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| | | I can catch you if I wanna |  |
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Invité
 Invité | | Sujet: I can catch you if I wanna Dim 9 Juin - 19:04 | |
| Je me rends bien compte que toute cette histoire n’est que foutaise, mais c’est plus fort que moi, j’ai besoin de réponses et par le plus grand des hasards, lorsqu’un stupide humain m’a conseillé ce centre, j’ai trouvé le nom d’un masseur qui ne m’était pas inconnu. Je suis parti aussi tôt, afin de ne pas le croiser, passant dans ma tête en revue tous les scénarios que je m’étais imaginé. Cette trahison, pire encore, cet abandon qui a brisé mon être plus que je ne l’étais déjà.
Je lui en veux tellement que je ne saurais peut-être pas aussi tolérant que je le voudrais. Mais je tâcherais de ne pas faire trop de grabuge. J’ai besoin d’explications, ensuite je pourrais aviser selon la réponse obtenue.
Me dirigeant vers cette pièce accueillante qui sent l’huile mélangée à la graisse de certains porcs, venus se faire masser par des doigts de fées souvent en manque d’argent et acceptant des extras qu’ils ne devraient pas, je finis par demander à la secrétaire ou ce qui semble en être une que l’on m’obtienne un rendez-vous avec telle personne, avec lui... évidemment. Il ne pourra pas fuir et sera de toute façon, soumis à ma volonté, car je payerai le service qu’il m’aura rendu, plus ou moins content.
Il sentira mon corps se frustrer à mesure de notre échange, j’en suis persuadé et je suis bien curieux de savoir s’il serait du genre à en rire et apprécier cette douleur palpable, ou à la partager, malgré la cassure qu’il y a eu.
Qu’importe, me voilà fin prêt à accueillir mon supplice, celui que je m’inflige seul à être si maniaque et vouloir comprendre, réparer, faire le vide. J’ai besoin d’avoir des liens solides et afin de pouvoir en créer, que l’on me donne une raison. Je me répète. L’âge sans l’ombre d’un doute... qui me trahit.
Je suis impatient, je trépigne, assis sur cette table à l’attendre, mon regard se vidant de toute émotion humaine au point d’être parfaitement neutre et insensible à tout ce qu’il pourra me dire. Du moins, ce ne sera pas le cas intérieurement, car évidemment, il a joué un rôle important que je ne peux oublier.
« Heureux de te revoir... Chin Ho... »
Il ne s’y attendait surement pas, je n’ai pas donné mon nom, assurant que je le cèderais à la fin de ma petite séance très privée. Depuis qu’il m’avait laissé sans mot dire, j’ai décidé de ne plus me renseigner sur lui, mais le remord me pèse au point d’en être arrivé là. Que fait-il de sa vie ? Je n’en ai que faire et pourtant, je meurs d’envie de savoir ce qu’il est devenu.
J’étais loin de me douter, cependant, qu’à l’odeur, une forte impression de déjà vu m’avait envahie. Je n’avais pas envisagé qu’il soit à présent un calice, surement forcé. Me voilà pris à mon propre piège.
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| | | | Invité
Invité | | Sujet: Re: I can catch you if I wanna Ven 14 Juin - 11:27 | |
| Rare sont les personnes qui me demande au cabinet. Je ne suis que le petit nouveau, le nouvel apprenti du masseur principal : Jin Eun. Parfois, il est vrai que je me demande pourquoi je me lève le matin. Je me demande si ce n'est pas inutile. Qui voudra bien d'un de mes massages ? Qui voudrait être mon cobaye le temps d'une petite heure ? Peu de personne me demande, ils préfèrent tous les doigts froid de Jin Eun leurs parcourir la peau. Ce genre de contact aussi froid ne devrait-il pas fait fuir les plus riches d'entre-eux ? Pourquoi ne pas préféré ma chaleur ? Aish, ce mec. Aller savoir pourquoi je me pose autant de question à son égard. Pourquoi tout le monde l'apprécie etc...
Cet après-midi, mon patron me fit part d'une nouvelle qui me surpris. J'avais un client. Je pensai tout d'abord que cela n'était qu'une blague de mauvais goût, il savait que je m'ennuyai et que j'en avais assez de jouer les secrétaires aux coter de cette mocheté qui lui servait d'assistante et de secrétaire. Enfin, peu importe, elle est moche et je dois faire le même travail qu'elle quand Jin Eun ne s'occupe pas de moi. Comment voulez-vous que j'apprenne si l'on m'aide pas ? Mais un homme avait pris un rendez-vous, avec moi, sans pour autant donner son nom. ça sonnait louche. Je me demandai qui cela pouvait bien être, quel genre de personne aurais-je sous mes yeux lorsque je monterai à l'étage pour rejoindre cet homme. Et si c'était un vampire ? Non. Quel vampire serait assez bête pour venir dans un salon de massage ? Surtout quand on ressens presque plus rien. Mais passons, les vampires et moi c'est loin d'être une histoire d'amour.
