Pseudo : M (엗랜) Avatar : Jeon Jung Kook + M (엘랜) Messages : 419 Double compte ? : Yim Jung Won & Wu Gao Sheng
Age : 19 Kim Jun Myeon
Sujet: On se calme l'ami [With Byun Se Rin] Lun 25 Jan - 23:10
___ On se calme l'ami ___ With Byun Se Rin
" Papier, s'il vous plaît. "
Une journée bien épuisante. J’avais une fois de plus fermé boutique, mais cette fois-ci en la compagnie de mon supérieur. Pour une fois qu’il n’était pas dans les bras de son amante, il s’était rendu à son business, question de vérifier que je ne faisais pas n’importe quoi, que tout était en ordre. Nous nous saluons donc mutuellement avant de quitter et regagner chacun notre habitat.
Il devait être aux alentours de vingt heures du soir, et avant de pouvoir regagner le métro je du faire une bonne partie du chemin à pied. Les écouteurs à l’oreille, je me laissais immerger dans mon monde où moi seul était maitre de mon propre destin. Me laissant emporter par la mélodie, je fis abstraction de tout ce qui se passait aux alentours. Plus aucun son, aucun bruit, je restais connecter à ma bulle, uniquement.
Ce soir là la température avait rudement chutée, en retard ce matin, j’en avais totalement oublié de prendre avec moi une paire de gant, je me trouvais donc à réchauffer mes mains dans les poches de mon manteau, espérant regagner en vitesse le métro pour me réchauffer.
Alors que je fus sur le point d’atteindre la bouche de métro, un étrange bruit attira mon attention sur le côté. Je ne pus m’empêcher d’aller voir ce qui s’y passait avec prudence. Dissimulé derrière d’immenses et larges poubelles j’espionnais discrètement les deux personnes qui se tenaient dans l’obscurité totale, à l’écart de la foule, parmi les silencieux. Un homme et une femme blottis l’un contre l’autre semblaient passer du bon temps ensemble, et vu la ferveur avec laquelle le jeune homme semblait la serrer contre son buste, je devinais qu’il valait mieux pour moi de retourner à mes petites affaires.
Sur le point de faire demi-tour, de drôles de gémissements parvinrent jusqu’à mon ouïe, m’obligeant à m’arrêter net. Mais qu’est ce qu’ils foutaient ces deux là, sérieux ?« Pitié … » Pitié ? Hein ? Ce mec, était-il en train d’abuser de cette jeune femme ? Non, je devais avoir rêvé. « Laissez-moi partir … » Non, alors là c’était vraiment trop. Je ne pouvais partir après avoir entendu cela.
Alors que les supplices perduraient, je me refusais une fois pour toute de faire demi-tour, et, à la place, je rassemblais tout mon courage en main pour m’interposer entre les deux. Sortant de ma cachette je me ruais en direction du couple, saisissant le col de la veste du jeune homme pour le tirer en arrière. « J’ai horreur des types dans ton genre. » Je l’attirai à moi avec force. « Des types comme toi me dégoûtent. » Je ne pu m’empêcher de lui porter un violent coup à la mâchoire, rejoignant ensuite, en vitesse, la jeune femme dans un piteux état. « Est-ce que vous allez bien ? » Je m’accroupie pour l’aider à se relever, mais mon regard ne put s’empêcher de se déporter à son cou. Une énorme morsure y était dessinée, tandis que le sang continuait à couler sans ne plus s’arrêter. Son magnifique manteau à fourrure blanc était tâché du liquide rouge.
Je restais paralysé sur place alors qu’elle me demanda de l’aide. Je ne savais que faire, mais ne pouvais la laisser ainsi. Il me fallait réagir.
Sujet: Re: On se calme l'ami [With Byun Se Rin] Mar 26 Jan - 21:39
jun myeon & se rinon se calme l'amiAssis dans ton canapé, ton regard dans le vide, tu attendais la tombée de la nuit. La télévision allumée, elle te servait de bruit de fond. C’était les infos, mais tu n’écoutais pas. Le stress vint en un coup tel une bouffée de chaleur. Ce soir, tu devais absolument te nourrir ; tes limites étaient trop repoussées, tu ne tenais plus. Ta créatrice t’as fait la morale il y a quelques heures à peines ; t’expliquant l’importance de te nourrir. Tu ne l’avais écouté que d’une oreille, sachant très bien que sa conclusion serait d’aller te ravitailler en oxygène ce soir même.
