait de caractère ne se transpose pas dans ses paroles. Le jeune homme est plutôt direct dans ce qu’il dit et ne passera pas par quarante chemins pour vous faire comprendre ce qu’il a à dire. Il est d’ailleurs prêt à mentir si c’est nécessaire, quitte à manipuler pour obtenir ce qu’il désire. Qui résisterait à ce joli minois, de toute ? Utiliser son physique à son avantage ? Ce n’est pas ce qu’il préfère, mais il sait user de son charme lorsque le besoin se montre. Malgré tout, Hui sun est une personne digne de confiance sur qui l'on peut compter. Il est attentif, toujours à l’écoute des autres, son quasi-mutisme faisant de lui le parfait confident. Parlant de confiance, il n’est pas le genre de personne à la donner aussi facilement. Il faudra travailler fort pour qu’il vous accorde un quelconque signe d’affection ou même un simple signe de considération.
La loyauté est un mot d’ordre dans sa vie, que ce soit auprès de ses amis ou bien de ses conquêtes. S’il s’engage dans une quelconque relation, c’est pour la faire durer et pour s’investir complètement, quitte à se faire blesser. Il a tendance à devenir jaloux et possessif lorsqu’il aime, cherchant à avoir une certaine exclusivité, que ce soit aux yeux de ses amis ou de ses partenaires. Très tactile, le chinois recherche toujours les contacts physiques, que ce soit d'être tout près de l'autre personne ou de se reposer carrément entre ses bras. Sur un plan plus général, Hui Sun s’investit à cent pour-cents dans ce qu’il entreprend. Lorsqu’il était jeune, ses leçons de piano comptaient plus que tout. Il pouvait pratiquer deux heures par jour sans jamais s’arrêter et ce jusqu’à atteindre un stade qu’il considérait comme la perfection. Aujourd’hui encore, cette passion ne s’est jamais éteinte. Il se donne également à fond au travail, ce qui lui permet de faire le vide et de passer à autre chose. Nul besoin de vous dire qu’il réagit au quart de tour. Prendre le temps de réfléchir ? Non. L’impulsivité prendra toujours le dessus, ce qui le met parfois dans de beaux draps.

사람의 about the vampires Il y a de cela un peu plus de quinze ans, ses parents ont fuit la Chine. Avoir des contacts un peu partout dans le monde, il faut croire que ça avait son avantage. Qu’est-ce qu’ils ont fuit ? Beaucoup diront que c’est la misère, que ce sont les lois contraignantes, mais eux savent bien que la plus grande des menaces était les vampires. Ils savaient qu’ils étaient présents, qu’ils prenaient du terrain – ce phénomène étant bien plus visible en campagne. Ils ont vu des membres de leur famille disparaître pour ne plus revenir par la suite. C’est principalement pour protéger leur fils unique qu’ils prirent cette décision. La rancœur dans leurs yeux est bien visible. Malgré tout, Hui Sun ne partage pas leurs idéaux. Ils ne vivent pas dans le même monde, pas dans la même génération. Il n’a rien contre les vampires. Au contraire. Il s’en intéresse peut-être un peu trop. Il ne sera pas du genre à se défiler s’il en rencontre un non plus. Malgré tout, comme son sang appartient déjà à un vampire, il est en sécurité de ce côté. Hui Sun ne vient pas d’une famille de calice. Dans son cas, c’est le pur hasard qui décida de lui jouer un tour. Un pur hasard douloureux, certes, mais qui en valait la peine, au final. Être lié à son meilleur ami, c’est toujours mieux que se retrouver attaché au premier des inconnus. Cette « relation » ne lui déplait aucunement, au contraire. Pour ce qui est d’Emery, il n’en a aucune idée.

