Kirishima Aoi - Life is like a troubled blue ocean

Bonjour mon nom est Kirishima Aoi, je suis une jeune femme de 24 ans d'origine Japonaise. Je fais partie des Humains et je ne sais pas encore si j'ai trouvé ma vocation mais pour le moment je suis Chanteuse itinérante en clair je chante un peu partout juste pour me faire quelques sous.  Même si ma vie privée ne vous regarde pas, je suis actuellement célibataire et je ressens une forte attirance pour les hommes


   

Forte    Déterminée    Attirante    Attachante    Douce

Impulsive    Rebelle    Junkie    Introvertie

B.B.B.G : Beautiful Brown Bad Girl. Du haut de ses 1m75, Kirishima Aoi ne peut pas nier qu'elle a tout de même un charme certain avec ses cheveux bruns parfois longs et  légèrement ondulés parfois courts, des yeux sombres si profonds qu'on croirait qu’ils vous regardent avec intérêt ou alors par pure provocation ou encore avec douceur, un nez droit et plein de grâce, des lèvres légèrement pulpeuses. Son corps est marqué par une minceur qui lui donne des apparences presque maladive, et ce encore plus lorsqu’elle porte des talons, chose qu’elle fait le plus souvent. Ses bras, son dos, sa main droite sont marqués par divers tatouages. A part ça, elle s'habille dans un look gothique, parfois lolita, parfois légèrement à la garçonne. Il arrive qu’elle glisse un peu vers le punk, mais jamais elle ne se mettra dans une robe de soirée. Elle peut mettre des tenues plus féminines mais ça ne sera rien de très élégant. La mode elle s'en fiche pas mal. L'important c'est qu'elle se sente bien dans ce qu'elle porte et ça lui suffit.
Kirishima Aoi n'est pas du tout une fille facile. Malgré son apparence, on aurait tort de la penser fragile. Elle n’aime pas vraiment qu’on la prenne en pitié, même si dans ses derniers moments de faiblesse l’aide d’un inconnu l’avait bien conduite à apprécier la main qu’on lui tendait. Cependant, elle est plus du genre à rembarrer tous ceux qui oseraient mettre la main sur elle, pensant avoir affaire à une fille facile à foutre dans son lit. Avec un caractère bien trempé, il lui arrive de parler plus vite qu’elle ne pense et de dire des paroles blessantes, même quand l’intention n’y est pas.  Et  elle prend rapidement la mouche quand on vient lui chercher des noises.
Elle se fiche vraiment de savoir si les autres vont bien ou mal, s'ils sont heureux ou non. Leur vie, elle s'en fou. Ce qu’ils font dans leur vie elle s’en fou aussi. Au final, elle ne juge personne sauf qu’elle ne pensera pas que vous êtes un type ou une nana bien si déjà vous lui crachez dessus. En attendant, ce qui compte pour elle, et plus que tout le reste, ce sont surtout ceux pour qui elle a de l'affection, ceux qui lui sont précieux, parce que sans eux, elle aurait déjà fait plus que des conneries et aurait sans doute fini comme son frère aîné. Ayant perdu ses repères depuis bien longtemps, elle n’en a que par les rares personnes qui font partie de ce petit entourage de personnes pour qui elle a des sentiments assez forts.
La drogue et les mauvais trucs du genre, elle s'en moque si c'est nocif. Ce qu'elle cherche ce n'est pas le fait que ce soit bon ou non, elle veut juste se donner une preuve qu'elle existe, qu'elle vit. C'est ainsi qu'elle voit les choses. Mettre sa vie en danger, pour se sentir vivante. De ce côté-là, elle est assez têtue. Même si elle sait que c’est mauvais, dangereux et autre, elle ne peut s’empêcher de ne pas écouter les conseils qu’on lui donne. La drogue lui permet l’évasion, l’impression de respirer un air neuf et de se sentir légère, et d’oublier la dur routine des semaines et des jours. Le chant a le même effet selon elle. Même si ce sont des chansons à paroles assez personnelles, et qu’elle n’avouera jamais que c’est le cas cependant.
Elle déteste qu'on la prenne pour ce qu'elle n'est pas, qu'on la prenne pour un jouet et qu'on se foute de sa tête. Même s’il lui arrive de finir endormie dehors et parfois pas lavée encore au petit matin à l’aube, elle n’aimera pas les regards en coin. Soit elle s’en fout, soit elle n’hésitera pas à clamer haut et fort que bah ouais, elle est dans la misère et que ça n’est pas vraiment leur problème et qu’à la limite elle préfère ça plutôt que de devoir toujours être engoncé dans des collants trop serrés et des chaussures à talons trop haut pour paraître belle.
Renfermée, elle ne parlera jamais d'elle, sauf à de rares personnes. Accorder sa confiance à quelqu'un lui est très difficile, et froide de caractère, elle ne sera pas la première à aller vers les autres pour se faire des amis. Ceci dit, une fois la confiance installée, la rupture est la chose la plus difficile à vivre pour elle. Possessive et ayant peur après de se retrouver de nouveau toute seule, elle fera tout pour que la personne ne s’éloigne pas. Pouvant aller d'un extrême à l'autre, il ne faudra pas être surpris de la voir passer d'un état calme et posé à un état totalement sauvage où tout ce qui lui passe entre les mains finit en morceau.
Dans le fond, derrière ses apparences de filles fortes aux allures parfois garçonnes, elle n’est qu’une boule hypersensible et plus qu’attachante qu’on pourrait le croire.