Tu étais donc là, à attendre le feu vert. Tu appréhendais ; cela faisait déjà un an que tu étais vampire et pourtant, tu ne te faisais pas à l’idée de te nourrir d’humain. A vrai dire, tu ne le supportais même pas. Lorsque tu voles du sang à un pauvre humain, tu te sens mal durant les trois semaines suivantes, imaginant le traumatisme que celui-ci a dû subir. Tu n’aimais pas ça, mais pas du tout ! Car après tout, tu étais l’un deux il y a seulement un an. En fait, à tes yeux, tu es encore humain, du moins moralement. Pour ce qui est du reste…
Te voilà donc à attendre, dans le froid d’une nuit hivernal. Un manteau de neige avait déjà recouvert le sol coréen durant quelque temps, les températures sont donc relativement basses, en particulier lorsque le soleil est couché. Grelottant légèrement, tu étais caché dans une petite ruelle, non loin d’une station de métro. Le passage était donc assez fréquenté, tout en restant assez calme. Tu avais déjà laissé passer plusieurs personnes, n’ayant pas les tripes de faire ce que tu avais à faire. Mais la soif de sang fini par avoir raison de toi… Les crocs sortis, les yeux d’une couleur rouge, un regard animé par la faim, telle un animal.
Tu attendais ta proie dans ton coin, ne montrant pas trop le bout de ton nez. Silencieux, tu fixais le lieu de passage. Le sort s’abattu sur une jeune femme, ne demandant que de rentrer chez elle après une longue journée de travail. Mais en ce moment même, tu n’en avais que faire ! Hors de contrôle, tu attrapas la demoiselle par le bras afin de la tirer vers toi. Ne prenant même la peine d’étouffé ses cris, tu la coinças entre ton corps et le mur de briques. Sans demander son avis, tes canines se plantèrent dans la nuque de ta victime, et transpercèrent sa peau.
Tu n’aurais jamais imaginé qu’un jour tu apprécierais le goût du sang. Ce liquide rouge qui a le goût du cuivre pour les mortels, il en est tout autre pour les vampires. Ignorant les plaintes de la donzelle, tu continuais à la vider de son énergie. C’était une sorte de transfert ; elle s’affaiblissait pendant que toi, tu récupérais des forces. Tu commençais à te sentir mieux, ta faim s’apaisant peu à peu.
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Sujet: Re: On se calme l'ami [With Byun Se Rin] Mer 27 Jan - 17:19
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" La faim chasse le loup du bois."
Les mains tachées de sang, je ne pus dévier mon regard autre que sur ce liquide rouge qui perdurait de couler sur son manteau ainsi que sur cette couche de neige qui venait tout doucement recouvrir nos pieds. Je n’appréciais pas le sang, cette couleur, cette odeur, me faisaient inlassablement rappeler à de longs et mauvais souvenirs qui ne cessaient de me hanter. La paralysie ne tarda pas à couvrir l’ensemble de mon corps et je ne pus la soutenir très longtemps.
Mon regard finit par dévier sur le côté, l’observant en silence je me doutais qu’il n’allait pas tarder à se relever d’ici quelques secondes, et par conséquent, il valait mieux pour nous de déguerpir à vitesse grand v. « Filons en vitesse avant que ce monstre ne se relève. » L’avais-je pressé par mes mots. Alors que la jeune femme essayait du mieux qu’elle pouvait de tenir sur ses deux pieds, elle s’appuya sur mon épaule en se courbant légèrement.
Je compris qu’il n’allait pas être facile pour nous de déguerpir avant que l’animal ne se jette à nous, alors, je laissais tomber l’idée de fuir, et n’eu le choix que d’affronter la bête. Un vampire, encore un de ces buveurs de sang incontrôlables qui ne pouvait pas même patienté jusqu’à ce que la nuit ne plonge, dans la totalité, la population entière du pays du matin calme. « T’es jaloux ? Tu voudrais que ce soit ton tour ? » La bête se serait-elle relevée ? Automatiquement mon attention se reporta sur le prédateur qui sembla fou de colère.
Je n’eus le temps de faire quoi que ce soit qu’il me saisit avec vitesse par le col de ma chemise, et je fus, contre mon gré, tiré de force, laissant échapper le grincement de mes chaussures contre le sol fait de goudron, avant de me retrouver propulsé contre le mur, derrière moi. « Zut … » Je serrais légèrement la mâchoire du à la douleur que cela avait provoqué. Si j’avais su, je ne me serai pas engagé sur son territoire.
Il s’appuya de tout son poids contre mon buste, me coupant presque le souffle. J’eu l’envie de crier à l’aide, espérer qu’un Rebel me vienne en mon secours, mais encore une fois, je n’en fis rien. Je restais pétrifié sur place, à l’observer, lui et sa folie, sur le point de me faire regretter de l’avoir gêné dans sa chasse.
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