1 → Chapitre 1, Guilin, province de Guangxi, Chine. Décembre 1996. « Il faut partir. » Voici les premiers mots que maman Zhang prononça, deux jours avant Noël. En apparence, elle inspirait le calme. Toutefois, Hui Sun pouvait voir tout au fond de ses yeux qu’elle était dévorée par la peur. En quelques heures, le jeune garçon put voir une tonne de boîtes passer, sans vraiment comprendre la situation. Il fut rapidement placé à l’arrière de la voiture, coincé entre un carton de jouets et un oreiller peu confortable, lui permettant toutefois de sombrer bien rapidement dans les bras de Morphée. À son réveil, il était collé contre le hublot d’un avion, la noirceur totale ne lui permettant toutefois pas d’admirer le paysage. Il découvrit une nouvelle maison, un nouveau quartier. Un nouveau monde qui lui était totalement inconnu. Le jour suivant son arrivée, il fit connaissance avec ses voisins, qui lui apprirent la langue avec une patience d’or. Même s’il avait toujours eu une bonne facilité d’adaptation, c’est dans ce nouveau monde qu’il se sentit le plus seul, totalement étranger à cette culture qui n’était pas la sienne. Ce qu’il ne savait pas, c’est que cette solitude l’accompagnerait pour beaucoup plus longtemps qu’il ne l’aurait cru. 2 → Chapitre 2 - inconfort. L’entrée à l’école fut un enfer. Il avait connu des enfants méchants, il n’était d’ailleurs lui-même pas un ange, même à son jeune âge. Mais de voir des enfants d’une dizaine d’années le regarder de haut parce qu’il ne venait pas du même endroit et qu’il bafouillait chaque fois qu’il tentait d’aligner deux mots, c’était crève-cœur. De se faire exclure, de se faire pousser dans la cour d’école. Ces mauvais souvenirs restèrent gravés à jamais au fond de sa mémoire, si bien qu’il décida du jour au lendemain de ne plus fréquenter l’école. Facile à dire lorsque vous êtes un gamin de 10 ans surveillé constamment par des parents un peu trop inquiets. Partir pour l’école chaque matin était supplice. Revenir le soir sans se faire prendre l’était encore plus. Il espérait chaque fois que les professeurs n’avaient pas remarqué son absence, qu’ils n’allaient pas appeler à la maison pour dire qu’il ne venait plus en cours. Il avait peur. À ses douze ans, la famille Zhang décida de déménager une nouvelle fois. En remarquant finalement les absences de leur fils unique, ils décidèrent de l’envoyer dans l’une des meilleures écoles de Séoul. S’ils avaient éliminé une menace, celle venant de ses camarades de classe ne restait pas moins présente. 3 → Chapitre 3 - catastrophe. Aller vivre à Séoul fut le commencement d’une nouvelle vie. Ses parents devinrent un peu moins contrôlant, surtout en voyant que le jeune homme se faisait enfin des amis. Ils ne lui posèrent plus de questions afin de savoir où il était et ce qu’il faisait. Chaque jeune à ses expériences. Hui Sun ne fut pas une exception. Probablement qu’il n’avait pas choisit les bons amis, ou alors ceux-ci aimaient un peu trop les nouveautés. Il eut son premier partenaire à ses seize ans. Le deuxième quelques mois plus tard. Ses parents l’apprirent bien rapidement et ne s’en remirent jamais – ils en sont d’ailleurs encore troublés. Encore plus en voyant à quel point leur fils était tombé bas moralement. En voyant à quel point Hui Sun se laissait faire, à quel point son « copain » de l’époque pouvait abuser de lui et demander quoi que ce soit, l’entraîner dans des situations plus dangereuses les unes que les autres. Jusqu’à ce qu’il se retrouve à l’hôpital suite à un accident. Réhabilitation. Apprendre à marcher de nouveau. Recommencer tout, une nouvelle fois. Découragé ? Plus que vous ne pourriez le penser. 4 → Chapitre 4 - autonomie. L’amélioration vient souvent suite à des sacrifices. Pour Hui Sun, ce fut de tout simplement mettre ses angoisses de côtés. Il se mit à étudier rigoureusement, ressortant premier des ses classes, ce qui lui permis de s’inscrire en médecine à l’université. Ses parents le laissèrent prendre son envol, l’autorisant ainsi, à sa majorité, de quitter le nid familial pour s’installer en résidence. C’est à ce moment qu’il fit des recherches pour un travail. L’argent n’était pas un problème, mais voler de ses propres ailes signifiait qu’il devait pouvoir se supporter financièrement. Ses leçons passées de piano lui servirent grandement, trouvant un poste dans un restaurant chic. Le nombre d’heures était toutefois ridicule, ce qui le força à aller chercher ailleurs, une nouvelle fois. Ironiquement, c’est dans un club qu’il trouva son emploi. Le propriétaire de la boîte l’engagea directement, faisant de lui le dernier de ses poles dancers. Formation de deux jours, puis travail à temps partiel le soir et le weekend. Ce n’était peut-être pas gratifiant, voir beaucoup trop humiliant, mais le salaire ne valait pas la peine de cracher dessus. Peu de gens sont au courant qu’il pratique ce métier. Pas même son colocataire de dortoir. 5 → Chapitre 5 - expériences. Tout récemment, sa vie changea du tout au tout. « Sincèrement. Je me demande vraiment ce que ça fait de boire du sang. » Question posée en l’air, sans réelle importance, mais qui fut tout de même prise au pied de la lettre par son colocataire. Hui Sun savait qu’Emery était un vampire et ce depuis le premier jour où ils s’étaient rencontrés. Il avait toujours su, d’ailleurs, que son intérêt envers cette race lui poserait bien des problèmes, un jour. Le premier pas vers ces problèmes résidait dans le fait qu’Hui Sun n’avait aucune gêne à offrir son sang à son cadet. Il le laissait faire aussi souvent qu’il le voulait, sans jamais le repousser. Comme une habitude. La réponse à sa question vint assez rapidement. Emery s’était mordu le bras, le présentant au jeune homme qui était resté sans voix. Et malgré tout, même s’il ignorait totalement l’impact de son geste, il but. Goulument. Le lendemain, sans savoir pourquoi, il était cloué au lit, asséné d’une violente fièvre et de nausée intermittente. Emery prit soin de lui, chose qui, mine de rien, le surpris. Ce qui le surprit encore plus, c’est sa propre façon de se comporter, la nuit suivante. Comme si son corps ne lui obéissait plus. Chaque fois que le coréen s’éloignait, c’était comme si une partie de lui s’envolait au même moment. Dès qu’il revint, ce fut plus fort que lui. Il s’y accrocha comme si sa vie en dépendait. Je vous laisse imaginer la suite… Tout ça pour dire que cette nuit reste encore gravée dans sa mémoire. Ces sensations, ce lien qui s’était créé suite à ce moment. Emery avait beau être chiant, il pouvait lui donner envie de se sauver et de ne plus jamais revenir, le calice qu’il était devenu le forçait à rester présent pour lui. Bien qu’une grande part du jeune lui-même s’était prise d’attachement pour ce stupide vampire. Le hasard fait bien les choses, parfois.

Code:

[*]<pr>xi lu han [exo-m] </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u36]zhang hui sun[/url]