사람의 about the vampires Les vampires ? Mythe ou réalité, elle s’en moque. Elle pourrait bien mourir mordue par un vampire qu’elle trouverait ça tout aussi banal que de mourir renversée par une voiture. Elle en a croisé déjà deux ou trois, mais ça ne lui a fait ni chaud ni froid. Après tout, pourquoi avoir peur de quelque chose comme ça ? Elle ne préfère même pas faire attention à ces gens-là. Elle s’en balance vraiment. Il y aurait eu une chose pire que ça, elle n’aurait pas dit la même chose, mais elle ne voit pas l’intérêt de faire autant de vacarme pour des êtres venus de « l’au de-là » voire peut être même des enfers. Tiens, même ça elle s’en balance. La religion tout ça, c’est pareil. Alors pensez bien que face à un mec à longues dents, elle restera tout autant de marbre que s’il était un humain normal. De même avec une fille à longues dents. Elle ne va pas non plus tout faire pour être attrapée, mais elle ne fait rien non plus pour être protégée. Parce qu’elle n’en voit pas la nécessité. Et si les gens montraient moins leur peur, les vampires trouveraient ça moins drôle de les attaquer, voilà surtout ce qu’elle pense.

1 Just one more song to slay this earth / And I can't explain myself / Just what it's worth / It was all I had, but not all I need / And I can't escape the fact that I still bleed / And if you're still feeling down / And if this seems way too loud / Then maybe you need me around / I had no voice / I had no drive / I had no choice / I've done my time (Smashing Pumpkins) Mon passé ? Il n'est pas rose. Il est même plutôt noir et blanc avec parfois du rouge par ci par là. Je n’ai pas eu une vie facile, puisque le monde dans lequel j'ai grandi était déjà très instable. Si bien que je fais tout pour ne pas y penser. Cependant, il est gravé dans ma peau comme tous les tatouages qui couvrent mon dos et mes bras. Par où commencer…  Je suis née à Tokyo dans la première clinique de la banlieue. Dans ma famille, il y a : mon père, ma mère, mon frère ainé et mon benjamin. Entourée essentiellement de garçons, j'ai fait mon enfance sous l'oeil presque protecteur de ma mère. Au départ elle ne travaillait pas. Mon père avait un job dans une entreprise toute récente et même si on vivait déjà dans le quartier moyen de la capitale et dans une maison cossue, la chute nous poussa plus loin, vers le quartier industriel et pauvre, pas loin de la voie ferrée. Mon frère aîné détestait les études... Pour le plus grand malheur de mes parents. Il a rapidement mal tourné et a fini dans un hôpital psychiatrique. Ayant trop consommé de cocaïne, il avait fini totalement schizophrène, au point de dire les choses les plus monstrueuses sur ma famille. Mon benjamin était très fragile, et ce depuis sa naissance. Tout l'argent familial passait dans ses soins à lui. On ne s'occupait presque que de lui. Et ma mère faisait très attention à sa santé. Mais finalement, il mourut. Pourquoi ? Oh pas parce qu'il manquait des soins. Non. Les médecins faisaient très attention à lui. Mais il fut la première victime de la chute. La chute… elle arriva quand l'entreprise dans laquelle mon père travaillait fit faillite. Au chômage, ayant peu de formations, et faisant partie déjà des seniors, il ne trouvait pas de travail. Désespéré, il sombra dans l'alcool. Moi à l'époque, j'étais au lycée. J’étais alors âgée de seulement 16 ans. Ma mère, dépressive depuis la mort de mon benjamin - tout ça parce