Lorsque j'ouvris de peu la porte de la salle de massage numéro deux. Je fus dans un premier temps surpris, choqué et apeuré en voyant cet homme qui ressemblait étrangement à l'une de mes connaissance. Vieille connaissance avec qui j'avais coupé les ponts en apprenant son statu de vampire. Il m'avait menti, trahit. Jamais je ne lui avais pardonné et j'avais même décidé de ne plus traîner avec la bande d'amis pour ne plus avoir à le croiser. Il me dégoûtait. Je n'avais qu'une envie : le tuer. Du moins, à l'époque. Il est vrai qu'au fond cet homme me manquait... Mais qu'est-ce que j'ai pouvais ? S'il y a bien une chose que je refuse c'est bien le mensonge et il m'avait mentit pendant de longue années. Cela était impardonnable pour moi. Je ne le supportait pas. Lorsqu'il ouvrit sa bouche pour en sortir quelques mots de celle-ci, mes poings se serraient à l'entente de ses mots. Sa voix était si identique. Je ne pouvais voir son visage et pourtant je m'approchai doucement de celui-ci. Il était louche de mec, je l'avais dis. « Qui êtes vous ? » arrivais-je à articuler avec beaucoup de difficulté tout de même. Pourquoi était-il heureux de me revoir ? Qui était-il à la fin ? Était-ce vraiment lui ? Je voulais partir, j'avais peur. Oh oui, j'étais et resterai sûrement un trouillard toute ma vie. |
| | | | Invité
Invité | | Sujet: Re: I can catch you if I wanna Dim 16 Juin - 16:44 | |
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Je n’étais pas heureux, non, j’attendais impatiemment cette rencontre, quoi que je puisse en dire. D’ailleurs, je n’en parlais jamais, à qui devrais-je confier cet abandon, cette trahison pénible qui a eu raison de moi, c’est à force de ce genre de liens forts et de ces cassures aussi douloureuses que je suis devenu un monstre et non parce que je bois le sang de quelques humains. Si encore ils avaient une utilité dans ce bas monde, mais non, ils ne font que le détruire sans voir ce qu’ils laisseront à l’avenir et sans même essayer de corriger les erreurs.
Il me reconnait, j’en suis certain et pourtant cette phrase fuse comme une épée enfoncée dans mon crâne, un électrochoc qui me glace le sang et me fait légèrement contracter mes muscles. Il est insupportable de voir à quel point mon amitié offerte a été détruite si stupidement par un problème de race, et encore je ne comprendrais jamais son cette aversion pour les miens, contrairement à un vampire qui détesterait les humains, comme moi.
« Tu sais très bien qui je suis... admets-le, tout simplement... »
Je ne m’installe pas, et pourtant j’aurais bien besoin d’un massage. Quoi que l’on puisse en dire, nous ne sommes pas parfaits, chacun à ses faiblesses et lorsque nous avons mal, nous saignons... nous guérissons juste plus vite, est-ce un crime ? Non, c’est une bénédiction d’avoir ce genre de facultés... est-il jaloux peut-être ? Je n’ose demander cette raison qui m’a pourtant poussé à venir jusqu’ici.
Je sens l’odeur du sang sur lui, d’un vampire, puissant et qui pourtant laisse à désiré quant à sa façon de le faire sien. Il lui tourne autour, mais laisse la possibilité aux autres de s’en emparer, n’est-ce pas le plus cruel des vampires ? Je ris, je sens mon cynisme monter en flèche qui bientôt lu répliquera toute l’amertume que j’ai conservée tout spécialement pour lui.
« Comment te portes-tu ? Je suis surpris tu as oublié ce jour, une fois de plus... tu devrais avoir honte »
Ce jour, depuis cette année... où tu m’as laissé, petit ingrat. Pour qui t’es-tu pris, crois-tu avoir le choix de parler ou non à des vampires ? Crois-tu qu’une race définit la qualité d’une relation ? Crois-tu encore que tu pourras un jour te remettre ? Car je suis bien prêt à te hanter afin que tu souffres de même le mal que tu m’as fait. Chin Ho, tu ne méritais pas cette amitié, mais ça n’est pas faute pourtant, d’avoir tenté de te mettre sur la voie, tu n’as rien voulu entendre, voilà où nous en sommes. Es-tu fier ?
Parfois je me pose tant de questions à son sujet que j’en viens à oublier que je n’ai pas besoin de lui qu’il n’était pas nécessaire à ma survie, juste, à nourrir des sentiments humains tous plus stupides que les autres, notamment cette haine... comme quoi, jusqu’au dernier souffle de sa vie il ne m’aura inspiré que de simples sentiments humains... c’est insignifiant.
« Tu le vis plutôt bien, n’est-ce pas ? »
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