qu'ils n'avaient pas pu lui offrir une greffe du coeur, faute d'argent- sombra dans une instabilité mentale assez élevée. Elle faisait des crises de colère, pendant que mon père était couché là sur le canapé totalement bourré. Et moi, je vivais ça au jour le jour. Au lycée, je me faisais discrète. De toute façon, rien ni personne ne m'intéressait. J'aimais juste montrer aux blondasses riches de l'établissement qu'elles ne valaient pas mieux que les cafards de la planète. Mes meilleurs amis ? Que des garçons. A vrai dire, c'était vraiment les seuls avec qui je me sentais à l'aise. Avec eux, pas la peine de rendre des comptes. Ils ne vous aiment pas ? Ils vous le disent en face. Cette franchise, cette force, voilà ce qui me permettait de rester stable et surtout moi-même, alors que chez moi c'était le chaos. La seule fille, qui avait droit à ma reconnaissance, n'était pas du tout issue de ces familles roulant sur l'or. Elle n'avait pas de préjugés et essayait plus de comprendre, de me comprendre surtout, avant de donner une quelconque opinion. Si au lycée, face à mes amis, j’avais l’impression d’exister, chez moi, j’avais l’impression d’être transparente. Mais voir mes parents brisés me faisait mal. Ne pouvaient-ils pas se réveiller et voir que j’étais là moi aussi ? 2 I'm disconnected by your smile / Disconnect a million miles / And what you promised me / I hope will set you free / I'm disconnected by your smile / And all I gave to you is lost / And all you took from me is lost / Black wings carry me so high / Up to meet you in the sky (Smashing Pumpkins) Je détestais rentrer chez moi. Surtout quand je savais que le soir, mon père entrerais dans ma chambre pour profiter de moi ou alors pour me tabasser comme bon lui semblait. Etant constamment sous l’emprise de l’alcool, et ma mère étant très souvent à l’état de légume dans la chambre parentale, il ne trouvait comme punching ball et comme moyen de se vider de sa haine, colère, et autres pulsions malsaines, que moi. Je ratais souvent les cours à cause de ça, parce que je finissais souvent à l'hôpital. Je ne pouvais pas compter sur mes parents. Je ne pouvais que compter sur moi-même et les quelques amis qui connaissaient mon enfer. Par contre, cet enfer, me rendait tout aussi instable et malade. Seulement, contrairement à eux, je n'avais pas perdu ma raison. Je savais me contrôler. La seule chose que cela avait créé en moi, fut le dégoût de la vie que j’avais avec eux. Mais mon calvaire ne s’arrêta pas uniquement là. Alors que je pensais mes amis comme étant des êtres intouchables à qui il n’arriverait jamais d’emmerdes, la seule fille qui était un des piliers de ma stabilité et de mon équilibre mental, cette fameuse fille pas comme les autres, la seule à faire partie de mon cercle d’amis, que je considérais comme ma propre sœur, se fit agresser sous mes yeux par un abruti. J’étais heureusement pour elle, intervenue. Ce fut la peur de la perdre, et la peur de perdre ce pilier si important pour moi, qui me poussa à agir... J'ai fait si bien son ravalement de façade, qu'il finit à l'hosto et n'en est sorti qu'au bout de 3 mois. Et puis les grandes vacances arrivèrent. Mes amis étaient tous partis. Mon amie, encore sous le choc, était chez elle mais elle ne pouvait pas voir de gens selon les conseils de son médecin. Donc je devais supporter les affreuses actions de mon père durant trois mois qui me parurent une éternité. Mon état physique s’aggrava. Mentalement aussi cela n’allait pas. Je fuyais le plus possible la maison. Je finis par me détester aussi de ne pas pouvoir être plus forte pour repousser ces sales soirées, d’un simple coup de pied. A 19 ans, je sombrais dans la drogue alors que j'étais déjà en train de faire mes études de management, histoire de ne plus sentir les coups de mon père, ses gestes déplacés et surtout ne plus entendre ses insultes. La drogue… elle remplaça à la maison ce que mes amis arrivaient à produire en moi dans la journée. Elle m’emportait loin. Très loin. Je n’étais plus à la maison, j’étais ailleurs, dans un autre monde. Je n’entendais plus rien et ne ressentais plus rien du tout. Je me sentais légère.  Elle devint très rapidement ma meilleure amie. 3 Sweet reunion, Jamaica and Spain, / We're like how we were again, / I'm in the tub, you on the seat, / Lick your lips as I soak my feet / Then you notice little carpet burn, /My stomach drops and my guts churn, / You shrug and it's the worst, / Who truly stuck the knife in first / I cheated myself, / Like I knew I would / I told you I was trouble, / You know that I'm no good (Amy Winehouse) Ce qui me tira de cette galère, c'est quand, après la mort de mon père d'un coma éthilique, et vu que j'étais déjà majeure, et bien juridiquement, ma mère n'eut plus aucun droit sur moi. Et moi, je profitais de cette nouvelle liberté pour quitter les lieux et tirer un trait définitif sur cette maison. Pour ça, j'avais besoin d'aller le plus loin possible. Alors pendant quelques temps j’enchaînais les petits boulot, me remplissais ainsi mes comptes de ce qu'il fallait pour partir très loin. J'étais serveuse dans un bar quand un de mes meilleurs potes, guitariste m'emmena le soir à un café pour un mini concert où il jouait avec son groupe. C'est là que je le rencontrais. Ce mec. Ténébreux, les cheveux courts, jouant de la basse, le regard baissé et le visage concentré sur la musique. Le son de sa guitare me perçait les tympans, et sa présence m'envahissait tellement que j'avais fini par fuir la sortie du petit groupe, par peur de le rencontrer en face à face. Mon pote qui m'avait emmené là, me rappela assez vite, dans la semaine pour me donner de nouveau rendez-vous avec lui. Ce que je ne savais pas, c'était qu'il avait prévu de me présenter aux autres pour que je devienne leur chanteuse. Le chanteur était parti la veille au soir après le concert pour les Etats-Unis. Ma carrière de chanteuse commença comme ça. Au départ c'était vraiment pour le fun. On se partageait les bénéfices de nos mini concerts, mais généralement on les faisait gratuit. Et puis on commença à devenir un peu plus sérieux. J'avais l'impression enfin d'avoir une vie normale, de m'en sortir et de voir enfin le bout du tunnel. Le batteur nous aida beaucoup étant en plein dans ses études d'avocat. Et puis les choses ayant fait leur chemin, Ren et moi avions finis par être ensemble. Le groupe, tout le monde, y compris les fan, le pensait soudé, incassable, immuable. Sauf que Ren avait des idées plus ambitieuse que nous tous... Cependant, avant cela, lui et moi vivions une relation extraordinaire... De mon point de vue... 4 We only said goodbye with words, I died a hundred times - You go back to her - And I go back to us - I love you much - It's not enough - You love blow and I love puff - And life is like a pipe - And I'm a tiny penny rolling up the walls inside. (Amy Winehouse) Il a toujours fait froid dans cette banlieue loin de Tokyo. Toujours. Pourtant Ren et moi, même si nous vivions dans un hangard que l'on avait aménagé en studio, on n'avait jamais ressenti ce froid là. Je ne me voyais pas sans lui, et je savais qu'il ne se voyait pas sans moi. Ceci dit, jamais il n'aurait pensé que ses simples ambitions fassent qu'on finisse séparé et éloigné l'un de l'autre par des kilomètres et des kilomètres de distance, chacun se trouvant de part et d'autre du pacifique. J'avais toujours su qu'il voulait passer professionnel. Mais jamais je n'avais pensé qu'il suivrait leur premier chanteur. Jamais. Les deux autres aussi n'avaient pas du tout compris pourquoi il m'emmenait pas ou pourquoi il n'allait pas juste à Tokyo. Pour eux, il devait m'emmener, ou même avoir fait plus pour que je veuille y aller. Mais je ne pouvais pas laisser les autres non plus. Trop possessive et trop effrayée de me retrouver seule, je m'étais raccrochée à lui, coûte que coûte faisant tout pour le retenir ou au moins tenter de le convaincre de devenir pro simplement à Tokyo. Il faut comprendre que Ren avait su me remettre en confiance avec moi même. Il avait su voir en moi cette fragilité dissimulée, cette douleur cachée. Il n'avait jamais rien dit, mais tous ses gestes et tous ses mots qu'il m'adressait étaient plein de cette espèce de volonté de me rassurer, de me faire sentir qu'avec lui tout irait pour le mieux. Il brisa d'un coup tous mes rêves, toutes mes espérances et mon cœur qui s'était habitué à recevoir autant de chaleur se sentit devenir froid et gelé. Ce fut sur la gare de notre banlieue que l'on se sépara. Il m'a fallut plusieurs longues semaines à dormir chez le batteur pour me remettre. Yasuo... Sans lui je crois que j'aurais sombré encore plus bas. Le groupe, c'était terminé... 5 It’s cold here even when I hide my hands in my pocket / It’s so cold even when I blow into my hands / My heart is so frozen that my lips get cracked / I’m the only cold one even when I wrap my body in blankets / It’s so cold even when I’m in someone’s embrace / I try to block the hole in my heart but the wind keeps coming in / I’m cold as ice. (Epik High) Il avait toujours fait froid dans cette région du Japon. Et j'avais l'impression que dans ma poitrine battait un cœur devenu presque aussi froid que cette région où il neigeait presque tous les hivers. Le groupe fut dissout. Le guitariste était retourné travailler au restaurant de ses parents. Yasuo devint avocat, et moi j'avais rassemblé toute mes économies pour partir ici à Séoul. L'arrivée fut difficile. Trouver un toit même provisoire ne fut pas facile. La rue ou les métro se retrouvèrent donc parfois à me servir de toit pour la durée d'une nuit.  Des hôtes m'accueillaient parfois dans leur petit appartement là haut sur les toits des minis immeubles de la banlieue séoulite. Cependant, je n'avais toujours pas assez pour pouvoir vivre. Ce fut donc à ce moment là que je compris que ma voix serait utile. Bien plus qu'au Japon. Et très vite, ma guitare devint ma seconde meilleure amie après la drogue et la cigarette. Comme au Japon, je fais le tour des bars autorisant les artistes à se donner en spectacle et je chante, pour des inconnus, histoire de grappiller une petite somme d'argent.

Code:

[*]<pr>NAKASHIMA Mika </pr> alias [url=http://calix-sanguinis.forumactif.org/u208]Kirishima Aoi[/url]

[*]